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Smelly smelly cat (Lara, Mayline & Neve)

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La gamine, sembla ne pas l'avoir entendu. Le transplanage sauvage pouvait causer des acouphènes insupportables et retourner tout le corps. La gamine rousse tenta de se relever à quatre pattes et, prévisible, rendit son repas au sol.

Une boule de poil traînait au sol. Braxton étonné, comprit à l'éternuement de la chose qu'ii s'agissait d'un petit chaton. Qui venait de transplaner.

Est-ce que la gamine avait été transporté ici par un bébé matagot ?

Le langue de plomb s'agenouilla auprès du petit chat. Le pauvre était complètement désorienté. Grimaçant pour la pauvre bête. Il se baissa pour la ramasser et la prendre dans ses bras, après lu avoir laissé le temps de le sentir.

Un autre bruit de cracha sonna et la gamine prit son temps à essayer de se remettre sur pied. "Attention..." répéta Braxton d'un ton paternaliste à un enfant qui n'écoute pas les conseils.

"Rien du tout. C'est toi qui débarques comme une furie."


Il ne se formalisa pas du tout semi-agressif de la gamine qui s'inquiéta d'un coup pour le petit chat qu'il venait de ramasser.

"Elle est là ta boule de poil." répondit calmement Braxton, un brin de douceur à l'adresse du petit chat, toujours terrorisé dans les bras. Le petit démon enfonçait ses griffes dans son bras, et bien que douloureux. "C'est ton chat ?" demanda-t-il doucement. Braxton baissa le regard sur le chaton. Il cherchait à voir s'il avait des yeux bleus. C'était bien ça, qu'elle lui avait dit, en râlant, la petite @Kathleen J. Jones.

Braxton sourit. Il fit quelques pas et s'approcha de la gamine pour qu'elle puisse le récupérer si c'était bien le sien. Son regard l'emmena sur les caisses éclatée au sol.

"Tu déménages ?"
demanda-t-il, ironique en jetant un coup d'oeil aux caisses. "C'est pas le bon endroit je crois" répondit-il seul en jetant un regard au tombe et à la maison brûlée. La petite s'était levée bien trop tôt, et Braxton ne put s'empêcher de reprendre la benjamine. Elle allait se faire mal, encore.

"Bouge pas trop ou tu vas encore gerber..."
la prévint-il. Braxton regarda les alentours à la recherche d'un sorcier adulte qui aurait pu la transplaner. Mais il n'y avait que des caisses. Braxton plissa le front. "T'es pas accompagnée... ? Tu viens d'où ?"

Des nuages noirs s'amassaient autour d'eux. Il reçu une petite goutte sur le nez, et il enveloppa le chat autant qu'il pu dans son vêtement pour protéger la petite bête de l'eau. "Ça se rapproche..." observa-t-il.
Il soupira. "Si tu me dis d'où tu viens je pourrais te ramener. Mais j'oserais pas trop transplaner par temps d'orage. J'espère que tu viens pas de par là-bas..."

S'il était prêt à aider la jeune fille à retrouver son chemin, se prendre un éclair en transplanant était la dernière chose prévu de sa journée. Pour elle comme pour lui. La maison derrière, attendait, se présentant comme un abri tout trouvé. Mais Braxton aurait préféré rester sous un arbre. La maison était, elle aussi, une tombe, d'une certaine manière....
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Je me retournais à la mention de la boule de poil. Bien trop heureuse de le revoir sain et sauf, je m'écriais en le voyant accroché au bras de l'inconnu. Chaton. Je craignais qu'il le garde si je lui disais la vérité. Peut-être était ce simplement un test. Le chaton était très certainement à lui. Quelle autre raison aurait-il eue à me téléporter sauf si c'était après moi qu'il en avait ? Comment ça ? Je n'ai rien fait moi ! Demandais-je méfiante.

De prime abord, ce n'était pas le cas. Ne voulant pas passer pour une menteuse, je baissais la tête pour répondre. Non monsieur, il était tout seul dans la rue. Effectivement, je déménageais à cause d'un crétin obtus qui me faisait faire des centaines de kilomètres pour me foutre dans un train afin de revenir à la case départ. Blasé rien qu'à cette idée, je soufflais dépitée Oui je déménage.

Je réalisais que je me trouvais toujours dans un lieu inconnu alors que Jameson devait me chercher pour me faire essayer cette satanée robe ridicule. Il allait très certainement me punir si je lui faisais perdre plus de temps. Faut vraiment que j'y retourne, il doit me chercher. C'est par ou le chemin de paresse? Répondis-je affolée en regardant de tous les côtés

Tel un écho, je répétais l'orage !? Étonnée, je regardais les lourds nuages commencer à noircir le ciel. Je me mis à gémir oh non pas encore. Le regard inquiet, je m'alarmais d'une voix craintive : appelez le bus, faites quelque chose. Je ne voulais pas rester là.

Je venais juste de me sortir d'un orage qu'un autre arrivait. C'était un cauchemar, ça ne pouvait pas être réel. J'avais dû m'assommer en tombant, j'étais simplement en train de délirer, mais si ce n'était pas le cas, c'était vraiment la pire des rentrées que j'avais subit jusqu'ici. J'espérais qu'une fois à l'école ça se passerait mieux et que j'avais fait le bon choix.
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Smelly smelly cat




Comme toute ado son âge, la gamine se défendit véhément de toute accusation. Braxton garda un masque tranquille, se gardant bien de répondre à la méfiance énergique de la jeune fille. Mais elle baissa le ton en même temps que la tête, recouvrant un air penaud.

Monsieur Cela faisait longtemps tiens. La jeune fille démentit que le chat lui appartenait et expliqua qu'il s'agissait d'un petit chaton de gouttière. Braxton releva un air surpris puis attendri au chat. D'un geste lent il sortit sa baguette et jeta un petit sort au chat, apeuré qui cilla, avant de sembler se détendre dans ses bras. La pauvre petite bête songea Braxton.

"Le chemin de Pa-...?" L'écossais fit une moue surprise avant de laisser s'échapper un sourire amusé sur sa face barbue. Le chemin de paresse... Elle était bonne celle-là.

Il regarda la petite rousse avec un air nouveau et un peu attendri. Une petite née-moldue. La gamine avait transplané ici s'en sans rendre compte. Depuis le chemin de traverse ? Cela représentait une distance énorme.

"Tu as transplané depuis le chemin de traverse ? Ça fait une distance énorme." Il regarda l'horizon en direction de l'est, comme s'il pouvait distingué d'ici la silhouette des cheminées biscornues du célèbre marché. Il considéra la jeune fille de nouveau, affichant des traits détendus, presque attendri. Les nés-moldus lui rappelait toujours son vieux copain Liam. Toujours curieux, toujours un peu perdu... Quoiqu'affirmer que @Luke Korrigan n'avait jamais semblé perdu était un fieffé mensonge, et que @Lennox MacGregor représentait le dicton "la curiosité tua le MacGregor".

"Tu dois être une sorcière très douée, ça fait un sacré chemin." C'était paternalisme et elle allait le trouver insupportable à tous les coups mais... Braxton songea à ses propres enfants. Ça lui manquait. Il n'avait pas été très présent lors de leur "découverte". Quand bien même ils avaient du sang sorciers, il avait certainement surévalué leur arrivée dans le monde magique.

"Accident ou pas, n'essaye plus de le faire, c'est une miracle que tu sois la en un seul morceau. Et le chat... et les caisses..." ajouta-t-il en regardant autour d'eux.

La jeune fille le relança d'un ton apeuré. Quoique de plus normal, après avoir été catapulté à une centaine de kilomètre ?

"Le magicobus ne passe pas là. Il y a un portoloin au village d'à côté ou..."

Son regard l'amena à la maison. La cheminée. Il avait toujours dans une doublure de son manteau une petite bourse de poudre de cheminette. Braxton resta pensif quelques secondes, regardant la maison brulée.

"Pas de panique, la cheminée doit encore marcher si tu es pressée. Tes parents ou ton tuteur doivent t'attendre. On va abriter tes affaires et ton tuteur pourra venir chercher tes caisses."

Il sortit à nouveau sa baguette de son harnais dorsal et d'un coup de moulinet souleva les caisses en l'air.

"Suis moi. On va te ramener chez toi. Tu peux m'appeler Braxton."


Sans réussir à jeter un regard sur les tombes, Braxton invita la jeune fille à sa suite, non sans avoir une étrange boule au ventre. Pourquoi cet endroit, à cette date ? La jeune fille avait eu une chance incroyable...





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J'écarquillai les yeux quand je le vis sortir sa baguette pour la pointer sur le chaton. NON ! Lui fait pas de mal m'écriais en me précipitant sur l'inconnu. Je me devais de tenter d'arracher la petite boule de poil de ses griffes avant qu'il ne lui arrive malheur. Je fermais les yeux alors qu'un petit trait de lumière vive sortit de sa baguette pour toucher le chat. Je m'effondrais en larme à quelques pas de l'homme encore étourdi par la téléportation.

Je n'en avais plus rien à faire de l'orage qui menaçait d'éclater d'un instant à l'autre et encore moins de la pluie qui s'abattait sur nous. J'étais de toute façon déjà trempé. Colérique et mortifiée, je déclarais : puisque je vous dis que j'ai rien fais moi. Je ne sais pas lancer de sort. Et pour cause Jameson n'avait pas voulu m'apprendre le moindre sortilège.

Après ce que je venais de voir, douée ou pas, je n'avais plus vraiment envie d'aller à Poudlard. Cette lumière qui était sortie de sa baguette, c'était la même qui avait tué mes parents, j'en étais certaine maintenant. Enfin autant que je pouvais l'être dans ce brouillard de souvenirs confus. De toute façon, je veux plus devenir sorcière dis sur un ton de défis. J'avais toujours voulu faire de la musique alors pourquoi perdre du temps à apprendre la magie ?

Un port au loin ? Répétais-je Ou ça? . J'étais donc tombé en Irlande ou dans une des nombreuse îles qui composait le Royaume-Uni. Il passe quand le prochain ferry ? Je n'avais aucune envie de rester plus longtemps avec un homme s'amusant à tuer ou à torturer de jeunes chatons.

J'étais tombé sur un vagabond ou un sans-abri. Je ne compte pas dormir ici, inutile de faire du feu annonçais je. Je savais pertinemment que je n'arriverais pas à faire plus de quelques pas avant que l'orage me tétanise en m'obligeant à fermer les yeux et de boucher les oreilles. Mais qu'est ce que pouvait me faire ce vagabond une fois enfermé avec lui dans cette ruine qui lui servait de maison?

Comme à chaque fois que l'on faisait mention de mes parents ou de ma famille, je redevins rapidement mélancolique. Je n'avais que peu de souvenir de cette époque. Je n'ai plus de parents avouais je. Je n'ai pas de chez moi non plus continuais je alors que de nouvelles larmes perlaient à mes yeux.

Ce ne sont pas mes affaires dis je amusée par le quiproquo. Elles sont avec mon prof. Enfin mon futur prof. Hésitante, je me demandais si c'était une bonne idée de suivre ce Braxton dans cette bicoque. Un éclair coupa court à mes réflexions, je me précipitais à sa suite pour aller m'abriter dans la ruine qui devait lui servir de maison. Moi, c'est May' dis, je utilisant par habitude mon diminutif.
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"Je… suis désolée May." Les larmes qui rougissaient les yeux de la jeune fille lui étreignirent le cœur.

Braxton réalisa à quel point l’arrivée dans le monde magique devait être un bouleversement dans la vie de l’adolescente. Si elle avait déjà si peu de repère, l’effacement du peu de racine qu’elle possédait déjà avait du se révéler destructeur.

"May… appelle-moi Brax." dit-il, ému par la jeune fille. "Et chaton… Lui non plus n’a pas l’air d’en avoir. Ne le laisse pas tout seul." Glissa-t-il en jetant un coup d’œil à la boule de poil. Il chercha maladroitement quelque chose à dire avant de simplement tendre le chaton et inciter la jeune fille à le prendre. “Il faut que tu le rassure avec toute cette pluie qui va tomber." essaya-t-il de la faire sortir de sa propre torpeur.

Braxton regarda la maison à moitié en ruine, recouverte par le lierre sauvage. Il inspira un bon coup.

"Allez, viens May, j’étais passé voir de vieux amis, mais je vais te ramener chez toi. Les Moore ne sont plus là mais, ils ne s’en offusqueront pas. Et en attendant que passe l’orage, je pourrais te répondre.”

Brax tira sa baguette. Par paranoïa, et réflexe. S’il n’y avait pas eu la fille, il aurait attendu dehors sous le chêne, ou la cabane, mais jamais dans la maison. Il avait trop l’impression de revoir la sienne. De revoir son fils.

La gorge nouée, il posa une main sur le heurtoir et frappa à la porte. Selon la coutume, il s’adressa à l’intérieur de la maisonnée :

"Je suis Braxton, et voici May m’accompagne, nous voudrions entrer nous abriter seulement le temps d’attendra la fin de l’orage puis repartir." s’exclama-t-il. *

Pas de réponse. Braxton souffla, soulagé. Cet endroit sentait la mort, même après des années.

"Ma grand mère m’a toujours dit d’être poli avec les esprits." dit-il en se tournant vers la jeune né-moldue, pour répondre à sa tête. "Pas de réponse… bonne réponse."

Aucun spectre ne serait fâchés de leur intrusion.

"On a des traditions comme ça dans le monde des sorciers…" Il haussa des épaules et ouvrit porte de la maison. Intérieurement, Braxton était très dérangé. May se trouvait être une occupation bienvenue pour son esprit torturé.

"Le salon était à… droite…. Suis moi.”

Braxton étira un mince rictus qui ne ressemblait pas vraiment à un sourire. Il leva sa baguette et un Lumos argenté éclaira l’intérieur de la maison. Pour couvrir le calme inquiétant d’une maison qu’il avait connue animée et vivante, il décida de revenir sur les sujets abordés par la jeune fille, rompant son naturel taciturne.

"D’ailleurs pour répondre à tes question…. Certes, tu ne connais pas de sort, mais tu es magique. Tu fais de la magie, de manière imprécise, incontrôlée. Quand tu iras à Poudlard, tu as apprendra à faire des sorts.”

Il marqua une pause. On pouvait entendre la pluie claquer contre les carreaux.

"Un port-au-loin, c’est un objet magique qui permet de se de placer d’un endroit à un autre. C’est l’équivalent du train à grande vitesse ou de l’avion non Magique. Tu verras tout à l’heure. C’est comme un… jet privé. Mais instantané. Et… bien moins luxueux." Fallait voir la tête de ces boîtes de conserve rouillées et ces chaussures moisies.

Braxton se tut en arrivant dans le salon. Pas grand chose n’avait changé. Les sorts de protection de la maison avaient peut être perdurés à travers les années et permit d’éloigner squatteurs et moldus.

*vraie tradition suédoise de se présenter aux esprits avant d’arriver quelque part apparemment inhabité.
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L’homme était donc à ce point sadique pour me donner le pauvre petit corps sans vie du chaton. Ce fut son petit couinement apeuré et indigné d’être privé de la chaleur corporel du sorcier qui me fit relever les yeux plein d’espoir. Je le recueillis dans mes paumes avant de le ramener contre moi. Tout en caressant la boule de poil, je demandais suspicieuse à voix basse pour ne pas l’effrayer : qu’est-ce que vous lui avez fait ? Je sentis sur ma peau ses petites griffes se planter dans le tissu de mon T-shirt. La douleur ne me dérangeait pas, c’était une vieille amie qui m’avait déjà rendu service à maintes reprises. Ma droite, couverte de cicatrices, pouvait en témoigner.

Quand est-ce que vous allez me ramener au chemin de traverse ? Mon professeur doit s’inquiéter, il va me chercher partout. Dis-je inquiète des possibles retomber de cette mésaventure pour l’année scolaire prochaine voir même jusqu’à la fin de mes études à Poudlard.

Je fus étonnée par son étrange préambule avant de rentrer dans la bâtisse en ruine. Des esprits ? Comment ça ? Ils peuvent venir nous hanter comme des fantômes ? Nous dévorer comme des zombies ? Nous posséder comme des démons ? Énumérais-je me demandant sur quel taré psychopathe, je venais de tomber ? Je craignais maintenant qu’il me sacrifie au cours d’un quelconque rituel pour assouvir, je ne sais quel fantasme morbide, mais je n’avais pas vraiment le choix.

Je restais, un court moment, interdite sur le seuil. J’avais une étrange impression de déjà vu. Je ne savais pas pourquoi, mais l’endroit me semblait familier et avait même quelque chose de rassurant. Un éclair suivis instantanément d’un coup de tonnerre, coupa court mes réflexions. Je me précipitais à la suite de Braxton serrant Chaton dans mes bras. Il couinait n’aimant visiblement pas être ballotté dans tous les sens à moins que ce soit l’orage qui lui faisait peur à lui aussi.

Arrivant dans le salon, je pus remarquer des jouets d’enfant traînant à même le sol. Sur la table du salon vermoulu, une feuille jaunie par le temps comportait un dessin enfantin non terminé dont les couleurs avaient terni. J’avais l’impression que le temps s’était suspendu ou que les véritables propriétaires n’allaient pas tarder à rentrer. Une fois de plus un éclair illuminant la pièce mi fin à mes observations en me faisant lâcher un petit cri de terreur.

Je me dirigeais rapidement vers la fenêtre pour tirer un lourd rideau opaque rongé par les mites. Une fois chose faite, j’allais me cacher dans un des coins les plus obscurs de la pièce caressant mécaniquement le petit animal.

Depuis que je l’avais vu jeter ce sort sur ce pauvre félin, je n’avais plus vraiment envie de rejoindre cette académie de magie. Et ça me servirait à quoi ? Je veux devenir musicienne. Avouais-je en haussant les épaules. J’avais maintenant l’impression d’avoir fait le mauvais choix avec Madame Cynfreidd quelques mois auparavant.
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"J'ai fait en sorte qu'il se sente mieux. Tu vois pas qu'il était paniqué ?" avait-il répondu à la petite qui continuait de remettre en cause le moindre de ses faits et gestes.

"Mhm..." La liste était non exhaustive. "Visiblement il n'y en a pas." quel destin funeste. Braxton aurait détesté recroiser ces anciens amis sous la forme de spectre. "Tu en verras plein à Poudlard."

Il y eut un moment de silence. Braxton se rendit compte que la petite ne l'avait pas contredit et, il se retourna, comme dans un réflexe, pour voir si elle n'avait pas disparu. S'il n'était pas apparu avant elle sur les lieux, il aurait pu la suspecter elle, d'être un fantôme. La petite s'était arrêtée, pas un pied de posé sur la première latte du plancher.

Une fois rentrée dans le salon, elle s'était dirigé vers la fenêtre. Braxton, lui, jeta un coup d'oeil à la cheminée. Peut-être était-elle raccordée encore ?

"Musicienne ? Ah oui ?" C'était beau la naiveté de la jeunesse. Il retourna une tête où la suie s'était déjà déposée. La gamine c'était prostrée dans un coin, caressant le chat de manière répétitive. Il eut un drôle de sentiment. Il y avait quelque chose de dérangé chez cette petite. "À pas perdre la boule. La magie on la maîtrise ou c'est elle qui nous maîtrise. Tu veux pas faire des bons de deux cents lieux à chaque fois qu'une caisse te tombe dessus ? " Braxton se rendit compte qu'il parlait comme un vieux croulant à la gamine et soupirant, il agita sa baguette, d'où jaillit un Lumos. Il chercha à tâton une boîte de poudre de cheminette.

"C'est qui ton prof à Poudlard ? J'ai des amis là-bas. Tu parles de ton tuteur c'est ça ?" demanda-t-il, pour en savoir plus. Mais pas trop, pour ne pas paraître effrayant pour la petite. "Je te ramène dès que je peux. Je te l'ai dit avec..." Un grondement lointain retenti, comme si l'orage c'était senti appelé. "Avec la météo s'est peut-être dangereux. Par la cheminée c'est plus sécurisé."
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Paniquée, je l’étais tellement que je n’avais pas vraiment fait attention au chaton tremblotant. Si vraiment, il en avait ce pouvoir pourquoi n’avait t’il pas fait en sorte que je me sente mieux moi aussi ? Je gardais cette réflexion pour moi le dévisageant simplement en fronçant le sourcil. Je n’avais toujours pas confiance en lui surtout que je ne comprenais pas pourquoi il m’avait amené ici sans aucun avertissement préalable.

Poudlard est hanté ? Questionnais-je en faisant de gros yeux. Jameson ne m’avait pas parlé de ce détail. Il me semblait que j’avais simplement à suivre des cours. Il n’avait jamais été question de combattre des morts-vivants. Vous avez été à Poudlard? demandais je en étant déjà presque certaine de la réponse.

Réagissant au quart de tour, je me relevais d’un bon, furieuse. Quoi ? Vous avez quelque chose contre la musique ? Soufflais-je exaspérer. Il me téléportait dans un lieu inconnu sans qu je ne sache pourquoi et il se permettait en plus de ça de se foutre de moi. Pour qui il se prenait ce malotru ? Oubliant l’orage et le chaton, je continuais en m’énervant : avez-vous seulement un vrai métier au moins avant de critiquer le choix des autres ?

J’étais en train d’halluciner, il dépréciait ouvertement mes choix et maintenant se permettait de m’insulter tout aussi ouvertement. De rage, j’en avais lâché le chaton qui se retrouva par terre sonnée par sa chute. J'ai pas perdu la boule, ok ? Chui pas folle ! C'est pas moi, qui téléporte une inconnue pour l’insulter après. Crachais-je accusatrice sur Braxton les phalanges de mes doigts blanchis. Encore un mot déplacé de sa part et il allait se prendre mon pied dans son entrejambe avant qu’il n’ait pu terminer sa phrase.

Je n’avais plus envie de lui répondre. Boudeuse, je ramassais Chaton pour l’installer sur mon épaule avant de tourner le dos à l’homme. Toutefois, moqueuse, je répétais en me retenant d’éclater de rire : par la cheminée ? Maintenant, vous allez me dire que vous êtes le Père Noël, c’est ça ? Je réalisais que j’étais tombé sur un pervers, encore combien de temps se passerait-il avant qu’il ne s’en prenne à moi physiquement. Je me réfugiais dans le silence, l’observant anxieuse du coin de l’œil.
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- Non, mais y a des fantômes. C'est pas si anormal tu sais. Ces gamins lui avaient à peu près posé la même question un jour. Yep. répondit-il, faisant tourner sa baguet. Poufsouffle represent. singea-t-il d'un ton sans entrain. Il n'avait pas porté longtemps les couleurs jaunes et noirs.

La gamine n'était pas insupportable. Elle était infecte. Braxton était un patient. Mais la gamine ne faisait aucun effort. Ou se retrouvait-elle seulement en position.

-Non j'trouve ça intéressant au contraire.
répondit-il, morne.

La gamine commença à méchamment s'exciter. À essayer de l'insulter même. Il ria à la boutade concernant s'il avait déjà exercé un métier et ne prit pas la peine de répondre, nullement touché.

En revanche le bruit sourd et la protestation féline le fit retourner d'un coup. La pièce, déjà sombre, sembla perdre d'avantage de sa lumière. Sa voix se fit grave et profonde et son ombre grimpa au plafond, inquiétante.

-Si tu fais encore tomber ce chat une fois je te fous dehors et tu te débrouilles. la menaça-t-il soudain clairement.

Braxton la laissa se retourner. Elle était très bien dans son coin. Il secoua la tête. S'il s'agissait d'interdire les nés moldus à Poudlard, il trouvait à ce moment même d'autres arguments que ceux de la pureté de sang.

-Pour la énième fois... Les sorciers sont incapables de téléporter d'autres sorcier. On parle de "transplanage" et on ne peut que le faire avec son propre corps. T'apprendra ça en quatrième année. De rien pour le cours en avance.

Le front concentré, ignorant superbement la gamine, sa baguette jeta différents sortilèges à la pierre de la cheminée. @Nero MacGregor aurait peut-être su lui. Ou  @Lennox MacGregor. Ou tout sorcier avec plus de diplôme que lui... Il avait craché sur la théorie, il devait reconnaître qu'il se retrouvait à ce moment précis très penaud.

-Je suis pas réparateur de cheminette moi." grogna-t-il pour lui même.

Au bout d'un moment, il n'y avait qu'un moyen de s'en assurer. Il prit une poignée de la poudre trouvée dans une des boîtes et la lança dans la cheminée. Il s'apprêtait à la lancer quand il songea que, jamais, jamais la gamine n'irait dans les flammes. Elle avait parlé du Chemin de Traverse. Il soupira profondément et se résolu à y aller lui-même. Il entra dans la cheminée et disparu dans des flammes vertes après avoir donné l'adresse. Il réapparu dans de même flammes, dans la cheminée et sorti de l'âtre.

-Bon ça marche. On a de la chance. Tu prend une poignée de la poudre et tu dis "Chemin de traverse" et tu la lâche. Y a pas plus simple. Et sécurisé.

Il n'avait qu'une envie, remettre la casse-pied à son tuteur qui avait du trouver soulageant le silence et devait à présent paniquer après sa disparition.
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Normal… Braxton considérait que des fantômes, c’était normal et qu’une habitation en contenant n’était pas hanté. Ce type devait être encore plus dérangé que moi. Le fait qu’il ne critique pas plus ma passion eut au moins le mérite de ne pas m’énerver davantage. Une tension palpable s'installait entre nous deux.

Alors que je ramassais d’un air désolé mon chaton que je n’avais jamais voulu faire tomber, son ombre se mit à grandir comme si elle était vivante. La lumière se fit plus faible comme aspirée par cette entité qui semblait ramper au plafond pour m’atteindre. De terreur, j’allais me recroqueviller dans le coin opposé de la pièce. Son ton n’aidant en rien pour mes émotions déjà piqué au vif.

Il me mentait, je le savais maintenant. Madame Cynfeirdd m’avait bien téléporté, elle. Je gardais cette précieuse information pour moi-même, ne voulant pas qu’il sache que je l’avais percé à jour. L’idée de m’enfuir, me traversa bien l’esprit, mais à quoi bon essayer de m’échapper quand il pouvait me ramener d’un simple coup de baguette. Si je voulais en réchapper, je devais d’abord la lui prendre.

Ne le quittant pas des yeux, j’attendais le moment propice pour lui sauter dessus et lui arracher son instrument de mort. Tourné vers la cheminée, il ne faisait certes plus attention à moi, mais malheureusement, il utilisait sa baguette, je n’aurais jamais la force de la lui arracher des mains. Je devais l’obtenir par la ruse.

Malheureusement, je n’eus pas l’occasion de mettre mon plan à exécution avant de le voir disparaître stupéfaite autant qu’effrayer dans des flammes vertes venant de faire leur apparition dans la cheminée. Avant même que j’eus le temps de réagir, il était de retour et ce fut à moi de m’essayer à cet exercice. Finalement, il ne m’avait peut-être jamais menti. Vous êtes sûr que ça craint rien ? Demandais-je en mettant ma main droite dans les flammes. Ça ne me faisait pas peur de me brûler. Dans le pire des cas, j’aurais une nouvelle cicatrice, souvenir de cette étrange histoire. Je finis par me décider à rentrer dans la cheminée avant d’arrêter mon geste pour le questionner inquiète : et le chaton ? Il va venir avec moi aussi ? Je n’aurais jamais le courage de l’abandonner ici à une mort certaine sans personne pour s’occuper de lui. Incertaine devant son acquiescement, j’annonçais avant de jeter la poudre dans l’âtre : chemin de traverse.
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