Smelly smelly cat (Lara, Mayline & Neve)

La gamine était sortie de son coin et semblait considérer sérieusement de passer par la cheminée, ce qui rassura considérablement le langue de plomb.

Non c’est dans danger, assura-t-il. Il venait de revenir en un morceau, non sans une forme d’appréhension au ventre.

Non elles ne brûlent pas, c’est fait exprès.

L'expliquer correctement ça, il en aurait été incapable. C'était @Lennox MacGregor qui avait fait la totalité de l'exposé, agacé de la lenteur de son camarade.

La gamine pu vérifier par elle même. Brax jetait des coups d'oeil par la fenêtre, espérant que le temps ne s'empire pas. May s'inquiéta au sujet du chat. Il valait mieux pour elle.

- Garde le bien contre toi, préconisa Braxton, jaugeant si elle était sincère ou non.

La jeune fille suivit ses consignes et disparu dans une flambée verdoyante.

Braxton suivit, et passa à son tour dans les flammes verte.

C'est la cheminée de Fleury et Botts qui les recracha. À l'étage, la boutique était tranquille. Le langue de plomb essuya la suie de son manteau, avant de, mains sur les hanches, considérer la jeune fille.

- Bon et bien, te voilà arrivée, May. Il la toisa, comme pour la défier de le traiter à nouveau de menteur.

- T’as bien choisi ton jour quand même, pour débarquer chez les Moore. Il considéra la jeune fille. Au jour près, t’as eu de la chance de me tomber dessus, y a jamais personne là-bas.

L’orage ne semblait pas très arrivé jusqu’ici, à son grand plaisir. Le tuteur de la jeune fille devait être mort de peur.

- On est chez le libraire, Fleury et Botts, tu saurais retrouver ton chemin à partir d’ici ? Ton tuteur doit te chercher partout.

Un coup d’œil par la fenêtre me permit de vérifier ses dires. Il m’avait effectivement ramené sans encombre au chemin de travers. Je me trompais donc sur son compte depuis le début. Il n’était pas si méchant qu’il en avait l’air au final. Joyeuse du dénouement de cette histoire, je me précipitais sur braxton pour le prendre dans mes bras et le remercier : merci Braxton.

Le moment d’allégresse passé, je me reculais gênée et déclarais penaude : pardon ! Je m’excusais autant pour cette accolade que pour mon abominable attitude envers lui : je l’avais pris entr autre pour un sans-abri, un pervers et un nécromant alors qu’il n’avait cherché qu’à m’aider.

Quoi que nécromant n’était pas encore à exclure de la liste. Il venait encore une fois de plus de parler de la maison des morts. Je n'étais pas folle au point d’entendre des voix. Peut-être que les nécromants n’étaient pas si méchants que ça. Vous y faites quoi là-bas ? Demandais-je curieuse. Après tout ça pouvait même être un métier comme un autre. Et puis thanatopracteur chez les moldus qui m’apparaissait tout aussi bizarre.

Je ne suis pas certaine de me retrouver avouais je. On s'est séparée alors qu’il avait rendez-vous. Je n’allais tout de même pas lui avouer que je m’étais éclipsé pour découvrir ce que le monde magique avait à m’offrir avant de poursuivre un chaton et de me faire surprendre par un orage. Dit ainsi mon épopée avait l’air d’être ridicule.

Ne me souvenant plus de u nom de l’établissement, je bredouillais : j’ai rendez-vous avec mon tuteur à l’hôtel...Heu...l’auberge… Je grimaçais de cette foutue mémoire sélective, mais cette oublie n’était que le moindre mal. Jameson devait me chercher depuis un moment et je n’aurais aucune autre explication que d’accuser celui qui venait de me ramener saine et sauve dans ce quartier.

Part petit oiseau. Envole toi, tu es libre.

Braxton patientait que l’oisillon tombé du nid prenne son envol et parte à la découverte du monde magique de lui même.

La petite rousse, sembla surprise, prenant le temps de réaliser qu’elle était bien à la librairie, et lui jetant un regard, Braxton comprit que son septicisme était allé loin. Il écarte la main en signe de paix. Il n’avait plus grand chose à dire et leur chemin se séparait là.

Lorsque que la jeune adolescente le remercia, il se contenta d’écarter un sourire sans joie qui ne reflétait que l’évidence de la tâche qu’il avait accompli, comme tout sorcier un tant soit peu responsable se devait de le faire.

Elle avait même bien prononcé son nom. Ce qui était suffisamment rare pour être plaisant. Braxton souffla lorsqu’elle fondit sur lui pour le remercier dans une étreinte.

En une seconde, elle recula, et tous les deux se trouvaient aussi gênés l’un que l’autre.

Attachiante. Et imprévisible. Ce n’était pas sans faire écho à ces femmes qui meublaient sa vie accidentée ( @Bianca Almadovar ;  @Kathleen J. Jones ) L’ardoise de la jeune fille venait d’être effacée inconsciemment.

Je rendajs visite à… Réponse un peu étrange à une question simple. Et pas souvent qu’on lui demandait sur un ton aussi poli et simplement curieux “ce qu’il faisait là-bas” Je passais sur la tombe de vieux amis. C’était leur anniversaire aujourd’hui.

Il afficha un autre faible sourire sans joie, et écarta de nouveau les mains qu’il avait enfourné dans les poches. Que dire de plus.

Ah. Fit-il, lorsqu’elle lui avoua son manque d’orientation sur le quartier. Il compléta machinalement ces phrases, repassant mentalement les pages jaunes du Chemin de traverse …du poney fringant ? L’hôtel de tortue qui louche ? Le gîte du Poulet studieux ?

Personne de censé ne l’aurait emmené à la Tarentule qui danse ou au Portoloin ivre. Le plus évident restait…
C’est pas plutôt au chaudron baveur que tu crèches ? C’est la plus grosse qui donne sur la rue, à part ma banque on peut pas faire meilleur point de rendez-vous. Tu as juste à sortir, aller à gauche et…

Il coupa ses explications pourtant simples et claires comme de l’eau de roche à la tête de la petite rousse et soupira. Sa tache n’était pas achevée.

Ok, je t’y conduis. Concéda-t-il.

C’est une drôle de troupe qui sortit de la librairie, entre une frêle petite rousse aux airs peu rassuré mais grognon et un grand langue de plomb tout de noir vétu portant un petit chat ses bras.

On est pas très loin, à peine 5 minutes à pattes. Tiens ils ont ouvert un magiktea. Ma fille m’a dit que y avait dedans des petites billes de parfum qui explosent dans la bouche… Ça a l’air bizarre. Déjà que les sodas de citrouille et de branchiflore…. enfin, dès que tu seras à Poudlard, tu seras bien plus informé que moi sur les trucs de jeunes.

Il caressait le dessous du cou du chat qui montrait une patience défiant tout record. Le reste du sortilège sans doute.

Le chemin de Traverse avait encore un parfum d’été avec ces étals de glace à l’italienne servit à coup de baguette et ces stands de gelée glacée aux parfums défiant toute imagination..

Ah, Ollivander’s. Tu as déjà choisi ta baguette ? demanda-t-il plus pour faire la conversation qu’autre chose. Ça va c’est pas trop dépaysant pour toi ? Mes enfants ont grandi aussi dans le monde non magique, ça leur a demandé de prendre une petite marche pour s’adapter je crois. Tu… sors de la Barque à l’eau “Réa” c’est ça ?


@Mayline Smith

Je levais un regard perplexe sur Braxton. Des amis !? Il était donc venu se recueillir sur leurs tombes. Je m’étais donc trompé du tout au tout le concernant. La curiosité m’emportat une fois de plus et je m’étonnais : Les tombes, c’étaient vos amis ? Vous n’êtes donc pas nécromant ? Vous faites quoi alors ? J’avais tant d’autres questions à lui poser, mais je réfrénais mes appétences pour ne pas passer pour plus impolie que je ne l’avais été jusque-là.

Les noms sorciers étaient vraiment étranges : tortue qui louche, Poulet studieux… Ne voulant pas exploser de rire de peur qu’il me prenne pour une adolescente insolente, je grimaçais ne pouvant toutefois cacher le rictus amusé qui en ressortis. L’on ne s'était décidément pas arrêté dans ce genre d’endroit. C’est ça ! Chaudron baveur m’exclamais je quand il cita le nom de l’établissement.

Je me figeais, attentive à ses explications, soucieuses de ne pas me perdre en y retournant. Suspendue à ses lèvres, j’attendais la suite du trajet. Au lieu de ça, il se ravisa pour m’y accompagner. Merci Braxton dis-je soulagée de ne pas à avoir à y aller seule. Je me retins pour ne pas le serrer une fois de plus dans mes bras.

Je jetais un œil sur la boutique en regardant les différents parfums. Berk ! Récriais-je en faisant la moue. Je continuais en secouant frénétiquement la tête : jamais je goûterais ces trucs. Les sorciers avaient vraiment des goûts étranges. Personne ne me forcerait à manger leurs pires déchets et ordures de poubelle déguisée en friandise. J’étais pour le recyclage, mais ça, c’était trop pour moi.

Intriguée, je m’arrêtais un instant. J’étais déjà bien plus interessée par cette boutique que leurs vendeurs de street-foods. Non pas encore répondis je. On devait justement aller faire tous les achats scolaires après le rendez-vous de Jameson.

Depuis l’orphelinat, je ne m’étais jamais sentie aussi libre de mes mouvements, même si la culture sorcière me semblait être arriérée. La liberté n’avait pas de prit alors j’étais prête à accepter leurs divergences culinaires et de vies quotidiennes. D’un orphelinat, le corrigeais-je ne comprenant pas de quoi il parlait. Je finis par lui expliquer : Ça fait trois mois que j’habite aux trois balais à Pré-au-Lard...J’aime bien. Je préférais tout de même le petit bourg adossé à Poudlard que ce quartier bien trop animé pour moi. Regarde !  il est là m’exclamais euphorique en désignant Jameson qui regardais inquiet dans toute les directions. JAMESON ! JAMESON l’interpelais-je en criant et en me précipitant vers mon tuteur.