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(queenie) queen and king.

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queen and king. ft. @queenie walker

depuis ton enlèvement, tu ne voyais plus les choses de la même manière. ton environnement te semblait soudain bien plus hostiles, et les gens dénués d'intérêt. tu ne sais plus si tu dois continuer d'avancer ou si tu dois reculer.
on t'a demandé à plusieurs reprises comment tu te sentais, ce que tu avais pu vivre sans pour autant y mettre les mots sur les douleurs qui te lacéraient le cœur.
toi qui fais d'ordinaire grands bruits à la rentrée, tu t'étais retrouvé dans une bulle de calme qui avait effrayé tous ceux qui te connaissent. même @israfel clearwater n'osait pas aborder le sujet... et quand il s'y essayait, tu restais étrangement silencieux.
la seule chose que tu ne regrettes pas ? d'avoir pris sa place, tu ne te serais jamais pardonné qu'il vive ce que tu as pu vivre.
est-ce que tu contiens seulement une colère froide ? ou bien as-tu pris conscience de ta véritable nature de monstre ?
tous les souvenirs que cela a fait ressurgir te font également réfléchir, tu n'as pas encore osé en parler à ta mère. de peur d'avoir les réponses à ces questions qui te font mal, ou de la voir souffrir de devoir te les donner... tu es son fils, et tu as pris conscience qu'elle t'a protégé de qui tu étais réellement.

après une journée de cours où les choses se compliquaient, même les professeurs ont trouvé ton attitude calme étrange, au point de te convoquer par deux fois. seul ton oncle @jameson clearwater ne t'a pas demandé de rester pour avoir des explications. il sait... surement plus que n'importe qui, l'horreur qui hante tes cauchemars désormais.
tu as rejoint le prof @luke korrigan pour l'assister avant de monter finalement dans ta salle commune pour effectuer tes premiers travaux. mais devant ton parchemin, tu fais page blanche.
tu ignores quoi écrire... dire que tu as manqué ton rendez-vous avec ton oncle pour voir les dragons, ça te tue.
tu te passes une main lasse sur le visage et tu commences à t'agacer en posant violemment ta plume sur le papier jauni.
quelques têtes tournent dans ta direction, et tu fusilles tout ce beau monde du regard jusqu'à...
jusqu'à croiser son regard à elle. « ma queen. » que tu finis par dire dans un souffle, un léger sourire étirant tes lèvres.
elle aussi, elle a changé. sa candeur, son franc parlé, ses mots plus hauts que les autres... tout ça a disparu, pour ne laisser que des séquelles d'un mal qui l'a possédée.
pourtant, rien de ce que tu as pu ressentir pour elle depuis que tu as croisé son chemin n'a disparu. non, pas depuis que tu as pu la rencontrer grâce à @norà millar, pas depuis qu'elle a ouvert la bouche pour te remettre à ta place... au contraire, le manque n'a fait qu'accroitre.
et tu chéris ce moment que tu attends depuis trop longtemps, de la retrouver.
venant à sa rencontre, tu tends la main pour attraper la sienne et déposer un baiser sur ses doigts. l'attirant sur un fauteuil dans un coin pour être plus à l'aise et surtout loin des oreilles indiscrètes. tu t'assoies le premier et l'attires sur tes genoux, ce qui doit rassurer une majeure partie des gryffondors qui détournent aussitôt le regard. « comment tu vas ? » que tu demandes sur un ton léger alors que tes doigts se perdent sur la peau de ses bras. « je t'ai pas trop manqué ? » parce qu'à toi, c'était un supplice de ne pas avoir eu de ses nouvelles.
mais tu n'as pas été capable d'aligner deux mots sans buguer. et tu avais fini par abandonner l'idée d'écrire... tu aurais peut-être du l'invitée. mais dans ce chaos ?
son parfum te rassure, et sa présence a l'étrange tendance à écarter les ténèbres de ton aura.
tu te sens à ton exacte place.
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Queen & King

@Milo Clearwater (05.09.22)

Tu viens tout juste de passer le portrait de la Grosse Dame et d’entrer dans la salle commune lorsqu’un bruit attire ton attention. Ton regard part dans la direction du raffut, tu t’attends presque à assister à une dispute. Pourtant, tes yeux plongent dans ce regard qui les fusille tous avant de s’adoucir pour croiser le tiens. Tu n’entends pas les mots de Milo, mais son expression semble se détendre en t’apercevant. Et ton cœur se serre en même temps que ton esprit se sent soulagé. Il n’a pas l’air de t’en vouloir pour ce silence que tu lui as offert comme seul soutien. Les apparences sont souvent trompeuses. Tes yeux inspectent chaque parcelle de son corps visible pour tenter de trouver une quelconque trace physique de l’agression suivie de la captivité que le brun a subie. Tu ne vois rien, mais tu persistes. Comme si développer une vision à rayon x pouvait survenir avec une pointe d’acharnement.

Tu ne prends conscience de son approche qu’à l’instant où il se saisit de ta main pour y déposer un chaste baiser. Un baise-main, comme pour une grande dame. Main que tu sers le plus fortement possible en retour. Et tu le suis plus que volontairement, abandonnant ton sac dans un coin quelconque de la salle commune. Ne l’oublie pas lorsque tu iras te coucher. Si tu vas seulement dormir.
Une fois assise sur ses genoux, tu te sens en décalage. Comme revenue lors de cette terrible soirée qui avait pourtant si bien commencé. Pas franchement crispée, mais pas tout à fait à l’aise non plus. Alors lorsqu’il te demande comment tu vas et s’il t’a manqué, des larmes percent le barrage de tes cils. Larmes que tu fais tout pour retenir pourtant. Tu voudrais lui hurler que ce n’est pas le plus important. Tu voudrais t’excuser de ne pas avoir été capable de lui écrire. Tu voudrais tout recommencer pour réécrire l’histoire. À la place, tu entoures tes bras autour de son cou dans une étreinte forte. Cependant, tes mots ne sont que murmures à son oreille. Tu risques de t’étrangler dans un sanglot si tu tentes de parler ou si tu essaies de hurler. « Je suis tellement, tellement désolée. » Pour le silence. Pour le couteau contre sa gorge. Ce putain de couteau qui hante certains de tes cauchemars.

Tu restes quelques minutes contre lui en serrant ton étreinte le plus fort possible. Avant de relâcher la pression et d’inspirer un bon coup. « Pardon. » Pour tes larmes cette fois. Tu respires à nouveau avant de quitter ce câlin qui t’était nécessaire. De t’éloigner un peu. Tu essuies tes yeux, avant de lui offrir un pauvre sourire, pâle imitation de ceux que tu as pu offrir l’année dernière. « Plus que la directrice Mahyar en tout cas. » Tu tentes une note d’humour. Mais tes doigts sur son avant-bras démentent la légèreté de tes mots.
Tu crispes tes doigts avant d’ajouter ce que tu veux absolument lui dire. Tu as besoin que Milo le sache. Tout de suite. « Le jour où tu voudras en parler… Je serai là. » Parce que tu comprends probablement mieux que personne que parfois, ressasser dans son coin est plus efficace que de la bonne volonté factice.


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queen and king. ft. @queenie walker

étonné et attendri à la fois.
tu ne sais plus vraiment quoi penser de ce qui se déroule, comme si d'un coup, ton âme venait de quitter ton corps pour assister à la scène.
les mots étranglés de ta queen s'entende, ton cœur manque de mourir quand tu sens les larmes percer la barrière de ses magnifiques yeux.
tu t'en veux d'être la cause d'un mal qui semble autant la ronger.
depuis tout ce temps, tu n'as eu cesse de penser à elle. ce brin d'espoir auquel tu t'accrochais pour ne pas totalement sombrer... mais tu t'accrochais à elle comme un pilier fort sans pour autant constater les marques qui l'ont ébranlé à son tour.
ses bras qui t'entourent manquent de t'arracher tes propres larmes. lui rendant l'étreinte avec force, tu poses tes paumes dans son dos et serres à ton tour de toutes tes forces.
plus rien n'existe que vous. son parfum est une délivrance du mal qui ne cesse de croître en ton sein, sa respiration - bien que saccadée - te berce et te ramène à une vie bien plus douce. la douceur de sa peau contre la tienne te rassure et ses cheveux qui te chatouillent les joues t'endormiraient presque.
sans même se rendre compte du bien qu'elle t'offre, tu sens sa détresse qui perce son étreinte forte. ton nez qui plonge dans le creux de son épaule, tu lui déposes alors un léger baiser dans le cou quand elle se relève, honteuse des larmes qui brillent à ses yeux.

désolée, tellement, pardon.

tu restes un moment stupéfait, ne sachant quoi répondre ou faire. finalement, tu lèves le pouce pour essuyer une fugitive prête à courir sur les joues rougies de ta plus jolie blonde. « désolée de quoi, queen ? » ta voix est douce, mais presque éteinte.
tu es rassuré de savoir que, malgré le silence de cet été, elle n'a pas disparu. elle ne s'est pas échappée... mieux encore, elle ne t'a pas oubliée. malgré sa note d'humour, tu ne peux t'empêcher de percevoir les maux qui vous lient autant qu'ils vous submergent. « je sais. » que tu signifies après son besoin de t'annoncer sa présence. « tu as toujours été là, tu sais ? » désignant ton front puis ton cœur, tu tiens à lui dire qu'elle n'a jamais quitté un instant tes pensées. jamais... @norà millar et @israfel clearwater non plus, mais c'est surtout à sa lumière à elle que tu t'es accroché.
dans ces ténèbres qui ont fini par avoir raison de toi, elle a surgi comme la seule lanterne capable de te sortir de ces abymes.

un regard rapide dans la salle pour vérifier qu'aucun curieux ne viendrait à écouter et tu poses ta tête contre elle. « j'ai d'abord quelque chose à t'avouer. » ton cœur s'emballe, tu hésites à tout dire. sur l'enlèvement, le monstre, les atrocités, les visages, les voix... l'étrangeté du moment. lui dire que tu te souviens de certaines choses qui ne font aucun sens, comme cet étrange sentiment d'enfermement qui t'a fait paniqué. lui dire que tu es maintenant sujet à des terreurs nocturnes, à des crises d'angoisse... lui dire que tu n'as plus confiance en personne.
ou lui dire simplement combien tu l'aimes. car si tu n'as jamais mis le mot amour sur une relation quelconque que tu as pu déjà entretenir avec quelqu'un... cette relation que tu as avec elle est toute particulière. si particulière que tu es persuadé que c'est sans doute ce que les autres osent appeler aimer.
mais non, ce qui franchit finalement tes lèvres ne seront pas les vérités qui rongent ton sang depuis ton enlèvement. « je ne suis pas totalement franc depuis que je... » même si c'était finalement une rencontre récente. « je te connais. » ton secret qui a longtemps été ton pire cauchemar finit simplement par révéler la simple nature que tu es.
tu auras beau essayer de le voir comme un don, comme ton oncle @jameson clearwater t'a demandé de faire, tu le perçois surtout comme une putain de malédiction. « je suis un monstre. » et tu fuis tout contact visuel, ton front posé contre sa clavicule. « j'ai la capacité immonde de parler aux reptiles. » tu chuchotes presque trop bas et tu as peur qu'elle se relève brutalement. ta main enferme finalement doucement son poignet pour la retenir au cas où. « je suis un putain de fourchelangue. et ... » tu finis par relever la tête, osant à peine - mais il le faut pourtant - affronter son regard. tes yeux passent de son regard à ses lèvres puis tu es prêt à subir sa sentence. quelle qu'elle soit. « et j'avais besoin que tu saches ça pour... » ta paume venant se nicher au creux de sa joue, tes doigts glissant sous son oreille, t'avançant suffisamment pour amorcer un baiser, t'arrêtant à quelques millimètres comme pour demander l'autorisation ou la laisser venir à toi selon son désir.
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Queen & King

@Milo Clearwater (05.09.22)

Ton lord ne semblait pas s’attendre à ça de ta part. Il semble même surpris et ce point t’étonne. Parce que de ton point de vue, ça coule de source que tu dois te faire pardonner ton silence. Cependant, tu n’es pas dans sa tête. Malheureusement, tu ne l’es pas. Tes mots sont hésitants. Tu ne sais pas comment t’exprimer et tout se bouscule dans ta tête. « Je… » Mais tu vas assumer et cesser de fuir. N’est-ce pas ? « De ne pas avoir été là. »
Sauf qu’il te détrompe. Ses mots, plus que tout le reste, te touchent. Apportent un baume à ton cœur pour apaiser tes craintes.

Sa tête contre toi, tu ne sais pas comment prendre ses prochains mots. Quelque chose à t’avouer ? Ta main se pose sur sa nuque, autant pour l’inciter à poursuivre que pour te rassurer sur la teneur des propos à suivre. Tes sourcils se froncent au fur et à mesure qu’il parle. Tu ne veux pas l’interrompre, mais la curiosité te démange. Pas totalement franc, ressemble bien trop à ‘je t’ai ouvertement menti’. À quel propos ? Quelle trahison vas-tu devoir subir ou affronter pour qu’un tel sujet soit amené dans votre conversation ? Quelque chose que le brun ne veut pas voir sur toutes les bouches puisqu’il a vérifié que vous n’étiez pas épiés. S’agit-il d’une question de confiance en toi ou d’une trahison qui passera mieux si elle est avouée de sa part plutôt qu’apprise par un type lambda ?

Finalement, le charivari de tes pensées s’estompe enfin ! quelques secondes, lorsque ces quelques mots franchissent ses lèvres. Un monstre. Avant de reprendre de plus belle. Un monstre. De ceux qui agressent les gens ? De ceux qui tuent des innocentes victimes ? De ceux qui violent des jeunes filles ? Non. Un de ceux qui parlent aux serpents. Ta main, qui n’a pas quitté sa nuque, serre plus fort. Comme pour l’inciter à te regarder. Ton regard ne peut que refléter le soulagement que te procure une telle nouvelle. C’est si peu à côté de tout ce que tu as imaginé. Tellement rien.
Alors que sa paume cajole ta joue, tu le vois se rapprocher, mais semblant ne pas oser t’embrasser. Parce qu’il est un monstre ? Foutaises. Tu combles la distance qui vous sépare, posant toi-même tes lèvres sur les siennes. Si chaudes. L’embrassant. Enfin. Cela fait combien de temps que tu n’as pas embrassé un garçon avec envie ? Une éternité. Ton adolescence. Un déclic se fait en toi.

Tu ouvres de nouveau les yeux, te séparant légèrement du brun, mettant ainsi fin à votre baiser. Après ce qui te semble être une éternité. Une étreinte. Mordant légèrement ta lèvre inférieure. Eh merde. Tu es foutue. Il te plaît ce fichu Clearwater, bien plus que tu ne l’escomptais. Bien plus qu’il ne le devrait. Pour preuve, tu l’embrasses à nouveau, un chaste baiser déposé sur ses lèvres.

Cependant, tu n’oublies pas les mots qu’il t’a offerts juste avant. Comme avouant un secret honteux. À quel point la maison Serpentard est-elle affreuse pour qu’un fourchelangue n’y soit pas envoyé ? Ta main remonte de sa nuque à sa chevelure bouclée. Toi, tu es plus que ravie qu’il n’y soit pas réparti. Vas-tu tenter à nouveau l’humour en lui disant que toi aussi, tu parles bien à des serpents, en la présence des serpentards du château ? Non. Ce serait prendre son aveu à la légère. Alors tu préfères jouer la carte de l’honnêteté. Tu es une gryffondor sans peur et sans reproche après tout. Selon l’adage uniquement, tu es pleine de peurs et de reproches. « Je ne crains pas les serpents. » Tes doigts jouent avec les cheveux courts à l’arrière de son crâne.
Puisque vous en êtes aux aveux, tu vas lui partager l’un de tes plus terribles cauchemars depuis cette soirée. Le reste attendra. « En parlant de monstruosité, je suis pas mal aussi. » Tout ceci n’est qu’un murmure, franchissant difficilement la barrière de tes lèvres. « J’aurais pu t’égorger sans pouvoir l’empêcher. » Ce n’est pas pour surenchérir, mais bien parce que ça te hante. Tu te donnes l’impression d’être une boîte à musique détraquée, qui joue faux. Jouerez-vous juste, à deux ?

Secouant la tête, tu ajoutes « Tu me montreras un jour ? »


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queen and king. ft. @queenie walker

quand elle comble l'espace qui vous sépare, tu fermes doucement les yeux en priant de ne pas rêver. mais tu sens bien sa chaleur se répandre en toi, tu sens son parfum bien mieux que d'habitude et ce baiser t'apporte une sérénité que tu n'as plus connu depuis si longtemps.
le feu qui vient brûler ton sein confirme les mots que tu souhaites user pour décrire la relation que tu as avec la blonde. non, ta blonde.
ta main qui vient appuyer sur sa joue pour donner bien plus de profondeur à ce baiser qui te redonne vie autant qu'il t'enlève le souffle. tu la quittes à regret et la contemples un moment avant qu'elle ne vienne reposer gracieusement ses lèvres sur les tiennes avec douceur.
un léger sourire qui en dit bien plus que des mots étire tes lèvres rougis par les baisers.

que les curieux observent, que les curieux contemplent... ceci n'est pas un simple baiser voler au détour d'un couloir à l'intrépide.
cela est l'amour. celui que l'on ne concédait pas à milo clearwater... celui là même qu'il fuyait aussi bien pour lui que pour son frère @israfel clearwater.
que les curieux disent que milo clearwater est tombé à genou devant la reine.
milo clearwater n'est plus à prendre, n'est plus un jouet, ne jouera plus.
il est devenu le roi de sa reine.

et ses mots franchissent la barrière de ses lèvres, et ton soulagement ne fait que se décupler. à mesure que vos retrouvailles se font.
le silence a une vertu certaine, la patience - même si douloureuse - a pu rendre ce moment bien plus magique que dans le plus fou de tes rêves.
je ne crains pas les serpents.
toi non plus, mais tu n'as jamais osé dire que tu les adorais. de peur d'avoir à le parler sans t'en rendre compte, de peur que l'on te regarde de travers.
et alors que tu souhaites lui demander pourquoi elle ne les craint pas, elle passe à son tour à l'aveu qui lui ronge le sang et le cœur.
fronçant légèrement les sourcils, tu l'écoutes, attentivement avec appréhension. le jour où tu la considèreras comme un monstre n'est pas prêt d'exister... sauf si un jour son visage change et devient celui de l'horrible bête dans ta cage.
ouvrant la bouche puis la refermant finalement, comme un poisson, tu la serres davantage contre toi. loin de te douter combien cet évènement l'avait marquée, elle aussi, au fer blanc. « tu ne l'as pas fait. » que tu finis par dire avec douceur. « par la force de ta volonté... et aussi parce que personne ne peut rien faire contre ce maléfice. » tu l'embrasses sur l'épaule. « même si ta main m'avait égorgée, ce ne serait pas de ta faute, ma queen. » ta voix est toujours douce, dans les tons grave pour apaiser les mots et quasi murmure. une main venant replacer une mèche rebelle derrière son oreille. « et ils n'auraient jamais pu te faire faire le pire, ta volonté est incroyable. tu es la plus courageuse des lionnes du monde... » et tu aimerais rajouter que c'est pour ça que tu l'aimes parmi le monde.
mais trop tôt pour déborder de sentiment, ton cœur est prêt mais ta tête se raisonne. « tu n'es pas un monstre, tu es le plus beau cadeau du monde. »

et après un baiser de nouveau tomber sur ses lèvres, tu te recules un instant en prenant en considération sa dernière demande. « te montrer quoi ? » que tu demandes malicieux. « je ne montre pas le loup le premier jour. » et tu sens la chaleur revenir t'habiter. grâce à elle, tu sais que tu guériras des maux du monde... parce qu'elle contusionne ton cœur, t'offre la confiance perdue. et ce regard qui tombe dans le tien te rassure sur la réciprocité des émotions. « je n'ai pas beaucoup l'occasion de parler aux serpents, tu sais ? il n'y a pas ici, ou alors ils sont bien caché. » et tu repenses à l'épouvantard de l'année dernière avec @amy jordan qui avait bien failli te dévoiler. « c'est moche, tu sais ? » et des brides de souvenirs viennent enfler ton crâne parmi les autres étranges.
un serpent qui se dresse devant toi, penchant la tête sur le côté. tu fermes les yeux pour chasser l'image et revenir parmi nous. « mais ok, rien que pour toi. » et tu poses ta tête à nouveau contre ses seins et respires en chassant l'angoisse de devoir montrer cette part de toi. « tu m'aimeras quand même après, n'est-ce pas ? » même si la supplique est attendrissante, tu as l'impression d'éprouver l'enfant qui dort en toi.
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@Milo Clearwater (05.09.22)

Tu ne veux pas nier ses mots, son réconfort. Mais tu ne peux pas accepter ce qu’il te dit aussi facilement. Tu es persuadée que tu aurais pu lutter bien plus si tu t’en étais seulement donné les moyens. Tu oublies bien trop facilement qu’un impero ne se combat pas qu’à la force de la volonté. Il faut malheureusement une certaine expérience pour y résister. Ça fait bientôt deux mois que tu luttes contre ces souvenirs. Ils ne s’effaceront malheureusement pas avec la simple volonté du brun. Ni avec un baiser sur ton épaule. Tu frissonnes suite à ce dernier. Cependant, ses mots apportent tout de même un baume à ton cœur. Un peu de douceur dans cette noirceur. La plus courageuse des lionnes, hein ? Tu espères en être digne, de ce titre.  

Tes joues rougissent subitement face à ce compliment que tu n’attendais pas. Tu ne penses franchement pas être un cadeau. Mais tu veux bien lui laisser l’illusion que tu peux en être un. « Vil flatteur. » Trop de monde traîne dans la salle commune pour que tu t’attardes trop sur tes démons. « Mais merci. » Tu caresses à nouveau ses cheveux juste au-dessus de sa nuque. Comme si tu développais déjà une addiction pour ce geste affectif.
Avant de lui donner un coup plus violent dans le bras. Pas trop non plus, tu ne cherches pas à lui faire mal. Et de rougir à nouveau. Prude. Forcément qu’il allait mettre fin à ce moment tout doux pour une blague vaseuse. C’est tellement son caractère que tu te serais plutôt inquiétée qu’il n’en fasse pas. « T’es content de ta connerie avoue ? » Finalement, tu souris en soupirant, faussement dramatique.

En voilà un de tes secrets que tu devras lui avouer un jour si tu veux que cette relation devienne sérieuse.

Qu’il n’y en ait pas à Poudlard te semble logique. Qui se balade ici avec un serpent de compagnie ? Surtout que ce n’est pas un animal homologué pour les étudiants. Mais votre professeur de soins aux créatures magiques doit bien en avoir tout de même ? Après tout, il y a quelques races de serpents magiques à étudier. « Tu n’en as pas dans ton jardin ? » Tu te rappelles vaguement de l’immense propriété des Clearwater, mais tu es persuadée qu’en cherchant bien, tu peux trouver une couleuvre ou deux. Ou cas échéant, un orvet. Néanmoins, tu n’obligeras pas le brun à quoi que ce soit. La beauté intérieure se travaille sur le long terme. La monstruosité n’est que facilité.
« Moche comment ? Du genre guttural ? Ou chant de sirène hors de l’eau ? » C’est une vraie curiosité que tu te découvres-là. « Ou plutôt comme de l’allemand ? » Tu pouffes de ta blague. Parce que même si pour toi, c’est incompréhensible, tu te doutes bien que ce ne doit pas être si facilement comparable.
Tu lui offres un grand sourire lorsqu’il accepte. Juste pour toi. Vraiment ? Tu sens tout à coup une certaine fragilité alors que Milo pose sa tête contre ta poitrine, comme pour écouter les battements de ton cœur te demandant si tu continueras de l’aimer après. Comme un enfant qui vient de faire une bêtise. Que peux-tu répondre à ça ? « Évidemment. » Puis tu poses ton menton sur le haut de son crâne. « Enfin, sauf si tu te transformes aussi en loup. » Le rythme de tes battements de cœur s’accélère. Toi aussi, tu sais plaisanter ainsi. À base de sous-entendu sexuel. Même si ça te demande un effort, peu habituée à l’exercice, et surtout de ne pas subir le regard de Milo. Moqueur ?
« Quoique même si t’es un loup-garou, je te garde. » Au cas où la boutade se révélerait véridique. Même si tu espères pour lui que ce ne soit pas le cas. Parce que ce doit être douloureux comme transformation. Et fortement réglementé de ce que tu en sais. Puis franchement, tu n’as pas vraiment envie de jouer le rôle du petit chaperon rouge…


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