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Our nature in love | Ft. Hope

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FICHE DE PERSO

Our nature in love
Ft. @Hope Standford



Il sentait son malaise, et s’il n’y était pas complètement insensible, c’était une véritable porte ouverte pour la taquiner. Et encore, il diluait ses taquineries pour ne pas la brusquer, espérant juste qu’à force de rire elle se détendrait un peu plus. Il la sentait à cran, comme si elle se mettait une pression qui n’y avait pas lieu d’être. Elle avait quitté son ancien métier pour s’affranchir, mais peut-être n’était-elle pas encore habituée à vivre sans être forcée de performer ? Ce qui se traduisait dans sa façon de tenter de forcer les choses, de sauter dans les amitiés avant même de s’être accordée le temps de se trouver elle-même.

N’empêche, il eut un nouveau rire, cette fois un peu plus franc même, en l’entendant répliquer. Tiens, ça, ça lui plaisait. Il préférait qu’elle réagisse, qu’elle le relance plutôt que de s’emmurer dans sa timidité et sa gêne, c’était bien plus amusant. Malgré le sarcasme dans ses paroles et la petite impression qu’il l’avait peut-être légèrement vexée, il sentait qu’elle sortait un peu de la coquille de malaise dans laquelle elle semblait être accrochée.

« Content de savoir que mon charme est encore irrésistible alors. », lâcha-t-il sur le même ton qui indiquait clairement qu’il déconnait et qu’il ne pensait pas un mot de ce qu’il disait.

Il se mit doucement à sourire en l’entendant parler d’Aurore, et il se surprit à laisser ses pensées divaguer vers la petite famille de son ami. Non seulement apprendre qu’elle avait un frère anglais avait dû être un choc pour l’Américaine, mais apprendre qu’elle avait une nièce… Enfin, c’était un beau cadeau de la vie à ses yeux, mais il devait admettre que tout le monde ne pensait pas comme lui. Pourtant, à l’entendre parler avec douceur, il se rassurait en se disant que la petite était bien entourée.

« Aurore est ma filleule. », l’informa-t-il, sourire aux lèvres. « Et Gabriel est le parrain d’Oliver, mon fils. »

Il se sentit retrouver un calme attendri, laissant de côté l’humour et les taquineries pour retrouver un semblant de sérieux, le sourire toujours aux lèvres.

« Bon, j’y penserai dans ce cas. », répondit-il au sujet de sa promotion, plus pour lui faire plaisir qu’autre chose.

Généralement, il rentrait chez lui la plupart du temps, même lorsqu’Oliver était auprès de sa mère. Il ne voyait pas vraiment d’occasions de préférer passer une nuit à l’auberge, mais peut-être bien que l’opportunité se présentera.
Son aveu le surprit légèrement, bien qu’il s’efforça de ne pas le montrer. Il eut un petit sourire compréhensif, trouvant enfin une attitude se rapprochant plus de la compassion que de l’immaturité.

« Vous savez, Gabriel est sans doute le mieux placé pour vous en apprendre plus sur lui et qui il est. », fit-il plus doucement, cette fois plus sincère. « Vous ne ratez pas tout, je crois juste que vous ne cherchez pas à la bonne place. » Il prit la dernière gorgée de sa bière, reposant le verre vide sur la table. « Je ne vais pas tarder à devoir y aller, mais si jamais il vous prend l’envie de discuter un peu, n’hésitez surtout pas à me contacter. Ça me fera plaisir de vous aider à vous adapter un peu à l’Écosse. » Il marqua une pause, lui offrant un petit sourire chaleureux. « Faîtes-vous un peu confiance, okay ? Arrêtez de vous mettre la pression et tout ira bien. »
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J’écoutais tout ce qu’il avait à me dire avec une surprise non feinte. Au final, il était bien plus gentil que ce que je ne l’imaginais. Quand il me parla de Gabriel et que le meilleur moyen d’en savoir plus sur lui était de lui demander, je regardais ailleurs et je continuais de rougir légèrement.

« C’est plus difficile à faire… Et vous savez comment il est... »


On ne parlait pas beaucoup chez les Standford. Enfin, on pouvait beaucoup parler, de tout et de rien comme j’étais en train de le faire avec Thomas. Mais les vrais sujets, les sujets sérieux. Comme se dire qu’on s’aimait ou ce genre de chose. On en parlait jamais. C’était un point commun que j’avais trouvé chez nous. Je sursautais presque quand il m’annonça qu’il était le parrain d’Aurore.

« Ahah. Je comprends mieux d’où lui vient son humour acéré... »


Je levais les yeux au ciel d’un air amusé. Ca faisait sens. Dans un soupire, je l’écoutais parler. J’avais tort de penser que le simple lien de sang suffisait à rattraper tout ce temps perdu avec mon frère. Je baissais encore un peu la tête et j’allais m’en aller, quand il me conseilla de me faire confiance et d’arrêter de me mettre la pression. Je relevais alors la tête, une vraie lueur dans le regard.

« Vous êtes gentils. J’y penserai. »


Je me levais, et je déposais ma main sur l’épaule de Thomas. Avec un léger sourire, je déclarai d’une voix assez forte.

« Vos consos sont pour moi, et je maintiens pour la soirée à l’auberge gratuite. Passez une bonne soirée, Monsieur Buchanan. Ou devrais-je dire Thomas ! »


Je lui dis un dernier sourire sincère à la Hope Stanford, puis je me dirigeais vers le bar d’un air assez guilleret et jovial. C’était une bonne journée. J’en avais appris beaucoup sur Gab, mais j’en avais appris surtout beaucoup sur moi.