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Expertise : Vulnera Sanentur !
Sortilège de Niv.5
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Messages : 193
Faceclaim : Alexander Abdallah
Sang : Mêlé
Particularités : Loup-Garou (niveau 1) &magie sans baguette
Profession : Epicier (&Guérisseur sur le marché aux Trolls)
Multis : Jameson, Adil et Saúl
FICHE DE PERSO
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Maturité Magique (MM):
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Education Magique (EM):
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Dâriush observait cette fleur avec une attention toute particulière. La rose ancienne de Damas, appelée aussi la rose d'Ispahan, était la fleur chérie de sa mère. Elle représentait à ses yeux le dernier vestige d'un amour disparu, d'un amour qu'il lui fut arraché alors qu'il n'avait que onze ans, d'un amour perdu dont il ne s'était jamais remis. C'était l'amour de sa mère, Golshan.
Elle était d'une élégance sans pareille à l'instar de sa mère. Une couleur rose, douce, particulièrement robuste, qui prenait vie en juin pour terminer son passage au début de l'automne. C'était une fleur estivale, une fleur pleine de chaleur, une fleur qui respirait la fête, une fleur qui sentait l'amour. Dârius, pour rien au monde, n'aurait une définition différente pour une fleur qui restait l'un des derniers vestiges de ce monde à conserver un ersatz de l'odeur de sa tendre mère.
Une nostalgie s'emparait de lui à chaque fois qu'il posait ses yeux dessus. Cultivant un rosier dans un jardin situé à l'arrière de la boutique, caché à la vue de tous, Dâriush en prenait grand soin. Cette rose faisait de l'été sa saison préférée. S'il n'avait pas la main verte en arrivant à Londres à l'aube de son adolescence, aujourd'hui, c'était un herboriste aguerri, allant jusqu'à enchanter l'atmosphère de cette plante pour lui donner les conditions climatiques d'un pays situé à l'autre bout de la terre. Celle de leurs ancêtres.
Jamsheed, son père, aimait regarder son fils, respirait la vie le temps d'une saison avant de sombrer dans cette espèce de dépression qui ne le quittait plus lorsque l'automne arrivait. De temps en temps alors que Dâriush s'occupait de son jardin, un son, un chant, s'échappait de ses lèvres, dans la douce langue pārsī, plongeant toute une famille dans la douleur et l'amour, dans un souvenir doux d'une personne que chacun aimait plus que son être. Dâriush avait, dans sa voix, tout l'amour qu'il portait à sa mère.
Alors, de cette fleur qu'il venait de cueillir - la plus belle de tout le rosier - Dâriush l'enchanta pour qu'elle perdure avec lui, tout au long de l'année, dans sa chambre. Il la conserverait, comme tous les ans, égoïstement, depuis vingt ans, avant de lui accorder son sommeil pour la remplacer l'été d'après.
Pourtant, alors que Dâriush caressait délicatement un pétale avant de sentir ses doigts de son nez à l'odorat si fin, il lui vint une idée. Un souvenir d'une discussion de clients dans la boutique de son oncle lui revenait en mémoire, lui vantant les talents émérites d'une parfumeuse qui venait de s'installer au Pré-au-Lard. Elle était douée, capable de réaliser n'importe quel parfum, capable d'éveiller les sens par son savoir-faire, par son expertise dans le domaine.
Bien sûr, Dâriush était resté sceptique. Mais là, tout de suite, sur l'instant, son cœur s'était arrêté de battre alors qu'il fermait les yeux pour réfléchir. Il restait encore quelques fleurs sur son rosier. Devait-il les sacrifier ? Il reprit son souffle, se disant qu'il pourrait au moins aller voir si cette Neith Hayder était fidèle à sa réputation.
De ses doigts, une lumière douce et dorée s'échappa pour se glisser doucement sur la tige de la rose. On entendait son incantation en parsi s'échappait de ses lèvres, arrachant un rayonnement magique sur les pétales de cette rose d'Ispahan. Puis, il la laissa léviter sous cette cloche qu'il posait par-dessus pour la conserver dans sa chambre à l'abri des regards.
Dâriush venait de transplaner sur Pré-au-Lard. Vêtu sobrement, il avait mis sa chemise noire sur son marcel blanc. L'air écossais était un peu plus frais que celui qu'il venait de quitter sur le Chemin de Traverse. Son regard observait les alentours. Il s'attarda quelques instants sur ce lointain château qui dominait la vallée. C'était Poudlard, l'université dans laquelle il aurait dû aller, s'il n'avait pas préféré aller étudier à la Tour des Nuages. Et à chaque fois que l'iranien posait ses yeux sur cette immense bâtisse, il ne pouvait s'empêcher de se féliciter de son choix.
Une profonde inspiration gonfla son courage pour qu'il se mette en marche dans l'allée du village sorcier le plus célèbre du Royaume-Uni. Jetant des regards à la dérobée sur le visage des sorciers qu'il croisait, il s'attardait sur les enseignes pour trouver la boutique qu'il l'intéressait tant. Au bout d'une dizaine de minutes, il finit par tomber sur l'endroit recherché.
À première vue, ce n'était pas une boutique, mais plus un atelier. Observant l'intérieur de la pièce par de là la vitrine, il voyait plantes et flacons s'entassaient un peu partout donnant cette impression de joyeux bordel pourtant bien organisé. Un sentiment de confiance gagna son cœur, retrouvant cette même sensation que lorsqu'il regardait, de l'arrière-boutique, l'épicerie fine de son père.
Dâriush poussa la porte. Précédé par le tintement d'une cloche qui s'était actionné lorsqu'il pénétrait dans l'atelier, il sentit tout un tas d'odeurs lui envahir les narines. Un sourire furtif vint se loger sur son visage bronzé, alors qu'il laissait la porte se refermer derrière lui. S'avançant doucement dans l'atelier, il s'approchait des tables et des étagères, laissant sa curiosité s'exprimait par son regard et ses gestes, son nez et son toucher en attendant que la gérante de la parfumerie ne se montre pour qu'il ne lui expose la raison de sa présence en ces lieux.
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FICHE DE PERSO
La vie de Neith se fait de plus en plus complexe et de plus en plus remplie. C’est un exercice périlleux auquel la jeune femme est rompue. Mais dernièrement de nombreuses variables imprévues se sont ajoutées à l’équation parfaite dont elle sait jouer, lui compliquant la tâche. Ses localisations commencent à se multiplier, ainsi que ses obligations. La disparition de @Braxton Clearwater des radars l’oblige à prendre des responsabilités sur le Marché aux Trolls auxquelles elle n’était pas préparée. Et pourtant elle continue, sans que cela ne lui soit demandé – le gain est après tout juteux. Et il y a le facteur @Muzan Senju, un électron libre de taille qui s’insinue dans son quotidien. Ce n’est pas ce qu’elle avait en tête, quand ils se sont rencontrés. Et s’il y a bien une chose qui peut la contrarier gravement, c’est perdre le contrôle. Fort heureusement, il reste un domaine dans lequel elle garde les pleins pouvoir : son affaire. L’emplacement de son atelier à Pré-au-lard semble avoir séduit son carnet d’adresses, et même au-delà. Le cadre pittoresque ravit ses clients, qui ne manquent pas de passer un peu de temps dans le village et avec leur progéniture lors des sorties des étudiants de Poudlard. Tout le monde est gagnant et son intégration dans ce site unique s’est fait beaucoup plus simplement que prévu, ce qui arrange ses affaires. Tous les commerçants la saluent dorénavant avec beaucoup de chaleur, et elle le leur rend bien. Aux yeux de tous elle est la voisine parfaite. Et tel est bien le but. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’elle a rendu visite au gérant d’Honeydukes, ce jour-là, pour refaire le plein de Plumes en sucre, sans lesquelles elle ne peut absolument plus vivre. Ce n’est qu’un demi-mensonge en réalité, car s’il s’agissait initialement d’un calcul, elle a fini par y prendre goût.
C’est donc chargée d’un petit sac en papier frappé du logo de l’enseigner qu’elle pousse la porte de son laboratoire. Il est toujours ouvert, une preuve de confiance qu’elle n’a pas eu grand-mal à donner – il n’y a, après tout, rien de compromettant entre ces murs. Ce n’est pas pour autant que l’Egyptienne en a perdu ses réflexes. « Oh. » L’onomatopée est charmante, mais entièrement fausse quoique semblant parfaitement spontanée. Il y a bien longtemps qu’elle sait comment repérer si oui ou non quelqu’un de nouveau a pénétré dans un de ses sanctuaires. Ses yeux scannent le profil de l’individu, qui s’avère être un parfait inconnu. « Forgive my surprise, I w as not expecting any client today. » Le sourire est avenant et n’a rien de forcé. Elle se déleste de sa cape, alors qu’elle retourne près du plan de travail lui servant de bureau, pour ranger ses friandises dans un tiroir que la magie actionne pour elle. Son vêtement lui, vole jusque dans un coin où il est soigneusement suspendu. Nul besoin de dissimuler sa maîtrise de la magie sans baguette aujourd’hui, et elle n’y pense même pas une seconde, retournant son attention vers le visiteur inattendu. « I am quite sure we have been introduced, Mr..? » Ses pas l’amènent vers lui, intérêt réellement piqué au vif, se demandant quel nouveau défi on allait mettre sur son emploi du temps. « The name is Neith Hayder. » Sa main se tend pour les présentations en bonne et due forme, suspendue alors que ses yeux accrochent ce que tient l’homme. Une cloche, renfermant une rose d’une beauté spectaculaire. Et si son parfum ne peut lui parvenir, emprisonné sous le verre, son aspect seul lui en rappelle d’autres, sur les balcons de la demeure des Hayder, en Egypte. « This truly is a beauty. » Et le mot est faible. « Is it the reason of your visit today? » La deduction n’est pas difficile à faire.
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Dâriush sursauta lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir alors qu'il était perdu dans ses pensées à observer la parfumerie. Son cerveau mit quelques instants avant de se resituer, laissant tomber ses réflexions sur les différentes étapes de création d'un parfum en levant son regard vers la gérante des lieux. Il eut un léger froncement de sourcils, en découvrant la créatrice, comme surpris, avant de détourner légèrement le regard pour ne pas trop exposer son âme à n'importe qui.
S'il y avait bien quelque chose que l'iranien protégeait, c'était bel et bien ce qu'il restait de son âme fragile, perceptible dans son regard.
La chaleur vint s'insinuer dans chaque parcelle de son corps avant de finalement voir un petit sourire accueillant sur son visage. Un sourire semblable à celui qu'il arborait lorsqu'il était à Sainte Mangouste ou dans l'épicerie fine de son père, Jamsheed Aslan, sur le chemin de Traverse.
À l'excuse de la parfumeuse, il haussa légèrement les épaules, accentuant son sourire, pour lui signaler que ce n'était pas grave. Dâriush était plutôt facile avec les gens. Fuyant les conflits, il préférait toujours mettre de côté ses attentes afin d'éviter de se retrouver dans une situation qu'il n'aimait pas gérer. Surtout lorsqu'elles pouvaient engendrer sur une quelconque violence, que ce fut un regard de travers, un non ou pire encore. Il n'y avait que lorsqu'il travaillait qu'il affichait une certaine rigueur, une certaine droiture où il ne pliait le pas devant personne. Comme si le rêve de sa mère lui permettait d'être réellement l'homme courageux qu'il aimerait être tout le temps.
Mais ce n'était pas le cas pour le Dâriush civil qui se contentait de sourire poliment quoiqu'il puisse se passer.
« - Dâriush Aslan, madame. » Avait-il répondu lorsque Neith fit les présentations.
De sa voix chantante, de son accent venu d'ailleurs, on y voyait autre chose que ce que le sorcier pouvait dégager avec son attitude plutôt renfermée, voir complètement introverti. Elle ne tarda pas pour lancer la conversation en parlant de la rose d'Ispahan que Dâriush tenait entre ses mains comme s'il s'agissait de son trésor le plus précieux.
Du compliment qu'elle fit, l'iranien ressentit une profonde fierté alors qu'il posait ses yeux sombres sur cette rose qui comptait tellement pour lui. Dâriush releva la tête vers Neith qui put lire l'espace de quelques instants une douleur amère alors que le guérisseur se reprenait en pleine figure la raison de sa venue dans cet atelier où il espérait y retrouver le parfum de sa mère.
« - Oui, madame. »
Dâriush s'approcha de la sorcière égyptienne avant de poser la cloche devant elle, avec une incroyable douceur. Néanmoins, il posa la paume de sa main sur le verre, protégeant cette dernière le temps que Neith lui confirme l'étendue de ses pouvoirs en matière de parfum. Le sacrifice de cette rose était bien trop grand pour la lui remettre sans aucune garantie quoiqu'elle fut.
« - J'ai entendu beaucoup de biens sur vos talents et... » Son regard se pose de nouveau sur cette fleur lourde de signification. « Et je me suis demandé si vous étiez capable de reproduire le parfum de... De ma mère. »
Cela lui coûtait beaucoup. Cela faisait quasiment vingt ans maintenant, mais jamais, ô grand jamais, Dâriush n'était parvenu à faire la paix avec cette perte tragique. Sa voix chaude avait vibré sous les émotions.
« - Elle adorait cette rose. Et... Et moi aussi. Mais... Mais je ne suis pas capable de retrouver son parfum en Angleterre, euh, en Écosse, enfin, vous avez compris. » S'était-il repris, désolé, en se rappelant qu'il n'était plus en Angleterre sur son chemin de Traverse ou son hôpital, mais en Écosse, dans le village sorcier le plus populaire du Royaume-Uni.
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FICHE DE PERSO
A première vue, l’homme ne semble pas poser de menace directe. Il s’agit vraisemblablement bien d’un client lambda, ce qui permet à Neith de s’accorder une pause dans sa vie de faux-semblants. L’accueil qu’elle lui réserve est donc chaleureux et naturel, et il a toute son attention pour la suite du processus. « Nice to meet you, Mr Aslan. » Le nom ne lui évoque effectivement rien, et c’est bel et bien leur première rencontre. « Please, call me Neith, madame is a bit uptight. » Cependant, étant donné la nature apparemment si ce n’est timide, au moins introvertie de son nouveau client, elle se permet d’ajouter : « Or miss, if you really insist on using formals.» Et cela ne la dérange pas, rompue aux us de la haute société, depuis le temps qu’elle la pratique. Et entre ces murs, c’est elle, le Maître. Et c’est son aide qu’il est venu quérir, il n’est pas question qu’elle le déçoive. Sa réputation est après tout impeccable, et jamais un de ses clients n’a eu à se plaindre de ce qu’elle fait. Ce n’est certainement pas aujourd’hui que cela va commencer. L’objet de la visite semble être effectivement cette superbe fleur, qu’il dépose sur son établi comme un trésor précieux. Et c’est ainsi qu’elle compte bien la traiter. Il est aisé de voir qu’on en a pris grand soin. La jeune femme se penche pour l’observer. Elle lui rappelle de nombreux souvenirs, certains de … sa mère. Les mots de l’homme la font se redresser pour le contempler, alors que la demande se fait extrêmement personnelle. Et lui amène un peu de vague à l’âme, qu’elle ne ressent que rarement. Et il n’y a pas la moindre hésitation alors qu’elle lui dit, avec une douceur qu’on ne lui connaît que rarement : « I am sorry for your loss.»
La quête prend un sens différent et c’est avec beaucoup de déférence que la parfumeuse s’intéresse maintenant à l’homme plus qu’à la fleur. Il y a une histoire qu’elle devine sans peine, une dont elle aurait en réalité besoin pour retracer toute l’odeur de cette senteur particulière. Le deuil lui est cependant suffisamment familier – sans que quiconque ne le sache réellement – pour qu’elle ne sache à quel point il peut être délicat de s’enquérir de cela. « This is an unusual demand, but this is not impossible.» Et c’est surtout un défi à la hauteur de son talent, qu’elle se fera un plaisir de relever. Un devoir, même, devant une demande aussi importante. Ses doigts effleurent le verre alors qu’elle demande, avant d’oser le moindre mouvement : « May I … ?» Et elle ne fera rien avant d’avoir son accord, bien évidemment. « My Master and I worked on a spell to capture the essence of the air surrounding plants, to harvest them without killing them. Las, he left us before we could perfect it.» Et il n’est pas question de risquer le vegetal sous ses yeux pour un sort expérimental. « Recreating the exact fragrance of this rose without extracting the essence is going to be challenging, yet I will work on it.» Il s’agira de la sentir, de s’imprégner de ses nuances et de tenter, en associant plusieurs essences, ou des matières synthétiques, d’en rendre le parfum exact. « But I might need to ask a few questions for you… to know if this flower alone will render the perfume that your mother wore.» Il peut s’agir d’un mélange de plusieurs naturels, d’une structure plus complexe. Et il faudra qu’ils oeuvrent ensemble pour parvenir à un résultat parfait. « Is this something you are willing to go through with me?» Il y a une retenue et une pudeur dans ses questions, mêlées de l’assurance de la professionnelle. Mais c’est une démarche des plus particulières, qu’il leur faudra effectuer de concert. Et les souvenirs, artefacts précieux et volatils, peuvent être douloureux, frustrants et altérer l’âme. C’est une certitude.
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« - Neith. » Répéta l'iranien, se pliant aux exigences de la tenancière, bien qu'il n'était pas du genre à vouloir créer un lien avec n'importe qui.
Son problème, à lui, c'était que tout le monde était n'importe qui. Dès que Dâriush quittait la robe de guérisseur qu'il arborait avec fierté (bien dissimulée, ceci dit), il perdait tout de suite son côté sociable, qui n'hésitait pas à discuter avec les autres. Il préférait tellement la quiétude de l'épicerie fine de son père, de son jardin d'intérieur, de sa cuisine, ou même de sa chambre à lire ou écrire un peu de poésies venues d'ailleurs, qu'il n'avait pas beaucoup d'amis. Ce n'était pas quelqu'un de particulièrement sociable, mais c'était justement le but recherché. Moins il était sociable, moins les gens voulaient en savoir sur lui, mieux c'était.
Neith avait beau l'air d'être une sorcière aimable et tranquille, cela ne changerait rien sinon rajouter un peu plus de mal aise chez l'Iranien qui était déjà gêné de venir parler de son rêve. Il ne put s'empêcher d'exprimer un sourire de gratitude lorsqu'elle lui proposa d'utiliser Miss au cas où. C'était plus fort que lui.
« - Miss, alors. » Reprit-il, avec un sourire quelque peu gêné, s'excusant de son besoin de distance.
Dâriush expliqua la raison de sa venue. L'annonce de la mort de sa mère provoqua cette petite phrase typique qu'il entendait dès qu'il en parlait. Un faible sourire quelque peu crispé sur son visage apparut, mais il n'en dit pas plus. Elle était la raison de son état, ou peut-être qu'il était déjà un peu comme ça avant... ? Il n'en savait rien. Peut-être @Narghis Aslan pourrait en témoigner, ou son père, Jamsheed, ou alors leur petite sœur, Mira, qui était tellement occidental dans sa façon de faire, que ça créait régulièrement des tensions entre elle et lui. Dâriush n'aimait pas le changement, c'était compliqué à gérer pour lui. Mira était le changement.
Il se doutait que c'était une demande un peu particulière, originale, voire même singulière. C'était quelque chose d'intime comme demande. Dâriush s'en rendait compte maintenant qu'il était dans cette parfumerie, devant cette passionnée des senteurs. Neith semblait savoir de quoi elle parlait, ce qui le rassurait quelque peu, bien que sa façon de se comporter ne changea pas d'un iota.
À l'annonce du sortilège en cours de création, on vit que le visage de Dâriush s'éclairait d'une drôle de façon. Comme si l'espoir soufflait de nouveau en lui, prêt à lui rendre une partie de ce qu'il lui manquait depuis un peu plus de vingt ans. L'excitation était palpable même s'il ne bougea pas beaucoup. Que ce fût sur son visage, sur son sourire, ou même sur sa chaleur corporelle qui semblait avoir augmenté, Dâriush voyait son rêve de sentir de nouveau le parfum de sa mère au bout du tunnel.
Mais les questions qui suivirent chassèrent le soleil de son visage, et Dâriush sembla s'assombrir tout à coup. Bouche pâteuse, chaleur gênante, main qui tremblent, il tenta de desserrer son col de sa chemise noire. C'était particulièrement personnel, mais il se doutait que c'était probablement une étape capitale pour la réalisation du processus.
Il prit une profonde inspiration, comme s'il cherchait un peu de courage, se plongeant au plus profond de ses souvenirs, entendant presque le rire de sa mère ou de son étreinte pour lui témoigner son affection. Au bout d'un court instant qui sembla durer des heures pour Dâriush, il marmonna : « Euh... De la vanille, peut-être ? Des épices. C'était chaud, mais doux... Je ne sais pas trop... Je ne sais pas trop comment le définir. De l'hibiscus ? C'était il y a... C'était il y a vingt ans. »
Dâriush, qui ne regardait déjà pas dans les yeux, détourna un peu plus son regard pour cacher ses émotions.
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Ce sera une discussion rythmée de politesse, ce qu’elle accepte d’un geste gracieux de la main, pour lui indiquer qu’elle suivra ses préférences. Cela ne la dérange pas outre mesure, ajoutant au prestige de son pour l’instant modeste établissement, et seyant parfaitement aux standards des Hayder. Tout comme la pudeur dont elle fait preuve pour lui présenter ses condoléances. Mais Raina, à l’intérieur, pleure l’absence de sa mère. Mrs Hayder n’a jamais su la remplacer, blessure de l’enfant qui demeurera à jamais ouverte. Cela ajoute peut-être une douceur supplémentaire à l’élégance de ses mouvements, alors qu’elle lui indique un petit coin de la pièce où trônent plusieurs fauteuils dans lesquels ils seront plus à l’aise. Surtout lui. L’inconfort dans lequel le plonge la conversation est à prévoir. Mais elle ne se laisse pas démonter. Il s’agit maintenant d’un devoir, qu’elle va se faire, de réussir la mission qu’il est venu lui confier. « May I offer you some tea ? » Ce n’est pas idéal s’ils cherchent à réveiller ses souvenirs olfactifs, mais si cela peut l’aider à se détendre, ce sera d’autant plus simple. Et elle ne cherche pas à s’imposer. Depuis le temps, elle a compris qu’il ne servait à rien de naviguer à contre-courant. Il faut s’avoir s’adapter au rythme et à l’humeur.
Ses doigts s’agitent pour que la bouilloire se mette à chanter, elle s’octroira une tasse de son côté. Parce que ce n’est pas son nez qui va être mis à contribution pour le moment. Les ingrédients mentionnés sont mémorisés. Le laissant gagner le coin qu’elle lui a indiqué, elle s’approche de son bureau. Un carnet y est pris, un neuf pour prendre les notes de cette commande inhabituelle. « Don’t worry and don’t go too hard in your memories. We will do this step by step. » La voix est posée et rassurante. Toujours quand elle est en contrôle. Et elle n’est jamais plus authentique que dans ces moments-là. Le calepin est posé sur la table basse avant qu’elle ne s’éloigne de nouveau. Elle n’a toujours pas touché à la rose, attendant que l’homme la lui présente de lui-même. Il existe des trésors trop précieux pour être abordés avec désinvolture. Sa curiosité est bien évidemment titillée. Ses pas la mènent vers une rangée de fioles, qu’elle extrait, avant de les disposer sur un plateau. « The first one would be to identify a rose essence I can start with. And what I would like would be for you to pick it. » Et elle revient vers lui, prenant place dans un des sieges. Les fioles sont numérotées de un à douze, sans indication des provenances ou des qualités en présence pour ne pas biaiser les clients. « My perception of the rose won’t necessarily be yours. Thus I need to understand how your smell it to try and recreate the flower first. » C’est assez simple, dans sa complexité. Devant lui se trouvent des huiles essentielles, une absolue, de roses de diverses origines, ayant chacune leurs particularités, leurs propriétés et leurs composants principaux, avec lesquels elle pourra jouer. Elle s’empare de la plume et du carnet, le rassurant : « Please say anything that comes through your mind. There is no right nor wrong in perfume, just what you feel. » Son ongle effleure la rangée : « Then I will work on it. During our next encounter you will be able to smell different renderings of your flower. You can then let me know if one matches or if this needs more work. » Et cela ne la derange pas : « And then, we will perfect it with the missing elements. » Une chose à la fois. Comme les pétales délicats de la fleur l’amenant à elle.
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Dâriush remercia Neith d'un petit regard timide et d'un sourire qui l'était tout autant, suivi d'un merci qu'on entendit à peine. Il avait saisi cette tasse avec douceur, portant son nez au-dessus du thé pour en humer les saveurs. Son sourire s'élargit un peu plus, trahissant un de ces petits plaisirs qu'il aimait tant. Partager un thé avec son père, ou avec ses sœurs, ou sur la terrasse ou encore dans le jardin à observer les plantes se dorer la pilule lorsque le soleil perçait les nuages épais au-dessus de Londres était un réel plaisir pour lui. C'était un remède efficace contre l'anxiété, apportant ses bienfaits en plus d'un calme apaisant chez l'Iranien. Il ne manquait plus qu'un ou deux petits gâteaux pour que ce soit parfait. Mais Dâriush était bien trop poli pour lui faire remarquer. Et puis, il n'était pas là pour ça
L'observant orchestrer la création de ce parfum tant rêvé, Dâriush trempait de temps en temps ses lèvres dans la boisson chaude, prenant le temps pour bien sentir les saveurs dans sa bouche. Elle savait ce qu'elle faisait, montrant une assurance rassurante faisant glisser doucement l'iranien dans une sérénité voulue par la parfumeuse. Neith amena alors quelques fioles numérotées, lui expliquant alors qu'il s'agissait de plusieurs essences différentes de roses.
Un petit rire s'échappa de ses lèvres, retrouvant la douceur d'une enfance et du jeu des senteurs auquel il aimait se prêter avec sa sœur jumelle avec les pots d'épices de leurs parents dans la cuisine. Les souvenirs affluaient déjà, alors qu'il n'avait pas encore commencé. Son regard s'était à peine posé sur la fleur qu'il avait menée.
Dâriush posa sa tasse, inclinant légèrement la tête pour observer les fioles sous toutes les coutures. Il était pressé de les sentir, cela se voyait. Neith avait capturé toute son attention.
« - D'accord. » Répondit-il, comprenant où elle voulait en venir.
C'était un exercice bien plus complexe qu'il n'y paraissait. Darayavahush était excité. Un exercice cérébral auquel il mêlerait les souvenirs grâce à sa mémoire sensorielle. Un test qu'il ne faisait que trop rarement, puisque Sainte Mangouste bénéficiait de ses propres potionnistes, ou mieux encore, grâce à son partenariat avec les laboratoires Flemings (@Aena Nightingale).
Sans attendre, il saisit la fiole numéro une. Au début, l'odeur le frappa plus ce qu'il ne l'aurait pensé. Il ne s'attendait clairement pas à ça, mais il revint rapidement porter sa narine près de la fiole pour en humer tout ce dont il avait besoin pour se prêter à l'exercice.
La fiole toujours proche de son visage, Dâriush tourna légèrement le visage pour éviter de corrompre le contenant par un postillon malencontreux (il aimait prendre soin de ce qu'il entourait. Ce n'était pas forcément quelqu'un qui postillonner souvent, mais étant de nature soucieuse du détail...).
« - C'est rigolo, mais... Je ne sais pas comment expliquer pourquoi je sens une certaine fraîcheur, comme si... Comme s'il fut gelé ou qu'il faisait très froid. »
Ça ne lui éveillait pas grand-chose. Au final, il en testa cinq avant de s'arrêter sur un sixième où Dâriush eut comme un flash. Un souvenir lors des fêtes de Norouz d'une mère qui court et rigole avant de se jeter dans l'herbe, laissant ses deux jumeaux qui lui sautaient dessus dans de grands éclats de rire.
Le visage de Dâriush ne se tordit d'aucune douleur, sinon d'un sourire puissant, mais nostalgique. Il lui tendit immédiatement la fiole.
« - Elle. Celle-ci, c'est... C'est de la joie. De la chaleur, les fêtes... Norouz, les premières fleurs, l'hiver qui s'en va. »
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