C'est terrible c'est affreux ! Ils se moquent de qui ?!

Je ne pouvais pas laisser passer ça. Je venais juste de sortir de la grande salle dans laquelle j’avais dit devant plusieurs témoins que je sortais avec Léonard Grimm. Ce qui apparemment était un problème. «  Michel-Ange attend » je balançais avant de le rattraper et de me mettre à sa hauteur, lui faisant face. «  T’étais sérieux ? Léo va se retrouver à la rue ? » C’est pas ce que je voulais, je voulais juste que notre relation secrète soit pas une entrave à sa confiance en lui, déjà beaucoup mit à mal depuis le début de l’année. «  J’croyais qu’entre son père et Léo ça s’était arrangeait. Qu’il avait accepté qu’il ne reprenne pas la forge et son fils tel qu’il est. »

Lyvan savait que cet été c’était compliqué. C’était d’ailleurs pour ça à la base qu’il dormait dans la chambre de Léo, pour emmerder son père qui refusait sa bisexualité. Je sais pas ce qui me prenait de poser ces question à Michel-Ange, depuis le début de l’année il m’en faisait voir des vertes et des pas mure à cause de son Apolline, mais comme c’était le frère de mon copain… Je sais pas. Quelque chose me dit que comme à Halloween, une fois de plus je vais le regretté.

Dire que j’suis blazé est un euphémisme. Sérieux j’ai les boules ! Je prends enfin mon courage pour avouer ma relation avec @Léonard Grimm et tout ce complique. C’est comme si je venais de remonté à la surface et que @Michel-Ange Grimm  m’appuie sur la tête pour me laisser enfoncer au fond de l’eau, continuant de me noyer… Je restais interdit. Une relation stérile ?! Ça devait se voir à ma tête que je pigeais quedal parce que le Pouffsoufle ne tarda pas à éclairait ma lanterne, étant encore plus bavard que dans mes souvenirs. Je m’apprêtais à ouvrir la bouche pour répliquer que même les couples gay avait le droit d’avoir des gosses de nos jours, mais une fois de plus Michel-Ange me couper l’herbe sous le pied. Le pire c’est que ça faisait qu’un mois que j’étais avec Léo, on ne pensait même pas à ça. Enfin pour ma part.

«  T’a qu’à en faire toi des gosses ! »

C’est vrai quoi, il y avait deux Grimm ! J’me mordais la langue pour ne pas rajouter un «  ils seront demeuré comme leur père mais ce seront des VRAI Grimm ». M’en prendre au frère de Léonard ne réglerais rien, bien que sur l’instant c’était vraiment tentant. J’avais trop encaissé de chose en silence concernant le Pouffsoufle. Heureusement pour moi je n’étais pas un Gryffondor, un impulsif. Enfin… Voir Michel-Ange me menacer l’instant d’après n’allait pas m’aider à rester calme. «  Et moi la tienne ! C’est pas moi qui ai couché avec sa petite amie. » Je répondais du tact au tact, parce que s’il se préoccuper de Léo c’était également mon cas. J’étais là quand Léonard était en larmes à cause de son ex et son frère, alors je le trouvais quand même gonflé avec ses menaces.  

Je n’en ai cordialement rien à foutre de ce que Michel-Ange peut penser de moi, ça fait longtemps que j’ai compris qu’à ses yeux je serais éternellement « le gars avec qui Apolline a couché ». Peu importe mes actes, peu importe mes agissement, pour lui je serais éternellement «  le méchant ». Pas de rédemption. Mais peu m’importe tant qu’il ne devient pas un frein à ma relation avec Léo, je survivrais avec l’idée que Michel-Ange Grimm me déteste, ça ne m’empêchera pas de dormir le soir. Etre aimer c’est surfait. Je ne suis pas de ceux qui ont ce besoin d’être apprécier de tous. Je sais et j’accepte que parfois ça colle pas.

«  Ton frère n’a pas confiance en lui et c’est votre faute, à vous les Grimm ». Michel-Ange aimait Léo ? Alors comment se faisait-il qu’il ne l’aide pas à avoir confiance en lui ? Comment Michel-Ange pouvait cautionnait les pensée de leur père ? «  Léo s’en fou de la lignée. Il s’en fou de la forge. Il veut juste être lui-même. Avoir ce droit. Pouvoir aimer qui il veut. » Comme moi. Je n’avais pas idée à quel point ma relation avec Léo aller être compliqué en fait…

Je crois que c’était la première fois que j’entendais Michel-Ange prononçait mon prénom. Non vraiment. Depuis le début de l’année, à chaque fois que le Pouffsoufle se retrouvait sur mon chemin c’était pour me faire une crasse. Volontaire ou non. Alors le «  Lyvan » je n’y étais pas habituer. Je venais d’une famille de sang-pur ? Michel-Ange ne savait rien de ma famille. Absolument rien. J’avais grandit avec une mère démente, interné à saint Mangouste et un père absent, alors ils auraient très bien pût être Moldu que ça n’aurait fait aucune différence. Contrairement à Michel-Ange, Léonard ou encore Apolline, je n’avais pas grandit avec des gens ne cessant de parler de la grandeur des sangs pur. Mais effectivement. Je comprenais.

«  Dommage que ton oncle ne soit pas ton père. » je lançais  alors que Michel-Ange essayait de me faire comprendre ce que j’avais déjà compris. L’importance de préservé l’existence du nom Grimm. Tout ce que je retenais c’était la finalité : pas de happy end pour moi et Léo. Ou du moins pas au grand jour. Nous pouvions continuer à nous aimer mais pas aux yeux du monde. Nous devions continuer d’être cacher. C’était rageant parce que je l’aimais vraiment comme un dingue. Ça devait ce voir à ma façon de parler de lui.

« Je vois que t’es amoureux. Et que tu le défends coûte que coûte Gremlins. C’est bien. » «  Oui je l’aime. Et tu veux savoir le mieux dans tout ça ? C’est que lui aussi. »

Et je souriais bêtement rien qu’à cette idée là, fier d’être celui que Léonard avait choisit d’aimer. J’écoutais ensuite les recommandations de Michel-Ange. Si je trouvais soulant de devoir continuer à garder tout ceci secret, maintenant que j’arrivais mieux à assumer qui j’étais, je voulais protéger Léo. Je restais un peu raide alors que le jaune me prenait par l’épaule, surpris de cette étreinte. Michel-Ange affirmait être quelqu’un de confiance et je me retenu de le contredire, parce que juste là il ne m’avait donné que de bonne raison de pas l’apprécier.  J’avais arrêté de compter le nombre de fois où sa maladresse revenait sur ma pomme. Parfois même de façon intentionnelle. A chaque fois j’étais resté calme, ne cessant de me rappelait qui était son frère.  Etrangement, même si je ne lui faisais pas confiance je le croyait quand il affirmait couvrir Léo. Un lien fort semblait unir ces deux là. Un lien fort unis toujours deux frères. Je suis bien placer pour le savoir, ayant perdu le mien. «  Thanks ? » je répondais après la petite tape et le «  trou du cul ». «  T’es vraiment un mec bizarre tu sais ? » C’est vrai, je ne m’attendais pas à ça, j’avais fini par accepter l’idée qu’il ne revoit jamais son jugement sur moi. Et pourtant…

«  Je crois que c’est mieux que tu ne dise pas à Léo que tu sais pour nous. Ni même ce qui s’est passé dans la grande salle. Et… Okays. Je ne ferais plus ce genre de chose. Pour le protéger. » Je poussais un soupir, fatiguer que la vie soit parfois aussi compliqué. «  Oh fait félicitation ! Si les bruits de couloirs disent vrai, je ne suis plus le seul à être célibataire. Non ? C'est bien. Il était temps ! »