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Deux inconnus, qu'un geste imprévu, rapproche en secret {Charles}
INFOS
FICHE DE PERSO
Généralement Lara se débrouillait toujours pour que les entrevus avec sa mère ne dépasse pas les trente minutes. C’était le maximum qu’elle se sentait capable d’enduré sans sentir la colère envahir son corps et une grande envie d’hurler. Cette fois c’était quarante cinq minute et elle s’auto-félicité d’avoir tenue autant de temps face aux remontrance de sa mère qui n’approuvait juste pas sa vie. Elle la trouvait irresponsable là où Lara se qualifier d’intrépide. Elle la qualifier de gamine, là où la Phoenix se trouvait juste innocente et rêveuse. Pour sa mère travaillait à l’IDEM signifiait courir après du vent et perdre son temps. Un résumé qui aurait sans nulle doute scandaliser @Nero MacGregor , @Sorcha MacGregor et les autres. Elle ne comprenait absolument rien du sujet d’étude de Lara et ne faisait pas le moindre effort pour comprendre. Pire elle n’avait de cesse de la jugeait, oubliant que si elle travaillait au département de la justice magique, elle n’avait aucune obligation de faire régner la loi dans son propre foyer.
Lara avait toujours cette impression que sa mère lui faisait un procès et non une réelle conversation. Un procès où bien évidemment elle serait coupable d’office et où on ne lui laisserait pas le bénéfice du doute. Autant dire qu’elle avait de quoi se félicité d’avoir tenu aussi longtemps face à celle qu’elle se plaisait à surnommer secrètement « La Harpie » ! Irrespectueux pour quelqu’un qui vous a mis au monde ? Sans doute, mais Lara avait du mal à faire la part des choses. Sa mère était nettement moins dure avant la mort de son père et elle regrettait que cet évènement tragique lui ait ôté non pas un, mais deux parents…
Lara se dirigeait vers l’ascenseur, un demi sourire aux coins des lèvres, plus guillerette que d’ordinaire, ravis de sa propre patience. Comme à son habitude elle passa devant l’accueil et la secrétaire. C’est alors qu’elle se rappela un détail qui lui avait échappé. Charles, cet homme rencontré au marché au troll et qui lui avait rendu son balais travaillais ici, au ministère. Lara hésita une seconde. Après tout pourquoi pas ?
« Bonjour, j’aimerais laisser un message à Charles Graham. » Lara attrapa un post ici qui trainer sur le bureau avec un stylo et écrit rapidement « merci » dessus. Elle tendit alors le post it à la secrétaire. « Oh mais il est ici. Je vous l’appelle. » Lara ouvrit la bouche pour protesté mais la secrétaire avait déjà fait la transmission magique. « Monsieur Graham, Lara Phoenix est à l’accueil et demande à vous voir. » « Quoi ?! Non non noooon !!! Vous n’avez rien compris je ne veux pas le voir je… Chaaarles ! » Dit-elle alors que le visage de l’homme se tenait face à elle. Elle essaya de camoufler sa gêne et son embarras derrière un grand sourire, jouant les innocentes. « Charles » répéta-t-elle comme si son cerveau était bloqué sur arrêt sur image.
INFOS
FICHE DE PERSO
Sourcil froncé, j’étais en grande conversation avec mon homologue japonais. Le sujet du jour traitait des Yokaï. Il voulait que leur statut soit reconnu par la communauté internationale comme nuisible, et il voulait permettre à tous chasseurs japonais de pouvoir en éliminer un sur n’importe quel territoire magique du globe. Bien évidemment, j’étais contre. Mais avec le nouveau Ministre, je ne savais pas si j’allais pouvoir le rester longtemps. Dans un soupire, je terminais la conversation par cheminée interposée, quand ma secrétaire m’envoya une missive.
Lara ? Lara Phoenix ?
Je m’étais levé et j’avais immédiatement transplané à l’accueil. Ma secrétaire me regarda d’un air assez surpris car d’habitude je me contentais de passer par la porte pour accueillir tous mes invités.
« Lara ! Comment est-ce que vous allez ? Vous avez reçu mon petit colis ? »
Je lui déposais la main sur l’épaule et ma secrétaire fut encore plus surpris visiblement de voir autant de familiarité. Devant son air curieux, je fronçais les sourcils pour qu’elle détourne les yeux. Je l’avais regardé d’un air un peu mauvais, et elle s’était remise au travail.
« Venez je vous en pris. Si vous avez deux minutes ! Je vous montre mon lieu de travail ! »
J’étais bien trop guilleret. Je savais que j’en faisais un peu trop. J’allais vraiment finir par éliminer ma couverture si je restais trop longtemps en présence de Lara… C’était certains. Alors que je lâchais le bras pour me diriger dans le service de Coopération Magique Internationale, je fis plusieurs signes avec les bras.
« Alors là, c’est là où sont gérer les problèmes communs aux sorciers du monde entier, ici le bureau des traducteurs ! Là ceux qui organise les compétitions internationales en lien avec département des Sports Magiques ! Et là ! C’est mon bureau ! »
J’ouvris mon bureau. C’était sommaire, mais je m’y plaisais bien et il était assez confortable. Le soleil artificiel brillait à ma fenêtre artificielle. Fermant derrière moi, je pris un visage qui exprimait… presque de la pitié. J’étais blême et je n’avais jamais ressenti un flot aussi étrange que nouveau d’émotions différentes. J’étais triste, malheureux et en colère contre moi même d’avoir laisser filer ma chance avec Lara.
« Ecoutez Lara. J’ai été un idiot, de vous traiter comme je vous ai traité au Chaudron Baveur. Je n’aurai jamais du vous dire de partir… »
J’étais véritablement gêné. Pour la première fois depuis que j’étais ici en Angleterre, j’avais envie de dévoiler ma véritable nature de Lycan à quelqu’un d’autre qu’un membre de la Meute. J’avais aussi baissé la tête, car je savais que cela m’était impossible… Les enjeux étaient bien trop important et je ne pouvais pas laisser passer l’oeuvre de toute une vie pour les yeux d’une jeune femme, aussi jolies soient ils.
« J’étais mal à l’aise. Je le suis encore. Et avec cette conversation, la situation redevient gênante par ma faute. »
J’avais brusquement avancé d’un pas. J’en avais oublié plusieurs règles de sécurité mineurs. Allait-elle remarquée à quel point j’étais grand ? Allait-elle remarquer une fois proche de moi les pupilles de Loup que je pouvais avoir ?
J’en avais que faire. Je lui avais saisis les deux mains et je la regardais droit dans les yeux.
« Laissez moi me rattraper et vous inviter au Restaurant ce soir. » dis-je avec une voix pleine d’espoir.
Lara ? Lara Phoenix ?
Je m’étais levé et j’avais immédiatement transplané à l’accueil. Ma secrétaire me regarda d’un air assez surpris car d’habitude je me contentais de passer par la porte pour accueillir tous mes invités.
« Lara ! Comment est-ce que vous allez ? Vous avez reçu mon petit colis ? »
Je lui déposais la main sur l’épaule et ma secrétaire fut encore plus surpris visiblement de voir autant de familiarité. Devant son air curieux, je fronçais les sourcils pour qu’elle détourne les yeux. Je l’avais regardé d’un air un peu mauvais, et elle s’était remise au travail.
« Venez je vous en pris. Si vous avez deux minutes ! Je vous montre mon lieu de travail ! »
J’étais bien trop guilleret. Je savais que j’en faisais un peu trop. J’allais vraiment finir par éliminer ma couverture si je restais trop longtemps en présence de Lara… C’était certains. Alors que je lâchais le bras pour me diriger dans le service de Coopération Magique Internationale, je fis plusieurs signes avec les bras.
« Alors là, c’est là où sont gérer les problèmes communs aux sorciers du monde entier, ici le bureau des traducteurs ! Là ceux qui organise les compétitions internationales en lien avec département des Sports Magiques ! Et là ! C’est mon bureau ! »
J’ouvris mon bureau. C’était sommaire, mais je m’y plaisais bien et il était assez confortable. Le soleil artificiel brillait à ma fenêtre artificielle. Fermant derrière moi, je pris un visage qui exprimait… presque de la pitié. J’étais blême et je n’avais jamais ressenti un flot aussi étrange que nouveau d’émotions différentes. J’étais triste, malheureux et en colère contre moi même d’avoir laisser filer ma chance avec Lara.
« Ecoutez Lara. J’ai été un idiot, de vous traiter comme je vous ai traité au Chaudron Baveur. Je n’aurai jamais du vous dire de partir… »
J’étais véritablement gêné. Pour la première fois depuis que j’étais ici en Angleterre, j’avais envie de dévoiler ma véritable nature de Lycan à quelqu’un d’autre qu’un membre de la Meute. J’avais aussi baissé la tête, car je savais que cela m’était impossible… Les enjeux étaient bien trop important et je ne pouvais pas laisser passer l’oeuvre de toute une vie pour les yeux d’une jeune femme, aussi jolies soient ils.
« J’étais mal à l’aise. Je le suis encore. Et avec cette conversation, la situation redevient gênante par ma faute. »
J’avais brusquement avancé d’un pas. J’en avais oublié plusieurs règles de sécurité mineurs. Allait-elle remarquée à quel point j’étais grand ? Allait-elle remarquer une fois proche de moi les pupilles de Loup que je pouvais avoir ?
J’en avais que faire. Je lui avais saisis les deux mains et je la regardais droit dans les yeux.
« Laissez moi me rattraper et vous inviter au Restaurant ce soir. » dis-je avec une voix pleine d’espoir.
INFOS
FICHE DE PERSO
Il en était déjà à s’appeler par leur prénom comme s’ils avaient élevé les BOurssouf ensemble alors que c’est à peine s’il se connaissait depuis quarante huit heure. Si la Phoenix était décidé à prendre la poudre de cheminette, Charles n’était pas du même avis. Il l’invita gentiment et avec enthousiasme à visité son lieu de travail. « Non je ne faisait que passer je… D’accord » finit-elle par céder en passant sa main dans ses cheveux, arborant une moue adorable. Il semblait tellement content de lui faire visite qu’elle n’avait pas le cœur de refusé. Elle l’écouta avec attention puis le suivit dans son bureau où il commença à lui faire d’adorable excuse. Si elle avait un moment donné était en colère contre lui, ce sentiment avait fondu comme neige au soleil grâce à cet instant. Elle ne garderait en mémoire que sa sincérité. C’était touchant.
Il se rapprocha d’elle et un frisson parcourut l’échine de Lara alors qu’il lui prit les deux mains et la regarda avec intensité. Un frisson qui ne dura qu’une seconde et qui fût vite remplacer par une vive chaleur dans tout son corps. Elle se sentait captivait par lui. Comme… hypnotiser. Comme au marché au troll, en sa présence elle n’arrivait pas à détourner les yeux. « Je crois… » Commença-t-elle le souffle court, se perdant dans ses yeux qu’elle trouvait non commun sans pouvoir expliquer pourquoi. « … que vous avez bien fait » dit-elle en reprenant sa respiration, qui toutefois n’avait rien de calme. « De dire qu’il fallait s’arrêter » crut-elle bon de précisé au cas où il ne comprenait pas de quoi elle parlait exactement. « Nous n’aurions pas dût boire ce verre au chaudron baveur. C’est vraiment très gentil pour l’invitation et le balai. Mais… » Voyons voir ce qu’elle pouvait trouver pour se sortir de tout ça. N’importe quoi qu’il l’aiderait à ne pas céder à ses envie, comme celui à cet instant de poser ses lèvres sur les siennes et de ne pas s’arrêter. De glisser ses mains dans ses cheveux et de l’attiré à elle pour lui mordiller l’oreille et plus encore. « …Je suis déjà prise ! »
C’était sortit tout seul comme si c’était le remède miracle pour l’empêcher d’être dévoré toute cru ! C’est l’impression qu’il lui donnait, face à elle, avec cette proximité alarmante qui mettait tout ses sens en éveil. Ce regard il lui donnait autant envie de fuir que de foncé tête baisser. Froussarde ? Lara ne l’était jamais. Elle adorait l’aventure et l’adrénaline. Elle adorait ça. Mais quand il s’agissait d’émotion… C’était une autre affaire !
« Je voulais juste vous remerciait pour le marché et le balais. On reste amis ? » Demanda-t-elle en se mordillant la lèvre inférieur, mal à l’aise, espérant qu’il goberait son histoire de petit ami qui n’existait pas, sans chercher à savoir qui il était et les détails de leurs relation. On reste amis ? Mais l’étaient-ils ? Ils se connaissaient à peine. Seulement quelque mots échanger dans un lieu malfamé et un rendez vous – parce qu’il s’agissait bien d’un rendez-vous, elle l’admettait ! – avorté. Pourtant elle agissait comme si elle voulait mettre fin à une relation qui avait duré des mois. Sans doute parce que ce cœur qui palpite dans sa poitrine elle n’en avait pas l’habitude. C’était étrange. Dérangeant pour une demoiselle comme Lara qui aimait avoir un certain contrôle sur elle-même.
@Charles Graham
INFOS
FICHE DE PERSO
« Ah. »
Mes mains lachèrent les siennes et mon sourire s’effaça lentement. Mes yeux perdirent un peu de leur ardeur. Je sentis quelque chose, comme une rage nouvelle, qui n’était absolument pas la même que j’avais lorsque j’étais un Loup et que je voulais à tout pris mordre le plus de gens possible ou éliminer des gêneurs… Non… Là, c’était une rage qui venait de mon côté humain. Et ce n’était peut être pas la meilleure des choses.
« Amis ? »
L’espace d’un instant, mon vrai visage lui apparut. Perdu, désorienté. Quand j’étais en Russie, je n’avais jamais eu d’amis. Je m’étais concentré sur mon entraînement et ma vengeance. Une fois arrivée en Angleterre, c’était ma couverture, mon travail et mon objectif de vengeance qui avait pris le relai et qui ne m’avait laissé aucune occasion d’avoir des « amis ». J’avais des frères de Meute. Mais des amis humains, jamais.
Finalement, une fois mes mains enfin tombés le long de mon corps, je repris un peu de ma superbe et je reculais d’un air assez digne et aristocrate.
« En même temps, j’ai bien été naïf de penser qu’une femme aussi belle que vous n’avez pas quelqu’un dans sa vie. Il a… beaucoup de chance. »
J’avais incliné légèrement la tête, en lui montrant que cela m’affectait particulièrement. Une boule naquit dans ma gorge et ma tristesse se mua en une profonde colère et haine. J’allais trouvé qui partageait sa vie et j’allais l’éliminer. Je ne voyais pas meilleure solution. A moins que… Mes yeux passèrent sur elle et mes narines se dilatèrent pour user de mes sens de Loup et repérer toutes les phéromones de l’air environnant. De l’envie. C’est ça que ça sentait.
« J’ai hâte que vous me le présentiez dans ce cas ! Puisque nous sommes amis… Je vous invite chez moi. J’ai une maison au bord d’un lac de Windermere, dans la forêt sauvage. Donnez moi une date, et ce sera alors pour moi l’occasion de mieux faire connaissance avec votre entourage. »
Je lui souriais légèrement. Je sentais venir un peu la supercherie. Mais je faisais d’une pierre deux coups. Soit elle mentait et je le découvrirai ainsi. Soit elle ne mentait pas, et j’aurai donc un nom, un visage et une identité sur la prochaine personne à éliminer et que j’enverrai rejoindre les rivages du Styx.
Soudain, je me rendis compte que j’étais déjà dans la manipulation avec Lara. Un élan de regret m’envahit. Non ! Je ne voulais pas être ce genre d’homme pour elle… Il fallait que je sorte de cette spirale, si je voulais un jour m’attirer ses faveurs, je le savais. Finalement, je me pinçais l’arrête du nez. Pourquoi, pour une fois, je ne dirai pas la vérité.
« Ce n’est peut être pas une bonne idée. Il ne vous a pas échappé que j’avais un vrai faible pour vous, Lara. »
J’avais relevé la tête et mes yeux s’étaient plongés dans les siens. Mes pupilles étaient bien moins dilatés, et j’avais l’air beaucoup plus humain.
« On devrait donc peut être, effectivement arrêter de se voir, même pour se dire merci. C’est peut être mieux comme ça. Enfin, pour moi, et pour vous également. Je ne veux pas abîmer votre relation avec votre partenaire, et à longue c’est ce que j’essaierai de faire pour essayer de conquérir votre coeur. Alors l’adieu est peut être ce qu’il y a de mieux. »
Je me mis à ricaner, d’un air abattu, un peu jaune et nerveux.
« Ca ne fera que deux adieux en peu de temps... »
Mes mains lachèrent les siennes et mon sourire s’effaça lentement. Mes yeux perdirent un peu de leur ardeur. Je sentis quelque chose, comme une rage nouvelle, qui n’était absolument pas la même que j’avais lorsque j’étais un Loup et que je voulais à tout pris mordre le plus de gens possible ou éliminer des gêneurs… Non… Là, c’était une rage qui venait de mon côté humain. Et ce n’était peut être pas la meilleure des choses.
« Amis ? »
L’espace d’un instant, mon vrai visage lui apparut. Perdu, désorienté. Quand j’étais en Russie, je n’avais jamais eu d’amis. Je m’étais concentré sur mon entraînement et ma vengeance. Une fois arrivée en Angleterre, c’était ma couverture, mon travail et mon objectif de vengeance qui avait pris le relai et qui ne m’avait laissé aucune occasion d’avoir des « amis ». J’avais des frères de Meute. Mais des amis humains, jamais.
Finalement, une fois mes mains enfin tombés le long de mon corps, je repris un peu de ma superbe et je reculais d’un air assez digne et aristocrate.
« En même temps, j’ai bien été naïf de penser qu’une femme aussi belle que vous n’avez pas quelqu’un dans sa vie. Il a… beaucoup de chance. »
J’avais incliné légèrement la tête, en lui montrant que cela m’affectait particulièrement. Une boule naquit dans ma gorge et ma tristesse se mua en une profonde colère et haine. J’allais trouvé qui partageait sa vie et j’allais l’éliminer. Je ne voyais pas meilleure solution. A moins que… Mes yeux passèrent sur elle et mes narines se dilatèrent pour user de mes sens de Loup et repérer toutes les phéromones de l’air environnant. De l’envie. C’est ça que ça sentait.
« J’ai hâte que vous me le présentiez dans ce cas ! Puisque nous sommes amis… Je vous invite chez moi. J’ai une maison au bord d’un lac de Windermere, dans la forêt sauvage. Donnez moi une date, et ce sera alors pour moi l’occasion de mieux faire connaissance avec votre entourage. »
Je lui souriais légèrement. Je sentais venir un peu la supercherie. Mais je faisais d’une pierre deux coups. Soit elle mentait et je le découvrirai ainsi. Soit elle ne mentait pas, et j’aurai donc un nom, un visage et une identité sur la prochaine personne à éliminer et que j’enverrai rejoindre les rivages du Styx.
Soudain, je me rendis compte que j’étais déjà dans la manipulation avec Lara. Un élan de regret m’envahit. Non ! Je ne voulais pas être ce genre d’homme pour elle… Il fallait que je sorte de cette spirale, si je voulais un jour m’attirer ses faveurs, je le savais. Finalement, je me pinçais l’arrête du nez. Pourquoi, pour une fois, je ne dirai pas la vérité.
« Ce n’est peut être pas une bonne idée. Il ne vous a pas échappé que j’avais un vrai faible pour vous, Lara. »
J’avais relevé la tête et mes yeux s’étaient plongés dans les siens. Mes pupilles étaient bien moins dilatés, et j’avais l’air beaucoup plus humain.
« On devrait donc peut être, effectivement arrêter de se voir, même pour se dire merci. C’est peut être mieux comme ça. Enfin, pour moi, et pour vous également. Je ne veux pas abîmer votre relation avec votre partenaire, et à longue c’est ce que j’essaierai de faire pour essayer de conquérir votre coeur. Alors l’adieu est peut être ce qu’il y a de mieux. »
Je me mis à ricaner, d’un air abattu, un peu jaune et nerveux.
« Ca ne fera que deux adieux en peu de temps... »
INFOS
FICHE DE PERSO
Le « Ah » de Charles résonna aux oreilles de Lara comme un couperet tombant sur la tête d’un condamné. Ce n’est qu’à ce moment là qu’elle réalisa la bêtise qu’elle avait faite, guider par la peur. Il venait de lâcher ses mains et son cœur se compressa dans sa poitrine. D’où venait cette douleur ? Etait-elle en train de tomber malade ? Elle jurerait avoir de la difficulté à respiré.
« Amis » répéta-t-elle en s’efforçant de sourire alors que le mot semblait lui brûler la gorge, comme un poison à l’état pur. Ce mot résonner étrangement en elle et elle avait cette cruelle impression que le sol se dérobait sous ses pieds. C’était plus effrayant encore de le voir aussi blême que de pas retenir son envie de l’embrasser. Non. Pas effrayant… Douloureux. Et voilà qu’en plus il se réjouissait pour cet homme, ce petit ami qui n’existait pas. Elle ne savait plus quoi dire, elle qui pourtant n’avait pas la langue dans sa poche. Loin de là ! Mais quelle sombre idiote ! Qu’est-ce qui lui avait pris de sortir une idiotie pareille ?!? Contrairement à ce qu’il pensait elle était habituée au célibat. Non parce qu’elle était moche, mais parce qu’il était difficile de la prendre dans ses filets. Tel un papillon, Lara s’envoler toujours plus loin.
Si Lara culpabilisé de son mensonge, la panique commença à s’emparé d’elle quand Charles émit l’ébauche d’une invitation. Elle n’était pas certaine que ce soit une soit une bonne idée, elle avait peur que cela affecte. Cela n’était pas la seule raison de son refus évidemment. Ce petit ami n’existait pas et si elle se pointait seule elle se retrouverait au pied du mur. Quoi que s’était peut-être la solution pour remettre les choses dans l’ordre, arrivait seule et prétendre qu’elle s’était fait lâchement largué et jouer les éplorés. Elle se retrouverait dans ses bras et… Non Lara tu délire ! N’empêche que… Oui bon un plan qui pourrait marcher, mais il valait quand mieux l’honnêteté.
« Ce n’est peut être pas une bonne idée. Il ne vous a pas échappé que j’avais un vrai faible pour vous, Lara. » « Ça ne m’a pas échappé non. Mais j’aime vous l’entendre dire. » Dit-elle en s’obstinant à sourire alors que le cœur ni était plus, dans le fol espoir que ses sourires agisse comme un pansement aux blessures de Charles, qu’elle lui avait elle-même infligeait. La peur est vraiment une saleté ! Elle gâche les choses, elle les complique. La suite, elle déplut fortement à la Phoenix, alors qu’il évoquait des adieux.
« NON ! » répondit-elle avec force alors qu’elle l’idée qu’ils ne se voient plus jamais lui donner tout simplement envie de pleuré. Elle avait presque crié ce non, comme un cri du cœur. Un appel désespéré. Une main tendue pour empêcher quelqu’un de sauter. Emotive ? Lara l’était. Elle avait cette tendance à ce laissait submergeait. Tout blanc ou tout noir. Jamais dans la demi-mesure. Toujours dans l’excès. Toujours plus. Rarement rassasié. « Oh et puis merde ! » dit-elle avant de se hisser sur la pointe des pieds pour capturer ses lèvres. Après tout c’était ce qu’elle souhaitait depuis la seconde où il avait pris ses mains non ? S’il ne devait jamais se revoir à cause de son mensonge, elle regretterait toute sa vie de ne pas l’avoir fait…
@Charles Graham
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FICHE DE PERSO
« Euh… Je suis encore là Monsieur Graham... »
Ma secrétaire, qui avait bien sûr assisté à toute la scène me réveilla de ma transe. Mes lèvres sur les siennes, je clignais encore des yeux tellement la rupture de ses dernières sur les miennes me brisa le coeur. Elle m’avait embrassé… Avec la vivacité et la surprise d’un Loup qui bondit sur un lièvre. Éperdument troublé, je regardais alternativement ma secrétaire et Lara.
« Prenez votre journée. »
Elle arqua les yeux, complètement surprise de cela et ne se le fit pas répéter deux fois. C’était rare quand j’offrais des jours de congés payés comme ça, aussi rapidement et aussi spontanément. Cette dernière prit ses affaires et s’en alla, me laissant seul, enfin, avec Lara.
« Votre petit ami ne risquerait pas apprécier... »
Je m’étais approché d’elle, et je lui souriais d’un air léger. Petit ami ou pas petit ami, à vrai dire j’en avais un peu rien à faire. S’il fallait le dévorer un soir de pleine lune pour avoir les faveurs de Lara, je l’aurai fait sans hésiter le moins du monde. J’étais encore complètement perdu et suspendu entre l’espace et le temps à cause de son baiser. Je me décalais légèrement et je la regardais, les joues rosissant. Ca ne me ressemblait absolument pas d’agir ainsi.
« Ecoutez, Lara… Je n’ai jamais ressenti quelque chose pour quelqu’un, et je dois aussi vous avouez que je n’ai jamais eu envie de construire quelque chose avec quelqu’un. Ce qui explique ma maladresse de la dernière fois. »
Oh, j’avais bien évidemment eu des aventures et des nuits de passions avec bon nombres de louves. Aussi bien sous forme humaine que sous forme animal d’ailleurs. Mon regard se perdit dans le lointain. C’était la première fois que je voulais construire quelque chose avec une non-louve. Mais… Une multitude de questions venaient à moi.
Allait-elle partir quand elle découvrirait que je suis un Loup-Garou ?
Allait-elle me dénoncer ?
M’aimerait-elle encore, et d’ailleurs, m’aimait-elle à l’heure actuelle ? Et moi est ce que c’était de l’amour que je ressentais ? Je n’en avais jamais ressenti auparavant.
« Et j’en ferai d’autres. Aussi… j’espère que tu m’excuseras. »
J’avais rougis. Je venais de la tutoyer pour la première fois depuis longtemps. Mais que m’arrivait-il ? Je ne ressemblais pas du tout au Charles que j’étais réellement même de loin ! Qu’il était loin , le Charles aux deux dagues asserré qui tuait sans vergogne les ennemis des Loups ! J’étais un tout petit Louveteau sous son regard d’ébène.
« Que dirais-tu d’aller dîner, ce soir. Et cette fois-ci, je ne m’échapperai pas. Tiens, je peux t’inviter ici. J’ai des places sans attendre les réservations grâce au travail. »
Je lui déposais l’adresse d’un des restaurants les plus chic du Londres magique. Mais en même temps… Est ce que c’était bien son genre de restaurant ?
« Ou alors, c’est toi qui m’invite soignons fou ! Emmène moi où tu veux ! Je suis prêt à tester ce que mange les gens normaux ! »
J’avais tapé des mains avec mes petites manières ampoulés. Il fallait bien que je garde ce personnage encore un peu face à elle… Si je sortais le vrai Charles, celui qui appartenait à la Meute et qui tuait pour un oui ou pour un non tous les ennemis de cette dernière… Pas sûr qu’elle apprécie. Et bien évidemment… En bon Haut Fonctionnaire que j’étais, je ne me mélangeais pas souvent avec les gens du peuple… Quand était-ce déjà, la dernière fois que j’avais mangé ailleurs que dans un restaurant chic ?
Soudain, et sans prévenir, je lui déposais un autre baiser sur les lèvres. Là, je savais qu’elle pouvait sentir le vrai Charles. La Loup en moi. Je me reculais. Je ne devais pas.
« Désolé ! » dis-je comme un adolescent.
Ma secrétaire, qui avait bien sûr assisté à toute la scène me réveilla de ma transe. Mes lèvres sur les siennes, je clignais encore des yeux tellement la rupture de ses dernières sur les miennes me brisa le coeur. Elle m’avait embrassé… Avec la vivacité et la surprise d’un Loup qui bondit sur un lièvre. Éperdument troublé, je regardais alternativement ma secrétaire et Lara.
« Prenez votre journée. »
Elle arqua les yeux, complètement surprise de cela et ne se le fit pas répéter deux fois. C’était rare quand j’offrais des jours de congés payés comme ça, aussi rapidement et aussi spontanément. Cette dernière prit ses affaires et s’en alla, me laissant seul, enfin, avec Lara.
« Votre petit ami ne risquerait pas apprécier... »
Je m’étais approché d’elle, et je lui souriais d’un air léger. Petit ami ou pas petit ami, à vrai dire j’en avais un peu rien à faire. S’il fallait le dévorer un soir de pleine lune pour avoir les faveurs de Lara, je l’aurai fait sans hésiter le moins du monde. J’étais encore complètement perdu et suspendu entre l’espace et le temps à cause de son baiser. Je me décalais légèrement et je la regardais, les joues rosissant. Ca ne me ressemblait absolument pas d’agir ainsi.
« Ecoutez, Lara… Je n’ai jamais ressenti quelque chose pour quelqu’un, et je dois aussi vous avouez que je n’ai jamais eu envie de construire quelque chose avec quelqu’un. Ce qui explique ma maladresse de la dernière fois. »
Oh, j’avais bien évidemment eu des aventures et des nuits de passions avec bon nombres de louves. Aussi bien sous forme humaine que sous forme animal d’ailleurs. Mon regard se perdit dans le lointain. C’était la première fois que je voulais construire quelque chose avec une non-louve. Mais… Une multitude de questions venaient à moi.
Allait-elle partir quand elle découvrirait que je suis un Loup-Garou ?
Allait-elle me dénoncer ?
M’aimerait-elle encore, et d’ailleurs, m’aimait-elle à l’heure actuelle ? Et moi est ce que c’était de l’amour que je ressentais ? Je n’en avais jamais ressenti auparavant.
« Et j’en ferai d’autres. Aussi… j’espère que tu m’excuseras. »
J’avais rougis. Je venais de la tutoyer pour la première fois depuis longtemps. Mais que m’arrivait-il ? Je ne ressemblais pas du tout au Charles que j’étais réellement même de loin ! Qu’il était loin , le Charles aux deux dagues asserré qui tuait sans vergogne les ennemis des Loups ! J’étais un tout petit Louveteau sous son regard d’ébène.
« Que dirais-tu d’aller dîner, ce soir. Et cette fois-ci, je ne m’échapperai pas. Tiens, je peux t’inviter ici. J’ai des places sans attendre les réservations grâce au travail. »
Je lui déposais l’adresse d’un des restaurants les plus chic du Londres magique. Mais en même temps… Est ce que c’était bien son genre de restaurant ?
« Ou alors, c’est toi qui m’invite soignons fou ! Emmène moi où tu veux ! Je suis prêt à tester ce que mange les gens normaux ! »
J’avais tapé des mains avec mes petites manières ampoulés. Il fallait bien que je garde ce personnage encore un peu face à elle… Si je sortais le vrai Charles, celui qui appartenait à la Meute et qui tuait pour un oui ou pour un non tous les ennemis de cette dernière… Pas sûr qu’elle apprécie. Et bien évidemment… En bon Haut Fonctionnaire que j’étais, je ne me mélangeais pas souvent avec les gens du peuple… Quand était-ce déjà, la dernière fois que j’avais mangé ailleurs que dans un restaurant chic ?
Soudain, et sans prévenir, je lui déposais un autre baiser sur les lèvres. Là, je savais qu’elle pouvait sentir le vrai Charles. La Loup en moi. Je me reculais. Je ne devais pas.
« Désolé ! » dis-je comme un adolescent.
INFOS
FICHE DE PERSO
Elle aussi complètement oublier la présence de cette secrétaire, comme si le monde avait cessé de tourner pour les enfermer dans une bulle où ils n’étaient plus que tout les deux. Heureusement elle n’était plus là. Plus les secondes passaient, plus Charles enchainait les mots, le rendant de plus en plus adorable à ses yeux, charmer, et plus elle se sentait idiote ! Elle se retrouvait de nouveau subjuguait, fascinait par lui. Hypnotiser. Je n’ai jamais eu envie de construire quelque chose avec quelqu’un Etait-il en train de sous entendre comme elle pensait, jusqu’à maintenant ? Ou était-ce le fruit de son imagination ? Il semblerait que non. Son cœur eut un rater alors qu’il se mettait à lui dire « tu » et l’instant d’après Charles l’invitait à diner. Ce soir. Maintenant tout de suite. De toute évidence, même cette histoire de petit ami ne feignait pas ses ardeurs et en fait… elle en était ravie.
« Normaux ? Qui a dit que j’étais normale ? » Dit-elle avec un sourire espiègle alors que justement elle trouvait la bizarrerie bien plus intéressante. Elle avait déjà sa petite idée. Pourquoi pas les trois balais ? Au moins que… non elle avait encore mieux en tête. Il la surprit alors en l’embrassant à son tour, avec autant de spontanéité qu’elle. Des excuses. Un silence. Lara se hissa sur la pointe des pieds pour capturer ses lèvres à son tour.
« Désolé aussi » dit-elle en souriant alors qu’elle regrettait déjà que ce fût aussi bref. « En fait non. Je ne le suis pas vraiment. » Autant être honnête. « Je n’ai jamais… Ecoute je n’ai moi-même jamais eu de… coup de foudre pour quelqu’un. Généralement je me lasse vite, ça ne m’intéresse pas. Je ne fais pas dans les relations longues. » On ne pouvait non plus dire qu’elle passait son temps à collectionner les hommes, loin de là. Non Lara savait saisir les opportunités qui s’offraient à elle et séduire quand quelqu’un lui plaisait, mais les « pour toujours et à jamais » ce n’était pas vraiment sa tasse de thé. Elle aimait trop sa liberté. Quand on aime une fleur, on ne la cueille pas. Si on la cueille elle se fane et Lara ne voulait pas faner.
« Aussi j’ai paniqué je crois. Comme toi l’autre fois. Tu promets de ne pas te fâcher et de ne pas me dire adieux même si je termine ma phrase n’est-ce pas ?! » C’était étrange de tutoyer quelqu’un qu’on connaissait à peine, mais c’était lui qui avait commencé ! Puis ils avaient franchis une nouvelle étape de familiarité en s’embrassant non ? Enfin si on pouvait appeler ça un baiser. Juste les lèvres qui s’effleurent. Lara pouvait faire preuve de plus de… profondeur. De passion. De simple lèvres et pourtant elle avait envie de sourire rien qu’au souvenir de ce récent moment« Je n’ai pas de petit ami » dit-elle en grimaçant, fermant les yeux, comme si elle s’apprêtait à recevoir un éclair sur la tête.
@Charles Graham
INFOS
FICHE DE PERSO
Avec un grand sourire, j’acceptai le lourd secret que venait de me dévoiler Lara. Elle n’avait pas de petit ami ! Je n’aurai donc personne à éliminer aujourd’hui. Avec un vrai sourire, je lui attrapai l’avant bras avec douceur et je me tournais vers ma secrétaire…
« Je serai absent pour la journée et... »
Mais il n’y avait plus de sécrétaire. Je lui avais aussi donner sa journée. Bon, autant disparaître avant que quelqu’un ne vienne me demander des détails sur un dossier quelconque ou vienne me parler d’un truc que je n’avais absolument pas envie d’aborder.
« Le coup de foudre ? »
J’avais gardé mon sourire en coin. C’était extremement étrange ce qu’elle venait de dire. J’avais la même sensation qu’elle également. Ce que les autres appelaient coup de foudre. Ou encore… Tomber amoureux. Je m’étais juré de ne jamais tomber dans ce genre d’impasse, car je devais accomplir ma vengeance au sein de la Meute avant tout. Venger mes parents des chasseurs et de ces maudits pro sang-pur qui les avait éliminé…
« C’est assez drôle de parler de ça… Je crois que c’est ce qui m’arrive aussi. Je ne pense pas que cela puisse exister. » dis-je toujours avec mon petit ton aristocrate.
Car oui, même si je commençais à en être éperdument amoureux, il ne fallait pas que je tombe encore pleinement le masque. Et si d’ailleurs, elle n’était tombé amoureux que de la personne que je voulais paraître ? Est-ce qu’elle n’était pas tombé amoureux, tout simplement de l’ambassadeur aristocrate Charles Graham ?!
Que dirait-elle si un jour, elle rencontrait Charles Smith, Né-Loup né-moldu, dont la famille avait été terrassé tout simplement parce qu’ils étaient différents ? A cette pensée, je m’assombris légèrement.
« Il faut quand même que je te dise quelque chose. »
Et sans attendre, j’avais mis ma main sur son avant bras avec tendresse et je l’avais emmené en transplanant en plein milieu du village de Godric’s Hollow. C’était la première destination tranquille, sans trop de monde et surtout rempli de sorcier qui m’était venu à l’esprit. Au milieu des maisons à colombages, j’observais Lara d’un regard de braise.
« Désolé pour le consentement à transplaner… Je ne voulais pas qu’un imbécile vienne nous déranger... »
Regardant autour de moi, je vis que quelques passant, qui étaient de toute façon très occupé à vaquer à leurs occupations. Observant toujours, par peur d’être entendu par des agents du Ministère, je me risquais quand même à briser un peu plus ma carapace.
« Avant qu’on aille plus loin toi et moi, je veux quand même t’avertir de deux trois petites choses. »
Ma voix était assez grave et je l’observais en lui tenant les mains. Je sentis une goutte de pluie sur ma tête mais j’en fis abstraction.
« Je veux que tu es conscience que je ne suis peut être pas celui que je parais être. Je sais que cela peut faire un peu peur, dit comme ça. Mais... »
Je lui serrai le bras, sans lui faire mal, preuve que je commençais à tenir beaucoup à elle.
« Même si moi non plus je ne te connais pas tellement, je te demande de me faire confiance. Et que si un jour celui que je suis réellement te déçois, de ne pas hésiter à me le dire. Je veux y aller progressivement. Je ne peux pas m’ouvrir et dévoiler tous ce que j’aimerai te dire d’un seul bloc. »
Je n’avais pas envie qu’elle me fuit. J’étais déjà tellement heureux de l’avoir dans mes mains et j’avais encore le souvenir impérissable de ses lèvres sur les miennes. Fronçant les sourcils et continuant de sourire un peu, cela me donnait un visage assez étrange.
« Bon, c’est peut être pas la meilleure des déclarations et ça pourrait faire fuir n’importe qui. Alors si tu veux t’en aller, sans en apprendre plus par crainte de qui je pourrai être réellement… »
Je lui lâchais le bras dans un petit sourire désolé.
« Je comprendrais, tu es libre. »
« Je serai absent pour la journée et... »
Mais il n’y avait plus de sécrétaire. Je lui avais aussi donner sa journée. Bon, autant disparaître avant que quelqu’un ne vienne me demander des détails sur un dossier quelconque ou vienne me parler d’un truc que je n’avais absolument pas envie d’aborder.
« Le coup de foudre ? »
J’avais gardé mon sourire en coin. C’était extremement étrange ce qu’elle venait de dire. J’avais la même sensation qu’elle également. Ce que les autres appelaient coup de foudre. Ou encore… Tomber amoureux. Je m’étais juré de ne jamais tomber dans ce genre d’impasse, car je devais accomplir ma vengeance au sein de la Meute avant tout. Venger mes parents des chasseurs et de ces maudits pro sang-pur qui les avait éliminé…
« C’est assez drôle de parler de ça… Je crois que c’est ce qui m’arrive aussi. Je ne pense pas que cela puisse exister. » dis-je toujours avec mon petit ton aristocrate.
Car oui, même si je commençais à en être éperdument amoureux, il ne fallait pas que je tombe encore pleinement le masque. Et si d’ailleurs, elle n’était tombé amoureux que de la personne que je voulais paraître ? Est-ce qu’elle n’était pas tombé amoureux, tout simplement de l’ambassadeur aristocrate Charles Graham ?!
Que dirait-elle si un jour, elle rencontrait Charles Smith, Né-Loup né-moldu, dont la famille avait été terrassé tout simplement parce qu’ils étaient différents ? A cette pensée, je m’assombris légèrement.
« Il faut quand même que je te dise quelque chose. »
Et sans attendre, j’avais mis ma main sur son avant bras avec tendresse et je l’avais emmené en transplanant en plein milieu du village de Godric’s Hollow. C’était la première destination tranquille, sans trop de monde et surtout rempli de sorcier qui m’était venu à l’esprit. Au milieu des maisons à colombages, j’observais Lara d’un regard de braise.
« Désolé pour le consentement à transplaner… Je ne voulais pas qu’un imbécile vienne nous déranger... »
Regardant autour de moi, je vis que quelques passant, qui étaient de toute façon très occupé à vaquer à leurs occupations. Observant toujours, par peur d’être entendu par des agents du Ministère, je me risquais quand même à briser un peu plus ma carapace.
« Avant qu’on aille plus loin toi et moi, je veux quand même t’avertir de deux trois petites choses. »
Ma voix était assez grave et je l’observais en lui tenant les mains. Je sentis une goutte de pluie sur ma tête mais j’en fis abstraction.
« Je veux que tu es conscience que je ne suis peut être pas celui que je parais être. Je sais que cela peut faire un peu peur, dit comme ça. Mais... »
Je lui serrai le bras, sans lui faire mal, preuve que je commençais à tenir beaucoup à elle.
« Même si moi non plus je ne te connais pas tellement, je te demande de me faire confiance. Et que si un jour celui que je suis réellement te déçois, de ne pas hésiter à me le dire. Je veux y aller progressivement. Je ne peux pas m’ouvrir et dévoiler tous ce que j’aimerai te dire d’un seul bloc. »
Je n’avais pas envie qu’elle me fuit. J’étais déjà tellement heureux de l’avoir dans mes mains et j’avais encore le souvenir impérissable de ses lèvres sur les miennes. Fronçant les sourcils et continuant de sourire un peu, cela me donnait un visage assez étrange.
« Bon, c’est peut être pas la meilleure des déclarations et ça pourrait faire fuir n’importe qui. Alors si tu veux t’en aller, sans en apprendre plus par crainte de qui je pourrai être réellement… »
Je lui lâchais le bras dans un petit sourire désolé.
« Je comprendrais, tu es libre. »
INFOS
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Lara craignait la colère de Charles. Un possible mépris et une impression d’avoir été trahis. Elle craignait que son mensonge concernant un petit ami qui n’existait pas ne gâche tout. Le cœur battant la chamade, elle fût ravie de constater qu’il le prit… plutôt bien. Et ce fût un euphémisme compte tenu de son sourire ! Elle eut une légère moue ressemblant presque à une grimace alors qu’il soulignait « coup de foudre » dans ce qu’elle venait de dire. Elle n’avait pas envie de revenir sur ses propos parce qu’elle avait dit ce qu’elle pensait, purement et simplement, comme toujours. Toutefois elle se sentait un peu rougir d’un tel aveu. « Ne te moque pas » dit-elle simplement, se mordillant la lèvre inférieure, comme elle faisait toujours quand elle était nerveuse.
Un sourire alla ensuite se loger sur ses lèvres, sourire qui semblait impossible à quitter alors que bien loin de se moquer, il avouait ressentir la même chose à son égard. Et puis d’un coup ils se mirent à transplaner ! « Mais qu’est-ce que… » Dit-elle en jetant un œil aux alentours. Ils étaient à Godric’s Hollow. « C’est marrant ce n’est pas le premier lieu où moi j’aurai pensé à transplaner pour " ne pas être déranger " » dit-elle en se retenant de rire, les idées mal placé, avant de finalement le laisser parler.
« Avant qu’on aille plus loin toi et moi, je veux quand même t’avertir de deux trois petites choses. » « Je ne fais pas dans la polygamie »
Elle avait dit ça du tact au tact, se demandant s’il apprêtait à lui apprendre qu’il était marié et père de deux enfants. Qui sait ! Elle était consciente qu’ils n’avaient pas le même âge et Charles lui faisait tant d’effet qu’elle n’aurait pas était surprise qu’une autre ait jeté son dévolu sur lui. Visiblement il ne s’agissait pas de ça ! Son palpitant battait plus vite que d’ordinaire parce que Charles avait toujours sa main sur elle. Etait-ce pour ça qu’elle se sentait en danger quand elle était en sa présence, parce qu’il avait des secrets ? Parce qu’elle voyait que la surface et qu’il y avait beaucoup à creuser ? C’était un défi qui ne lui faisait pas peur. En vérité, le danger avait plus tendance à l’attiré qu’à la repousser. Elle savait que ça n’avait aucun sens mais elle avait accepté ce trais de sa personnalité depuis longtemps. Elle fronça un peu son nez lorsqu’il lâcha son bras, prouvant ainsi qu’elle aurait préféré qu’il s’abstienne. « Je ne suis pas n’importe qui. » dit-elle en posant à son tour sa main sur le bras de Charles. Le pire c’est que Lara ne faisait pas confiance facilement depuis la trahison de sa meilleure amie.
« Et… je ne m’effraies pas facilement aussi » rajouta-t-elle avec malice, un sourire innocent aux lèvres. Plantant son regard dans celui de Charles, elle leva alors son index et doucement lui caressa la joue avec tendresse. Une douceur qui ne ressembler à Lara qui était volcanique d’ordinaire.
Un sourire alla ensuite se loger sur ses lèvres, sourire qui semblait impossible à quitter alors que bien loin de se moquer, il avouait ressentir la même chose à son égard. Et puis d’un coup ils se mirent à transplaner ! « Mais qu’est-ce que… » Dit-elle en jetant un œil aux alentours. Ils étaient à Godric’s Hollow. « C’est marrant ce n’est pas le premier lieu où moi j’aurai pensé à transplaner pour " ne pas être déranger " » dit-elle en se retenant de rire, les idées mal placé, avant de finalement le laisser parler.
« Avant qu’on aille plus loin toi et moi, je veux quand même t’avertir de deux trois petites choses. » « Je ne fais pas dans la polygamie »
Elle avait dit ça du tact au tact, se demandant s’il apprêtait à lui apprendre qu’il était marié et père de deux enfants. Qui sait ! Elle était consciente qu’ils n’avaient pas le même âge et Charles lui faisait tant d’effet qu’elle n’aurait pas était surprise qu’une autre ait jeté son dévolu sur lui. Visiblement il ne s’agissait pas de ça ! Son palpitant battait plus vite que d’ordinaire parce que Charles avait toujours sa main sur elle. Etait-ce pour ça qu’elle se sentait en danger quand elle était en sa présence, parce qu’il avait des secrets ? Parce qu’elle voyait que la surface et qu’il y avait beaucoup à creuser ? C’était un défi qui ne lui faisait pas peur. En vérité, le danger avait plus tendance à l’attiré qu’à la repousser. Elle savait que ça n’avait aucun sens mais elle avait accepté ce trais de sa personnalité depuis longtemps. Elle fronça un peu son nez lorsqu’il lâcha son bras, prouvant ainsi qu’elle aurait préféré qu’il s’abstienne. « Je ne suis pas n’importe qui. » dit-elle en posant à son tour sa main sur le bras de Charles. Le pire c’est que Lara ne faisait pas confiance facilement depuis la trahison de sa meilleure amie.
« Et… je ne m’effraies pas facilement aussi » rajouta-t-elle avec malice, un sourire innocent aux lèvres. Plantant son regard dans celui de Charles, elle leva alors son index et doucement lui caressa la joue avec tendresse. Une douceur qui ne ressembler à Lara qui était volcanique d’ordinaire.
@Charles Graham
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TW : érotisme (vite fait qd meme), sang (pas bcp quand meme)
Je posais mon front contre le siens quand elle me caressa la joue. Je… je n’avais jamais rien ressenti de tel. Ou du moins… Il y a fort longtemps. Par la main de ma mère quand elle était encore en vie. Depuis, j’avais tout enfoui, partant pour la Russie avec Père Loup afin de préparer ma vengeance. Et j’étais… si proche du but. Chaque jour la Meutre grandissait et les Sorciers de Sangs-purs nous craignaient un peu plus.
« Alors si tu n’es pas effrayé si facilement... »
Je l’avais saisi avec fermeté, et j’avais à nouveau transplaner avec elle. Cette fois-ci, chez moi et directement dans mon lit. Mes lèvres s’étaient déposé sur les siennes avec une tension qui planait tellement fort autour de nous que j’avais décidé de m’y abandonner complètement. Dans mon lit immense, je l’avais jeté et je m’étais ensuite jeté sur elle comme on se jette sur une proie.
***
J’étais sur le dos, à caresser les cheveux de Lara et à observer le toit de mon https://st.hzcdn.com/simgs/pictures/salons/renovation-d-un-appartement-a-paris-7eme-sarl-espace-amenagement-decoration-img~8ac162b70f1053f4_4-1811-1-b941959.jpgluxueux en plein Londres magique. D’habitude, je ne m’accouplais qu’avec des louves et généralement uniquement parce que c’était nécessaire pour faire redescendre mon taux d’hormone. Mais là, ça avait été totalement différent. Ca avait bien plus… doux et tendre. Comme si j’avais eu dans les bras un être tellement fragile qu’il avait fallu prendre des pincettes.
« Hé bien. Moi qui pensait attendre le troisième rendez-vous. Je crois que c’est raté. »
Un léger sourire passa sur mes lèvres. Je me plongeais dans ses yeux d’ambre dans un long silence. Je savais que nous pouvions ressentir les choses lorsque l’on faisait l’amour. C’était pour cela que je ne faisais cela en général qu’avec des Louves. Avait-elle déjà senti qu’il y avait une part bestiale en moi ? J’étais né avec contrairement aux Mordus. Mon Loup faisait parti de moi depuis que j’étais un louveteau.
« J’avais rarement connu ça. »
C’était la vérité. Bon, ça manquait peut être un peu de dialogue. Mais je brûlais d’envie de lui annoncer que j’étais en réalité un Loup. Sans un mot, je me concentrais sur le combat intérieur qui me tirailler. La serrant contre moi, je continuais de contempler le plafond de ma chambre qui était dans un style victorien.
« J’espère que tu vas me redonner quelques nouvelles quand même. Que ce n’était pas juste un coup d’un soir pour rendre jaloux ton petit ami imaginaire... »
Je la regardais en souriant, avec une tendresse inhabituelle. Alors que je l’embrassais sur le front, un bruit de transplanage se fit entendre dans le salon. Suivi d’un hurlement sonore.
« CHARLES ! Argh… ! Charles ! »
Blême, je me redressais avec des réflexes inhabituels pour un homme normal. Mes yeux devinrent bestiales. Ma main se déposa sur ma baguette et d’un coup de cette dernière je me rhabillais. Au milieu de mon salon, un homme était à genou, couvert de sang sur la poitrine avec une espèce de flèche dans la poitrine. Mon regard se tourna vers ma chambre… Lara allait venir…
« Matthias. »
Mon ton se fit neutre, il me regarda, étrangement implorant. C’était un jeune Loup qu’on avait mordu l’année dernière et qui avait épousé la cause de la Meute. Du sang commençait à couler sur mon tapis qui coutait une fortune. J’avais deux solutions. Soit ignorer Matthias et dire que je ne le connaissais pas devant Lara, mais ça risquait de compromettre ma situation avec elle… Soit j’agissais en tant que tel, je tombais enfin le masque et… j’aviserai par la suite.
« Ne bouge pas. »
C’était un Frère Loup. Un membre de la Meute. En détresse. Et en tant qu’un des mâles dominants c’était de mon devoir de le secourir. Sans réfléchir, je le fis léviter avec élégance et je le déposais avec soit sur le sofa victorien sans un mot de plus. Accroupi à ses côtés, j’examinais la flèche qu’on lui avait planté dans la poitrine d’un œil critique. Il haleta.
« On était à la sortie de Marché et… ils nous sont tombés dessus... »
Les chasseurs. Depuis l’arrivée au pouvoir de Dunn, ils commençaient à se croire supérieur. Sans un mot de plus j’invitais Lara à venir à côté de moi.
« Garde tes forces Matthias. Lara, je vais avoir besoin d’aide. »
Lui désignant la flèche, je déposais ma baguette à côté, prêt à envoyer un Vulnera Sanature. Il fallait faire vite.
« Tu vas retirer la flèche. Et je le soignerai juste après. Il faut être réactif car… si la flèche est en argent… »
Le regard de Matthias passa sur moi avec détresse. Même s’il n’était pas Loup-Garou depuis aussi longtemps que moi, il savait très bien ce que cela signifiait.
« Alors si tu n’es pas effrayé si facilement... »
Je l’avais saisi avec fermeté, et j’avais à nouveau transplaner avec elle. Cette fois-ci, chez moi et directement dans mon lit. Mes lèvres s’étaient déposé sur les siennes avec une tension qui planait tellement fort autour de nous que j’avais décidé de m’y abandonner complètement. Dans mon lit immense, je l’avais jeté et je m’étais ensuite jeté sur elle comme on se jette sur une proie.
***
« Hé bien. Moi qui pensait attendre le troisième rendez-vous. Je crois que c’est raté. »
Un léger sourire passa sur mes lèvres. Je me plongeais dans ses yeux d’ambre dans un long silence. Je savais que nous pouvions ressentir les choses lorsque l’on faisait l’amour. C’était pour cela que je ne faisais cela en général qu’avec des Louves. Avait-elle déjà senti qu’il y avait une part bestiale en moi ? J’étais né avec contrairement aux Mordus. Mon Loup faisait parti de moi depuis que j’étais un louveteau.
« J’avais rarement connu ça. »
C’était la vérité. Bon, ça manquait peut être un peu de dialogue. Mais je brûlais d’envie de lui annoncer que j’étais en réalité un Loup. Sans un mot, je me concentrais sur le combat intérieur qui me tirailler. La serrant contre moi, je continuais de contempler le plafond de ma chambre qui était dans un style victorien.
« J’espère que tu vas me redonner quelques nouvelles quand même. Que ce n’était pas juste un coup d’un soir pour rendre jaloux ton petit ami imaginaire... »
Je la regardais en souriant, avec une tendresse inhabituelle. Alors que je l’embrassais sur le front, un bruit de transplanage se fit entendre dans le salon. Suivi d’un hurlement sonore.
« CHARLES ! Argh… ! Charles ! »
Blême, je me redressais avec des réflexes inhabituels pour un homme normal. Mes yeux devinrent bestiales. Ma main se déposa sur ma baguette et d’un coup de cette dernière je me rhabillais. Au milieu de mon salon, un homme était à genou, couvert de sang sur la poitrine avec une espèce de flèche dans la poitrine. Mon regard se tourna vers ma chambre… Lara allait venir…
« Matthias. »
Mon ton se fit neutre, il me regarda, étrangement implorant. C’était un jeune Loup qu’on avait mordu l’année dernière et qui avait épousé la cause de la Meute. Du sang commençait à couler sur mon tapis qui coutait une fortune. J’avais deux solutions. Soit ignorer Matthias et dire que je ne le connaissais pas devant Lara, mais ça risquait de compromettre ma situation avec elle… Soit j’agissais en tant que tel, je tombais enfin le masque et… j’aviserai par la suite.
« Ne bouge pas. »
C’était un Frère Loup. Un membre de la Meute. En détresse. Et en tant qu’un des mâles dominants c’était de mon devoir de le secourir. Sans réfléchir, je le fis léviter avec élégance et je le déposais avec soit sur le sofa victorien sans un mot de plus. Accroupi à ses côtés, j’examinais la flèche qu’on lui avait planté dans la poitrine d’un œil critique. Il haleta.
« On était à la sortie de Marché et… ils nous sont tombés dessus... »
Les chasseurs. Depuis l’arrivée au pouvoir de Dunn, ils commençaient à se croire supérieur. Sans un mot de plus j’invitais Lara à venir à côté de moi.
« Garde tes forces Matthias. Lara, je vais avoir besoin d’aide. »
Lui désignant la flèche, je déposais ma baguette à côté, prêt à envoyer un Vulnera Sanature. Il fallait faire vite.
« Tu vas retirer la flèche. Et je le soignerai juste après. Il faut être réactif car… si la flèche est en argent… »
Le regard de Matthias passa sur moi avec détresse. Même s’il n’était pas Loup-Garou depuis aussi longtemps que moi, il savait très bien ce que cela signifiait.
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