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Minefields [Sun-oh]
INFOS
FICHE DE PERSO
Il aurait pu ne rien dire . Lui dire d'aller se faire voir, que ça ne le regardait pas … ça aurait été plus clair encore … Sauf que si, c'était un ami d'Akira, donc, c'était normal qu'il s’intéresse à son entourage, et plus que ça, il ne voyait sûrement pas le jaune que comme un ami … Donc oui, Ever pouvait comprendre, il ne pouvait pas dire qu'il n'en aurait pas fait autant s'il avait été à sa place … Sans être à sa place, sans être un ami de longue date du poufsouffle, il était déjà agacé contre ce type là alors bon … Non, Ever pouvait comprendre le point de vue du bleu, mais il n'en avait aucune envie. Au contraire, il n'avait aucune envie d'avoir de l'empathie pour lui, c'était déjà bien assez compliqué sous son crane comme ça, sans se mettre à la place des autres … Non merci. Un souffle moqueur lui échappa. Ça ne regardait qu'eux ? Ça n’était pas ce que son attitude depuis tout à l'heure avait l'air de dire pourtant … Un rire ensuite, plus marqué. « Ah voilà, j'en étais sur. Le fameux, si "tu le blesses, tu auras à faire à moi" » Ever laissa son amusement feint quelques secondes sur son visage avant de secouer la tête l'air blasé. Comme si c’était ridicule, trop cliché. Mais surtout, il trouvait ça parfaitement idiot … Faire du mal à Akira ? Et comment au juste ? C'était lui donner bien plus de pouvoir qu'il n'en avait.
La réaction du serdaigle le perturba quand même. S'attendant à plus d’agressivité, à quelque chose d’autre … Mais pas à ça … Son air insolent déserta ses traits, laissant un visage bien plus perplexe. Ils s'étaient tout dit ? Lui dire de prendre le rôle dont avait besoin Akira, ça n'était pourtant pas grand chose … Ever fronça les sourcils, le regardant un peu mieux, n’aimant pas le voir s'éloigner encore une fois, une énième … Parce qu'il était toujours agacé et frustré par ces quelques mots échangés, mais à chaque fois ce dernier lui tourner le dos , le laissant avec sa propre colère. Avoir une cible sur qui la déverser, c'était tellement plus simple que de la garder pour lui ..
« C'est tout ? C'est tout ce que tu avais à dire ? » Ses paroles lui échappèrent, confus et agacé malgré tout. Parce qu'il avait juste envie d'exploser en soit, de lui en foutre une aussi … C'était gratuit, le vert en avait bien conscience, complètement , mais a force de tout garder pour lui, ça finissait toujours par avoir envie de sortir. Et là, à jouer les grands princes, à préférer s'en aller pour sauver les meubles plutôt que de lui aussi lâcher toute sa colère, Ever se sentait plus pathétique. Il avait besoin de confrontation et ce dernier avait plutôt vouloir l'air de prendre la tangente. « Tu étais censé ouvrir le bal, mais tu essayes de te tirer avant de répondre à la même question... Même si bon, je suis pas sur d'avoir d'avoir besoin de savoir ce qu'il y a entre vous ... » Un sourire arrogant plaça sur ses lèvres. De toute pièce. Non ce n'était pas une question d'avoir besoin, mais bien d'avoir envie … Il ne voulait pas savoir. Absolument pas. « Je sais bien, que tu n'es pas chez les rouges, mais c'est quand même assez lâche de fuir toute les deux phrases » Ever haussa les épaules, comme s'il s'en fichait, comme s'il lâchait ça un peu au hasard. Essayant surtout de l’énerver d'avantage …
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FICHE DE PERSO
attitude Tout les oiseaux trouvent refuge quand il pleut. Mais l'aigle évite la pluie en volant au-dessus des nuages. Les problèmes sont communs, mais l'altitude fait toute la différence • Abdul Kalam |
L'effluve d'une sincérité infusée dans le bouillon d'un esprit sabordé d'un sentiment frelaté, l'Aigle prenait sur lui. S'il rêvait de fondre sur sa proie, le rapace ajournait ce brancard émotionnel en s'échappant habilement. D'un sang-froid écaillé par la présence du Serpent, il tentait vainement de s'affranchir de cette compagnie ô combien fâcheuse pour une patience déjà bien entamée, qu'une brise pourrait venir éclaircir d'un simple soufflé. Et plus Sun-ho mettait du cœur à l'ouvrage, davantage Ever l'accablait de sous-entendus à la charge envenimée. De ses manières appauvries à ces grands airs faussement accordés, l'Asiatique peinait à lui trouver un quelconque charme. À dos tourné, il ravala une envie passagère aux soupçons décadents. D'un soupir à la dignité épuisé, l'enfant de l'Est passa outre l'incommodante raillerie d'un être qu'il apprenait à détester au gré de longues minutes égrainées au pesant d'heures.
Sa grippe refermée sur son balai, d'une caresse délicate, le bleu chassa les quelques brins d'herbe venus se loger entre les tiges d'une brosse à l'apanage brasillé. Retardant l'inévitable, l'Asiatique jeta un regard assassin en direction de ce malappris dont il aspirait à retoucher l'imperfection d'une sournoiserie filtrant de ces sourires à l'arrogance assumée. Si ce n'était pour le Japonais, le jeune Kim, lui aurait sans doute déjà fait avaler son sourire Colgate d'un crochet amplement mérité. Le manche de sa monture magique malmené par une poigne à l'abrupte envolée, d'un hochement de tête explicite, l'érudit transpirait d'un agacement plus qu'évident. Il voulait en finir au plus vite, mettre un terme définitif à ce faux-semblant de conversation. « On n'est pas là pour effeuiller la sauge, alors si tu meurs d'envie de savoir ce qu'il y a entre lui et moi, ne perds pas ton temps en questions implicites... » D'un ton salé à l'écho accusateur, Sun lui servait sur un plateau d'argent une présomption dont il était familier.
Son destrier arrimé entre ses jambes, les genoux retenant le bras boisé avec agilité, l'Aiglon réajusta ses protections, bien décidé à s'offrir le plaisir solitaire d'un vol salutaire. Grinçant des dents à l'ultime provocation du Serpentard, Sun soupira de tout son soûl, d'un juron au goût colérique, son impatience venait d'atteindre son zénith. « Je ne sais pas ce qu'Akira te trouve, mais la pitié ne doit pas être étrangère à votre relation... » À rude baguette, rude sorcier. Le Serdaigle ne mâchait pas ses mots, ne se formalisait plus à cacher cette animosité qu'il nourrissait à l'égard du Serpentard. Et la jalousie en porte-étendard, la possibilité que le Poufsouffle lui fasse la charité le rassurait dans une moindre mesure. D'un plat du pied sauvage, le coréen quitta le plancher des hippogriffes non sans un rictus suintant de mépris. « Et sache que je ne fuis pas, je freine simplement un désir ensorcelant d'effacer tes sourires hollywoodiens à la moldue... » Sa voix craquant d'une perte de maîtrise de soi sous-jacente, d'un clin d'œil aguicheur et désinvolte, le cinquième année le mettait en garde de venir le tester plus que de raison. En station d'agressif-agressif, ses doigts lutinant son tilleul de tremble, il bridait ses pulsions jalouses sans réellement chercher à les dompter.
Sa grippe refermée sur son balai, d'une caresse délicate, le bleu chassa les quelques brins d'herbe venus se loger entre les tiges d'une brosse à l'apanage brasillé. Retardant l'inévitable, l'Asiatique jeta un regard assassin en direction de ce malappris dont il aspirait à retoucher l'imperfection d'une sournoiserie filtrant de ces sourires à l'arrogance assumée. Si ce n'était pour le Japonais, le jeune Kim, lui aurait sans doute déjà fait avaler son sourire Colgate d'un crochet amplement mérité. Le manche de sa monture magique malmené par une poigne à l'abrupte envolée, d'un hochement de tête explicite, l'érudit transpirait d'un agacement plus qu'évident. Il voulait en finir au plus vite, mettre un terme définitif à ce faux-semblant de conversation. « On n'est pas là pour effeuiller la sauge, alors si tu meurs d'envie de savoir ce qu'il y a entre lui et moi, ne perds pas ton temps en questions implicites... » D'un ton salé à l'écho accusateur, Sun lui servait sur un plateau d'argent une présomption dont il était familier.
Son destrier arrimé entre ses jambes, les genoux retenant le bras boisé avec agilité, l'Aiglon réajusta ses protections, bien décidé à s'offrir le plaisir solitaire d'un vol salutaire. Grinçant des dents à l'ultime provocation du Serpentard, Sun soupira de tout son soûl, d'un juron au goût colérique, son impatience venait d'atteindre son zénith. « Je ne sais pas ce qu'Akira te trouve, mais la pitié ne doit pas être étrangère à votre relation... » À rude baguette, rude sorcier. Le Serdaigle ne mâchait pas ses mots, ne se formalisait plus à cacher cette animosité qu'il nourrissait à l'égard du Serpentard. Et la jalousie en porte-étendard, la possibilité que le Poufsouffle lui fasse la charité le rassurait dans une moindre mesure. D'un plat du pied sauvage, le coréen quitta le plancher des hippogriffes non sans un rictus suintant de mépris. « Et sache que je ne fuis pas, je freine simplement un désir ensorcelant d'effacer tes sourires hollywoodiens à la moldue... » Sa voix craquant d'une perte de maîtrise de soi sous-jacente, d'un clin d'œil aguicheur et désinvolte, le cinquième année le mettait en garde de venir le tester plus que de raison. En station d'agressif-agressif, ses doigts lutinant son tilleul de tremble, il bridait ses pulsions jalouses sans réellement chercher à les dompter.
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Non. Non, ils ne s'étaient pas tout dis. Ce petit jeu là, du passif agressif, il en avait besoin. De se défouler un peu contre celui là. Il en avait besoin. Parce que toute cette histoire le frustrer, au plus au point. Parce que c'était crétin. Il n'avait besoin de ça. Il n'avait vraiment pas envie de se prendre la tête pour ça. Mais c’était déjà trop tard , il en avait conscience et c'était pire … il aurait voulu faire demi-tour, et simplement s'amuser du petit jeu qu'il avait accepté avec Akira. Ce n'était qu'un jeu, presque un job qu'il aurait pu prendre … Mais non. Alors celui ci de petit jeu, de faire semblant de ne pas tout comprendre, de se moquer du bleu comme s'il ne savait pas plus de chose qu'il n'aurait du … ça lui était nécessaire. Pour relâcher la pression. Être un peu mesquin, ouvertement, pas seulement sous son crane … Sauf que Sun-Ho ne voulait même pas lui laisser cette possibilité
C'était sans doute mieux en soit … Bien mieux Mais il avait réussi à le relancer un peu. Levant les yeux à ses expressions purement sorcières … « Alors réponds, au lieu de gagner du temps » répliqua le vert, son ton agacé rapidement caché derrière un nouveau sourire insolent Il avait répondu du tact au tact, énervé par ses grands airs … S'il voulait tant lui raconter, qu'il le fasse au lieu de lui reprocher de ne pas poser les bonnes questions. Et en soit, il ne voulait rien savoir … Il en avait bien assez compris. C'était suffisant pour lui foutre le bourdon quand il y pensait … Donc non, la curiosité n'était pas une bonne idée. Autant rester dans le flou … Autant le laisser partir … Sauf que les dernières paroles du bleu, lui firent marquer un temps d’arrêt d'abord, un peu surpris, avant d'en rire. Un fou rire, légèrement nerveux …
« Non, t'as raison, je vois pas … mais si lui, il voit , c'est le plus important non ? » répliqua Ever avec une confiance à peine surfaite. Oh, au fond, il n’était pas si confiant de ce qu'il était, il savait qu'il plaisait, son image, qu'il avait du talent dans son domaine, même si sorti de ça, il se demandait ce qu'il valait vraiment … Mais face au bleu, aucune chance qu'il ne l'avoue, non, autant faire comme si ce dernier avait raison de le craindre ! « Donne le nom que tu veux à ta fuite » reprit le vert, ayant plaqué un nouveau sourire sur ses lèvres, plus faux que jamais, mais plus brillant aussi, le sourire parfait pour une pub de dentifrice. Il voulait un sourire hollywoodien, cadeau .. « Mais de la lâcheté , reste de la lâcheté. Promis je t’enverrais une photo dédicacée, histoire que tu ne m'oublies pas ! Une avec Akira ! » L'acteur se permis même une révérence tout droit sorti d'un film du moyen-age. Mais bon sur certains points le monde sorcier avait encore du retard, face aux moldus, alors autant jouer le jeu à fond. Surtout dans la moquerie.
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attitude Tout les oiseaux trouvent refuge quand il pleut. Mais l'aigle évite la pluie en volant au-dessus des nuages. Les problèmes sont communs, mais l'altitude fait toute la différence • Abdul Kalam |
L’esprit enroulé dans la spirale d’un cercle vicieux, malgré les efforts surhumains déployés par le sang-pur, il ne pouvait infiniment freiner les élans d’un parfum acerbe. Fatalement, la potion avait fini par lui monter au nez. En vol statique à seulement un demi-mètre du sol, d’un bon à l’agilité certaine, le bleu et bronze avait quitté le confort de son balai. Les deux pieds sur le plancher des centaures, d’un regard assassin empreint d'une condescendance extrême, l’Asiatique retroussa ses manches avant que ses phalanges ne se joignent en un couple de poings fermés aux joints blanchis. Pas après pas, les iris verrouillés sur la cible, cédant aux excès d'un naturel jaloux aux soupçons de violence, le rapace fondait sur sa proie. Le délice d'une adrénaline rompant le silence d'un myocarde jusque là tempéré d'une agressivité intériorisé, désormais la houle d’un carmin chauffé à blanc lavait ses veines sans ménagement La patience lacunaire de l’érudit avait cessé de contenir les pulsions querelleuses du jeune homme.
Intimement persuadé d'être dans son bon droit, la fierté amochée par les provocations constantes du Serpent ; le bras raidit contre sa silhouette, Sun-ho combla la faible distance qui les segmentait d'un risque potentiel et pourtant inéluctable. Et tandis que sa monture magique embrassait les alpages, la menotte d'un Kim, ayant dételé tout artifice à l'écru pacifiste vint accroché le col d'un Ever au visage irradiant de l'hypocrisie d'un sourire synthétique. Produit d'une force brute et décuplée d'une douche euphorisée des méfaits d'une colère consumée, sa victime en apesanteur et à sa complète merci, le corps du reptile en suspension au dessus d'un coussin herbeux, l'Aiglon tenait entre ses serres celui qu'il jugeait responsable de ses déboires. Son aile forte armée et prête à fendre le plâtre d'un postiche à l'expression surjouée, le Coréen se ravissa in extremis, son allonge attenant avec l'orbite vitreuse du Serpentard. Son crochet se déraidit en une palme aplanie et d'une claque au poison amical, sa paume s'acoquina avec sa joue.
Relâchant l'emprise exercée sur cette carcasse désarticulée, le Serdaigle s'acquitta de ce boulet d'une poussette brutale. D'une succession de soupirs, le bleu expiait la solde d'une agressivité. Un rictus satisfait et franc soulevant sa lippe, il jubilait silencieusement, criant sans doute victoire trop tôt. Sans une once de remords, l'enfant de l'Est s'agenouilla à hauteur de l'acteur, avant de s'épousseter allégrement les mains sur le haut de son rival. L'une de ses pattes vint alors se poser avec délicatesse sur l'épaule du vert. « 개새끼 ! Ne t'avise plus de me traiter de lâche. La prochaine fois, je serais beaucoup moins conciliant avec toi ! » D'un timbre calme et froid, la tête légèrement inclinée sur le côté pour mieux lui attribuer le mépris qui lui était dû, Sun lui accorda une dernière faveur, un sursit dont il serait redevable auprès d'Akira. Les yeux tournés vers l'Olympe, l'oiseau de proie déploya ses élytres et dans un étirement salvateur, il se releva, toisant la starlette de toute sa hauteur. « Au fait, merci de ta proposition, mais je passe mon tour, comme tu as dû le remarquer je ne suis pas un de tes plus grands fan... » avait-il ajouté avec sarcasme tout en sortant sa baguette et la pointant vers son balai, qu'il ramena à lui d'un sortilège d'attraction informulée. Demeurant sur ses gardes, Sun-ho ne quitta pas de son champs de vision le fourbe, par crainte de représailles sournoises.
Intimement persuadé d'être dans son bon droit, la fierté amochée par les provocations constantes du Serpent ; le bras raidit contre sa silhouette, Sun-ho combla la faible distance qui les segmentait d'un risque potentiel et pourtant inéluctable. Et tandis que sa monture magique embrassait les alpages, la menotte d'un Kim, ayant dételé tout artifice à l'écru pacifiste vint accroché le col d'un Ever au visage irradiant de l'hypocrisie d'un sourire synthétique. Produit d'une force brute et décuplée d'une douche euphorisée des méfaits d'une colère consumée, sa victime en apesanteur et à sa complète merci, le corps du reptile en suspension au dessus d'un coussin herbeux, l'Aiglon tenait entre ses serres celui qu'il jugeait responsable de ses déboires. Son aile forte armée et prête à fendre le plâtre d'un postiche à l'expression surjouée, le Coréen se ravissa in extremis, son allonge attenant avec l'orbite vitreuse du Serpentard. Son crochet se déraidit en une palme aplanie et d'une claque au poison amical, sa paume s'acoquina avec sa joue.
Relâchant l'emprise exercée sur cette carcasse désarticulée, le Serdaigle s'acquitta de ce boulet d'une poussette brutale. D'une succession de soupirs, le bleu expiait la solde d'une agressivité. Un rictus satisfait et franc soulevant sa lippe, il jubilait silencieusement, criant sans doute victoire trop tôt. Sans une once de remords, l'enfant de l'Est s'agenouilla à hauteur de l'acteur, avant de s'épousseter allégrement les mains sur le haut de son rival. L'une de ses pattes vint alors se poser avec délicatesse sur l'épaule du vert. « 개새끼 ! Ne t'avise plus de me traiter de lâche. La prochaine fois, je serais beaucoup moins conciliant avec toi ! » D'un timbre calme et froid, la tête légèrement inclinée sur le côté pour mieux lui attribuer le mépris qui lui était dû, Sun lui accorda une dernière faveur, un sursit dont il serait redevable auprès d'Akira. Les yeux tournés vers l'Olympe, l'oiseau de proie déploya ses élytres et dans un étirement salvateur, il se releva, toisant la starlette de toute sa hauteur. « Au fait, merci de ta proposition, mais je passe mon tour, comme tu as dû le remarquer je ne suis pas un de tes plus grands fan... » avait-il ajouté avec sarcasme tout en sortant sa baguette et la pointant vers son balai, qu'il ramena à lui d'un sortilège d'attraction informulée. Demeurant sur ses gardes, Sun-ho ne quitta pas de son champs de vision le fourbe, par crainte de représailles sournoises.
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Peut-être qu'il cherchait trop. Pour rien. Pour compenser un peu de son ego C'était idiot. Mais plus fort que lui. Alors que tout ce qu'il aurait du faire, c'était laisser s'envoler ce crétin et abandonner l'idée de voler un peu aujourd'hui. Il attraperait le Moon un autre jour pour qu'il l’entraîne Il n'était plus vraiment dans le bon état d'esprit pour ça, surtout le serdaigle restait dans le coin. Le pire, c'est que parfois, Ever pouvait être raisonnable, mais pas aujourd'hui apparemment … Pendant un instant, à la voir arriver sur lui comme ça, c'est qu'il s’inquiéta, il fut surpris, son sourire sur de lui vacillant quelques instants … Parce que ça serait galère s'il se prenait des coups, il avait trop l'habitude d'avoir besoin de son visage pour ne pas stresser à ce propos. Même si ça ne serait pas la première bagarre dans laquelle il finissait …
Une pointe d'adrénaline fit son apparition, et sa main attrapa instinctivement le poignée du bleu, comme pour se tenir et ne pas simplement perdre le contrôle. Quand bien même en cet instant, il n'en avait pas vraiment . Plutôt surpris par la force de ce dernier. Il fronça les sourcils un instant, agacé. Mais c'est à nouveau un sourire moqueur qui glissa sur ses lèvres une fraction de seconde avant de finir au sol. Comme de la provocation. C'était son seul mécanisme de défense dans ce genre de cas. Il n'avait pas la corpulence de se sortir de là physiquement, quand bien même, il avait déjà envoyé son poing dans la figure de quelqu'un … Son départ d'Ilvermony n'était pas arrivée de nulle part. Mais laisser le bleu avoir la moindre once de pouvoir sur lui, aucune chance. Au contraire même. Parce que le voir explosé comme ça, autrement qu'avec de grands mots, ça lui donnait enfin la sensation d'avoir réussi à quelque chose A le sortir de ses gonds. Et si se faire surprendre était vexant, avoir réussi à l’énerver suffisamment, c'était bien tout le contraire.
Ever leva les yeux vers lui, le coin des lèvres moqueur, mais une main posé sur le sol prenne à lui donner l'élan pour se mettre hors de portée. La claque ne lui avait pas plu. Certes, sa mère aurait sûrement préféré ça que quoi que ce soit laissant des traces, mais il trouvait presque ça pire … Mais il l'avait poussé à bout, et il préférait voir ça comme une victoire. La seule qu'il aurait de tout ça de toute façon. « C'est ça, terrifiant ... » soupira le vert , mais sans en rajouter. Ever enleva finalement sa main et s'assit plus simplement sur le sol, avec un air qui disait malgré tout qu'il ne comptait pas s'en aller. « Merde alors … moi qui croyait …Fallait le dire tout de suite » reprit le serpentard en forçant le trait. S’empêchant de lever sa main pour remettre d'aplomb sa tenue un peu secoué par tout ça. Comptant bien montrer que tout ça, ne le touchait pas. Et en soit, il était même content … un peu. Mais un soupir amusé lui échappa , finalement et il secoua la tête, avant de se lever. Non, c'était bon là … Il s’épousseta rapidement, avant de lever les yeux vers le bleu. « Alors quoi ? Tu attends que je te frappe aussi ou que je m'excuse ? Tu n'auras ni l'un, ni l'autre » reprit Ever avec un air méprisant. Il aurait pu tout aussi bien le sortir avec son sourire moqueur, mais ça n'était même plus si drôle Il avait sans doute poussé le bleu autant qu'il le pouvait … « Tu viens déjà de prouver ce que je pensais. Faible d'esprit tu disais tout à l'heure non ? Tu vaux pas mieux » Donc parler de lâcheté , c’était une faiblesse chez lui. C'était toujours bon à savoir. « Mais va y, envole toi encore une fois, je te retiendrais pas, j'ai officiellement mieux à faire » Non, il avait eu sa victoire, et se rendre compte a quel point, c'était petit ... C'était presque plus blessant pour son ego que le petit numéro du serdaigle. Il aurait voulu pouvoir s’énerver encore, sortir les poings à son tour … Mais la colère contrairement à a la frustration n'était pas plus présente que ça. Ever fit un signe dans le vide pour lui dire de partir comme s'il le renvoyait, avec à peine un regard .
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attitude Tout les oiseaux trouvent refuge quand il pleut. Mais l'aigle évite la pluie en volant au-dessus des nuages. Les problèmes sont communs, mais l'altitude fait toute la différence • Abdul Kalam |
Il était rare pour le coréen de s'abaisser à un tel niveau de stupidité, de perdre pied et s'adonner à la bêtise d'une empreinte violente. Mais le pouvoir des mots, la condescendance et le mépris n'avaient su à eux seuls faire battre en retraite ce moins-que-rien. Et d'une pulsion incontrôlable, ce bougre de serpent avait fini par le pousser dans ses derniers retranchements, à déchirer le voile d'une paisibilité fébrile. La jalousie en carburant, Sun-ho n'avait pas su contenir ce farouche désir d'en venir en main, le pétrole d'une envie assassine battant sa carotide, le myocarde lavé d'une convoitise à fendre ce sourire artificiel. Pourtant, dans un élan de lucidité tardif, l'Asiatique maîtrisa l'éros d'une fureur malsaine et étrangère.
Passant sous silence les provocations puériles du Serpentard, faisant preuve d'une réserve allant à l'encontre d'un souhait fiévreux et envenimé, l'Aigle grinça toutefois des dents à l'ultime joute du reptile. Un rictus habilla ses lèvres malmenées par une cascade de morsures, loin de lui concéder une victoire aisée, le bleu préférait conclure ce match sur une égalité parfaite. Si le vert avait réussi à le faire sortir de ses gonds, ouvrant ainsi le score, l'érudit avait eu ce qu'il cherchait, jeter le crédit d'une colère qu'il ne pouvait imaginer diriger contre le Japonais ou sur lui-même. Finalement, le prétentieux s'était montré la cible idéale pour vider la jarre d'une émotion sous pression et ne demandant qu'à imploser.
Attrapant son balai d'une main habile, l'héritier des Kim enjamba sa monture l'esprit allégé d'un fardeau émotionnel. L'avant-bras levé, d'un salut grossier, repensant à l'accusation facile de l'acteur, sa lippe se souleva d'un rictus à l'hypocrisie amusée. « Qui l'eut cru, nous avons un point commun, c'est le début d'une grande amitié ! » trancha-t-il d'une brocarde salée. Le sarcasme de ses paroles arrosa l'arène d'un timbre au parfum insultant, tandis que l'alliage de sa silhouette épousant l'ombre de son destrier se joua d'une lubie solaire, peignant leur reflet sur l'herbage court. Sans un regard pour son antagoniste, l'Aiglon s'envola dans la plénitude de l'Olympe, l'éther caressant ses traits brunis encore marqués d'une confrontation enflammée. Et dans le silence d'un vol solitaire, il vint à espérer que ce face-à-face ne se donne un écho à travers les couloirs du château.
Passant sous silence les provocations puériles du Serpentard, faisant preuve d'une réserve allant à l'encontre d'un souhait fiévreux et envenimé, l'Aigle grinça toutefois des dents à l'ultime joute du reptile. Un rictus habilla ses lèvres malmenées par une cascade de morsures, loin de lui concéder une victoire aisée, le bleu préférait conclure ce match sur une égalité parfaite. Si le vert avait réussi à le faire sortir de ses gonds, ouvrant ainsi le score, l'érudit avait eu ce qu'il cherchait, jeter le crédit d'une colère qu'il ne pouvait imaginer diriger contre le Japonais ou sur lui-même. Finalement, le prétentieux s'était montré la cible idéale pour vider la jarre d'une émotion sous pression et ne demandant qu'à imploser.
Attrapant son balai d'une main habile, l'héritier des Kim enjamba sa monture l'esprit allégé d'un fardeau émotionnel. L'avant-bras levé, d'un salut grossier, repensant à l'accusation facile de l'acteur, sa lippe se souleva d'un rictus à l'hypocrisie amusée. « Qui l'eut cru, nous avons un point commun, c'est le début d'une grande amitié ! » trancha-t-il d'une brocarde salée. Le sarcasme de ses paroles arrosa l'arène d'un timbre au parfum insultant, tandis que l'alliage de sa silhouette épousant l'ombre de son destrier se joua d'une lubie solaire, peignant leur reflet sur l'herbage court. Sans un regard pour son antagoniste, l'Aiglon s'envola dans la plénitude de l'Olympe, l'éther caressant ses traits brunis encore marqués d'une confrontation enflammée. Et dans le silence d'un vol solitaire, il vint à espérer que ce face-à-face ne se donne un écho à travers les couloirs du château.
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