Sésame ouvre toi { Amy}
Sésame ouvre toi notre professeur va se pendre au saule cogneur
C’est fou comme les choses peuvent déraper en quelque seconde. A un moment vous êtes là en train de vous éclatez, les mains poser sur de jolie courbe féminine et la seconde d’après… Vous voilà coincé à aider quelqu’un que vous ne connaissait pas, vous qui n’avait pas vraiment l’étoffe de Sorcière Thérésa. « Phœnix ! Tu es Phœnix c’est ça ? » Et merde. Il manquerait plus qu’elle évoque l’autre abruti qui se pavanait dans les couloirs de Poudlard en portant le même nom que lui. Son cœur s’emballa une seconde. Il se retenu de rire en la voyant faire. « Oui c’est moi » confirma-t-il avant qu’elle se présente. « Je ne ferais pas ton devoir à ta place » crut-il bon de précisé alors qu’elle se présentait, comme s’ils allaient devenir les meilleurs amis du monde. Ce qui de toute évidence n’était pas du tout dans les projets de Lyvan. Il la regarda se dirigeait vers la poubelle pour récupéré le papier. Lui n’avait pas du tout bougeait.
« Que j’en ai littéralement rien à foutre. » Il baissa les yeux sur son poigner. Allez Phoenix, tu peux quand même faire mieux que ça ! Antipathique il savait l’être et bien souvent ce qui lui faisait obtenir le prix de la tranquillité c’était les sarcasmes et l’ironie. Mais là… il était juste… braqué. Sur la défensive, comme si Amy représenter un réel danger. Comme s’il craignait qu’elle lui saute à la gorge pour lui enfiler un collier en forme de cœur ou qu’elle lui transmette une maladie contagieuse. Cette fille transpirait la gentillesse par chaque pore de sa peau. C’était… littéralement effrayant ! Peut-être même que sa crainte n’était pas infondée puisqu’elle ne tarda pas à mettre ses mains sur son épaule pour le secouer, comme si elle s’attendait à ce qu’il partage son enthousiasme. « Oh chooouette »
Lyvan observait Amy, cette petite chose toute innocente face à lui qui semblait être sortit tout droit d’un livre pour enfants. Cette jeune fille qui n’avait de personne pour rire et plaisantait. Cette fille qui s’amusait facilement apparemment. Cette fille qui le laissait à chaque seconde littéralement sur le cul de par ce qu’elle était. Putain Phoenix c’était vraiment du tabac qu’il y avait dans ta dernière clope ?! Sérieux il commençait à ce le demandait. Si c’était pas un état de défonce, il était peut-être en train de rêver. Il se pinça sans succès. Elle était toujours là, brillante et lumineuse, pleine de joie et d’harmonie. Il finit par se rapprocher d’elle et après quelque seconde d’hésitation il posa son index sur Amy, juste une seconde. Bordel de merde. Elle était toujours là ! « J’étais en train de me demander si tu étais réelle. » De nouveau un regard sur son poignet, le temps était dépasser. Défis raté ! Faut dire que sur le coup il n’avait pas vraiment essayé.
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Novice (30%)
Maturité Magique (MM):
(21/50)
Education Magique (EM):
(30/100)
Potentiel Magique (PM):
(35/100)
Rigueur Magique (RM):
(5/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Sésame ouvre toi tu me prends pour un farfadet ?
Phœnix lui confirma son identité tout en précisant qu’il ne rédigerait pas son devoir à sa place. Étonnant. Il était évident qu’elle ne lui demanderait pas une telle faveur ! Amy était peut-être fainéante, dissipée et hors sujet, mais elle n’était pas une tricheuse ! A part quelques fois quand la situation l’exigeait… Mais si elle devait frauder, c’était toujours d’une manière recherchée, pleine de style et d’audace. Pas en falsifiant vulgairement son travail.
Mais son ravissement fut à son comble quand le Serpentard parut très enthousiaste devant son idée de parallèle afin d’introduire son devoir. Cependant, son air ne collait pas du tout avec ses mots. Se montrait-il ironique? Amy avait parfois du mal à comprendre le second degré, même si son frère l’utilisait souvent avec elle pour se moquer gentiment de sa naïveté. Aussi, elle plissa les yeux avec suspicion en l’observant avant de hausser les épaules.
Tant pis ! Elle choisissait de continuer sur sa lancée. Phœnix l’avait si bien inspirée jusqu’à présent ! C’était vraiment le destin qui l’avait mis sur la route ! Le sorcier n’en avait peut-être pas conscience mais il était en quelque sorte son ange gardien en histoire de la magie. Il lui apportait la rigueur et l’ambition dont elle manquait et avec lui, la sorcière se sentait capable des plus belles prouesses !
Mais alors qu’elle attrapait de nouveau sa plume pour reprendre son devoir, la jeune fille reçut le doigt du Serpentard dans le visage qui lui demandait si elle était réelle, ce qui la fit franchement rire. Sans se formaliser aucunement de cet étrange geste, elle attrapa elle-même sa joue pour en montrer l’élasticité.
- T’as vu ça ? De la peau de première qualité ! @Michel-Ange Grimm m’a même dit qu’elle était toute douce ! Pourquoi, tu me prends pour un farfadet ? C’est comme ça que ma mère m’appelle des fois, son petit farfadet ! Tu sais, je me disais justement que toi, tu devais être mon ange gardien !
Comme pour lui montrer qu’il ne devait pas se sentir embarrassé par son attitude, elle pointa elle aussi son doigt pour l’enfoncer dans la joue de l’étudiant.
- Poc !
En penchant la tête en arrière, elle eut un rire tonitruant avant de redevenir bien vite très sérieuse. Il ne fallait pas trop abuser de la gentillesse et la bienveillance du garçon ! Il était temps qu’elle se remette au travail ! Attrapant de nouveau sa plume, elle se pencha sur son devoir.
- Alors… Je pensais écrire… Plissant le nez, Amy tira la langue alors que sa plume s’agitait furieusement. Quelques instants plus tard, elle montrait son introduction au jeune homme afin d’avoir son avis sur son angle d’attaque.
Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage, disait Montaigne. Si aujourd’hui, nous sentons un fossé grandissant entre magiques et non-magiques, c’est que nos usages et coutumes différents nous poussent à considérer l’autre comme un barbare, un ennemi qui met en péril l’organisation même de notre société. Cette peur de l’autre a pu conduire dans le passé à un affrontement et une volonté d’asservissement comme lors de la Guerre Noire, menant à la création de l’Ordre du Phœnix en 1973, qui mettait en avant l’universalité comme pensée objective du jugement.
Sésame ouvre toi notre professeur va se pendre au saule cogneur
Et ça allait de mal en pie… Plus les secondes passer et plus Lyvan avait l’impression d’avoir débarqué sur la planète « petit cœur, paillette et froufrou », ce qui jurait à merveille avec… lui en fait. On commence à développé un sérieux problème avec l’amour quand « un chagrin d’amour » et à l’origine d’un des souvenirs les plus traumatisant de votre vie. Lyvan avait du mal avec les gens qui était gentil comme ça, sans raison. « T’a était bercé trop près du mur ? » Question tout à fait sérieuse et qui aurait expliqué bien des choses. Ou du moins ça l’aurait conforté que seul les barges distribuer de l’amour comme des bonbons ! Son ange gardien ? Sérieusement ? Elle n’avait aucune idée de l’homme qui se trouvait face à elle ! « J’crois pas non. J’suis pas ton ange gardien. » dit-il en grimaçant comme si elle avait dit un gros mots. Il était quoi alors ? Un professeur improvisé ? Un mec qui n’avait rien de mieux à faire ? Il aurait été plus simple qu’il se barre tout simplement. Avec quelqu’un d’autre c’est sans doute ce qu’il aurait fait. Alors pourquoi pas là ? Parce qu’aussi perturbante - et effrayante ! - qu’était Amy, elle avait quelque chose … d’intéressant. Comme un rat à trois pattes qui attire le regard sans qu’on puisse s’en empêcher.
Et alors qu’à son tour Amy enfonce son index sur lui avec un « Poc », il se surprit alors à sourire. Un vrai sourire. Pas un sourire colgate ou espiègle. Pas un sourire hypocrite. Non. Juste un sourire. « N’importe quoi » dit-il simplement. Elle n’avait pas besoin de vérifier qu’il était réel. « Bon. On se magne d’accord ? Je t’aide à faire ce truc mais dans une heure j’suis dehors avec de nouveau une fille sur mes lèvres. » Faudrait quand même pas qu’il se montre trop sympa. Amy sembla s’agitait. Il regarda son parchemin avec appréhension, certain qu’elle allait écrire juste une ligne. Oh putain de merde. « Hey mais c’est pas mal ça » dit-il agréablement surpris. Il n’y avait qu’une seule explication possible : « Il semblerait que je déteins sur toi. » dit-il avec un haussement d’épaule, fier et arrogant.
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Novice (30%)
Maturité Magique (MM):
(21/50)
Education Magique (EM):
(30/100)
Potentiel Magique (PM):
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Rigueur Magique (RM):
(5/100)
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Sésame ouvre toi pour Lyvan - mentor et ange-gardien
Le Serpentard lui posa une question étrange, sur la manière dont on la berçait quand elle était un enfant. Honnêtement, Amy ignorait les méthodes utilisées par ses parents pour l’endormir quand elle était petite, aussi elle se contenta de hausser les épaules. Si l’information intéressait réellement Lyvan, il faudrait qu’elle pose la question aux Jordan. Puis, de nouveau, le jeune homme montra sa modestie en refusant le titre d’ange gardien qu’elle voulait lui confier. Sa pudeur toute en réserve ne faisait que renforcer la bonne opinion qu’elle avait de lui…
Elle ne devait cependant pas lui faire perdre son temps, car l’étudiant semblait être un charmeur et apprécier la compagnie des jolies filles. Sa grande âme l’avait poussé à accepter de filer un coup de main à Amy mais la jeune fille ne devait pas abuser de sa gentillesse. Heureusement pour elle, Lyvan concéda que son introduction partait enfin dans la bonne direction. La Poufsouffle rosit de plaisir devant le compliment entrecoupé de gros mots que lui fit son professeur improvisé. Elle récupéra le parchemin avec un sourire plus grand qu’elle en s’inclinant respectueusement devant lui.
- C’est vrai, c’est entièrement grâce à toi, merci ! C’est comme si je t’entendais parler dans ma tête, et j’ai juste besoin de retranscrire tes mots. On peut dire que t’es un sacré inspirateur ! Je vais mettre un remerciement spécial « pour Lyvan - mentor et ange-gardien » en haut de ma copie.
En se rasseyant derrière son bureau, elle secoua la tête en relisant son introduction - elle-même ébahie par ses tournures de phrases grandiloquentes.
- Je ne sais pas comment j’aurais fait sans toi… Dire que cette note va énormément compter dans ma moyenne ! Je te dois une fière chandelle ! Je pense… Elle se tut pour le regarder dans ses grands yeux ingénus d’elfe de maison. Je pense que tu peux me demander ce que tu veux en échange, tu mérites bien ça !
Mais alors qu’elle venait de terminer sa phrase, de nouveau, l’inspiration revint. Sa plume s’activa de plus en plus rapidement, et avant qu’elle ne puisse dire Croup, elle avait noirci son parchemin d’un thèse, suivi d’une antithèse pour terminer par une sublime synthèse.
… et c’est pourquoi la liberté ne peut pleinement s’appliquer que dès lors qu’elle est limitée et contrôlée - ainsi que l’a toujours défendu l’Ordre du Phoenix.
Avec un cri de victoire, la midinette leva ses poings douloureux en l’air, avant de se tourner vers le Serpentard pour taper bruyamment dans la paume de sa main en hurlant.
- POC !