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Tu veux ma Photo ? {Libre}
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Tu veux ma photo ?
La photo était une grande passion d’Audran. Artiste dans l’âme, cela lui permettait de s’exprimer. Il n’arrivait pas toujours à comprendre le monde et à interagir avec celui-ci, mais à travers l’objectif tout semblait plus simple. Plus accessible. Audran passait pas mal de temps dans Londres mais il aimait aussi se promenait à Pré-au-lard, ce village entièrement de sorcier où il pouvait croiser des élèves de Poudlard. Il était toujours curieux de les voir avec leurs robes aux couleurs de maison, parlant des cours de sortilèges ou de défense contre les forces du mal. Silencieux, dans l’ombre, Audran écoutait et se mettait à imaginer qu’ils étaient l’un d’en autre. Est-ce qu’il serait Gryffondor ou Serpentard ? S’il était sur les listes des élèves, il n’avait jamais mis les pieds à Poudlard et avait raté la cérémonie des répartitions. Pour ceux de sa promotion il serait à jamais « l’élève fantôme ». Celui qu’on nomme à l’appel, quand tout le monde s’interroge pour s’avoir de qui il s’agit, si ce fameux « Audran Murphy » existe. Sans que qui quiconque réponde à votre question. Alors n’ayant jamais été étudiant à Poudlard, Audran se plaisait à les photographier, à les imprimer sur papier. Seul au marché au Troll, il s’imaginait leur vie. Leurs prénom, leurs caractères, leur ambition. Un passe temps comme un autre dirait certain. Une façon bien curieuse de vivre sa vie dirait d’autre. Appareil en main, Audran photographié donc. Il regarda la dernière photo qu’il avait pris et afficha une mine perplexe. Sur le cliché ce trouvé quelque chose d’imprévu…
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tu veux ma photo ? - Septembre 2022
Milieu du mois de septembre, le soleil se faisait encore sentir et la chaleur aussi, je restais un moment ainsi, le visage au petit vent frais, laissant les rayons m’arriver dessus. J’avais opté pour porter une jupe avec un chemisier dont les premiers boutons n’étaient pas fermés, laissant apercevoir la naissance de ma poitrine, je n’aime pas la cloitrer dans des vêtements. Appareil photo en main, le cordon autour du cou, j’avançais doucement dans la rue prenant les animaux que j’apercevais, jusqu’à ce que mon objectif se braque sur un homme qui semble dans mes âges, tient bizarre, je ne l’ai jamais vu à Poudlard. Je prends la photo avant de lâcher l’appareil qui se met à pendre à mon cou.
M’approchant doucement de la personne, je tends ma photo figée pour le coup, j’aime alterner entre les mouvantes et les figés, devant ses yeux. Dessus se trouvait la personne me faisant face actuellement en train de prendre une photo. « Je m’excuse, je n’ai pas pu m’empêcher de la prendre, je trouve qu’elle ressort bien avec la luminosité, c’est pour vous. » Vous, toi, je ne savais pas si je devais le tutoyer ou le vouvoyer, mais dans le doute et parce que je ne le connais pas, je vais employer le vouvoiement.
Mon regard dévia ensuite sur son cliché qu’il tenait, en plissant un peu les yeux et en me concentrant davantage, je pouvais nettement voir que c’était une femme rousse regardante de tous côtés avant d’embrasser un homme, qui visiblement n’était pas son mari. Comment je le sais ? Simple, cette femme se trouve être ma mère et elle trompe mon père, les textos échangés c’était une chose, mais le fait de le voir là, sur une photo cela rend les choses encore plus réelles. Relevant la tête pour regarder l’endroit où la photo avait été prise, je remarquais que l’endroit était vide. « Elle est partie. » soufflais-je lentement pour avaler ma colère montante et ne pas la déverser sur le mystérieux jeune homme qui n’a rien demandé. « Je peux ? » lui demandais-je en montrant la photo. « C’est ma mère dessus. » J’ai cru bon d’ajouter à la fin.
M’approchant doucement de la personne, je tends ma photo figée pour le coup, j’aime alterner entre les mouvantes et les figés, devant ses yeux. Dessus se trouvait la personne me faisant face actuellement en train de prendre une photo. « Je m’excuse, je n’ai pas pu m’empêcher de la prendre, je trouve qu’elle ressort bien avec la luminosité, c’est pour vous. » Vous, toi, je ne savais pas si je devais le tutoyer ou le vouvoyer, mais dans le doute et parce que je ne le connais pas, je vais employer le vouvoiement.
Mon regard dévia ensuite sur son cliché qu’il tenait, en plissant un peu les yeux et en me concentrant davantage, je pouvais nettement voir que c’était une femme rousse regardante de tous côtés avant d’embrasser un homme, qui visiblement n’était pas son mari. Comment je le sais ? Simple, cette femme se trouve être ma mère et elle trompe mon père, les textos échangés c’était une chose, mais le fait de le voir là, sur une photo cela rend les choses encore plus réelles. Relevant la tête pour regarder l’endroit où la photo avait été prise, je remarquais que l’endroit était vide. « Elle est partie. » soufflais-je lentement pour avaler ma colère montante et ne pas la déverser sur le mystérieux jeune homme qui n’a rien demandé. « Je peux ? » lui demandais-je en montrant la photo. « C’est ma mère dessus. » J’ai cru bon d’ajouter à la fin.
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Tu veux ma photo ?
C’était rare qu’Audran croise d’autres photographes. Il savait qu’il n’était pas le seul à aimer ce loisir mais il devait sans doute être trop dans sa bulle pour réaliser la présence des gens autour de lui. Pratiquant son art, libérant la créativité qui était en lui, Audran sursauta quand une demoiselle qu’il ne connaissait ni de Merlin ni de Morgane lui tendit une photo. Il avait plus l’habitude de prendre des photos que d’être sur les clichés. Lui-même venait d’en prendre un. Il trouva étrange l’inquiétude de la jeune femme rousse sur la photo. La photographe regarda le cliché elle aussi et sembla se renfrognait. Audran n’y comprenait rien. « Oui. » Il se sentait comme un peintre interrompu en plein tableau. Comme un lecteur qui rêve de finir son chapitre. Il ne voulait pas être malpoli mais cette demoiselle arrivait comme un cheveu sur la soupe. « Oui » répéta-t-il alors qu’elle s’intéressé à la photo que lui avait prise. « Et j’imagine que ce n’est pas votre père ? » Sans doute un peu maladroit mais Audran l’était souvent. Malgré lui.
@Théa Rosewell
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