(jameson) i made shit and i guess you can fix it.

INFOS FICHE DE PERSO

i made shit and i guess you can fix it. ft. @jameson clearwater

ces derniers temps, tu n'en faisais qu'à ta tête. connerie sur connerie... provocation sur provocation. l'alcool, la cigarette, les notes en dents de scie... et des buses in extremis.
aucune fierté pour toi, personne ne comprendra ce tempérament destructeur. personne ne cherchera de toute façon à te comprendre, toi... l'enfant rapporté d'un autre monde dont tu ignores tout.
c'est drôle comme la douleur ne naît que tardivement. voilà plus de dix ans que tu vis sans ces souvenirs, et ce n'est que maintenant que tu en ressens un vide immense.
surement parce que le monde change quand toi tu stagnes toujours au même point. difficile pour un enfant comme toi d'être compris... surtout quand tu te caches derrière des apparats malins.
depuis que ton frère avait cette fille dans sa vie, ça t'agaçait. tu te sentais désorienté, fatigué... esseulé.
tes vacances d'été allaient être drôlement chiante... oui. tu avais été disputé par le professeur korrigan puis mis en retenue par ton oncle. tu avais fait péter des scrout à pétard, des feux d'artifices, abîmé de magnifiques armures, dégradé les lieux en brisant ta bouteille d'alcool... et usé illégalement de polynectar.
et tout ça, en une semaine. une chance que ta mère n'en est pas encore eu vent, sinon la beuglante aurait pété en plein milieu de la salle. mais tu ne doutes pas d'en entendre parler pendant les vacances et de te les voir rudement restreintes.
au moins, tu passeras du temps avec ton père.

arrivé devant la porte de jameson, tu frappes à deux reprises avant d'entrer et de soupirer à la mort. autant te pendre, ça te ferait le même effet. « james, on est à la fin de l'année, c'est vraiment utile de me punir ? » même si tu venais à reculons, tu respectais tes ainés et les punitions que l'on te donnait.
tu n'avais pas non plus le diable dans le corps, et savais quand il fallait s'arrêter. au fond de toi, tu étais content de passer la soirée avec lui, loin d'israfel et cette fille du feu... loin de cette chose qu'il nomme amour sans oser l'avouer.
ta solitude continue de se creuser à mesure que le temps éparpille ses grains. tu baisses les yeux et observes son bureau. « de toute façon, j'arrête l'école. » maintenant que tu avais les buses, tu pouvais parfaitement envisager de... de. beh de devenir vagabond, tiens. ou troubadour... ou en réalité, tu ne sais pas.
tu n'as jamais réussi à retranscrire ton passé, pourquoi écrire le futur ?
cette décision prise à la légère et sur un coup de colère est pourtant vérace. tu as besoin d'être seul... non tu es destiné à l'être. « je suis bon à rien, vous n'arrêtez pas de le dire. » et la tête penché sur le côté, tu le devances avant qu'il n'intervienne. « toi ou les autres profs le sous-entendez, ne me mens pas, tonton. »
tu connais les rumeurs et les réactions blasés à chaque fois qu'on te croise. la tornade qui te sert d'armure a fait bien trop de ravages cette année pour que l'on te considère encore comme un cas à réparer.
tu finiras seul... et loin d'être un fardeau pour ta famille.

mais à penser ainsi, tu n'engendres qu'une pitié désagréable qui te perturbe même à cette simple pensée.
tu te mords la lèvre en essayant de reculer pour sortir de la salle quand finalement tu lâches un simple : « ç'aurait été plus simple que maman ne me sauve pas de quelque chose. » ce souffle triste emprunt d'une douleur profonde te creuse le sein à t'en donner la nausée.
tu as perdu ta place et tu ignores le chemin à emprunter pour sortir la tête de cette eau poisseuse.
quant à ces ténèbres, ils viennent à t'étrangler chaque fois que tu tentes de t'échapper. ces vérités t'obscurcisseront le cœur et l'âme... mais sans elle, tu ne serais qu'une âme en peine.
que pourrait bien faire ton oncle face à cette détresse ? rien. si ce n'est t'apporter ce réconfort strict que tu apprécies avoir grâce à lui. comme un enfant sous le joug d'un parent inquiet.

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Tôt, en juin

feat. @Milo Clearwater

Jameson n'était pas vraiment sur le dos des gamins. D'une part, ils étaient tous majeurs par la loi sorcière, d'autre part, parce que ce n'était pas vraiment son genre. Il préférait leur donner suffisamment de liberté pour ensuite les recadrer afin de les guider comme il se devait de le faire dans sa position de chef de clan, mais aussi de professeur de Sortilèges et de directeur de Gryffondor. Être dur était une chose qu'il avait apprise de son père Ewan, qui n'hésitait pas, à l'époque, à les poursuivre à coups de bâtons si c'était nécessaire. Mais il avait également appris, de par sa mère Maggie, qu'il n'y avait pas forcément besoin d'être une brute pour se faire comprendre. Et bien qu'il maîtrisait moins bien qu'elle le sarcasme, Jameson était un peu des deux.

Avec Milo, c'était particulier. Toute son histoire était particulière. Le fait qu'il fut adopté, plus jeune, n'aidait pas vraiment, ce qui le rendait, peut-être, un peu trop laxiste à son égard. Sa tante Gwen, avait fini par l'adopter, incapable de s'en débarrasser. Sa décision avait été bien reçue par le reste du clan. Accueillir un petit gars, c'était quelque chose qui s'était déjà fait dans l'histoire des Clearwater, et qui continuerait de se faire. Mais Milo n'était pas un gamin comme les autres. Son histoire, bien que floue, même pour Jameson, était glauque et sombre, au point qu'il le laissait un peu plus tranquille que les autres.

Pour autant, il y avait certaines limites à ne pas franchir, et ce qu'il entendait sur Milo, que ce fût au détour d'un couloir entre un groupe d'élèves qui se figeaient lorsqu'ils se rendaient compte que le Patriarche des Clearwater les écoutait, ou les retours de ses collègues enseignants sur le comportement et les notes, aussi. Si Milo semblait pourtant bien parti pour réussir ses B.U.S.Es, il lui faudrait sévir. Surtout après avoir entendu qu'il comptait arrêter l'école. Sans compter toutes les conneries de la semaine précédente.

Alors, il avait envoyé une note dans la salle commune des Gryffondors pour qu'on lui envoie Milo dès que possible.
« - D'abord, bonjour. Ensuite, tu t'assois, et tu te tais. » Répliqua directement Jameson, le regard sans équivoque, sur le plus latin des Clearwater.

Milo prenait des airs de dramaqueen qui l'agaçait complètement. L'entrevue promettait, pensa Jameson, la mort dans l'âme. Surtout lorsque le petit entrait directement dans le vif du sujet en lui balançant cette bombe.
« - Non, tu pousses jusqu'aux A.S.P.I.Cs, et je veux rien savoir. »
Il valait mieux couper court à toutes ses espérances. Oui, un élève pouvait quitter l'école après son brevet. Mais est-ce qu'il en avait réellement la possibilité ? Une lettre écrite pour Gwen, en lui expliquant ce qui se passait et le jeune Milo pouvait être sûr qu'il allait même passer son été enchaîné à un bureau de l'école s'il le fallait.
« - Moi, je te sous-entends rien. Si j'ai envie de te dire merde, je te le dis. Et là, je te le dis. Tu fais de la merde, et tu vas te reprendre. Sinon, cet été, c'est au domaine que tu vas le passer, et je peux t'assurer que tu vas me supplier de t'achever dans la quinzaine qui suivra ton arrivée. »

Le ton était volontairement dur. Il ne comptait pas utiliser l'argument ultime de sa mère. Même lorsque Milo continua son mélodrame. Jameson soupira.
« - Si tu penses sincèrement que ton attitude va m'amadouer, tu peux te mettre le doigt dans l'œil jusqu'au coude. »
Il se pencha vers Milo, l'index pointait sur le torse du jeune Gryffondor.

Tout cela l'agaçait. Cet été, il avait envie de souffler, comme n'importe qui. Il n'avait pas envie de devoir jouer les Pascal, le grand-frère, préférant voir ses gosses autour d'un agneau ou d'une journée aux falaises, plutôt qu'à se faire chier en les regardant d'un air menaçant. Ils avaient passé l'âge, bon sang, pensa Jameson.

Il était conscient que ce n'était pas facile pour Milo. Mais était-ce lui rendre service que d'abonder en son sens en pleurant à chaudes larmes ? Jameson n'en savait rien. Tout ce qu'il savait, c'était qu'on s'en fichait un peu chez les Clearwater. Pas de différences, tous à la même enseigne. Il n'y avait que Dieu pour leur défense personnelle, parole d'écossais.
« - Ce que tu vas faire, par contre, c'est te reprendre avant que je remette les sévices corporels en place. Et si c'est pas suffisant, j'envoie une lettre à ta mère. »

Jameson soupira, avant de se reculer dans sa chaise. Il observait Milo, l'air agacé. Sa colère semblait passer.
« - Qu'est-ce qui se passe, Milo ? » Lui demanda-t-il, plus calmement.

INFOS FICHE DE PERSO

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tu ronchonnes quand il te reprend. décidément, cette fin d'année était aussi pourrie que quand elle avait commencé. mais en plus d'être toujours surpris à faire des conneries, tu perdais ton âme petit à petit, au profit d'une saleté de rousse qui conjurait le sort qui te liait indubitablement à ton frangin.
tu la maudissais presque autant que les punitions de ton oncle. presque.
assis sur une chaise, un peu vautré en te demandant ce qui t'attend, tu préfères couper l'herbe sous les pieds de tonton james pour être précis sur tes intentions.
l'arrêt de l'école est ta solution pour éviter de croiser au quotidien les problèmes qui te percent encore le coeur.
tu en as marre de courir après les filles et les mecs, marre de devoir avoir peur chaque instant qu'on découvre qui tu es vraiment, marre de mentir sur tes origines... marre de briser les espoirs de ton frère. cette issue vers la lumière est du pain béni, et pourtant, tu le tires encore par les chevilles pour le garder dans l'ombre avec toi.
tu es las de toutes ces questions qui toronnent ton crâne.
ne cherchant nullement la pitié, tu cherches une sorte de paix. une paix qui est en fait secrètement un appel à l'aide. tu as besoin de quelqu'un pour te sortir tout cela de la tête.

les sourcils froncés, tu écoutes jameson t'engueuler comme un enfant. et tu soupires. t'es quand même adulte merde, encore heureux que tu puisses prendre tes décisions seul. si tu décides d'arrêter, tu arrêteras avec ou sans consentement.
ce parchemin qui n'attend que ta réponse pour l'année prochaine, tu n'as qu'une envie le déchirer. tu n'iras pas en cours... tu ne feras rien de bon à poudlard. ignorant ce que tu souhaites exercer comme métier futur.
sa menace est à prendre au sérieux, et même si tu lèves les yeux au ciel en signe d'insolence pure, tu sais aussi que ce n'est pas du pipeau. casser les couilles à ta famille pendant les vacances, c'était prendre le risque d'en chier bien plus que prévu.
et sur ce point, tu es obligé d'agréer dans son sens. la voix de jameson était impressionnante, il est sans doute celui que tu respectes le plus après ton père mais aussi celui qui te terrifie le plus bien avant ton père. ce charisme lui collait à la peau, et même si tu cherchais une certaine provocation, tu savais aussi qu'il était inutile de débattre.
ce que jameson disait, il l'exécutait. « j'ai compris. » que tu concèdes finalement en marmonnant dans ta barbe comme un enfant grondé et qui était privé de bonbon.

te reprendre ?
tu aimerais. mais tu ignores comment t'y prendre... tu ignores même ce que tu fais. ce qu'il t'arrive... juste conscient de perdre pied petit à petit. la menace d'une lettre à ta mère te glace le sang. une beuglante de gwenhyfar n'était jamais une bonne nouvelle. « laisse maman en dehors de ça. » parce que tu as peur.
peur de lire la déception dans son regard. elle qui t'a tout donné.
passant une main sur ton visage pour t'essuyer l'angoisse comme si elle pouvait être visible, tu te redresses sur ta chaise et poses les coudes sur le bureau de ton oncle. « je sais pas, putain. » que tu dis d'un ton las et impuissant.
t'as envie de chialer mais tu te retiens, tu retombes sur le dossier sans trop te vautrer cette fois-ci. et tu soupires un long moment. « je crois que le vide dans mon passé devient pesant, tonton. » et même ça, tu ignores si c'en est vraiment la cause. « j'ai peur de la vérité en même temps. » tu secoues la tête, comme si ta tête devenait complètement folle. « j'ai peur de perdre israfel, peur de perdre maman... » et après avoir souffler comme un péteux, tu déclares. « j'ai un gêne de connard, je le sais. » tu le sens qu'il y a un truc qui cloche chez toi. « tu veux que je fasse quoi de ma vie ? » tu n'avais pas vraiment de passion, ni d'intérêt pour grand chose. « honnêtement, james... tu me vois devenir quoi après poudlard ? » un bon à rien, vas-y dis le, penses-tu.
oui, tu es un vrai pleurnichard qui ne se bat pas... qui abandonne. et c'est peut-être pour cette raison que tu t'es tourné vers le seul qui ne pleurera pas avec toi.

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Tôt, en juin

feat. @Milo Clearwater

« - Si tu veux que je laisse ta mère hors de tout ça, tu sais ce qu'il te reste à faire, Milo. » Répliqua Jameson, en se rasseyant dans sa chaise, l'air las et fatigué de ce genre de conneries.

Pour la suite, Jameson comprenait. Milo avait une vie compliquée en plus d'être ce petit bout en train très latin qui ajoutait son plus valu au sein du clan Clearwater. Il hocha de la tête, compréhensif. C'était quelque chose qui le hanterait toute sa vie, à moins de parvenir à combattre ses démons. Quand il voyait le petit Adil, il se disait bien que ce serait aussi compliqué pour Milo. Les choses étaient ce qu'elles étaient, personne n'avait le pouvoir de changer irrémédiablement le passé. Il fallait y faire face, et combattre ses propres démons du passé, d'apprendre à vivre avec eux, tout en s'occupant du présent pour fonder l'avenir.

Le professeur de Sortilèges soupira.
« - Pour l'amour du ciel, arrête de t'apitoyer sur ton sort. »
Jameson se redressa dans sa chaise, joignant ses mains sur son bureau, l'air pensif. Il prenait cette conversation très au sérieux même s'il aimerait très clairement qu'elle soit abordée d'une autre façon. Il avait un problème avec le fait de se plaindre constamment. Peut-être à cause d'Ewan et de sa façon de l'éduquer... Mais il n'en avait pas conscience. Lui aussi, il avait ses propres blessures bien qu'elles n'étaient rien comparées à celle de Milo, d'Adil ou d'@Israfel Clearwater.

« - Je te comprends, Milo. Ce que tu as vécu, la raison même pour laquelle tu es désormais un Clearwater n'est pas une chose facile à surmonter. »
Il secoua la tête, réfléchissant à quel mot choisir pour l'aider dans cette introspection que Milo avait besoin de réaliser pour trouver la force de surmonter tout ça.
« - T'as jamais pensé en discuter avec Gwenh ? D'essayer d'avoir des informations là-dessus ? Est-ce que tu penses que ça t'aiderait à comprendre ? »
Jameson se doutait bien que sa véritable famille devait lui causer un manque que Milo ne pouvait s'expliquer. Prenant exemple sur sa fille, Lucy, il se demandait si l'idée même d'enquêter de lui-même là-dessus ne serait pas salutaire. Assouvir sa curiosité, avoir des réponses l'aiderait peut-être à avancer.

Pour Jameson qui avait eu la chance d'avoir une enfance plus ou moins normale, d'avoir toujours eu ses parents et de bénéficier de leur présence malgré les disputes et les façons de faire si particulière de son père. Il se gratta la barbe.
« - Pourquoi t'as peur de les perdre ? Tu as fait quelque chose qui pourrait les faire fuir ? » Lui demanda Jameson, curieux de comprendre pourquoi il avait cette peur qui semblait lui empoisonner la vie.

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tu as toujours été très proche de ta mère. cet amour inégalable pour elle est d'une force incroyable... tant et si bien que tu te demandes encore comment cela est possible de penser à tes vrais parents. parfois, tu as peur d'avoir pris la place de carron, où qu'elle ait donné tout cet amour en trop à toi. pauvre gamin attrapé au vol par cette famille incroyable.
conscient de ce côté très caliméro... tu aimerais pourtant que tout s'arrête pour que ne plus avoir à souffrir. serait-il considéré comme ingrat de penser à partir faire sa vie loin de tous ?
sans doute.
et pourtant cette pensée ne cesse de te tourmenter à force de grandir. de voir israfel se rapprocher d'une flamme brûlante en la qualité de norà et d'avoir un mal fou à t'attacher aux gens... pourtant ta famille fait bel et bien exception.
tu es d'une loyauté sans faille... alors pourquoi ? pourquoi tu fais n'importe quoi ? pourquoi tu veux partir ? pourquoi tout abandonner ?
ce pan manquant de ta vie est si présent... est-ce qu'il serait temps de le combler pour mieux avancer ? pour mieux appréhender la vie comme elle est ?
mais toi t'es qu'un gosse de vingt-et-un ans qui ne pige rien à la vie. même si tu continues de grandir, toi dans ta tête, tu restes ce gamin de douze ans qui ne sait même plus d'où il vient.
et la force de @jameson clearwater te rappelle à l'ordre. tu lèves les yeux vers lui comme un chiot qui se fait gronder pour une bêtise et tu serres les dents. être secoué, tu en as besoin pour survivre... pour avancer. et james est le seul capable de pouvoir t'apporter cette équilibre dans cette balance bancale.

et finalement, ses mots résonnent en toi et tu poses doucement tes iris foncés sur l'oncle. ses mots, oui, font échos à tes pensées. et ton cœur s'emballe... il sait. il serait tellement plus aisé de lui demander... qu'il avoue tout.
tout ce qui manque, tout ce qui ferait de toi le plus maudit des clearwater. dans cette famille, c'était fou le nombre de malédiction qu'on pouvait croiser. mais cet amour qui lie chacun aux autres est si fort que personne ne bascule du mauvais côté.
et tu grimaces avant de détourner le regard quand il fait mention à une discussion avec ta mère. « elle... » et tu prends conscience qu'elle comme toi, vous n'arrivez pas à entamer cette discussion. ce n'est pas sa faute à elle, c'est aussi la tienne. et tu soupires une énième fois. « on y arrive pas. » parce que tu as peur de découvrir la vérité, parce qu'elle a peur de cette vérité...
n'êtes-vous pas bien comme vous êtes actuellement ?
si, c'est bien plus simple. alors pourquoi tu te plains ? ce combat intérieur est si fatiguant. mais c'est la suite qui te fige sur ton siège, tu retires la main de devant tes yeux pour te redresser et faire une moue pleine de réflexion.
dis lui, milo. dis lui... il se détournera peut-être. et s'il sait pour ton passé, peut-être sait-il aussi pour ce qui siffle entre tes dents ? « moi, non... » que tu dis en haussant les épaules. « mais ma nature oui. » et tu hoches la tête avec effroi. « tonton, dis moi la vérité combien de personne avec un don affilié à la magie noire ne finissent pas... par mal tourné ? » un peu comme ces préjugés sur les serpentards qui finissent toujours mal ou dans les allées ombreuses. « maman a du te le confier... je suis fou... » et tu t'arrêtes avant de sourire. « je suis fou, voilà. » la peur dans les tripes, tu n'arrives pas à dire le mot dans son entièreté.
et si même jameson se détournait... tu ne peux pas. c'est ton directeur de maison, ton oncle, ton... presque sang. « et qu'est-ce qu'on fait aux fous ? on les enferme. »

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Tôt, en juin

feat. @Milo Clearwater

Jameson regardait son neveu d'un air grave. Milo avait toutes les bonnes raisons du monde de se sentir vide, de se sentir mal, d'être mal par rapport à toute son histoire. Il y avait des choses que son professeur de Sortilèges savait, mais qu'il n'avait jamais divulguées par respect pour le plus latin des Clearwater, mais surtout pour lui donner le temps de se reconstruire du mieux qu'il le pouvait sans avoir toutes les cartes en sa possession pour se faire.

Il y a des choses que le temps n'était pas fichu de fixé, et ce genre d'évènements en était exclu. Pour que Gwen ait réagi comme ça en décidant d'adopter le petit gars alors qu'elle ne le connaissait ni d'Eve ni d'Adam, c'était qu'il y avait des raisons dont Jameson lui-même ignorait probablement les réelles sources de motivation de sa tante.

Il laissa parler Milo qui semblait avoir beaucoup de mal à poser des mots sur ce vide qui le tiraillait. Quelque chose que Jameson pouvait comprendre, bien que c'était encore différent et probablement bien moins grave. La perte de son père, la mort de son épouse, des sources de vide qu'il pouvait fixer par le temps qui passait, atténuant chaque jour un peu plus cette vive douleur de la perte des êtres chers et aimés.
« - Ta nature... Hein ? »
Jameson se leva de sa chaise qu'il prit d'une main pour venir s'asseoir à côté de Milo lorsqu'il lui parla de magie noire.
« - Arrête de te tracasser la tête avec ça. Dans certaines parties du monde, le Fourchelang n'est pas vu comme ici. C'est... »
Mais Milo semblait persuadé que c'était la cause de tout son mal être. C'était probablement une composante, oui, mais ce n'était pas la véritable raison. L'explication se trouvait dans ses souvenirs oubliés, dans son enfance sordide et les problèmes qu'il rencontra avant de tomber sur Gwen par un pur coup du hasard.

Lorsque Milo lui dit que les fous il fallait les enfermer, Jameson, contre toute attente, éclata de rire. Il posa sa main sur son épaule pour attirer son attention, avant de lui lever le menton, l'air rieur.
« - T'as vu mon frère ? Il est complètement dingue et regarde, il est Langue de Plomb. »
Une curieuse façon de lui remonter le moral. Pourtant, c'était vrai. Braxton était pas forcément le plus sain d'esprit chez les Clearwater pour des raisons évidentes, d'ailleurs. Jameson sentit un léger pincement au niveau du cœur, mais il fit comme si de rien n’était.

« - Le Fourchelang te définit pas. Il fait partie de toi. Arrête de te faire du mal avec ça. »
Jameson lâcha le menton de son neveu, conservant un sourire attendri. Il lui montra les runes sur le dos de ses phalanges, celles qui étaient encore visibles derrière ses anneaux et chevalières qu'il arborait continuellement, lui donnant des airs de loubard.
« - Les runes, que les peuples slaves et scandinaves ont utilisées, et je pourrais même dire plus largement, que tous les sorciers utilisaient dans le monde... » Une référence à son neveu, Adil, et le peuple kabyle. « ... Utilisaient les runes. Il n'y avait pas de magie blanche, de magie noire. C'était uniquement ce que nous en faisons qui était jugé. Tu comprends ce que je veux dire ? »

Jameson faisait partie de ces sorciers qui pensaient que l'avènement de la religion monothéiste (principalement) était à l'origine du bien et du mal dans leurs valeurs les plus manichéennes. Bien sûr, il y avait toujours eu cette notion de bien et de mal, mais elles ont toujours eu cette même racine que les religions du Dieu unique, à savoir l'Enfer ou quelque chose s'y rapprochant et le ciel et son paradis (Walhalla par exemple).
« - Alors te mets pas le moral en boule parce que tu parles aux vipères et aux couleuvres du coin. Ton cœur est Gryffondor, pas Serpentard. » Ajouta-t-il, en lui tapotant l'endroit où se trouvait son palpitant. C'était facile, enfantin, mais c'était des images qui lui parleraient probablement. Le concept de religion étant assez étrangère aux sorciers de façon général, bien qu'ils puissent y croire et pratiquer.

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ici, dans cet antre de calme, tu savais que tu trouverais des réponses à ces foutues questions qui te tourmentaient l'esprit.
chaque nuit tu te réveilles avec une drôle de pensée dans l'esprit, des rêves qui n'ont ni queue ni tête viennent grossir les doutes qui taraude ton myocarde.
tous les jours, les sourires qui viennent dessiner tes lèvres sont faux mais semblent si assurés que personne ne peut se douter combien tu te détestes. combien tu hais ce don qui te fait bien plus chier que tu ne le trouves extraordinaire.
cette façade n'est pas indécelable, et c'est bien pour ça que tu brises tout ce mensonge quand tu es dans le bureau de ton oncle. tu n'as plus besoin de faire semblant, plus besoin d'être celui que tu fais croire être... le réel toi pleure et déplore cette abandon mémoriel.
et en même temps, la peur t'étrangle si fort que tu pourrais perdre connaissance si tu apprenais que le tiers de ton histoire.
tu veux garder intact l'image maternelle de gwen sans avoir à chercher une autre mère... mais y en a-t-il seulement une ?
tes yeux s'écarquillent quand ton oncle use du mot tabou, alors que tu n'osais même pas le chuchoter. seule ta folie meurent entre tes mains mais sur ta langue glisse un poison qui se définit par ce foutu mot : fourchelangue.
ses mots arrivent à te rassurer autant que le ton nonchalant qu'il emploie pour dédramatiser ce que tu vis comme un traumatisme. sans doute était-ce là le seul moyen que tu avais de t'apitoyer sur ton passé ? car ce don était l'unique chose qui te liait à ce néant.
si chacun avait une histoire à raconter, toi la tienne ne commençait qu'à dix ans. et elle n'était pas belle à raconter... sauf dire combien ton adoption a été facile, et combien ton adolescence a été tranquille, mais cette pièce de puzzle reste manquante.
tu n'es pas entier, persuadé d'être né du mal.
mais ton instinct te pousse à répliquer, à lui dire combien le tort qu'il a... mais finalement, tu le laisses terminer. te rendant compte à quel point certains membres de la famille pouvaient être brisés aussi... jusqu'à la folie. « tonton brax est classe. » que tu dis finalement en hochant la tête. même si la folie de @braxton clearwater et ses erreurs ont fait de lui ce qu'il est aujourd'hui, il est surtout fort de ses expériences et c'est @israfel clearwater qui le pense, toi aussi. « il n'a jamais douté de sa nature... si ? » que tu demandes inquiet mais plein d'espoir.
tu finis par hausser les épaules, une partie de toi ? oui, mais tu aimerais bien t'en passer de cette partie.
sans ce don, est-ce que tu te serais senti plus entier pour autant ? non, certainement pas. mais l'explication qui suit finit par t'interpeler, curieux d'en savoir davantage. utiliser ton don à des fins utiles et ... proscrire la magie ténébreuse ? cela changerait-il la nature de ton don ?
ou fatalement, tu finiras par rejoindre les rangs d'un mage noir à la capacité hors norme, et qui trouvera en ton don la faculté inédite pour assouvir le mal sur le monde ?
c'est ce que tu décideras d'en faire qui changera tout à cette vision pessimiste du monde que tu côtoies. et tu souris en coin, légèrement... il serait peut-être bon que tu discutes avec ta mère de ton passé, mais pas maintenant, après les vacances. tu te redresses sur ton fauteuil, les couleurs revenues danser sur tes joues, ton regard est rempli d'un nouvel espoir. « merci, tonton. » tu poses la main sur ton cœur en tapant sur ton torse une fois le poing serré. un gryffondor... et c'est le choixpeau qui le dit, sans hésitation.

mais une autre question te taraude et tu reviens à la charge. « entre nous, tonton james, qu'est-ce que je peux faire de ma vie ? tu trouves que je suis doué en quoi ? » parce que tes notes sont toutes moyennes. tu n'es ni mauvais ni bon en rien... tu es simple, normal... avec une capacité réelle à te protéger derrière un masque de mensonge. tu pourrais faire un excellent espion et attirer toutes les donzelles dans tes draps en soutirant des informations.
ça, ce serait chouette... mais des études de justice magique ? toi ?

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Tôt, en juin

feat. @Milo Clearwater

Lorsque Milo s'exprima sur son frère Jameson se passa une main sur le visage, fatigué de ces conneries. Il ne dit, cependant, rien, préférant le laisser croire ce qu'il voulait. Être une langue de plomb ne vous faisait pas devenir Boulbrax et c'était probablement le principal problème de toutes ces têtes vides lorsqu'on leur parlait de ce métier. Quand il voyait la vie de son frère, Jameson savait qu'il n'était pas heureux. Il suffisait de voir sa relation conflictuelle avec ses gosses, puis sa femme pour se rendre compte que non, Braxton n'était pas classe. Braxton était las, triste et épuisé, mais pas classe.

C'était peut-être l'avis d'un grand frère qui se ferait continuellement du souci pour son petit frère. Pour cela, il préféra garder ce qu'il pensait de Braxton pour lui-même, quand bien même il devrait serrer les dents en écoutant ce genre d'énormités sortir de la bouche de Milo, ou encore d'Israfel.
« - Braxton ? Il était bien loin d'être ce qu'il est aujourd'hui. »
Et avec le recul, il préférait de loin l'ancien. Mais ça, il ne pouvait rien y faire, sinon regarder la plus grosse erreur de sa vie transformait son frère en ce qu'il était aujourd'hui. Jameson avait tellement de souffrance quand il en parlait que c'était peut-être visible dans son regard. Néanmoins, Milo semblait tellement persuadé que c'était de la frappe, qu'il ne verrait probablement pas tout ce qui se passait dans la caboche de son patriarche.

Jameson parvint à le calmer un peu. Un sourire se dessina sous cette barbe blanchie par le temps alors qu'il voyait Milo s'ôtait un poids des épaules.
« - T'es en troisième année, Milo. À votre âge, vous savez à peine ce que vous voulez porter pour le lendemain. »
Il lui fit un sourire moqueur avant de lui passer une main dans les cheveux avec affection.
« - Commence déjà par voir quelles sont tes forces et tes faiblesses. Ça peut t'aider. »
Jameson se souvint ne pas avoir eu le temps de se les poser ses questions. Tout d'abord, il savait que son job serait en relation avec l'Histoire de la magie. Pour une raison qu'il avait toujours ignorée, c'était probablement la matière où il excellait le plus. Devenir bibliothécaire lui avait même traversé l'esprit, mais c'était à ce moment-là que la guerre sorcière (la deuxième) avait débuté.

Clearwater un jour, Clearwater toujours, il s'était lancé dans cette guerre à la minute où on lui donna son diplôme. Une période qui lui laisserait des traces indélébiles comme à n'importe quel sorcier de sa génération.

Jameson continua.
« - Le but, c'est déjà de voir à peu près ce que tu aimes dans la vie. Les matières que tu étudies à Poudlard ne sont qu'un début. T'as une préférence ? » Il se dirigea vers son bureau pour saisir le dossier de Milo.
« - Si tu me dis que c'est la métamorphose, je te jette du haut de la tour de Gryffondor. » S'écria Jameson, en ouvrant le dossier de son neveu, en pensant à ce petit con de Korrigan. La dualité entre les deux étaient débiles, mais elle entretenait l'esprit, ou la connerie, au choix.

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i made shit and i guess you can fix it. ft. @jameson clearwater

pourtant pour toi, @braxton clearwater c'était une référence d'attitude cool à avoir absolument. maintenant, tu viens presque à en douter... est-ce qu'à ton âge, il avait peur aussi ? nan, tu ne veux pas même pas essayer d'imaginer. impossible.
jameson non plus n'a pas eu l'air d'hésiter quand il avait ton âge. son assurance t'a toujours impressionné. tu les imagines jeunes et à poudlard, comme des loubards aux blousons de cuirs, le cure-dent coincé entre les molaires et à mâcher des chewing-gum en reluquant les gonzesses.
et tout à coup, tu imagines tonton brax tout chétif à se demander ce qu'il ferait de sa vie... à broyer du noir comme toi.
impossible, non.

tu hausses les sourcils et ne peux réfuter un tel constat. qu'est-ce que tu porterais demain ? sans doute que tu te perdrais dans ta penderie en te demandant si t'as pas déjà mis cette ensemble au début de la semaine. « mais toi non plus. » que tu dis pour contredire, ce besoin d'être toujours dans la réponse sans chercher à comprendre le fond. « toi non plus tu sais pas ce que tu vas porter demain. » c'est pour toi une question spontanée, ce n'est pas comme ce foutu futur qui t'échappe d'entre les doigts. et tu fronces les sourcils quand il te demande de voir où sont tes forces et tes faiblesses. et tu soupires.
t'as jamais été trop doué en grand chose. « je suis sociable, je parle facilement aux gens. » de tout horizon, et sur n'importe quel sujet. « j'ai une bonne affinité avec les animaux... surtout les... tu-sais-quoi. » que dis en faisant les gros yeux, et des guillemets avec les mains. « je suis pas doué en métamorphose, tonton. » d'ailleurs, même si tu trouves ça marrant de transformer un verre d'eau en verre de rhum, tu détestes quand tu changes un animal en quelque chose d'autre.
tu hésites un instant quand il demande si tu as une préférence. « le vol... la divination.. surtout parce que tu peux dire n'importe quoi, ça passe quand même. » et tu rigoles en te détendant un peu. « et les soins aux créatures magiques. » oui, c'est vrai que cette matière a tendance à t'apaiser. « je crois que je suis fasciné par les dragons ou les créatures de grandes tailles. » et tu ris à sa remarque sur korrigan. « ce prof me fait flipper, tonton. » c'est un drôle de mage qui déboule étrangement partout où tu es. « il a un radar dans la tête, crois-moi, il est louche ! » que tu dis en riant, entrainant une complicité avec jameson que tu apprécies grandement.
l'impression d'être à la maison, et ça fait drôlement du bien au cœur. « je sais pas ce que je finirai par devenir... et j'espère ne jamais avoir à choisir entre le noir ou le blanc. mais... » tu hausses les épaules. « je vais peut être voir du côté de la magizoologie, après tout... j'ai une malé... » et tu secoues la tête en prenant une grande aspiration. « j'ai un don qui me permet de parler avec des créatures... alors autant l'user de manière utile. » et tu griffonnes sur un parchemin ton choix. « au moins deux autres années, et après on verra si j'ai pas changé... d'âme ou d'avis. » et tu lèves ton poing face à ton oncle pour sceller cette trêve entre tes tourments et tes études.
cette question restera toujours sans réponse. « tu voulais être quoi, toi, quand t'avais mon âge ? »

you made shit and you guess i can fix it

Tôt, en juin

feat. @Milo Clearwater

Le regard de Jameson s'attendrit quelque peu alors qu'il écoutait Milo parlait de tout ce qu'il traversait, de ce qu'il ressentait à l'égard de tout cela, de cette sensation de nullité qu'il avait malgré tout ce que l'on pouvait lui dire ou montrer. C'était tout simplement parce qu'il y avait quelque chose que le jeune Gryffondor peinait à accepter : son don. C'était tellement connoté par ici d'être fourchelang que personne n'osait en parler, comme s'il s'agissait d'un défaut, d'une bizarrerie, d'un handicapé qui vous excluaient automatiquement des trucs cools qui nous attirent lorsque l'on a l'âge du jeune Clearwater.

Jameson ne put s'empêcher de rire à la remarque sur son professeur de Métamorphose. Luke était un petit peu particulier, mais ce n'était pas un mauvais bougre. Il avait juste cette fâcheuse tendance à mettre les deux pieds dans n'importe quel plat rendant certaines situations plus chaotiques qu'elles ne l'étaient déjà. C'était un fait qu'il partageait avec Braxton plus jeune, ce qui avait le don de l'agacer profondément. Aujourd'hui, c'était plus comme une forme de réminiscence d'un temps lointain plus qu'un réel énervement.

C'était un bon professeur avec qui il entretiendrait toujours cette espèce de relation qui les unissait à cause ou grâce à son frère. Si le directeur de Serdaigle n'avait pas trop changé, il aurait aimé que son frère aussi. Mais la vie en avait décidé autrement.

Finalement, Jameson se frotta la barbe.
« - Bibliothécaire. Mais celui de l'époque a très vite compris que dans un espace clos, c'était pas possible, même si j'ai toujours été un passionné d'histoire et d'anthropologie. »
Un sourire se dessina sur ses lèvres. Il n'aurait jamais pensé finir là où il était aujourd'hui. Mais finalement, il ne regrettait rien de ce qu'il avait vécu. Pas même la guerre qui lui avait permis d'évoluer, de changer, de comprendre ce qui était important dans la vie, lui permettant de se détacher des trucs frivoles qui préoccupaient beaucoup les plus jeunes.

« - Un de tes problèmes, c'est que tu n'arrives pas à nommer ton don. Dis-le. » Fit Jameson, l'air très sérieux. « - Scott est un des dracologues les plus respectés de notre génération. Tu devrais voir avec lui, il pourrait même te montrer son job. Et c'est un truc incroyable, Milo. »

Scott, c'était le père de @Fergus Clearwater, l'un des dracologues les plus renommés du monde actuellement, surtout le noir des Hébrides, une espèce endémique qu'il maîtrisait sur le bout des doigts. Jameson avait une véritable fascination pour ce qu'il était capable de faire avec ses dragons, en plus pour cet homme qui n'avait clairement pas froid aux yeux. Affronter, travailler et s'occuper des dragons devait probablement être l'un des travailles les plus dangereux qu'il existe sur Terre et pourtant, les gens n'avaient d'yeux que pour les Aurors.

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