Les gens font toujours des choses folles quand ils sont amoureux. * Lyvan *

Quelques jours avant.

J’avais souris bêtement à Lara, et j’avais aussi rougi. C’était la première fois qu’une fille me renvoyait en pleine face ce que j’essayais de leur faire un peur subir. Ca m’avait pris de court et je n’avais pas su quoi répondre. Je m’étais alors mis à ricaner :

« Je t’aime bien toi. Je sens qu’on va finir ami. »

Je n’avais d’ailleurs pas beaucoup d’amies filles, et encore moins de cet âge. Ravi d’aller boire un verre avec elle, juste pour discuter et sans sous-entendu, je passais ma main derrière la nuque.

« Ca va promis… Bon, on va au Chaudron baveur que tu m’expliques un peu à quoi ça consiste cette histoire de Chasseur d’Orage... »

J’avais souris. Je m’entendais vraiment bien avec elle. Et, il y avait un petit feeling que j’appréciais beaucoup. Sans attendre, je tapais dans ma main pour sceller notre accord, plaçait un post-it pour qu’on renvoie la table neuve à l’IDEM et je sortis avec Lara tout en bavassant.

Quelques jours plus tard.

J’en avais assez. Tapis dans les ténèbres des cachots, j’avais établi et réfléchi ma vengeance sur Lyvan. Plusieurs rumeurs affirmaient qu’il était très proche d’Apolline, mais pas seulement. On m’avait raconté de source sûr, qu’il avait eu aussi des vus sur Céleste et Alycia. Bien que je ne ressentais plus rien pour elles, je ne pouvais pas m’empêcher d’être jaloux et énervé en pensant à ce mec.
Je l’avais vu plusieurs fois traîné proche d’Apolline dans les couloirs, et j’en étais venu à la conclusion que lui aussi la convoitait. Et ça, c’était hors de question. Elle ne pouvait avoir que mon coeur et mes faveurs. Les autres étaient des ennemis. Et de vrais ennemis.
Aussi, tapis dans l’ombre, j’attendais qu’il sorte de leur salle commune dans les cachots, caché derrière une statue. Dans mes mains, une chaîne en argent que j’avais obtenu chez mon père et qui était réputé imbrisable à moins d’être un expert.
Le plan était simple. J’allais enchaîné Lyvan à cette statue et le laisser pleurer devant ses copains Serpentard et mourir déshydraté si personne ne lui apportait de l’eau. Le plus drôle serait certainement le moment où il ne pourrait plus se retenir de faire pipi. La chaîne nommé « chaîne d’Andromède » dans mes mains, je vis soudain Lyvan sortir.
Sans plus attendre, je me jetais dessus.

« Hey Gremlins ! Alors comment ça va tête de nœud ? »

On ne se connaissait que de vu, mais je me permettais un peu de familiarité car je ne pouvais pas l’encadrer. Je lui sautais aussi, chaîne en avant. Mais au dernier moment, cette dernière se prit dans mes pieds. Sans plus attendre, nous nous retrouvâmes tous les deux projetés en avant au milieu d’un vieux cachot. La chaîne d’Andromède s’enroula autour de mon poignet, et autour de celui de Lyvan. Il y eut un bruit de verrou puis plus rien…
Sur le dos, j’essayais de me relever alors que j’étais en train de l’écraser.

« Merde ! Bon sang ! Tu fais ch*** ! »

Bien évidemment c’était entièrement ma faute. Mais pourquoi il s’était débattu lui aussi… Me redressant toujours en essayant de lui écraser le plus d’organe vitaux possible sans faire exprès, je me levais et je le pointais du doigt.

« Toi ! Ouais ! Faut que t’arrête de draguer Apolline ! Parce que... »

Parce que quoi ? Parce que je l’aimais ? Parce que je ne supportais pas que quelqu’un d’autre puisse passer le restant de sa vie avec elle ? Qu’est ce que j’étais en train de faire… J’étais en train de faire n’importe quoi… Finalement, je soupirai.
Triste. Et abattu…

« Laisse tomber... » dis-je avec un air démoralisé.

« Faites ce que vous voulez. »

Et, je m’en allais hors du cachot. Mais, la chaîne qui me reliait à Lyvan et dont j’avais oublié qu’elle nous unissait désormais se tendit et je me cassais ouvertement la gueule, entraînant Lyvan avec moi, qui cette fois-ci tomba sur moi.

« Ah. J’avais oublié ce petit détail… Bon alors que je t’explique…Cette chaîne est incassable… Au départ je voulais t’enchaîner à une statue ou à un cachot… J’trouvais ça rigolo. Mais là tu vois ça l’est pas trop. Donc faut qu’on trouve une solution toi et moi. Tu connais quelqu’un qui s’y connaît bien en magie et en artefact toi ? »

{warning propos vulgaire }

Lyvan ramé. Il avait obtenu la plante qu’il convoité mais on ne peut pas franchement dire que c’était un franc succès. Tant pis. Il n’avait pas l’intention de laisser tomber et il était certain qu’il finirait par trouver. Tous les moyens étaient bons de toute façon pour le sortir de son problème. Il allait littéralement péter un plomb si ça duré toute la vie. Il craquerait sans doute avant. La tête dans ses projets, le vert et argent sortait tout juste des cachots quand on l’interpella. L’appeler par son nom de famille ? ça semblait être une nouvelle mode. Ne reconnaissant ni la voie d’Alycia, ni celle de Léo, il fût tout simplement tenté de continuer son chemin sans chercher à savoir qui pouvait bien l’appeler. Il n’avait pas de temps à perdre.

Toutefois le «  tête de nœud » qui suivit attira son attention. Ah tiens tiens. L’amoureux transit ! Il avait comme une impression de déjà vu. Est-ce que c’était ça le plus grand potin qui circuler dans Poudlard en ce moment ? Lui et Apolline ? Les élèves n’avaient d’autre de mieux à faire que de parler de son cul genre… étudier ? Ca semblait leur échapper que c'etait le but premier d'une école ! @Apolline Dunn lui avait appris que Miche de Pain n’était autre que Michel-Ange Grimm, le frère de Léonard Grimm, son meilleur ami. Enfin, ancien meilleur ami.

Lyvan n’eut pas le temps de tailler la bavette que le jeune homme lui sauta dessus avec une étrange chaine. Léger geste de recul, habitué à la défense et ils se retrouvèrent tout les deux au sol. «  Putain »  lâcha Lyvan alors que l’autre se mettait également à jurer. Mais qu’est-ce que c’était que ce bordel ?! Michel-Ange essaya de se relever avec la délicatesse d’un éléphant obèse et aveugle et Lyvan pesta autant qu’il pouvait.

«  Mais dégage ! » Son humeur n’était déjà pas bien bonne, mais il ne faisait rien pour arranger les choses ! Il avait désormais une chaine au poignet. Qu’est-ce qu’ils avaient tous avec cette partie de son corps ? Comme s’il n’était déjà pas assez enchainé… Cette fois au moins c’était de façon  visible. «  Apolline ? » Lyvan se mit à rire, réalisant qu’il se retrouvait une fois encore dans une situation tordu à cause… d’une fille ! «  Et il n’est pas son petit ami ?! Ouais tu parle ! » Dit-il pour lui-même, moqueur alors qu’il repensait à sa conversation avec la brune. De toute évidence Michel-Ange et Apolline étaient plus lier que l’un l’autre devait l’admettre. Enfin… Peut-être pas autant que lui et le Gryffondor à cet instant. «  Ton autorisation me touche énormément » dit-il avec sarcasme, n’en ayant pas vraiment besoin.

« Attends-tu… » Trop tard ! Lyvan n’eut pas le temps de le prévenir qu’ils étaient toujours attaché que le rouge et or chercher à se barré
«  Les Chewing-gum tu sais ce que c’est ? » demanda-t-il alors qu’il se retrouvait sur lui, nettement trop près de son haleine. Lyvan se releva et tendit sa main pour que l’autre fasse de même puisqu’ils étaient attachés.

«  Bon tu te magne d’enlever cette putain de chaine monsieur le sado maso ? » demanda-t-il en commençant à perdre patience, le fouet et tout ça n’étant pas trop son trip. Chacun fait ce qu’il veut mais lui il passe son tour. Sauf que… «  Putain » lâcha-t-il à la fin de l’explication de son compagnon de cellule. Quelqu’un qui s’y connaissait en magie et en artefact… un nom lui vint tout de suite en tête. Un prénom synonyme d’ennui pour lui, mais avait-t-il vraiment le choix ? Prévenir un des professeurs entacherait son dossier scolaire et il avait déjà fait une retenu ce mois ci.  Acceptant l’idée, il se pencha sur son poignet et se mordit assez fort pour se faire saigné.

C’était quelque chose qu’il avait appris cet été quand Léo l’avait frappé. Chaque fois qu’il était blessé, Mégara était automatiquement prévenu. Ça aller sans doute de pair avec le M qui apparaissait à son poignet chaque fois qu’elle voulait se rappeler à lui pour le faire céder, le M étant comme une brulure à vif.

S’il y en avait une capable de les sortir de là, c’était sans doute elle. Qui de mieux qu’une fille qui pratique la magie noire capable de s’immiscer dans vos rêve pour leur venir en aide ? A cet instant Lyvan était plus préoccupé parce qu’elle lui demanderait en retour que par l’idée que passer sa vie coller à Michel-Ange. Flippant hein ?

«  Elle va pas tarder » dit-il en portant son poignet à son bouche pour sucer légèrement le sang. «  Me mate pas comme ça, j’ai pas le bras xxl pour chopé ma baguette ! » Faut dire qu’être attaché limité grandement les mouvements. «  Putain l’amour c’est vraiment de la merde ! » Lyvan n’était déjà pas un grand partisan de ce sentiment mais on lui prouvait un peu plus chaque jours que les gens devenaient fou face à cela !  

« Comment ça l’amour c’est vraiment de la merde !! T’es amoureux d’Apolline ?? »

Et, sans réfléchir mon poing parti droit dans sa tempe. Evidemment, j’avais pas l’habitude de me battre et ma phalange se retrouva recouverte d’une ecchymose violette. Dans le mouvement, mon bras entraîna son bras et nous nous retrouvâmes tous les deux au sol encore une fois l’un sur l’autre. Je me débattais.

« J’t’interdis de l’aimer t’entends ! »

Boudeur, je m’appuyais contre un des murs du cachot. J’avais plus envie de parler avec lui. Déjà qu’à la base ; je devais juste l’attacher et le laisser crever. Quand il déclara que quelqu’un allait venir, je me mis un peu à paniquer. Et si il appelait un professeur ? L’utilisation de la chaîne remonterait directement à mon père et il serait prévenu ! J’allais me faire déchirer !

« T’as prévenu qui ? »

J’avais dit ça d’un ton que je voulais assez mauvais pour masquer la crainte que je pouvais éprouver à l’idée qu’on m’attrape en train d’avoir fait une bêtise. L’amour ça rendait vraiment stupide. Croisant les bras, et donc de par ce fait, entraînant Lyvan à me coller comme un amant, je le repoussais dégoûté.

« J’sais que vous couchez ensemble. »

Bien évidemment, j’en savais absolument rien. Je prêchais le faux pour savoir le vrai. J’avais plus envie de parler outre mesure. J’avais envie que tout cela se termine. Massant ma main, je réfléchissais à comment me sortir de cette situation dans laquelle je m’étais moi même mis. Observant la chaîne d’Andromède avec lenteur, j’étais en train de me demander lequel des sorts que j’avais vu avec le Professeur Clearwater ou avec ma tutrice Sorcha MacGregor pouvait être assez costaud pour briser cette chaîne. C’était plus complexe qu’il n’y paraissait, car je savais qu’un métal enchanté était bien plus dur à briser qu’un métal non enchanté ou un sort sans matière sur lequel se fixer.
Ruminant mes propres réflexions, je me renfermais sur moi même d’un air toujours aussi boudeur. Qu’il soit aussi proche d’Apolline me rendait vraiment malade et de m’être enchaîné à lui me rendait encore plus malade. Je décidais donc de plus du tout lui parler à partir de maintenant. J’en avais assez dit et j’en avais assez fait. Il avait pris ma main dans la figure et il l’avait certainement bien mérité. Je restais néanmoins aux aguets de la moindre riposte, furetant avec mes yeux de temps en temps vers son visage. Prêt à la moindre agression de sa part.
J’allais défendre mon honneur et gagner le coeur d’Apolline même avec les poings s’il le fallait !

{warning propos vulgaire }

@Michel-Ange Grimm avait un déformateur de parole à la place du cerveau ! Comment un «  l’amour c’est la merde » pouvait-il se traduire chez le mec en face par un «  j’suis amoureux d’Apolline » ? Est-ce qu’il avait deux fils qui se toucher à l’intérieur de sa tête et qui provoquer un cour circuit ?! Fallait lui expliquer parce que là Lyvan ne pigeait pas grand-chose. Devait-il vraiment prendre la peine de dire «  j’aime pas Apolline » ? Sérieux, est-ce qu’il avait une face à tomber amoureux ? Il avait vraiment un truc pas net chez les jaunes. Entre lui, Amy,  la fille du train. Peut-être que c’était parce que leur dortoirs étaient à côté des cuisines. A force de respiré des vapeurs de bouffe ça leur griller les neurones.

Quoi qu’il en soit, Michel-Ange décida de lui en coller une et il ne l’avait pas vu venir. Pris par surprise, Lyvan n’eut cependant pas vraiment mal. «  Ton frère cogne mieux » lâcha-t-il alors qu’ils se retrouvaient de nouveau au sol. Le vert et argent poussa un soupir avant de se relever. Il regarda les phalanges du Pouffsouffle.

«  J’crois que sur le coup t’a eu plus mal que moi ! » Il continua de lécher sa morsure qui saigner encore. Ce qui était cool c’est qu’il lui posait pas de question. Pas de «  pourquoi tu t’es blesser ? ». Pas de «  Venir ? Mais t’a lancé aucun patronus ? » Soit le mec était balaise et il avait tous capté, comment Megara était lier à lui par la magie noire. Soit il posait pas de question car il en avait rien à branler de sa tronche et avait le cerveau qui passer qu’un seul mot en boucle : Apolline ! Il opté pour la deuxième option. Ça l’arrangeait dans un sens. Ça lui évitera de lui dire de la fermer.


«  Ta mère. » répondit-il du tact au tact, petit sourire en coin, quand il demanda toutefois qui aller venir. Lyvan était conscient qu’il n’avait pas affaire au même Grimm,  mais il essayait quand même le même humour qu’avec @Léonard Grimm . Putain qu’il lui manquait ce con !

«  On a couché ensemble » rectifia-t-il parce que ce n’était pas la même chose. Vous couchez ensemble ça voudrait dire que ça arrivait souvent. C’était pas le cas. Même s’ils n’auraient pas contre recommençait. Lyvan aurait pût profiter de la situation pour attisé la jalousie de Michel-Ange, mais c’était pas la sienne qui l’intéressé. Se venger ? Il y penserait quand ça ferait plusieurs heures qu’ils seraient attaché et en manque de nicotine, pour l’instant il géré. Le Gryffondor bouder et Lyvan lui redoutait l’arrivé de Mégara.

«  Tiens tiens tiens. Mais que voit-je. » lança alors au bout de dix minute une voix qu’il reconnut bien vite. Une rousse les regarda tout les deux, s’attardant sur Lyvan. «  Tu va bien ? »  «  Va y l’abrutis, explique lui le problème. »
 

Quand il déclara qu’ils avaient couchés ensemble, mon teint se fit blême et une colère impensable arriva dans mon coeur. Imaginer leurs corps s’enlacer me rendit malade. En plus ce crétin de Serpentard était bête comme ses pieds, ça se voyait. Qu’est ce qu’elle pouvait bien lui trouver. Rageur, je m’asseyais, n’en ayant vraiment rien à faire de ce qu’il disait, même s’il insultait ma mère. Je me contentais de me renfermer sans rien dire. J’avais pas envie de lui parler. J’avais envie d’être ailleurs, pour pouvoir digéré l’information que je venais de lui dire.

« Salut Meg. »

Je la connaissais de vu. On était pas particulièrement proche, mais on était pas particulièrement éloigné non plus. J’avais bien sûr flirter un peu avec sans rien qu’il ne se passe de sérieux. En vrai, elle me faisait un peu flippé mais je n’osais pas l’avouer. Le regard un peu fuyant en diagonale, j’observais Lyvan.

« C’est sa ta solution miracle ? Une étudiante ? T’avais rien de mieux en magasin ? Aussi douée soit elle... je suis pas sur qu'elle y arrive...»

Je me relevais pour saluer Mégara. Avec un léger sourire en coin, comme d’habitude quand je m’adressais à quelqu’un. Ca me donnait un petit côté mécréant que j’aimais bien faire transparaître. Passant ma main derrière ma nuque, je vis que le bras de Lyvan suivit le mouvement quand je fis ca. Je me mis à ricaner.

« Je me suis attaché avec une chaîne d’Andromède à Lyvan. Elles sont réputés très résistantes, voir inviolables. C’est mon père qui l’a forgé. Je voulais attaché cet abruti dans un cachot mais ça c’est pas passé comme prévu. Bref. Faut juste trouver l’incantation qui nous libère, et elle est dans ma valise dans les dortoirs. »

Je regardais Lyvan. J’avais oublié de lui filer cette information. Pourquoi ? Parce que je comptais bien lui tirer les vers du nez vis à vis de sa relation avec Apolline. Et c’était chose faite. Maintenant, j’avais juste envie de me barrer pour aller demander quelques explications à Apolline.

« D’ailleurs, comment il t’a appelé ? »

J’observais Lyvan puis Mégara. Je n’étais pas réputé pour être quelqu’un d’attentif mais je n’avais vu volé ni note ni partir aucun Patronus. Curieux. Peut être que Lyvan était trop mauvais déjà pour en faire apparaître un d’ailleurs ! Le regardant d’un air nouveau je le trouvais… Tendu. Mes yeux passèrent sur Mégara, puis sur Lyvan. On me cachait pas mal de truc. Et… j’en avais rien à foutre.

« Allez looser, en piste. »

Et je tirais d’un coup sec sur la chaine pour que Lyvan suive comme un toutou. Ca m’étonnerait pas qu’il veuille aller devant ce crétin !

« Tu veux venir avec nous ? J’te montrerai ma chambre ! Ahah. »

Je lui fis un léger clin d’oeil super classe et… je pris mes pieds dans mes propres pieds et je chutais en avant, entraînant Lyvan à nouveau avec moi au sol.

{warning propos vulgaire }

«  Meg ? » répétât-il ignorant que ses deux là se connaissaient. Plutôt bien puisque c’était «  Meg » et pas Mégara. Lyvan était un peu surpris. Faut dire qu’il ne cherchait pas spécialement à savoir qui est qui. Maintenant six ans qu’il était à Poudlard et la plupart des élèves étaient «  celui qui » ou «  celle qui » pour lui. La plupart des gens disait que c’était parce qu’il était snob, pas vraiment la vérité mais il ne faisait rien pour démentir cette réputation. Jusqu’à ce qu’Apolline lui apprenne son prénom, Michel-Ange était lui-même «  Celui qui est capitaine de l’équipe de Quidditch des Pouff. »

« C’est sa ta solution miracle ? Une étudiante ? T’avais rien de mieux en magasin ? Aussi douée soit elle... je suis pas sur qu'elle y arrive...» «  Ouais en fait tu la connais pas ! » arriva-t-il tout seul à cette conclusion parce que Mégara était sauf «  une elève ». Elle était bien plus que cela. Ou alors elle était aidé par un adulte. En fait il n’en savait quedal ! Ce qu’il savait c’est qu’elle était plus douée qu’elle s’en donnait l’air. Lyvan laissa Michel-Ange expliquait la situation. Son visage perdu ses couleurs quand il réalisa qu’il avait appeler Meg… pour rien !

«  Putain ! » jura Lyvan qui se retenait lui de lui en coller une. Il aurait volontiers fumé le paquet de clope à cet instant. Chaque fois qu’elle était à proximité, il angoissait. Le Gryffondor commençait enfin à se questionner, faut croire que ça partait des pieds chez lui.

« Lyvan et moi on a nos petits secrets » dit-elle en posant son index sur sa bouche, un sourire sur les lèvres qui le fit déglutir avec difficulté. Ses nerfs étaient clairement mis à rude épreuve entre l’autre qui le prennait pour un clebs et sa demi-sœur qui semblait vouloir le déshabiller d’un seul regard. Lyvan tira à son tour sur la chaine.

«  Mais crève ! » lança-t-il pas du tout décidé à sagement obéir. Et voilà qu’il se mettait à faire de la drague à Mégara. Il y avait-t-il espoir qu’elle tombe sous son charme et l’oublie pour de bon ? Mouais. Il en doutait fortement.

«  J’aurai bien dit oui mais… j’essaye d’arrêté la médiocrité. Dé-so-lé » minauda-t-elle avec un sourire d’excuse qui était plus qu’hypocrite qu’autre chose. «  Lyvan ? Tu me montre la tienne ? » Demanda-t-elle comme s’il s’était agis qu’un gros steak qu’elle avait l’intention de dévoré. Ce dernier déglutis, visiblement pas emballé. Charmeur, s’il s’était agit de quelqu’un d’autre il aurait sans doute sauté sur l’occasion.  Là, son visage affichait clairement de l’angoisse au lieu d’une quelconque excitation. Voir… de la peur ?

«  Toujours pas non. » lança-t-il sur une voix sans appel, ce qui sembla contrarié grandement la rousse, comme une enfant qui n’aurait pas eu assez de chocogrenouille. Elle afficha une moue renfrognait avant qu’un rictus machiavélique passe sur ses lèvres. Comme si elle venait de trouvait une façon de lui faire mal à son tour.

«  Dommage j’aime beaucoup ta nouvelle déco. Le rouge te va bien. » C’était Lyvan qui était en train de voir rouge. Il n’avait jamais invité Mégara dans sa chambre. Jamais ! Aussi comment pouvait-elle connaitre la couleur de ses draps ? Oh il savait comment ! Comme toujours elle était partout. Tout le temps. Elle était pire que son ombre. Il ne pouvait pas respirer sans qu’elle le sache, sans qu’elle s’immisce dans l’équation. Et voilà que désormais il se jetait même dans la gueule du Magyar alors qu’il suffisait de «  récupérer l’incantation qui est dans ma valise dans les dortoirs » . Il ne pouvait pas le dire plutôt celui là putain ?!?!! Et voilà que pour rien arranger ils se retrouvaient de nouveau au sol.  

«  Mais Putain !!! » ça faisait quand même la troisième fois que Lyvan tomber par sa faute. «  C’est un Troll qui t’a appris à marcher ?!? » Ça commençait quand même à bien faire. S’il était libre il se serait déjà barré ! Enfin logique dans un sens. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il ne reste jamais longtemps quand il est agacé et là il commençait franchement à les lui briser. La différence avec les deux autres fois c’était la présence de Mégara. Elle s’approcha de Lyvan et se pencha sur lui pour l’aider.

«  Je peux me relever tout seul. » dit-il l’air mauvais, tirant sur la chaine pour inciter Michel-Ange à suivre le mouvement. «  Bien. » dit-elle en haussant les épaules. «  Tu sera peut-être plus aimable quand j’aurai l’incantation. Si toutefois j’ai envie de vous la donner. » Lança-t-elle avec assurance avant de transplaner, même si cela était interdit dans l’enceinte de l’école. «  oh Fuck ! » lâchâ-t-il avant de reporter son attention sur l’autre boulet. Dans tout les sens du terme vu la situation. «  Faut qu’on atteigne ta chambre avant elle sinon on est foutu !!! » Enfin surtout lui mais qu’importe. «  T’es vraiment le roi des boulets ! Je comprends pourquoi Apolline veut pas s’avouer être amoureuse de toi ! Tu serais capable d’avaler les alliances le jour de votre mariage ! »  

 

« En faites vous êtes amoureux vous aussi mais vous le savez pas encore. C’est marrant. »

Une fois Mégara partie, j’observais Lyvan avec un léger sourire espiègle. D’un air un peu supérieur, je m’étais arrêté, les bras croisés et je gardais toujours cet air triomphant dans le regard. Amusé, je tirais un peu sur la chaîne.

« Et tu croyais vraiment que j’allais donner la clef de ce problème à une inconnue ? C’est des bobards. Le seul truc qu’elle risque trouver dans ma chambre, c’est mon coloc Préfet-En-Chef. »

Je regardais autour de nous. On était au milieu des cachots et je commençais sérieusement à avoir la dalle. Cette apparition de Mégara venait de m’en apprendre un peu plus sur Lyvan que je n’aurai voulu en savoir. Aussi, je m’asseyais tranquillement contre la paroi de pierre et je l’invitais à faire pareil.

« Pour nous libérer, la chaîne doit considéré qu’on est des alliés. Elle servait autrefois a assurer aux geôliers que leurs prisonniers ne pouvaient pas être quittés de leurs yeux. Pour l’instant, c’est pas trop le cas. »

Je soupirai. Ca voulait surtout dire qu’on était bloqué là, à raconter nos vies jusqu’à ce que chacun l’un et l’autre arrive au moins à un peu s’encadrer. Ce qui n’était vraiment pas gagné. Pourquoi j’avais sorti ce truc à l’origine ? Ah oui, pour l’enchaîner à un cachot. Avec un sourire mauvais, je désignais l’endroit où Megara avait disparu.

« Et tu peux pas lui dire d’aller se faire voir ailleurs tout simplement ? Ou lui payer des cours de drague ? Parce qu’elle s’y prend très mal. Elle est dingue de toi, mais elle s’y prend tellement pas de la bonne manière … Ah… Les femmes… »

J’avais soupiré avec envie. Les femmes… Elles me faisaient vraiment toutes tourner la tête. Sans rien rajouter de plus, j’invitais donc Lyvan à nouveau à s’asseoir à côté de moi. Je nous avais entraîné dans cette galère et c’était à moi de nous en faire sortir non ?

« On devrait peut être partir ailleurs avant qu’elle ne revienne ? Dit moi, comme elle a appris qu’il t’arrivais un truc ? Vous êtes sous Serment ou un truc du genre ? »

Je l’avais regardé assez curieusement. Ouais, j’étais ouvert au dialogue mais en même temps, il le fallait si on devait se séparer. Attendant patiemment d’en savoir un peu plus sur lui. La tête contre la paroi du cachot, je pensais donc à Apolline et ce qu’il avait dit. C’était tellement visible que même les gens que je ne pouvais pas encadrer et avec qui je ne partageais rien du tout s’en rendait compte.

Lyvan le regarda avec un regard perplexe, il avait définitivement un pet au casque celui là ! Lui et Mégara ? Amoureux ? Peut-être Mégara mais lui… Comment aurait-il pût aimer quelqu’un qui le torture et qui refuse d’accepter le non ? Ce n’était pas de l’amour qui avait être lui et Meg, c’était pour elle un jeu malsain. Une dépendance. Un façon d’avoir un impression de pouvoir sur quelqu’un.

«  Tu sais qu’être rusé et fourbe se sont des qualités de Serpentard ? » trouva-t-il bon de souligner, sourire aux lèvres, regardant Michel-Ange soudainement comme s’il était passé de «  vêtement miteux » à «  vêtement soldé ». Comme s’il était monté en grade en bref. Si Mégara n’avait pas un avantage sur eux ça c’était vraiment cool. Ce qui l’était moins c’est qu’ils étaient toujours attachés. Lyvan éclata de rire à la solution. «  Alors que t’a voulu m’en coller dans le train ?! Ah ouais je sens qu’on va viiiite être libre » dit-il avec sarcasme, brandissant le poing en signe de fausse victoire. C’était cohérent en soit cette histoire de geôlier, mais pouvait-il vraiment croire quelqu’un qui avait mentit sous ses yeux deux minute avant, sans même avoir la paupière qui tremble ? Mouais. De toute façon ce n’était pas comme si Lyvan pouvait devenir son meilleur ami en claquant des doigts. Il avait mis un an avant d’attribuer ce surnom à Léo, et voilà le résultat !  

Michel-Ange recommença à parler. Merlin ayait pitié, il avait fallu qu’il soit enchainé à un bavard ! Il aurait tant voulu que ce soit avec la jolie Serdaigle qui était batteuse. Il n’avait jamais entendu le son de sa voie et pour lui cette timidité était un avantage. Elle ne parlait pas pour ne rien dire. Lyvan regarda à gauche et à droite ? Comme s’il cherchait quelque chose, avant de reporter son regard sur le Gryffondor. «  Oh c’est à moi que tu parle ? Tu cherche à régler mes problèmes comme si on était potes ? Oooooh comme c’est mignon ! » Dit-il minaudât-il avec un sourire hypocrite. Son avis sur Mégara il pouvait se le mettre où il pense. Il n’était pas dans ses baskets !


«  Ecoute, tu perd ton temps okays. J’ai absolument pas prévu de te raconter ma live. Meg ? C’est mon problème et je le gère à ma sauce. Y’a vraiment pas une autre solution pour pété cette chaine que de faire amis-amis ? » A voir la tronche de Michel-Ange…. Okays visiblement non. «  Putain » dit-il avant de soupiré et de se résoudre à s’assoir. De toute façon l’autre était tellement pas doué qu’il allait finir par le faire tomber. Encore.

«  C’est la morsure. C’est parce que j’avais mal. Elle ressent la douleur en même temps que moi. Comme si c’était la sienne. » De nouveau un soupir. «  Content ? » Lui ne l’était pas trop, il n’aimait vraiment pas raconter sa vie. Encore moins à un Gryffondor. Encore moins à quelqu’un qui ne connaissait pas. Encore moins au frère de Léo. «  Bon ça y est on est pote, tu nous libère ? » demandât-t-il en s’adressant à la chaine. Ouais. Il en était là. Parler à une chaine et se confier à un Gryffondor. Suffisait de rajouté «  coucher avec une Pouffsoufle » à l’équation et il avait touché le fond.

« J’ai dit Allié. J’ai pas dit Ami, tête de nœud. »

Je soupirai, toujours assis en lui montrant la chaîne qui était enroulé autour de son poignet et de mon poignet. Ca ne servait absolument à rien de se déplacer de toute façon, donc autant attendre ici qu’on arrive à se rapprocher. Dans un soupire, je passais ma main devant les yeux, véritablement lassé par ses propos.

« Et « putain » pour toi c’est une virgule ou quoi ? T’as un grain… Je sais pas ce qu’Apolline te trouve, tu es tout ce qu’elle déteste. Vulgaire, mauvais, pleurnichard et vaniteux. »

Mes yeux déversèrent sur lui une infinie colère. Rien que d’en avoir parler m’avait mis en rogne. Oh, je n’avais pas de preuve officielle du fait qu’ils aient passé du temps ensemble hormis ses propos mais disons qu’il n’y avait plus grand doute possible quand à cette théorie.

« Gère à ta sauce. Je t’en pris. »

D’un geste vague de la main, je lui désignais le fait que j’en avais un peu rien à faire. Ignorant l’imbécile au bout de la chaîne (pas moi mais lui bien évidemment), je sortis une patte de fruit et je commençais à la bouffer pour faire passer le temps. Contrairement à lui, j’étais très patient et j’avais toute la nuit pour qu’on s’en sorte.

« Je m’y connais en Enchantement, et ce genre de chose ce n’est pas sans sacrifice et contre-partie. Pourquoi vous avez fait ce rituel ? »

J’étais toujours en train de manger ma patte de fruit. J’adorai ça, je pouvais en bouffer une trentaine sans aucun remord ni regrets. Assis paisiblement dos à la pierre froide, je me contentais de lui parler la bouche pleine.

« Mais chi tu aimes te chère chominer par une nana ché ton fantachme ch’respecte... »

La bouche encore pleine, j’avais en buvant dans une petite flasque de whisky que j’avais emmené pour l’occasion. Enfin, au départ j’étais parti pour aller boire des coups aux Trois Balais et sortir en boîte. Mais là, c’était mal parti. Et j’avais toujours une petite flasque comme les alcoolos notoires quand je sortais. Même si j’étais riche, les consomations étaient hors de prix en boîte de nuit !

« T’as l’air sympa de prime abord. Je me demande quand est-ce que ça a commencé à merder dans ta vie… J’suis sur que t’as pas toujours été aussi débile. T’en veux ? »

Avec calme, et toute la générosité inné d’un Poufsouffle, je lui tendais ma flasque de whisky et deux pattes de fruits aux abricots.

«  Houuu il m’a dit tête de Nœud » dit-il en agitant les mains, prenant un faux air effrayer, ne l’étant pas le moins du monde.  

Je veux pas avoir l’air de me la raconté, mais perso j connais de meilleur insulte que «  tête de noeuf », mais ça je me garde bien de le lui dire. C’est puérile de se lancer en pleine tronche des «  bouses de Dragon » , «  Face de Troll » et autres mots valable pour Cracbadaboum. C’est pas en commençant à l’insulté que la chaine va nous prendre pour des allier. En ce moment j’ai cette vague impression que tous les trucs chelou sont pour ma pomme. J’ai beau essayer de me débattre, de trouver une solution à un problème, j’me retrouve de nouveau la tête sous l’eau. J’ai sans cesse cette envie d’exploser, cette colère qui boue en moi sans savoir comment m’en débarrasser. Tout me  gonfle et ouais les putains ponctuent mes phrases, mais ils ne sont qu’un infime reflet de l’agacement qui broie mes entrailles. J’ai juste envie d’hurler.

«  Hey mais tu viens de lister tes propres défauts ! » répondit-il du tact au tact avec un sourire aux lèvres, ce sourire si agaçant si en à décourageait plus d’un. Il le cherche sans aucun doute. Faut bien qu’il se venge du «  tête de nœud »

Donc je serais tout ce qu’Apolline déteste ? Une info que je retiens. Je n’arrive pas vraiment à mettre de mots sur ce qui me lie à elle, mais je sais que je l’aime bien. Amoureux ? Non. Il ne s’agit pas de ça. Je n’ai pas besoin de la voir, de lui parler, de la toucher. Il parait que c’est qu’on ressent quand on est foutu. A voir @Michel-Ange Grimm c’est son cas. Je le plains. Sincèrement. L’amour est vraiment le pire des sentiments. Celui qui gâche et ruine tout. Alors non, comme je suis pas prêt à enchainer quelqu’un pour elle, je suis certain que je suis pas amoureux d’@Apolline Dunn . Disons juste qu’elle a sur moi un effet… Nicotine. Elle calme mes nerfs et rien que pour ça je pourrais lui être redevable. Une conversation avec elle vaut tout les paquets de clope du monde.

Michel-Ange cherche à sympathiser – je crois – mais j’ai pas vraiment envie de me laisser faire. J’ai mis tant d’énergie à garder le problème Mégara pour moi que c’est pas une simple chaine qui va me faire lâcher l’affaire. Peut-être qu’il pourrait m’aider mais j’ai pas l’habitude de demander de l’aide. Je l’ai fait avec Léo et il n’a pas compris. Je crois que personne n’arrivera à comprendre où est le problème en vérité. Après tout ce que veux Meg c’est coucher avec moi. Le rêve de beaucoup d’homme non ? Pas le mien. Pas comme ça. Ma mère semble enfin se remettre du départ de mon père. Je ne veux pas une fois de plus que tout foire par ma faute. Une fois mais pas deux. Si j’reste attacher toute ma vie à l’autre… - mangeur de gelée ? Qu’est-ce que c’est ce machin qu’il gobe ?!? – Michel-Ange , l’avantage c’est que  Mégara aura du mal à pose ses mains sur moi. Quoique. Elle serait cap de proposé un plan à trois.

«  Elle avait ses règles  Privé de sexe ! Et on avait fini notre livres de coloriage. Ça nous a occupés. » Répondit-il avec un sourie espiègle, usant encore et toujours de sarcasme.

Comme si j’avais eu le choix ! Ce n’était pas vraiment comme si elle m’avait demandé mon avis. Elle a agit sans mon consentement et chaque jour j’essaye de m’’échapper de cette prison dans laquelle elle m’enferme. Chaque fois qu’elle le souhaite, elle affiche ce M à mon poignet, la douleur ne donnant presque envie de crever. Je ne sais pas comment elle a fait. Je ne savais même pas qu’un tel enchantement existait. Tout comme je ne savais pas qu’elle pouvait entrer dans mes rêves.

«  Oui le fouet et les chaines… j’adooore ! Demande à Apolline ! » lança-il toujours plus insolent et détestable.

Bon okays j’avoue celle là elle était un peu gratis ! Pour ma défense il commence à  me les briser et à me mettre les nerfs en pelotte. Qu’est-ce que ce mec peut-être agaçant ! Je pensais détenir la palme quand je me la joue petit con avec mes sarcasmes mais lui c’est un champion du monde ! Quoique lui je crois que c’est involontaire. C’est peut-être ça le pire. Il est naturellement agaçant. C’est inné ! S’il arrêtait trente seconde de geindre il pourrait se rendre compte qu’Apolline est folle de lui. Et rien que lui. Moi si je me retrouve de nouveau dans ses draps, ça sera seulement avec l’abjectif « passe temps » C’est tout ce que je suis. Au mieux, un ami ? Je n’ai pas pour l’habitude d’utilise cet adjectif.

Michel-Ange continue à vouloir faire la conversation. Est-ce que si je me mets à transplaner il va venir par magie avec moi où est-ce qu’il sera désintégré ? J’avoue que j’hésite à essayer. Je renonce à l’idée, je ne suis pas un assassin. Sans la chaine je ne serais déjà barré. Je ne suis pas un sujet d’étude. Un rat qu’on analyse sous toutes les coutures pour essayer de comprendre pourquoi il est passé de gris à vert fluo. Je suis ce que je suis, même si ma propre personnalité m’agace ses derniers temps. Je me trouve à cran, sur la défensive. Enervé. Oui il a raison, je n’ai pas toujours était ainsi. J’ai toujours usé d’humour mais fût un temps où j’étais moins sur la réserve. Plus souriant. Plus drôle. A aller vers les autres au lieu de les fuir à tout prix. Aujourd’hui je me sens dévoré par une colère que je n’arrive pas à exorcisé. Aujourd’hui je balance des putain à tout va parce que j’étouffe, je manque d’air et je ne sais pas quoi faire pour obtenir plus de place. Pour être en paix avec moi-même. Peut-être que tout s’apaisera quand ma mère et le père de Mégara seront enfin marier.

«  Oooooh mais tu es psy ?!? » dit-il avec un faux air étonner et de l’enthousiasme.  «  Qu’est-ce que c’est choueeeeette d’être pouffsoufle. Vous avez des cours carrément cool dans votre maison. Nous chez Serpy on a meurtre, torture et manipulation. C’est un petit moins l’éclate. » Sourire, Lyvan ne faisant aucun effort. Michel-Ange lui tendit alors la flasque d’alcool. «  D’accord mais je risque de la finir » dit-il en l’attrapant volontiers, laissant les machin bizarre dans la paume du Pouffsoufle. A moins que ce ne soit à la nicotine ou au Canabis, ça ne l’intéressé pas.  Faute de clope, l’alcool arriverait sans doute à le détendre.