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Exhausting evening, delicious morning [ PV Aurora & Anthéa Illiadis ]
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FICHE DE PERSO
Exhausting evening, delicious morning @Aurora Illiadis & @Anthea Illiadis & Thaddeus Illiadis «In family life, love is the oil that eases friction, the cement that binds closer together, and the music that brings harmony.» Friedrich Nietzsche Même si cela faisait plusieurs décennies qu'il vivait ici, entre verdure et grisaille, Thaddeus devait bien admettre que sa Grèce natale lui manquait de temps en temps, et ce sentiment n'avait fait que s'accroître au fil des dernières semaines. Il savait que sa place était ici, auprès de sa merveilleuse famille, mais le soleil lui manquait. Il se rappelait de cette brise fraîche sur son visage, du clapotis des vagues, du cris des mouettes, et des nombreuses ruines et édifices de jadis dans lequel il aimait se faufiler, étant enfant. La Grèce était...spéciale aux yeux du grec et à plus d'un titre, une partie de lui aurait même voulu pouvoir y retourner un jour, définitivement, mais il était trop réaliste pour comprendre que cela n'arrivait pas de si tôt. Alors il avait appris à apprécier la grisaille anglaise, et la présence de sa famille, ici, ne rendait l'expérience que plus agréable. Cela faisait bien longtemps que le quarantenaire avait fait taire tout désir personnel, tout objectif au profit de ce dont sa famille et ce pays avaient besoin. Il était ainsi et, si personne n'avait réussi à le faire changer jusqu'à présent, ce n'était pas prêt de changer. Jadis Thaddeus avait été...écrasé par cet héritage, sentant constamment ce poids sur ses épaules, mais vous savez ce qui avait réussi à le faire tenir ? Ce qui lui avait permis de garder le bon cap et de ne pas perdre pied ? Sa femme. Il ne l'avait jamais exprimé en ces termes, même si la concernée devait s'en douter, mais elle avait sauvé le Illiadis – surtout de lui-même – en plus d'une occasion. Puis était venue Anthéa, et ensuite Thalia, afin de compléter ce parfait petit tableau. Un tableau dont il ne se passerait, pour rien au monde. Thaddeus était souvent très pris par son travail, et ne comptait plus ses heures, surtout depuis sa toute récente promotion. Partant avant le lever du soleil et revenant après que ce dernier se soit couché, il menait une vie intense mais, même quand la tempête faisait rage, le grec s'était toujours imposé une règle simple: prendre du temps pour sa famille, même quand le temps était un luxe qu'il n'avait pas. Cela pouvait paraître bête, irréaliste même, mais il n'avait jamais voulu être comme tous ces couples qui, avec le temps, ne faisaient que tolérer la présence de l'autre. Ce n'était pas le genre de vie qu'il voulait pour Aurora ou même les enfants, alors il avait toujours fait son possible pour être présent, même si cela signifiait mettre les bouchées doubles, à côté. Ils en valaient largement la peine, tous les trois. C'était une belle vie qu'ils avaient là, malgré les obstacles dispersés, çà et là.Aujourd'hui Thaddeus était en repos. Le crime ne prenait jamais de jour de congé, évidemment, mais c'était une coupure qu'il s'imposait, au moins un jour par semaine, pour se permettre de respirer et de garder la tête hors de l'eau. Pour se permettre de se rappeler qui il était vraiment, en dehors de son travail et de son devoir envers la population qu'il servait. Ici, dans cette maison, il était plus...heureux, pour tout un tas de raison et, quand il était heureux, le grec aimait le partager ou l'exprimer, et cela passait en général par deux domaines dans lesquels il était particulièrement doué : la musique et la cuisine. Le programme était simple : se lever en douce, sans réveiller le reste de la maisonnée, se noyer sous une montagne de café et, ensuite, retrousser ses manches pour préparer un petit-déjeuner du tonnerre de Zeus. Enfin c'était le plan qu'il avait préparé la veille. Seulement voilà, il était commissaire-sorcier à présent et, alors qu'il s'adaptait toujours à son nouveau emploi, le grec resta aveugle au passage du temps, si bien qu'il était déjà bien tard quand il put poser enfin ses fesses dans son fauteuil. Cela valait-il seulement le coup de venir se coucher, à 4h du matin, pour se réveiller deux ou trois heures plus tard, avec une tête de zombie ? Non, mieux valait ne pas se coucher du tout, à ce compte-là. Attrapant un café au passage, il quitta silencieusement son bureau, transplanant jusqu'à chez lui avant de pousser la porte sans un bruit. Un exploit, avec une carrure comme la sienne. Se réfugiant dans la cuisine, ne gardant que son pantalon gris et sa chemise blanche aux manches retroussées, il se passa un peu d'eau froide sur le visage, avant de se préparer un thé fruité, histoire de varier les plaisirs. Le colosse jeta un œil à son frigo et au placard d'un œil expert, faisant dans sa tête la liste de toutes les possibilités qui s'offraient à lui. Une seule option lui sautait aux yeux;: un petit déjeuner grec, simple. En quelques instants l'air de la maison commença à être embaumée de fragrances de tomate, de poivre, d’œufs brouillés et de feta. Laissant ce plat finir de cuir à feu doux, Thaddeus attrapa de quoi faire un yaourt, ainsi que du miel et des noix, lorsqu'il nota l'arrivée d'une silhouette délicieusement familière. Cette silhouette fit naître un sourire immédiat, sur son visage dont il essayait de masquer la fatigue. Il savait qu'il allait se faire engueuler, ou juger, il y était préparé car, après tout, cette promotion personne ne l'avait poussé à la prendre. « Est-ce le soleil qui m'éblouit, ou est-ce que ma délicieuse femme que je vois ? » Vaine flatterie qui ne le sauverait pas, il le savait, et pourtant il ne pourrait pas être plus honnête qu'en cet instant. C'était l'avantage d'aimer sa femme comme au premier jour, il n'avait pas besoin de faire semblant ou d'embellir ce qu'il ressentait, pour elle. Ainsi, le colosse quitta la cuisine un instant, s'approchant de sa chère épouse, passant une main dans son dos avant de déposer un doux baiser sur ses lèvres. « Je suis rentré plus tard que prévu...bien plus tard, en fait. J'irai fermer les yeux, tout à l'heure, mais je voulais vous préparer un petit quelque chose, à toutes les trois, avant ça. » C'était sa façon à lui de dire qu'il n'avait pas vu les trois femmes de sa vie depuis la veille au matin, et qu'elles lui manquaient trop pour s'autoriser à dormir, sans les avoir vues avant. Après tout, sans elles il n'était pas sûr de pouvoir tenir le coup. Ce nouveau travail était prenant, très prenant. On pourrait s'attendre à une autre dynamique que celle-ci, venant de deux personnes aussi influentes que Aurora et Thaddeus. Mais c'était justement parce qu'ils étaient si pris par leurs vies professionnelles que ces moments-là étaient particulièrement importants. « Est-ce que je te sers quelque chose, en attendant que les filles ne se réveillent ? Un thé ? » NE |
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FICHE DE PERSO
Exhausting evening, delicious morning
Aurora & Thaddeus
Un jour de repos. Phénomène à la fois trop rare et trop fréquent, selon le rôle dans lequel, de la cheffe d’entreprise ou de la mère de famille, Aurora Illiadis se glissait. Ô combien nécessaire, cependant, pour ne pas laisser l’un de ces deux rôles prendre le pas sur le second. La sorcière mettait un point d’honneur à arranger, chaque semaine, son emploi du temps en fonction de celui de son époux. Une seule raison derrière tout ça : profiter de la présence de celui-ci autant que possible. Car si la vie et ses tumultes avaient bien souvent tôt fait d'éloigner les membres d'une famille, il était hors de question pour les Illiadis de laisser les liens se déliter avec le temps. C'était d'autant plus vrai pour le couple qui avait fondé cette famille. Plus de vingt-cinq années après leur rencontre, Aurora vouait toujours à Thaddeus un amour inconditionnel. Elle avait construit cette famille, main dans la main avec l'amour de sa vie. Celle qui se tiendrait droite, contre vents et marées, qui jamais ne se détruirait de l'intérieur. Aurora travaillait d'arrache-pied pour allier ce cocon si cher à son cœur au succès qu'elle rencontrait dans sa vie professionnelle. Moyennant, donc, ces jours de repos qu'elle partageait avec Thaddeus, et leurs deux merveilleuses filles, quand elles revenaient à la maison.
C'était le cas ce jour-là. Et ils allaient pouvoir tous profiter de ce dimanche en famille… Même si la journée ne commençait pas sous les meilleures conditions. Aurora ouvrit les yeux sur une place vide à côté d’elle. Comme elle l’avait été toute la nuit. Vide, et désespérément froide. Thaddeus n’était donc pas rentré de la nuit, et la seule chose qui avait permis à la sorcière de fermer l'œil - et de ne pas demander davantage de comptes - était la douce chaleur qui émanait de temps en temps de la pierre hissée sur sa bague de fiançailles. Car celle-ci ne prenait vie que sous l’impulsion de son époux sur sa jumelle, nichée au bout d’une chaîne contre la poitrine du grec. La sorcière plissa les lèvres en tournant la tête vers le réveil mécanique sur sa table de nuit. Il était encore beaucoup trop tôt pour un dernier jour de semaine. Mais malgré la fatigue qui alourdissait ses paupières, elle ne serait pas en mesure de se rendormir à présent.
Ce n’est que quand elle se dégagea des draps que l’odeur de nourriture la frappa. Quelqu’un préparait le petit déjeuner et vu l’heure il était peu probable que ce fusse l'œuvre des filles. Aurora quitta la chambre dans son pyjama en soie. Pieds nus, elle suivit le doux fumet jusqu’à la cuisine.
Pas de trace d'étudiantes de Poudlard pour le moment, seulement la silhouette de Thaddeus qui achevait de confectionner un petit-déjeuner qui ferait l'unanimité, sans l'ombre d'un doute. Aurora réprima un léger soupir de soulagement de le savoir ici. De retour pour cette journée. Le sourire éclatant que l'homme lui adressa lorsqu'il remarqua sa présence la fit fondre. Elle n’avait jamais été douée pour donner dans la rancune. Et que dire des premiers mots qu’il prononça à son égard? Un mince sourire étira les lèvres pulpeuses de la sorcière. Ses yeux bruns se posèrent sur une des nombreuses fenêtres à travers lesquelles on distinguait le ciel étouffé de nuages gris et lourds. Aujourd’hui encore le soleil ne les gratifierait pas de sa présence. Elle reporta son attention sur son mari. « Je crains que ce ne soit que ta délicieuse femme, navrée. » La malice pétillait dans son regard alors que Thaddeus s’approchait pour la saluer en bonne et due forme. Sa main trouva sa place sur la joue de son mari avec la force d’une habitude toujours empreinte d’autant de passion, le temps de lui rendre son baiser. Tout en écoutant ses explications qui avaient tout l’air d’excuses, elle fit glisser son pouce sous l'œil du grec, sur cette zone qui portait les traces de cette nuit sans sommeil. Son sourire se fit mutin. « Tu aurais pu me rejoindre malgré ça. Avec un peu d’imagination, je suis certaine qu’on aurait pu trouver beaucoup de choses à faire sans fermer les yeux. Au moins jusqu’à une heure raisonnable pour commencer à préparer le petit déjeuner. » Elle vint chercher ses lèvres à son tour avant de se diriger vers l’immense cage dans laquelle patientait Icare, la conure soleil qui accompagnait la sorcière depuis tant d’années. Après en avoir ouvert la porte, elle caressa affectueusement la petite tête aux plumes orangées. L’oiseau pépia gaiement, se pressant contre la main de sa maîtresse qui finit par tendre son index, l’invitant à s’y percher. Ce qu’il fit… jusqu’à ce qu’il aperçoive les noix que Thaddeus avait sorties. Il prit alors son envol pour se poser sur l’épaule du sorcier, afin de loucher d’un peu plus près sur les précieux vivres. « S’il-te-plaît oui. La même chose que toi. » répondit-elle dans un rire léger devant ce spectacle lorsque son époux lui proposa un thé en attendant leur aînée. Aurora finit par se poster face à lui, de l’autre côté du plan de travail, et, bien moins patiente que sa conure, ne résista pas à la tentation de tremper son index dans le yaourt assemblé pour y goûter. Elle poussa un soupir d’aise. « Par Merlin, comme la Grèce me manque. » Elle avait si vite pris goût à ce pays dans lequel elle avait rapidement appris à se sentir chez elle. « Qu’est-ce qui t’a retenu si longtemps? » demanda-t-elle ensuite, curieuse et intéressée. Un brin inquiète aussi…
C'était le cas ce jour-là. Et ils allaient pouvoir tous profiter de ce dimanche en famille… Même si la journée ne commençait pas sous les meilleures conditions. Aurora ouvrit les yeux sur une place vide à côté d’elle. Comme elle l’avait été toute la nuit. Vide, et désespérément froide. Thaddeus n’était donc pas rentré de la nuit, et la seule chose qui avait permis à la sorcière de fermer l'œil - et de ne pas demander davantage de comptes - était la douce chaleur qui émanait de temps en temps de la pierre hissée sur sa bague de fiançailles. Car celle-ci ne prenait vie que sous l’impulsion de son époux sur sa jumelle, nichée au bout d’une chaîne contre la poitrine du grec. La sorcière plissa les lèvres en tournant la tête vers le réveil mécanique sur sa table de nuit. Il était encore beaucoup trop tôt pour un dernier jour de semaine. Mais malgré la fatigue qui alourdissait ses paupières, elle ne serait pas en mesure de se rendormir à présent.
Ce n’est que quand elle se dégagea des draps que l’odeur de nourriture la frappa. Quelqu’un préparait le petit déjeuner et vu l’heure il était peu probable que ce fusse l'œuvre des filles. Aurora quitta la chambre dans son pyjama en soie. Pieds nus, elle suivit le doux fumet jusqu’à la cuisine.
Pas de trace d'étudiantes de Poudlard pour le moment, seulement la silhouette de Thaddeus qui achevait de confectionner un petit-déjeuner qui ferait l'unanimité, sans l'ombre d'un doute. Aurora réprima un léger soupir de soulagement de le savoir ici. De retour pour cette journée. Le sourire éclatant que l'homme lui adressa lorsqu'il remarqua sa présence la fit fondre. Elle n’avait jamais été douée pour donner dans la rancune. Et que dire des premiers mots qu’il prononça à son égard? Un mince sourire étira les lèvres pulpeuses de la sorcière. Ses yeux bruns se posèrent sur une des nombreuses fenêtres à travers lesquelles on distinguait le ciel étouffé de nuages gris et lourds. Aujourd’hui encore le soleil ne les gratifierait pas de sa présence. Elle reporta son attention sur son mari. « Je crains que ce ne soit que ta délicieuse femme, navrée. » La malice pétillait dans son regard alors que Thaddeus s’approchait pour la saluer en bonne et due forme. Sa main trouva sa place sur la joue de son mari avec la force d’une habitude toujours empreinte d’autant de passion, le temps de lui rendre son baiser. Tout en écoutant ses explications qui avaient tout l’air d’excuses, elle fit glisser son pouce sous l'œil du grec, sur cette zone qui portait les traces de cette nuit sans sommeil. Son sourire se fit mutin. « Tu aurais pu me rejoindre malgré ça. Avec un peu d’imagination, je suis certaine qu’on aurait pu trouver beaucoup de choses à faire sans fermer les yeux. Au moins jusqu’à une heure raisonnable pour commencer à préparer le petit déjeuner. » Elle vint chercher ses lèvres à son tour avant de se diriger vers l’immense cage dans laquelle patientait Icare, la conure soleil qui accompagnait la sorcière depuis tant d’années. Après en avoir ouvert la porte, elle caressa affectueusement la petite tête aux plumes orangées. L’oiseau pépia gaiement, se pressant contre la main de sa maîtresse qui finit par tendre son index, l’invitant à s’y percher. Ce qu’il fit… jusqu’à ce qu’il aperçoive les noix que Thaddeus avait sorties. Il prit alors son envol pour se poser sur l’épaule du sorcier, afin de loucher d’un peu plus près sur les précieux vivres. « S’il-te-plaît oui. La même chose que toi. » répondit-elle dans un rire léger devant ce spectacle lorsque son époux lui proposa un thé en attendant leur aînée. Aurora finit par se poster face à lui, de l’autre côté du plan de travail, et, bien moins patiente que sa conure, ne résista pas à la tentation de tremper son index dans le yaourt assemblé pour y goûter. Elle poussa un soupir d’aise. « Par Merlin, comme la Grèce me manque. » Elle avait si vite pris goût à ce pays dans lequel elle avait rapidement appris à se sentir chez elle. « Qu’est-ce qui t’a retenu si longtemps? » demanda-t-elle ensuite, curieuse et intéressée. Un brin inquiète aussi…
(c) DΛNDELION
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