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Our nature in love | Ft. Hope
INFOS
FICHE DE PERSO
Our nature in love
Ft. Hope Standford
11 octobre 2022, début de soirée.
La chaleur familière de l’endroit fit brutalement contraste avec l’air frais de l’automne. À peine eut-il mis les pieds à l’intérieur du bâtiment qu’il lui sembla retrouver le réconfort de ses années d’études. Tant de souvenirs se cachaient entre ces murs, des souvenirs plus glorieux que d’autres, plus immatures surtout. Mais pour la plupart, ils étaient des bribes de fête et de fraternité, des teintes de jeunesse folle et d’éclats de rire. Si son retour à Poudlard en tant qu’enseignant lui avait valu une vague de nostalgie, il devait avouer que s’être habitué à vivre dans cet environnement lui apportait une bonne dose de bonheur.
Pourtant, s’il y avait bien une chose qui avait changé, c’était la fréquence à laquelle il se retrouvait aux Trois Balais. Si faire la fête lui manquait un peu, ayant sans doute besoin de se retrouver entre amis de temps en temps pour prendre quelques verres, il avait du mal à comprendre la version de lui-même qui avait vomi trop souvent dans les toilettes du pub. Il ne saurait dire si c’était la maturité venue avec la paternité ou l’irritation qu’il ressentait quand des étudiants séchaient les cours en raison d’une gueule de bois, mais il n’avait définitivement plus la même vision des sorties au bar qu’avant.
Et pourtant, le voilà qui entrait avec une aisance surprenante, comme si sa mémoire musculaire lui permettait de s’orienter facilement. La raison de sa présence ? Briser la solitude. Avec Oliver qui était parti avec Eloise pour les deux prochaines semaines, et les quelques copies qui lui restaient à corriger, il cherchait surtout à éviter le poids de la solitude d’un soir de semaine. Et il savait très bien qu’être entouré par les voix des gens autour de lui suffirait à lui apporter le peu de réconfort dont il avait besoin.
« Une bièraubeurre, Tom ? »
Thomas tourna la tête vers cette voix familière qui l’eut reconnu dès qu’il s’était avancé vers une table libre. Un petit sourire aux lèvres, il acquiesça sans même devoir s’avancer vers le comptoir.
Il s’installa à une petite table dans un coin reculé de la pièce, sortant les copies qu’il devait corriger. Un coup de baguette suffit à rendre l’écriture manuscrite lisible pour lui, commençant déjà à caresser le papier braillé du bout de ses doigts en attendant qu’on vienne le servir. Autant profiter des quelques instants qu’il aura avant qu’on ne vienne vers lui, car il savait très bien que rester longtemps seul aux Trois Balais était impossible.
Le professeur fit une pause de lecture lorsqu’il entendit des pas se détacher du bruit de fond, se rapprochant de sa table avec assurance. Sous ses lunettes, on devina bien vite que des petites pattes d’oie naissaient avec le sourire qui prit place sur ses lèvres lorsqu’il entendit le mug se faire déposer sur la table.
« Merci beaucoup. »
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FICHE DE PERSO
Le temps commençait à avancer. L’automne s’était installé et cela allait faire un mois que j’avais repris l’établissement. Comme d’habitude, j’arrangeais mes employés en faisant les horaires les plus pénibles comme les dimanches ou quelques soirées. Et puis, c’était mon bar, il fallait bien qu’il tourne ! Prenant la commande de ma serveuse, j’allais la déposer devant le client. C’était quelqu’un qui venait souvent, aussi, par professionnalisme il fallait que je me présente ! Il fallait absolument que je garde ma clientèle fidèle.
« Alors c’est vous, Thomas Buchanan, le prof de Droits et Directeur des Serpentards ! »
Je restais à côté de lui. Je savais qu’il ne voyait pas grand-chose, mais j’avais remarqué qu’il arrivait quand même à bien se repérer dans l’espace. Il devait certainement utiliser une forme de magie pour en arriver là. Affichant un large sourire, je restais proche de lui, debout.
« Vos étudiants parlent beaucoup de vous. Ils parlent beaucoup tout court d’ailleurs. »
Je ricanais de mon petit rire cristallin. Mon accent à couper au couteau était reconnaissable. Oubliant que je ne m’étais pas présenté, je me frappais le front d’un air maladroit. J’hésitais tout de même. Il devait avoir le même age que Gabriel, ou que moi. Ce qui signifiait qu’il devait certainement le connaître. J’avais échappé plusieurs fois que c’était mon demi-frère mais… après tout je n’avais rien fait de mal je n’avais dit que la vérité.
« Je m’appelle Hope Standford. Je suis la nouvelle propriétaire du bar… Comme la joueuse de Quidditch… Euh… parce que c’est moi. Je vous offre la bierraubeurre. »
C’était tout ce que j’avais à dire. D’habitude les gens me reconnaissaient d’un simple regard. Mais là… Il ne pouvait pas me voir. Ou alors il utilisait un moyen. J’étais persuadé qu’il avait une botte secrète ! Les yeux plissés, je me demandais comme il faisait. C’était un peu malaisant ! Je devais absolument pensé à autre chose…
« Vous devez être brillant pour être Directeur de Maison aussi jeune ! Remarquez, ca donne une image moderne de l’université. A Ilvermorny, il n’y avait que des vieux croutons. Je vois encore la Directrice des Oiseaux Tonnerre me dire que je ferai rien de ma vie… Vous y croyez vous ? Bon vous voulez peut être un peu de tranquillité ! Je vais vous laisser, si vous avez besoin de quoi que ce soit n’hésitez pas ! »
J’avais dit ça, mais j’étais quand même rester pour traîner un peu. J’étais curieux d’en savoir un peu plus sur lui. Il avait l’air fort sympathique… et de mon âge. J’étais certains que je pouvais m’en faire un ami. Après tout, j’étais venu ici pour ça non ? Me faire des amis.
Là bas, ma carrière m’avait totalement empêché d’entretenir ou de créer des relations amicales. Maintenant que j’avais péter les plombs pour vivre en Angleterre… J’avais bien le droit de me faire des potes !
« Alors c’est vous, Thomas Buchanan, le prof de Droits et Directeur des Serpentards ! »
Je restais à côté de lui. Je savais qu’il ne voyait pas grand-chose, mais j’avais remarqué qu’il arrivait quand même à bien se repérer dans l’espace. Il devait certainement utiliser une forme de magie pour en arriver là. Affichant un large sourire, je restais proche de lui, debout.
« Vos étudiants parlent beaucoup de vous. Ils parlent beaucoup tout court d’ailleurs. »
Je ricanais de mon petit rire cristallin. Mon accent à couper au couteau était reconnaissable. Oubliant que je ne m’étais pas présenté, je me frappais le front d’un air maladroit. J’hésitais tout de même. Il devait avoir le même age que Gabriel, ou que moi. Ce qui signifiait qu’il devait certainement le connaître. J’avais échappé plusieurs fois que c’était mon demi-frère mais… après tout je n’avais rien fait de mal je n’avais dit que la vérité.
« Je m’appelle Hope Standford. Je suis la nouvelle propriétaire du bar… Comme la joueuse de Quidditch… Euh… parce que c’est moi. Je vous offre la bierraubeurre. »
C’était tout ce que j’avais à dire. D’habitude les gens me reconnaissaient d’un simple regard. Mais là… Il ne pouvait pas me voir. Ou alors il utilisait un moyen. J’étais persuadé qu’il avait une botte secrète ! Les yeux plissés, je me demandais comme il faisait. C’était un peu malaisant ! Je devais absolument pensé à autre chose…
« Vous devez être brillant pour être Directeur de Maison aussi jeune ! Remarquez, ca donne une image moderne de l’université. A Ilvermorny, il n’y avait que des vieux croutons. Je vois encore la Directrice des Oiseaux Tonnerre me dire que je ferai rien de ma vie… Vous y croyez vous ? Bon vous voulez peut être un peu de tranquillité ! Je vais vous laisser, si vous avez besoin de quoi que ce soit n’hésitez pas ! »
J’avais dit ça, mais j’étais quand même rester pour traîner un peu. J’étais curieux d’en savoir un peu plus sur lui. Il avait l’air fort sympathique… et de mon âge. J’étais certains que je pouvais m’en faire un ami. Après tout, j’étais venu ici pour ça non ? Me faire des amis.
Là bas, ma carrière m’avait totalement empêché d’entretenir ou de créer des relations amicales. Maintenant que j’avais péter les plombs pour vivre en Angleterre… J’avais bien le droit de me faire des potes !
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Our nature in love
Ft. @Hope Standford
Alors qu’il s’attendait à ce que l’aimable serveuse ne re-disparaisse pour se faufiler entre les tables des Trois Balais, l’entrain et l’énergie dont elle fit preuve le déstabilisa légèrement. Et sans parler de son dynamisme, rien que ses paroles suffirent à lui faire froncer des sourcils, surpris. Bien qu’il possède des particularités qui le distinguaient clairement des autres, il ne s’attendait définitivement pas à ce qu’on le reconnaisse.
« Euh, oui, c’est bien moi. », répondit-il simplement.
Loin d’être timide, Thomas avait toujours été de nature sociable, avenant. Sa réaction ne cachait donc rien d’autre qu’une pure surprise, surtout sachant qu’il ignorait qui se trouvait devant lui. Il devait avouer qu’il était quelque peu intimidant de savoir qu’une pure inconnue le connaissait de nom, et il se demandait d’ailleurs ce qu’il avait bien fait pour être si marquant.
La suite le fit éclater de rire. Bien que flatté - et stressé - que ses élèves parlent de lui, il ne pouvait qu’être d’accord avec elle lorsqu’elle affirmait que les étudiants parlaient beaucoup. Il se souvenait très bien comment il était à leur âge : bruyant et bavard. Mais après tout, ne l’était-il pas encore ? Plus détendu, il s’accouda sur le dossier de sa chaise d’un air décontracté, ouvert à la discussion.
« En bien, j’espère ! », fit-il, l’air rieur, bien qu’il ne se faisait pas trop d’espoir.
Il savait que plusieurs l’adoraient en tant que directeur de maison, mais que d’autres l’aimaient un peu moins en tant que professeur. Il était exigeant, il le savait bien, mais il jugeait son attitude sévère comme étant nécessaire pour les pousser vers leur plein potentiel. Mais cela ne voulait pas dire que ses cours étaient ennuyants, du moins, il l’espérait.
« Oh, c’est vous qui avez racheté le bar ? Enchanté. » Il tendit la main pour la lui serrer, toujours aussi poli qu’à l’habitude. Une allure véritablement transmise par les valeurs et les traditions familiales « Je me serais bien présenté aussi, mais je crois que ce ne sera pas nécessaire en fin de compte. », la taquina-t-il. « Merci pour la bièraubeurre, c’est très apprécié. »
Il glissa sa main sur la table pour repérer le mug, enroulant ses doigts autour de ce dernier sans toutefois prendre de gorgée pour le moment.
« La fameuse joueuse de Quidditch alors ! Eh bien, c’est pas tous les jours qu’on rencontre une célébrité. Qu’est-ce qui vous a donc ramené ici ? », s’enquit-il.
Il se fit violence pour ne pas blaguer quant à un possible lien entre elle et son ami ( @Gabriel Standford ), ne voulant pas la brusquer avec ses taquineries alors qu’ils venaient tout juste de commencer à échanger. Il prenait toujours le temps d’analyser quel genre de personne se trouvait devant lui, histoire de juger la dose d’humour à injecter dans leur conversation.
« Oh, non, je vous en prie, asseyez-vous. », l’invita-t-il en lui tirant la chaise à ses côtés. Il ignorait si elle avait d’autres tables à servir, mais l’invitation était lancée. « Je pense que ma présence apporte un peu de dynamisme à Poudlard. », commença-t-il, sans s’étendre sur tous les éclats de rire qu’il réussissait à faire naître dans les corridors. « Mais je crois que vous vous en êtes bien tirée, pour quelqu’un qui ne ferait rien dans sa vie. », commenta-t-il, sourire aux lèvres.
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FICHE DE PERSO
Je m’asseyais en face de Thomas. D’un air lent et calme, je veillais à ce que tout le monde ait sa consommation avant de faire ça. Une serveuse s’élança d’ailleurs pour prendre ma relève, du coup, j’avais une petite pause.
« Ca fait bizarre de se retrouver assise à son propre bar. Sous cet angle, on voit les choses bien différemment... »
Je relevais la tête vers Thomas. Lui, ne devait pas le savoir. Avais-je fait un gaffe ? Non. Il n’avait pas l’air d’être celui qui prenait la mouche sur son handicap. Un peu gênée quand même, je levais ma baguette pour attirer une bière à moi. Sans Beurre. Elle arriva devant moi dans un Wingardium Leviosa parfaitement accompli et je commençais à boire quelques gorgées.
« Merci… C’est très gentil de votre part. »
J’avais rien d’autre à dire… C’était un compliment extrêmement bien placé. D’ailleurs j’étais devenue légèrement rouge. Je n’avais pas l’habitude qu’on me fasse des compliments. Enfin, j’avais du le perdre. D’habitude c’était en rapport avec le Quidditch, on me complimentait sur ma carrière, mes talents mais là… Ca devait être une des premières fois où on me complimentait… Juste sur moi même. Ca faisait vraiment bizarre !
« Je... »
Je mis quelques instants après ce « Je » à bien organiser l’ensemble des éléments que j’allais dire dans ma tête. Mais… finalement, je lui balançais la vérité. Il avait l’air sympa. Et j’estimais qu’il était peut être pour moi d’accepter ma destinée, ce que j’avais choisi de faire.
« J’ai fait un burn-out. Le Quidditch m’a pris ma vie. Avec les entrainements, pour être au top niveau, j’ai négliger mes proches et je n’avais des amis que par intérêt, enfin d’intérêt pour ma célébrité... Quand ma mère est décédée, je me suis rendu compte que j’étais totalement seule au monde. Mis à part un géniteur qui restait dans la nature que je ne connaissais pas… j’ai craqué. »
J’observais Thomas. Pourquoi je balançais enfin tout ça d’un coup ? Et à un parfait inconnu qui plus est ! Peut être que c’était comme ça qu’on se faisait des amis ! En disant ce que l’on pensait et ce que l’on ressentait ! J’en savais trop rien, je n’en n’avais jamais eu. Me dandinant un peu sur ma chaise ancienne, j’observais à droite et à gauche d’un air gêné comme si un éventuel fantôme de mon ancienne vie allait surgir.
« J’ai pris mes clics, mes clacs. Je suis venu ici parce que mon géniteur était décédé et que je devais l’annoncer à mon… euh… frère. »
J’observais désormais l’extérieur. On n’avait pas encore eu l’occasion de parler de ça avec Gabriel Standford. Est ce qu’il voulait garder notre relation secrète ? Est ce que cela pouvait le gêner pour le travail ? Au pire… Il y avait pleins de Standford dans le monde… Impossible que Thomas fasse le rapprochement c’était certains.
« Et je suis jamais reparti. J’ai vu une annonce comme quoi on vendait cet échoppe et je l’ai acheté sur un coup de tête avec mes économies. Et je suis devant vous. Les mains jointes, une bière devant moi, à… me confier ? Et essayer de me faire des amis ? »
Je bus une gorgée. Puis, sans lui laisser le temps d’en placer une, je rajoutais.
« Vous me trouvez bizarre c’est ça ? Je vais vous laisser. »
On devait pas trop faire ça en Angleterre… Essayer de se trouver des amis comme ça… Mais pourtant il semblait avoir mon âge et il avait fort sympathique non ? J’amorçais un mouvement pour partir, ne comptant pas le déranger plus longtemps.
« Ca fait bizarre de se retrouver assise à son propre bar. Sous cet angle, on voit les choses bien différemment... »
Je relevais la tête vers Thomas. Lui, ne devait pas le savoir. Avais-je fait un gaffe ? Non. Il n’avait pas l’air d’être celui qui prenait la mouche sur son handicap. Un peu gênée quand même, je levais ma baguette pour attirer une bière à moi. Sans Beurre. Elle arriva devant moi dans un Wingardium Leviosa parfaitement accompli et je commençais à boire quelques gorgées.
« Merci… C’est très gentil de votre part. »
J’avais rien d’autre à dire… C’était un compliment extrêmement bien placé. D’ailleurs j’étais devenue légèrement rouge. Je n’avais pas l’habitude qu’on me fasse des compliments. Enfin, j’avais du le perdre. D’habitude c’était en rapport avec le Quidditch, on me complimentait sur ma carrière, mes talents mais là… Ca devait être une des premières fois où on me complimentait… Juste sur moi même. Ca faisait vraiment bizarre !
« Je... »
Je mis quelques instants après ce « Je » à bien organiser l’ensemble des éléments que j’allais dire dans ma tête. Mais… finalement, je lui balançais la vérité. Il avait l’air sympa. Et j’estimais qu’il était peut être pour moi d’accepter ma destinée, ce que j’avais choisi de faire.
« J’ai fait un burn-out. Le Quidditch m’a pris ma vie. Avec les entrainements, pour être au top niveau, j’ai négliger mes proches et je n’avais des amis que par intérêt, enfin d’intérêt pour ma célébrité... Quand ma mère est décédée, je me suis rendu compte que j’étais totalement seule au monde. Mis à part un géniteur qui restait dans la nature que je ne connaissais pas… j’ai craqué. »
J’observais Thomas. Pourquoi je balançais enfin tout ça d’un coup ? Et à un parfait inconnu qui plus est ! Peut être que c’était comme ça qu’on se faisait des amis ! En disant ce que l’on pensait et ce que l’on ressentait ! J’en savais trop rien, je n’en n’avais jamais eu. Me dandinant un peu sur ma chaise ancienne, j’observais à droite et à gauche d’un air gêné comme si un éventuel fantôme de mon ancienne vie allait surgir.
« J’ai pris mes clics, mes clacs. Je suis venu ici parce que mon géniteur était décédé et que je devais l’annoncer à mon… euh… frère. »
J’observais désormais l’extérieur. On n’avait pas encore eu l’occasion de parler de ça avec Gabriel Standford. Est ce qu’il voulait garder notre relation secrète ? Est ce que cela pouvait le gêner pour le travail ? Au pire… Il y avait pleins de Standford dans le monde… Impossible que Thomas fasse le rapprochement c’était certains.
« Et je suis jamais reparti. J’ai vu une annonce comme quoi on vendait cet échoppe et je l’ai acheté sur un coup de tête avec mes économies. Et je suis devant vous. Les mains jointes, une bière devant moi, à… me confier ? Et essayer de me faire des amis ? »
Je bus une gorgée. Puis, sans lui laisser le temps d’en placer une, je rajoutais.
« Vous me trouvez bizarre c’est ça ? Je vais vous laisser. »
On devait pas trop faire ça en Angleterre… Essayer de se trouver des amis comme ça… Mais pourtant il semblait avoir mon âge et il avait fort sympathique non ? J’amorçais un mouvement pour partir, ne comptant pas le déranger plus longtemps.
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Il ne comprit pas vraiment la raison de son embarras, alors qu’il avait plutôt fait attention pour la mettre à l’aise. Il ne saurait dire si elle était simplement déstabilisée d’observer son commerce sous un nouvel angle ou s’il s’agissait des mots qu’il lui avait glissé de façon à la caresser dans le sens du poil. Mais dans tous les cas, la sentir patiner un peu, glisser sur une gêne qui lui mettait peut-être le rose aux joues le fit sourire avec malice. En lui grandit la tentation de lui lancer une petite pique, la trouvant agréablement facile à charrier, mais il se retint de justesse.
Il la sentit pourtant faire face à sa timidité apparemment passagère, se calant un peu plus à ses côtés pour se mettre à l’aise. Une pointe de satisfaction étira ses lèvres en l’entendant ouvrir une bière pour prendre le temps de discuter avec lui, convaincu qu’avoir un peu de compagnie ne pouvait que lui faire le plus grand bien. Il avait trop de soucis qui lui torturaient l’esprit pour s’isoler dans la solitude, rigoler un peu lui permettrait de souffler.
Et il semblerait que cette impression fut réciproque, puisque l’ancienne joueuse de Quidditch déballa son sac d’une traite, vidant tout ce qu’elle avait sur le coeur tout en lui fournissant des explications sur sa venue en Angleterre. Il fut surpris de constater à quel point elle n’avait aucun mal à s’ouvrir à un parfait inconnu, mais il était loin d’en être mécontent. S’il aspirait ainsi la confiance, il le prenait pour un compliment.
Il ne sut quoi lui dire sur le coup, se contentant de garder le silence et de l’écouter parler sans l’interrompre. Après tout, si elle ressentait le besoin de se confier, il valait mieux la laisser expulser tout ce qui lui intoxiquait le système. Et comme il n’était pas le meilleur en termes de conseil, il s’abstint de tout commentaire. Mais si elle ne demandait qu’une oreille pour l’écouter, il fallait dire qu’il était en train d’agir en parfait confident.
Il tut ses questions et ses blagues, se disant qu’il y aurait un temps pour ça, plus tard, lorsque Hope se sentirait plus à l’aise. Parce que bien qu’elle s’était ouvert d’un coup, elle s’envola aussi rapidement qu’elle s’était lancée dans des confidences. Décidément, elle n’avait pas eu beaucoup de gens pour l’écouter par le passé…
Thomas l’arrêta dans son mouvement de recul, lui attrapa le bras d’une précision presque surprenante alors qu’elle tentait de fuir sa gêne.
« Non, je ne vous trouve pas bizarre. », fit-il en tournant la tête dans sa direction. « Je n’ai même rien dit du tout. » Un peu d’humour dans la voix, il lui relâcha le bras en lui faisant signe de s'asseoir, une invitation polie, mais sincère. « Je pense surtout que vous avez bien fait de vous tourner vers un nouveau départ. »
Un retour à la case, recommencer à zéro… Elle n’était définitivement pas la première à franchir ce pas, et elle ne serait pas la dernière non plus. Malgré tout ce qu’il avait vécu, Thomas n’avait jamais su se résoudre à en faire de même, ayant toujours la fâcheuse tendance à accorder beaucoup d’importance et d’affection à ce qui le faisait parfois pourtant souffrir.
« Vous avez beaucoup de courage, vous savez. Beaucoup n’auraient pas eu le cran de faire ce choix. J’imagine que vous n’êtes pas la seule joueuse de Quidditch pour qui la vie d’athlète était difficile, mais sans doute que plusieurs restent trop accrochés à la vie de célébrité qui vient avec. » Il inclina la tête avec curiosité, plus sérieux que quelques minutes auparavant. « Vous avez de la famille ici donc ? Vous seriez pas la cousine de Gabriel Standford par hasard ? »
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Quand il me retint par le bras d’un geste rapide, je commençais à douter concernant sa cécité. Mes yeux se plissèrent, et je me rassis avec calme et méfiance face à Thomas. Observant ma bière vide devant moi, je regrettais d’avoir un alcoolisme de fond car sinon j’aurai fait semblant de la renverser pour voir ses réflexes et sa réaction. A la place, je me contentai justement de le regarder dans les yeux, avec un léger air de défi…
« En effet, la célébrité a des atouts, mais pas mal d’inconvénient. »
J’avais soudain pris un ton neutre. J’étais encore marqué par sa vitesse d’exécution… Quelque chose m’échappait. Ma méfiance redoubla quand il me demanda si Gabriel Standford était un cousin. Regardant autour de moi, je restais un peu surprise de cette question…
« C’est mon frère. » dis-je simplement.
Je ne supportais pas mentir à qui que ce soit. J’avais essayé de feindre la surprise, mais… je n’y arrivais pas. J’essayais d’être le plus discrète possible sur ma relation familiale avec Gabriel mais… Il fallait croire qu’il n’y avait, finalement, pas autant de Standford que ça en Angleterre…
« Vous êtes un espion ? » dis-je brusquement.
Ca y ressemblait. Un faux non-voyant essayant de se faire passer pour un jeune professeur, Directeur de Maison prodige… Qui souriait avec un visage extrêmement beau, un ton drôle et séduisant… Ca sentait la Langue de Bois à plein nez. Enfin, non, on disait Langue de Plomb. J’allais lui demander de sortir de mon bar, quand… finalement je me rendis compte de ma propre stupidité.
Mon raisonnement ne tenait pas la route. Au départ, j’avais déjà remarqué qu’il utilisait une technique pour se repérer dans l’espace. Cela devait être en rapport avec la Magie. Beaucoup de sorciers avaient recours à des techniques pour palier leurs handicaps. Il devait y avoir quelque chose là dessous que je ne comprenais pas, voilà tout. Thomas n’avait rien d’un espion, car si on y réfléchissait, je m’en étais douté beaucoup trop rapidement pour que ce soit effectivement le cas. Les vrais espions… On ne les repérait pas.
« Je vous demande de m’excuser. Je suis nerveuse je crois. C’est pas ce que je voulais dire… C’est juste que… cette vie est si récente pour moi. »
J’affichais une mine d’excuse et profondément désolée. Ca me donnait une bonne bouille… Passant ma main dans mes cheveux d’un air qui se voulait détendue, j’essayais d’éclaircir les zones d’ombre que j’avais moi même créer. Après tout, il devait certainement connaître Gabriel puisqu’il semblait avoir le même âge…
« Gabriel est mon demi-frère. Quand notre père non-maj est mort aux Etats-Unis, je suis rentré pour l’avertir. Je n’ai découvert que j’avais un frère que lors du décès de mon géniteur à la lecture du testament. J’en ai profité pour changer de vie en le rejoignant. Voilà, vous savez l’intégralité de ma vie je crois... »
D’un air un peu triste je soupirai. Ce qui me désolait, c’était de voir à quelle point ma vie avait été nulle et ratée. Elle n’était que… Quidditch… Et si on l’enlevait cette partie de ma vie, il n’y avait plus rien. Pas de souvenirs à partager avec des amis, pas de grandes fêtes de familles… Il ne restait plus grand-chose, hormis Gabriel et Aurore.
J’essayais de me reconstruire avec des petits lambeaux. Cette pensée me fit lever ma baguette d’un geste incertain, et une nouvelle bière, bien plus forte que la précédente et dans un volume plus grand lévita jusqu’à moi.
« Je vous prends votre temps à raconter ma vie. A un parfait inconnu. Ca prouve à quel point ma vie amicale, sentimentale et familiale est au point zéro. »
Et avec une moue, je bus la première gorgée… Qui fut assez énorme.
« En effet, la célébrité a des atouts, mais pas mal d’inconvénient. »
J’avais soudain pris un ton neutre. J’étais encore marqué par sa vitesse d’exécution… Quelque chose m’échappait. Ma méfiance redoubla quand il me demanda si Gabriel Standford était un cousin. Regardant autour de moi, je restais un peu surprise de cette question…
« C’est mon frère. » dis-je simplement.
Je ne supportais pas mentir à qui que ce soit. J’avais essayé de feindre la surprise, mais… je n’y arrivais pas. J’essayais d’être le plus discrète possible sur ma relation familiale avec Gabriel mais… Il fallait croire qu’il n’y avait, finalement, pas autant de Standford que ça en Angleterre…
« Vous êtes un espion ? » dis-je brusquement.
Ca y ressemblait. Un faux non-voyant essayant de se faire passer pour un jeune professeur, Directeur de Maison prodige… Qui souriait avec un visage extrêmement beau, un ton drôle et séduisant… Ca sentait la Langue de Bois à plein nez. Enfin, non, on disait Langue de Plomb. J’allais lui demander de sortir de mon bar, quand… finalement je me rendis compte de ma propre stupidité.
Mon raisonnement ne tenait pas la route. Au départ, j’avais déjà remarqué qu’il utilisait une technique pour se repérer dans l’espace. Cela devait être en rapport avec la Magie. Beaucoup de sorciers avaient recours à des techniques pour palier leurs handicaps. Il devait y avoir quelque chose là dessous que je ne comprenais pas, voilà tout. Thomas n’avait rien d’un espion, car si on y réfléchissait, je m’en étais douté beaucoup trop rapidement pour que ce soit effectivement le cas. Les vrais espions… On ne les repérait pas.
« Je vous demande de m’excuser. Je suis nerveuse je crois. C’est pas ce que je voulais dire… C’est juste que… cette vie est si récente pour moi. »
J’affichais une mine d’excuse et profondément désolée. Ca me donnait une bonne bouille… Passant ma main dans mes cheveux d’un air qui se voulait détendue, j’essayais d’éclaircir les zones d’ombre que j’avais moi même créer. Après tout, il devait certainement connaître Gabriel puisqu’il semblait avoir le même âge…
« Gabriel est mon demi-frère. Quand notre père non-maj est mort aux Etats-Unis, je suis rentré pour l’avertir. Je n’ai découvert que j’avais un frère que lors du décès de mon géniteur à la lecture du testament. J’en ai profité pour changer de vie en le rejoignant. Voilà, vous savez l’intégralité de ma vie je crois... »
D’un air un peu triste je soupirai. Ce qui me désolait, c’était de voir à quelle point ma vie avait été nulle et ratée. Elle n’était que… Quidditch… Et si on l’enlevait cette partie de ma vie, il n’y avait plus rien. Pas de souvenirs à partager avec des amis, pas de grandes fêtes de familles… Il ne restait plus grand-chose, hormis Gabriel et Aurore.
J’essayais de me reconstruire avec des petits lambeaux. Cette pensée me fit lever ma baguette d’un geste incertain, et une nouvelle bière, bien plus forte que la précédente et dans un volume plus grand lévita jusqu’à moi.
« Je vous prends votre temps à raconter ma vie. A un parfait inconnu. Ca prouve à quel point ma vie amicale, sentimentale et familiale est au point zéro. »
Et avec une moue, je bus la première gorgée… Qui fut assez énorme.
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Il ne sut remarquer à quel moment le changement d’ambiance se produisit, surfant encore un peu plus longtemps sur la bonne humeur et la candeur de la nouvelle rencontre. Sur le coup, alors qu’il venait de relâcher son avant-bras si spontanément attrapé, il ne se rendit compte de rien. S’il ne s’était pas attendu à avoir de la compagnie de la part de la propriétaire du bar, et encore moins d’une ancienne fameuse joueuse de Quidditch, il n’avait pas forcément envie de se retrouver à nouveau dans une bulle de solitude éphémère. Éphémère, parce qu’il savait très bien que la tranquillité était introuvable dans un bar comme les Trois Balais.
C’est lorsqu’elle lui répondit d’un ton neutre qu’il se rendit compte du vent glacial qui régnait désormais entre eux, et il se surprit à froncer doucement des sourcils. Avait-il fait quelque chose qui ne fallait pas ? Il avait toujours été une personne tactile, mais l’avait-il froissé en se permettant un tel geste envers elle ? S’il n’était pas particulièrement du genre anxieux, il ressentit une petite pointe d’inquiétude monter en lui, avant que sa réponse ne le laisse dans aucun autre état que la surprise.
Gabriel était donc son frère ? Sans voix, il resta un peu bêtement, comme figé. Il n’osa pas prendre la parole tout de suite, s’accordant un petit instant pour assimiler l’information plutôt que de sortir des mots incohérents. Depuis le temps qu’il le connaissait, Gabriel ne lui avait jamais fait mention d’une soeur, ce qui ne pouvait que lui confirmer que le lien qui les unissait venait tout juste d’être découvert. Et puis, avec l’arrivée soudaine de Hope en Angleterre, tout prenait son sens…
Avant même qu’il n’ait fini d’analyser la situation, la jeune femme lui retomba dessus en lui lâchant une question un peu insensée, mais surtout brusque. Thomas eut un mouvement de recul, ignorant s’il devait se mettre à rire ou à être en colère.
« Un espion ? », répéta-t-il, un peu pour lui faire comprendre à quel point la question sonnait stupide.
Sur le coup, les raisons de son doute ne lui vinrent pas vraiment à l’esprit, mais le silence qui plana entre eux lui laissa la liberté de réfléchir. Ne comprenant pas trop son changement soudain d’attitude, il tenta d’en identifier la cause, mais tout le ramenait au moment où il l’avait empêchée de partir. Évidemment, si elle avait eu la véritable envie de retourner au travail ou de terminer leur conversation, il l’aurait laissée aller sans s’obstiner. Son envie de la retenir était purement tirée de son désir de la rassurer, alors qu’elle s’imaginait le déranger, ce qui n’était évidemment pas le cas.
C’est après quelques instants, alors qu’il serra sa canne pliée entre ses doigts, que la réalisation le frappa de plein fouet. Et, inévitablement, il ressentit une pointe de frustration monter, irrité. Il avait eu droit à toutes sortes de commentaires dans sa vie, mais ça… c’était définitivement le plus absurde qu’il avait entendu.
« Vous n’essaierez quand même pas de me faire croire qu’il n’y a aucune personne non-voyante aux États-Unis. », répliqua-t-il alors qu’elle tentait de s’excuser au nom de sa nouvelle vie. Sa voix était calme et contrôlée, dénuée de toute colère, mais implacable. Il n’était pas fâché, juste… déçu. Et un peu vexé dans son orgueil aussi. Il détestait qu’on le considère différemment des autres personnes.
Il poussa un petit soupir, laissant retomber les tensions qui étaient montées si vite, préférant démordre de ses sentiments blessés avant qu’il ne la vexe à son tour. Il n’arrivait pas tout à faire à comprendre ce qui avait pu la mener cette conclusion presque offensante, mais il préféra porter attention à ce qu’elle lui disait plutôt que de ressasser ce qu’il venait de se produire.
« Et vous tourner vers l’alcool va arranger les choses ? », répondit-il, sur le ton de la taquinerie. « Vous étiez malheureuse, et vous avez fait ce qu’il fallait pour vous en sortir. Je dirais que vous êtes sur la bonne voie. Tout ne peut pas s’arranger en un claquement de doigt, mais je crois que vous vous en sortirez vainqueur. »
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FICHE DE PERSO
Quand il me répondit, je compris que je l’avais profondément vexée. Je me sentais si stupide ! Il m’avait attrapé le bras si vite que j’en avais réellement douté ! Mais… Je ne voulais pas me faire d’ennemi au contraire. J’étais ici pour me faire des amis ! Non ! Je devais réparé mon erreur. Surtout que voyant ou non j’en avais rien absolument rien à cirer. C’était comme ça, pas autrement. Il n’avait absolument pas à s’apitoyer sur son sort…
« Je… si, il y en a… C’est que.. Oh je me sens tellement bête… Je pensais que vous faisiez semblant de ne pas voir… Vous m’avez attraper le bras si vite et... »
J’étais rouge tomate. Bien sûr que j’avais côtoyé des personnes non-voyantes. Mais je venais du monde non-maj et j’étais toujours surpris de la manière dont les sorciers pouvaient régler certains problèmes que les non-maj n’arrivaient pas à résoudre. Sans rien dire de plus car j’avais trop honte de moi, je me figeais également quand il parla de mon problème d’alcool. Là encore je fus terriblement gêné car… c’était la vérité. Je baissais la tête, honteuse.
« Je ne suis pas sûr d’y arriver. Changer de vie, c’est plus difficile que je ne l’aurai imaginé. Et, au vu du départ de cette conversation, je suis en train de me demander si ce n’est pas tout simplement moi qui ait un problème. Je me cachais derrière ma carrière professionnelle de Quidditch qui m’empêchait d’avoir du temps pour me faire des amis mais... »
Je marquais une pause. Je trouvais quand même le courage de relever la tête. Oh, mes joues étaient moins rosées que la dernière fois, mais ça commençait à aller mieux. J’avouais tout comme si j’étais sous Veritaserum et je jouais carte sur table. Soit ça passait. Soit ça ne passait pas. Mon petit monde, celui de Hope Standford était fait ainsi : Blanc, ou Noir.
« Je vous offre une nuit dans un de mes lits avec petit déjeuner pour me faire pardonner. »
Je me frappais brutalement la tête, là j’avais vraiment envie de me cacher sous la table tellement le double sens de la phrase était marqué et connoté.
« Je veux dire, une nuit à l’Auberge… Pas dans mon lit à moi… J’ai qu’un lit… Pas plusieurs et… Ohlalala… Vous me devez me trouver gourde... »
« Je… si, il y en a… C’est que.. Oh je me sens tellement bête… Je pensais que vous faisiez semblant de ne pas voir… Vous m’avez attraper le bras si vite et... »
J’étais rouge tomate. Bien sûr que j’avais côtoyé des personnes non-voyantes. Mais je venais du monde non-maj et j’étais toujours surpris de la manière dont les sorciers pouvaient régler certains problèmes que les non-maj n’arrivaient pas à résoudre. Sans rien dire de plus car j’avais trop honte de moi, je me figeais également quand il parla de mon problème d’alcool. Là encore je fus terriblement gêné car… c’était la vérité. Je baissais la tête, honteuse.
« Je ne suis pas sûr d’y arriver. Changer de vie, c’est plus difficile que je ne l’aurai imaginé. Et, au vu du départ de cette conversation, je suis en train de me demander si ce n’est pas tout simplement moi qui ait un problème. Je me cachais derrière ma carrière professionnelle de Quidditch qui m’empêchait d’avoir du temps pour me faire des amis mais... »
Je marquais une pause. Je trouvais quand même le courage de relever la tête. Oh, mes joues étaient moins rosées que la dernière fois, mais ça commençait à aller mieux. J’avouais tout comme si j’étais sous Veritaserum et je jouais carte sur table. Soit ça passait. Soit ça ne passait pas. Mon petit monde, celui de Hope Standford était fait ainsi : Blanc, ou Noir.
« Je vous offre une nuit dans un de mes lits avec petit déjeuner pour me faire pardonner. »
Je me frappais brutalement la tête, là j’avais vraiment envie de me cacher sous la table tellement le double sens de la phrase était marqué et connoté.
« Je veux dire, une nuit à l’Auberge… Pas dans mon lit à moi… J’ai qu’un lit… Pas plusieurs et… Ohlalala… Vous me devez me trouver gourde... »
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FICHE DE PERSO
Our nature in love
Ft. @Hope Standford
Il s’efforça de souffler, pour laisser les tensions s’évaporer dans sa respiration, alors que l’irritation lui rongeait facilement les nerfs. Ces derniers temps, il était plus particulièrement à cran, mais son orgueil avait toujours été facilement blessé. Il se souvenait encore du soin qu’il avait mis dans ses plans de vengeance lorsque ses camarades de Poudlard osaient lui sortir le petit commentaire de trop et qu’il ne pouvait pas le tolérer. Pourtant, il n’avait pu ce même désir de sortir les crocs à chaque fois qu’on venait l’atteindre dans sa fierté.
Avec le temps et la maturité, il en était venu à la conclusion que de s’indigner ne faisait que renforcer les attitudes négatives envers lui, et que faire preuve de la dignité que ses parents avaient si fortement tenté de lui inculquer était la solution la plus facile. Dans les cas les plus désagréables, il se contentait de quitter avec froideur après avoir lancer une réplique piquante, parfois il pardonnait plus rapidement qu’il ne l’aurait cru. Mais Hope… Elle le laissait un peu perplexe, incapable de vraiment lui en vouloir, mais plaignant un peu sa maladresse.
« Après vingt ans de non-voyance, crois-moi, on s’habitue. », rétorqua-t-il simplement pour expliquer ses réflexes aiguisés malgré sa cécité.
Il sentit malgré tout la jeune femme se renfoncer dans sa gêne, laissant un maigre silence planer dans ce qui ressemblait à une réflexion. Thomas ne dit rien, la laissa mijoter ce qu’elle allait dire ensuite sans vouloir l’interrompre.
Et, une fois de plus, il la sentit s’ouvrir davantage. Confier ses faiblesses, ses doutes et ses craintes, parler de ses peurs et de ses peines. Il ne comprit pas trop l’effet qu’il lui faisait, pour qu’elle se sente suffisamment en confiance pour lui dévoiler toute sa vulnérabilité alors qu’ils ne se connaissaient qu’à peine. Il ne s’était jamais considéré comme un confident particulièrement doué, ni comme étant quelqu’un de très à l’aise avec tout ce qui a rapport avec les sentiments. Le professeur eut l’esquisse d’un sourire, presque touché par sa tendance à se remettre si facilement en question.
« Les amitiés, ça ne se force pas, Hope. Je pense que vous vous mettez trop de pression inutilement. », souffla-t-il simplement.
Elle n’aurait pas grand conseil de plus de sa part, ayant déjà dû faire preuve d’une compassion imaginaire pour lui sortir ce qui s’apparentait à des paroles de réconfort. Mais alors qu’il sentait l’ombre d’un malaise lui chatouiller le dos, celui-ci disparut aussitôt lorsqu’il éclata de rire à sa proposition maladroite. Décidément, elle avait un vrai don pour la maladresse. C’était à se demander comment elle avait pu faire carrière de Quidditch professionnel.
« Je ne savais pas que j’avais autant de charme, dîtes donc. J’espère que c’est pas ça qui vous fait perdre vos moyens. », s’exclama-t-il, sourire malicieux au coin des lèvres pour annoncer qu’il plaisantait, alors qu’il avait parfaitement conscience du fait que plusieurs mordaient à son charme. N’était-ce pas d’ailleurs son arme la plus aiguisée ? « En tout sérieux, j’apprécie l’offre, mais je me dois de refuser. Je dois être chez moi tôt demain matin pour que mon ex vienne me porter mon fils. Les joies de la garde partagée. »
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FICHE DE PERSO
Lorsqu’il se mit à éclater de rire, je devins rouge écarlate. Quoi ? C’était si drôle que ça ? Toute troublée, je ne savais plus où me mettre alors que j’étais quand même dans mon propre bar. Buvant la bière que j’avais fait voler jusqu’à moi pour me donner du courage, j’essayais de me calmer et de réfléchir à une réponse, pour une fois plus intelligente que ce que j’avais déblatéré depuis que je m’étais assise en face de lui. Moi qui voulait organiser des Speed Dating dans mon bar et y participer !… C’était complètement foiré !
« Alors j’ai bien un problème... »
Ma voix s’était éteinte et je contemplais mon verre de bière. J’en avais irrésistiblement envie d’une autre mais… Je me contentais de baisser un peu la tête. L’avantage du fait qu’il n’y voyait rien, c’était qu’au moins je pouvais avoir les expressions de visage que je voulais sans avoir à les masquer… Une visage d’une véritable tristesse apparut alors. Je soupirai un peu avant quand même de ricaner à sa manière de répondre pour me mettre encore plus mal à l’aise.
« Si, votre charme a envahi la salle au moment où vous êtes rentré dans mon bar. Je me suis dit, il faut vraiment que j’aille le voir. C’est le spécimen idéal pour se reproduire et avoir une génétique optimale ! »
J’avais parlé avec pas mal de sarcasme. J’étais encore un peu vexé de ce qu’il venait de dire. Et j’avais pris l’habitude de ne pas me laisser faire. Cependant, je me détendis un peu. Avec un léger sourire, je l’observais me parler de sa fille. Lui aussi il en avait une ! Et en garde alternée comme mon frère !
« Ahah ! Comme ma nièce et mon frère. Ils sont aussi en garde alterné. Enfin, Aurore, pas Gabriel… Quoi que des fois je me demande si c’est pas elle qui décide sous son toit donc on peut le voir comme ça... Oh, et c’était très sérieux. Je vous offre vraiment une nuit à l’auberge… Avec la personne de votre choix bien sur. Ca fait parti des promotions d’ouverture. »
Il y en avait pour tout le monde. J’avais instauré cela pour les enseignants. Je savais que certains ne dormait pas au château et que certaines nuits, pour éviter de rentrer chez eux car ils finissaient tard, certains rentrer dormir ici, dans mon auberge. Je me mis un peu à sourire. Ca allait beaucoup mieux et je gaffais moins.
« Heu... »
J’inspirai. J’expirai. Puis… Je trouvais le courage de tout avouer.
« En fait, je savais très bien qui vous étiez quand vous êtes rentré dans ce bar… Je… Je voulais juste savoir comment était mon frère… En apprendre plus sur lui par ses amis. J’ai sauté sur l’occasion. Bon, pas de la meilleure des manières mais… Et c’était pas très futé. Voilà. Hope Standford a encore tout bousillé sur son passage comme un bulldozer... »
Je me mis à vider le reste de ma bière d’un trait et je levais mon verre à la santé de Thomas, même s’il ne me voyait pas.
« C’est une grosse machine qui détruit tout chez les Non-Maj... » précisais-je
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