Tout le monde veut devenir un cat (Charline)

Après avoir passé une partie de l'après midi à regarder un très vieux dessin animé avec Aurore, Gabriel venait à peine de la déposer chez Edwin MacGregor pour le reste de la semaine, prenant toujours grand soin d'éviter la présence de sa mère encore dans les bureaux de l'IDEM. Serrant la petite dans ses bras, il lui rappela qu'il viendrait la voir entre midi et deux durant sa pause déjeuné, souhaitant profiter de la proximité entre le Ministère et son école primaire pour l'occasion. Cette soirée était une exception, il n'aimait pas déposer Aurore à la dernière minute ainsi chez la famille de sa mère, bien qu'elle était tout à fait compréhensive concernant tous ce qui touchait son travail. Sauf que là, c'était pour passer une soirée avec une amie, une de ses meilleures amies même, qui avait grand besoin de réconfort.

"Ce week-end, on ira voir tatie ensemble ça te va?" dit-il en passant ses mains dans ses boucles blondes

Croisant Lennox à qui il adressa un sourire en guise de bonsoir, il quitta rapidement la demeure des MacGregor pour venir transplaner au refuge d'@Amour Whistledown afin de récupérer le chat pour qui il venait de signer des papiers d'adoptions. Prenant soin de le transporter dans une cage tout en le remerciant de sauver autant d'animaux, Gabriel prit la direction de la maison de Charline, couvrant la cage d'un tissu chaud pour préserver sa surprise sur le palier de la porte.
Elle avait perdu Coton il y a quelques semaines et il sentait qu'une compagnie lui manquait grandement dans sa maison, tout comme lui était habitué à la présence de Flocon et de ses bruits de pas sourd quand il ne ronflait pas. Sans avoir la prétention de simplement remplacer un animal de compagnie, il avait surtout eu envie de redonner un peu de baume au cœur à un autre en lui offrant un foyer chaleureux.

Sonnant à la porte en redressant doucement le col de sa veste, il attendit patiemment que la jeune femme lui ouvre, bien qu'il ne l'ai clairement pas prévenu de son arrivée, comme à son humble habitude.

"C'est moi, j'ai faim et j'ai soif" souffla-t-il à travers la porte, plaisantant à moitié.

Travailler auprès d’animaux fantastiques alors qu’on est soit même en deuil de son propre animal n’avait rien de… facile. Quand un truc déraillé dans sa vie, Charline avait tendance à foncer tête baissé dans son travail. Cette fois c’était un peu le travail qui été source de tristesse… C’était le jeu en même temps ! On ne pouvait adopter un animal sans qu’un jour il ne finisse par mourir. C’est la vie. Un sort qu’elle devait accepter tout simplement. Seulement si c’était «  le cycle de la vie », ça ne rendait pas la perte plus simple pour autant lui manquer et le cœur de la blonde se serrait toujours quand elle posait les yeux sur sa gamelle. D’ailleurs elle continuait toujours à lui mettre des croquettes, un geste qu’elle faisait par habitudes en se levant le matin. Elle devait se faire violence pour se rappeler que plus personne ne viendrait les manger. Aussi elle avait abandonné l’idée. C’était bête, mais continuait à voir cette gamelle pleine c’était comme… il était encore un peu là ? Elle allait finir par se faire à son absence, il lui fallait juste un peu de temps. Un mois déjà et elle avait l’impression que c’étiat hier. En pyjama, Charline était en train de regarder un film avec un pot de glace. Elle s’amusait avec son don, prenant tour à tour l’apparence des acteurs. Un jeu auquel elle s’adonnait quand elle était seule. Elle sursauta quand elle entendit sonnait à la porte, ne s’étant pas du tout attendu à ça. Surprise, elle a oublia même qu’elle avait l’apparence de Chris Pratt puisqu’elle regardait les gardiens de la galaxie. C’est donc sous les traits de l’acteur qu’elle ouvrit à Gabriel.

Alors qu'on lui ouvrait la porte, Gabriel resta un instant interdit devant la silhouette d'un célèbre comédien moldu qu'il avait dernièrement vu dans de nombreux box office et l'observa de haut en bas en remarquant le pyjama des mauvais jours que celui ci portait. Soit Charline lui cachait de nombreux secrets quand à ses fréquentations, soit elle avait vraiment la tête en vrac pour l'accueillir chez elle sous cette forme.

"Bonsoir?" lança -t-il malgré lui incertain

Mais le regard embué et les traces de glace près des lèvres ne purent que lui prouver que Charline se cachait bien en dessous de cette épaisse carapace masculine et Gabriel leva la cage de transport alors qu'un miaulement se faisait entendre.

"On échange, je prends ta glace et tu prends le chat?" proposa-t-il en se demandant un instant si elle était au courant d'avoir une autre apparence sur le palier "Il en profitera certainement pour te lécher le restant de glace sur ta barbe rousse." plaisanta-t-il doucement en espérant qu'aucun moldu ne reconnaîtrait soudainement une célébrité chez leur voisine.

Regardant néanmoins de droite à gauche, il avança d'un pas pour permettre à la jeune femme, ou plutôt au jeune homme, de rentrer de nouveau dans la maison sans éveiller de soupçon.

«  Ooooh » dit-elle en portant ses mains à sa bouche alors que Gabriel levait une cage de transport contenant quelque chose qui miaule. Elle sautilla d’impatience. «  C’est-ce que je crois ? C’est  un  chat ? Non ! Ne me le dit pas ! Je veux avoir la surprise au moment où j’ouvrirai la cage. C’est un chat n’est-ce pas ?! » Charline était ravie. Elle ne s’était pas attendue à ça. Ni à la venue de Gabriel, ni à la chose qu’il agitait devant son nez.

«  Oui j’te donne toute la glace que tu veux » dit-elle en gigotant sur place, vraiment ravis par cette surprise. Elle baissa les yeux sur son propre corps alors qu’il soulignait «  une barbe rousse ». Elle avait déjà oublié ! A la place de sa poitrine se trouvait un torse d’homme et elle laissa échappé un léger «  oh », avant de se reconcentré sur Gabriel. Ce dernier entra dans l’appartement et elle le suivit aussitôt. Petit à petit les traits de Chris Pratt se mirent à disparaitre pour laisser place aux courbes féminines de la pétillante blonde. «  Je ne savais pas que tu devais venir. » Elle posa la cage qu’elle tenait toujours dans ses mains. «  Coucou toi » dit-elle en ouvrant la porte pour laisser sortir la boule de poil. La grosse boule de poil ! « Ooooh » dit-elle de nouveau avant d’aller de sauter au cou de Gabriel, pour le serré contre elle.

Alors qu'elle ne semblait pas en revenir de voir un chat dans la cage de transport, sa soudaine fébrilité lui faisant penser à sa fille avec vingt cinq ans de plus, Gabriel entra dans l'appartement, fermant la porte derrière lui alors que Charline avait jeter son dévolu sur la petite boule de poils.

"Je dois aussi miauler pour avoir le droit à un bonjour?"

Et sans trop s'y attendre, il se prit la furie blonde dans les bras qu'il serra contre lui un instant avant de la relâcher. Il sentait bien que la perte de son chat la dévastait mais elle tenait le coup et acceptait déjà d'aller de l'avant, troquant sa glace contre l'adorable boule rousse qui ne cherchait qu'à explorer les environs.

"Tu sais que je viens surtout quand tu t'y attends pas. Mais clairement, je tâcherais de te prévenir au cas où tu serais en bonne compagnie." taquina-t-il en se disant que sa meilleure amie aurait très bien pu être avec quelqu'un le soir même et qu'il ne pouvait pas réellement se permettre de passer à l'improviste comme ce soir. Mais il avait croisé ses yeux de cockers battus dans les couloirs du Ministère encore ce matin et il n'avait pas pu se résoudre à la laisser passer la soirée ainsi.

Ouvrant son frigo comme s'il était chez lui, il prit une bière fraiche en premier lieu avant de s'accouder au comptoir, loin de tout de suite vouloir prendre une glace alors qu'il n'avait pas mangé.

"Pizza ou sushi ce soir?" demanda-t-il par reflexe, avisant quelques numéros de téléphone accrochés sur le frigo pour savoir quoi commander pour le diner. "Je commande et tu choisis le prénom du petit dernier."

C'était un des gros points commun qu'il partageait avec Charline depuis leur enfance, leur tendresse pour les animaux, assez pour les considérer comme des membres de la famille à part entière. Et c'était probablement pour les mêmes raisons qu'il se sentait assez à l'aise chez elle et avec elle pour se permettre une familiarité et une proximité tout autre que lorsqu'ils se voyaient au Ministère ou en publique.

Charline leva la tête en direction de Gabriel alors qu’il se rappelait à elle, totalement absorbé par la présence du chat. Elle ouvrit la bouche pour se défendre mais comme bien souvent aucun son ne daigna sortir de sa gorge et elle se contenta d’aspiré l’air et de le refermer. Un sourire pour s’excuser, elle avait une meilleure idée qu’un simple bonjour. Un câlin lui semblait être tout à fait approprié. Charline adorait quand ils n’étaient que tout les deux. Là, loin du ministère, son meilleur ami se permettait plus d’affection même si elle était souvent l’instigatrice de ces marques d’affection. La joie se lisait sur son visage et si dans un coin de sa tête elle continuait à penser à  coton avec lequel elle avait vécu tant de choses, elle était contente d’accueillir une nouvelle boule de poil.

«  Oh donc tu n’’a pas besoin de prévenir » conclu-t-elle en se mettant à rire, s’auto-moquant de sa vie amoureuse inexistante. En même temps, quand on faisait le constat de ses amourettes passé, il n’y avait pas de quoi se réagir. Un gay . Un homme marié. Un homme qui était mort une semaine après. Un qui était en prison. Un autre qui avait quitté le pays. Un qui avait préféré ses études. Charline collectionnait malgré elle les histoires impossibles.

«  Tu es toujours le bienvenue ici » crut-elle bon de souligner au cas où il se mette à penser qu’elle n’aimait pas le voir par surprise. «  Sushi » répondit-il du tact au tact sans appel. Elle n’avait pas besoin de rajouté « végétarien », Gabriel connaissait ses habitudes alimentaires. Les yeux brillants elle observa le chat pour essayer de lui trouver un noms. «  Que pense-tu de Patapouf ? » ça avait un petit côté «  Pouffsoufle » qui lui rappelait sa maison passé et le chat avait… de la surface !

Alors qu'elle minimisait clairement son charme en prétextant ne pas avoir besoin de s'annoncer avant de venir, Gabriel ne put que grimacer devant le défaitisme de sa meilleure amie. Charline était de loin la fille la plus sensible qu'il connaissait, bien que cette qualité lui jouait souvent des tours dans ses relations, Gabriel savait bien qu'elle finirait très bien par trouver une stabilité puisqu'elle était déjà très bien dans sa peau.

"J'ai cru que tu allais l'appeler "Sushi", tu m'as fais peur." commença-t-il en sortant alors le téléphone portable qu'il gardait uniquement en zone moldu. L'activant par la même occasion, il fut ravit de voir qu'il fonctionnait encore, malgré que sa fille ait déjà tenté de l'allumer en zone magique, ce qui avait souvent pour effet de le dérailler totalement. Appelant alors rapidement le restaurant afin de pouvoir être livrer, Gabriel commanda des plats uniquement végétariens, bien qu'il ne l'était pas lui-même mais par respect envers Charline, il préférait toujours mettre son coté non-végétarien de coté. Observant le pot de glace déjà bien vide, il en profita pour prendre également des desserts japonais avant de raccrocher.

"Va pour Patapouf. C'est un mâle qui a été trouvé sur le bord de la route près de chez Pawfect World." Charline devait probablement bien connaître le refuge en question d'ailleurs, rien qu'avec toutes les interventions qu'elle donnait à Poudlard et ces conseils avisés déjà au sein de son département. Se tournant vers la jeune femme alors qu'il avait déjà sorti deux bières du frigo juste avant, il lui en tendit une. "Demain si tu veux, on pourra faire un tour à la ménagerie pour quelques nouveaux accessoires." il savait que Charline aurait du mal à voir les mêmes jouets de Coton valdinguer dans toute la maison, Patapouf aurait même probablement besoin d'autres jouets et c'était l'occasion de sortir également la jeune femme de ce petit cocoon d'où elle ne sortait que très peu depuis le décès de son chat. "Bon .. comment tu vas?"

«  Hum ? » lâcha-t-elle avant de tourner la tête vers Gabriel, ne s’étant pas attendu à ce qu’il confonde la nourriture et le futur nom du chat. «  C’est trop tard pour changer d’avis ? » demanda-t-elle un peu penaude, au cas où. L’idée ne lui avait pas traversé l’esprit, mais n’était au final pas bête. Mais est-il vraiment judicieux de donner à un chat un nom correspondant à quelque chose qu’on mange ? Sans compter que cette petite boule de poil, comme Coton, adorait peut-être le saumon ? Un comble quand on vit chez une végétarienne ! Un sourire s’accrocha aux sourires des lèvres de Charline alors qu’elle entendait Gabriel passait commande pour deux. Elle avait toujours aimé ses valeurs, cette façon qu’il avait de prendre soin de l’autre. Gabriel était un véritable prince. Charline ne serait jamais permisse de lui interdire de manger du poisson sous ses chefs. Elle avait ses choix qu’elle n’imposait à personne. Toutefois, Gabriel commandait toujours végétarien en sa présence, c’était juste adorable. Elle le connaissait depuis son enfance, mais elle était toujours aussi admirative d’une telle prévenance. «  Alors va pour Patapouf ! » répondit-elle en gigotant quelque peu alors qu’il tranchait sur le prénom. «  Oh tu veux dire qu’il a était abandonné ? Charline s’accroupit pour être à sa hauteur, le regardant avec affection.

«  Je vais prendre soin de toi. Tu dormiras même avec moi. Tu verras. » Le chat lui, n’avait pas l’air très rassuré. Le pauvre était dans un endroit inconnu et il alla rapidement se cacher sous le canapé. De toute évidence le coup de coeur n'était pas réciproque. «  ça serait chouette » dit-elle à l’intention de Gabriel avant de se relever.

«  Comment je vais ? Hum… Je vais bien » répondit-elle en agitant la tête de haut en bas, son regard tombant sur la bouteille d’alcool restait sur le canapé que Gabriel n’avait heureusement pas encore remarqué. Elle écarquilla les yeux, une certaine panique s’emparant d’elle. «  Tu peux fermer les yeux ? Juste deux minute !?! » dit-elle en aplatissant sa main sur le visage de Gabriel. Est-ce qu’elle pourrait continuer d’aveugler le jeune homme tout en faisant disparaitre la bouteille ?

Alors qu'elle avait hésité quelques secondes devant l'éventualité de l'appeler comme un plat japonais, il fut néanmoins heureux de l'entendre rester sur sa première intuition, bien que le chat s'était soudainement caché sous le canapé. En temps normal, il savait qu'un chat avait besoin d'une bonne semaine d'adaptation, surtout selon la taille de l'appartement mais il ne se doutait pas que Patapouf allait bientôt trouver un nid douillet au pied du lit de sa futur maitresse.

"Laisse lui un peu de temps de révéler quel pot de colle il est." tenta-t-il de la rassurer alors que le chat n'avait nullement lâcher ses bras à partir du moment où il était rentré dans la chatterie. Il n'avait pas eu besoin de réfléchir bien longtemps, le petit rouquin avait été le premier à venir vers lui avec une aisance incomparable et le choix avait été tout fait.

Alors qu'elle répondait à sa question, il eut à peine le temps de se tourner totalement vers elle qu'elle avait déjà caché ses yeux avec ses mains, ne lui donnant nullement le choix que de les fermer, attirant un léger rire. Etait-ce une surprise? Non, elle ne s'attendait nullement à le voir arriver, c'était forcément autre chose.

"Qu'est ce que tu me caches?" demanda-t-il avec un sourire malgré le fait qu'il était curieux de savoir pourquoi Charline avait soudainement quelque chose à lui ôter de la vue. "Si c'est la trace de glace qui descend sous ton t-shirt, je l'avais déjà remarqué" tenta-t-il de plaisanter mais fermant tout de même les yeux. "C'est bon, c'est bon ... vas-y."

Enlevant ses mains de ses yeux, il les maintenu fermer par respect envers sa meilleure amie, bien qu'il se demandait bien ce qu'elle lui cachait. Connaissant tout de même l'appartement comme sa poche, il finit tout de même par marcher en direction du canapé, s'y installant à tâtons avant de rencontrer un objet relativement froid tout près de sa cuisse.

"J'ai fermé les yeux !" se défendit-il en levant les mains en l'air, le sourire aux lèvres. Cependant, il écarta rapidement l'objet en se rendant compte qu'il s'agissait d'une bouteille en verre. Fronçant légèrement les sourcils, il prit la bouteille en main en ouvrant les yeux, la tendant à Charline. Constatant qu'il s'agissait d'un alcool fort, il se demanda un moment pourquoi la bouteille était renversée sur le canapé, n'étant clairement pas dans les habitudes de la jeune femme. Elle ne buvait que rarement seule, sauf ... sauf si elle était réellement triste.

"Bon ... tu peux peut-être me répondre plus sincèrement, comment ça se fait?"[/color] demanda-t-il, le ton légèrement plus grave, le sourire relativement lointain.

"Qu'est ce que tu me caches?" «  La poussière qui s’accumule sous les meubles, mes sous vêtements et le fait que j’adore le parfum que tu porte même je n’arrive pas à déterminer ce que… Oh tu veux dire là maintenant ?! Rien ! Nope ! Nada ! R-I-E-N du tout ! » Conclut-elle en ramenant ses deux lèvres dans un bruit sonore, comme un bouchon qu’on retire, essayant de garder la situation en main. Enfin ce qu’il devait surtout avoir dans ses mains s’était la bouteille d’alcool qu’elle voulait enlever avant qu’il ne la voit.

«  Quoi ?! Il y a de la glace sur mes seins ?!? » Dit-elle en baisant les yeux sous son tee-shirt avant de réaliser qu’il plaisantait. Ce qui lui valût une légère tape sur l’épaule. Elle enleva ses mains et Gabriel les ferme alors qu’elle se dirigea vers le canapé. Loin de se tenir tranquille, Gabriel commença à marcher vers elle, ce qui la fit sursauter et elle renversa la bouteille qui se retrouva vite au pied de son meilleur ami. Pour la discrétion c’était raté !

« Oui mais tu a bougé ! » se défendit-elle alors qu’il attrapait ce qu’elle avait cherchait à dissimuler. Et voilà maintenant qu’il était inquiet pour elle.  « Hum » grogna-t-elle en cachant son visage avec ses mains, fronçant légèrement les yeux, pour cacher sa honte, ne sachant vraiment pas où se mettre. Ses cheveux s’étaient d’ailleurs teintés de rouge pâle, ce qui voulait tout dire. En présence de Gabriel, Charline s’autorisé souvent le lâché prise concernant ses pouvoirs de Méthamorphomage, laissant ses cheveux se coloré selon ses humeurs.

«  Il y avait des vieilles photo de Coton dans mes souvenirs facebook »

L’avantage d’avoir un meilleur ami né moldus comme elle, c’est qu’elle n’avait pas besoin de lui expliqué ce qu’était «  facebook ». Les sorciers n’avaient d’ailleurs pas idée de la chance qu’ils avaient de vivre sans réseau sociaux et la blonde envisageait parfois qu’abandonner pleinement sa vie Moldus pour embraser sa vie sorcière. Elle ne s’était jamais résolue à bannir cette partie d’elle, que beaucoup ne comprenait pas. Sans doute parce que ce côté «  moldus » ça faisait pleinement que Charline était… Charline.

«  Va y. Fais moi la morale. Je suis préparé, je sais que je le mérite et c’est vraiment très très mal de boire toute seule. Mais… Je suis seule Gabriel. Tout les dossiers du ministère ne suffit pas à me faire oublier ce détails : je suis seule.  Et ce soir… j’avais vite envie de l’oublier quelque heure. »