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Mi casa es tu casa { Zahra
INFOS
FICHE DE PERSO
Mi casa es tu casa
@Zahra Jekyll (25.10.22)
“Bella, petit rappel : tu dois quitter le boulot ya (maintenant). Je te vois, en train de travailler...” Le chat argenté qui est parti en direction de Sainte-Mangouste a en réalité servi de double rappel à l’ordre : pour l’expéditrice et pour la destinataire. Parce que s’il est une chose dont Bianca est certaine, c’est que si elle est encore au beau milieu du bureau des Aurors alors qu’elle a un date avec une des plus belles créatures sillonnant les rues de Londres, la belle est également sans doute toujours les mains dans le cambouis – organique. Il est quand même alarmant qu’elles ne parviennent ni l’une ni l’autre à être raisonnables quand on en vient au travail, mais c’est aussi ce qui fait que Zahra est une des amies les plus chères de la Almadovar. Enormément de choses les rapprochent et fort heureusement, elles parviennent à se tirer vers le haut, comme ce soir. Elle qui avait prévu de passer se changer chez elle avant leur soirée en est pour ses frais, mais elle est persuadée qu’elle ne sera pas la seule dans ce cas-là. Et ce n’est après tout pas comme si elle avait à rougir de son pantalon du jour. Le Patronus est ensuite envoyé à son voisin pour qu’il aille promener la petite boule de poils qui devait déjà s’impatienter de voir sa maîtresse rentrer. Pas ce soir, Hombre. Ce soir, elle prend un peu de temps pour elle. Et cela fait quelques temps qu’elles n’ont pas pu se poser ensemble, alors il est clair qu’elle ne risque pas de la laisser partir de bonne heure. Et surtout pas là où elle l’emmène. Lançant un “Adios” sonore à la cantonnade, l’Auror vide les lieux plus tôt qu’à l’ordinaire, ce qui ne manque pas d’être noté. On lui demande qui est l’heureux élu et c’est son majeur qui répond ainsi qu’une bordée de mots plus colorés les uns que les autres dans ses deux langues maternelles. Pas question de répondre franchement, les commentaires graveleux risqueraient de lui faire perdre du temps en sorts.
L’endroit n’est pas très loin de l’office et c’est une bonne chose. La femme se hâte pour arriver la première et faire la leçon à son amie – comme si elle ne pêchait pas elle-même par excès de zèle. Et la façade chamarrée lui apparaît bientôt. C’est la soirée d’ouverture d’un nouveau restaurant – une cantina des plus authentiques qui vient de voir le jour en plein Londres. Le hasard veut que ce soit en réalité le fils des gérants de l’endroit où son propre grand-père allait se restaurer, au Mexique, entre deux réunions (et où il donnait également rendez-vous à sa maîtresse, mais ça c’est une autre histoire). Toujours est-il que Manuel a appris le métier auprès de sa famille, et qu’il a décidé de poser son propre établissement sur les terres anglaises. Et a eu la bonne idée d’envoyer une invitation à Bianca, qui a déjà prévu d’avoir ses habitudes dans cet endroit béni des dieux. Et le propriétaire est à la porte, écartant les bras pour la saluer : “Bianca, tu as pu venir!” “Bien sûr, j'aurais manqué ça pour rien au monde!” Les salutations d’usage expédiées, il la laisse partir en lui disant qu’ils lui ont réservé leur meilleure table et que les serveurs ont passé le mot – tout ce qu’elles veulent. Le décor lui rappelle la maison – déjà prêt pour dia de los muertos. Deux margaritas frappées sont apportées en moins de deux et il ne manque que … “Tu es en retard, Chiquita.” Et elle se lève, ravie, pour accueillir Zahra d’une bise sur la joue. Elle ne lui a donné que l’adresse et écarte les bras pour lui montrer l’endroit. “Bienvenue au Mexique… il faut que tu viennes un de ces jours, mais en attendant, ça te donnera un bon aperçu de ce que c'est !” Les chaises sont regagnées et elle sait que la nourriture ne va pas tarder à défiler. Bianca sourit. Entre ces murs, elle se sent effectivement chez elle. Détendue. “Alors, est-ce que c'est mon Patronus qui t'a rappelé de partir, ou tu étais déjà en route?” Elle la taquine. Elle connait déjà la réponse.
L’endroit n’est pas très loin de l’office et c’est une bonne chose. La femme se hâte pour arriver la première et faire la leçon à son amie – comme si elle ne pêchait pas elle-même par excès de zèle. Et la façade chamarrée lui apparaît bientôt. C’est la soirée d’ouverture d’un nouveau restaurant – une cantina des plus authentiques qui vient de voir le jour en plein Londres. Le hasard veut que ce soit en réalité le fils des gérants de l’endroit où son propre grand-père allait se restaurer, au Mexique, entre deux réunions (et où il donnait également rendez-vous à sa maîtresse, mais ça c’est une autre histoire). Toujours est-il que Manuel a appris le métier auprès de sa famille, et qu’il a décidé de poser son propre établissement sur les terres anglaises. Et a eu la bonne idée d’envoyer une invitation à Bianca, qui a déjà prévu d’avoir ses habitudes dans cet endroit béni des dieux. Et le propriétaire est à la porte, écartant les bras pour la saluer : “Bianca, tu as pu venir!” “Bien sûr, j'aurais manqué ça pour rien au monde!” Les salutations d’usage expédiées, il la laisse partir en lui disant qu’ils lui ont réservé leur meilleure table et que les serveurs ont passé le mot – tout ce qu’elles veulent. Le décor lui rappelle la maison – déjà prêt pour dia de los muertos. Deux margaritas frappées sont apportées en moins de deux et il ne manque que … “Tu es en retard, Chiquita.” Et elle se lève, ravie, pour accueillir Zahra d’une bise sur la joue. Elle ne lui a donné que l’adresse et écarte les bras pour lui montrer l’endroit. “Bienvenue au Mexique… il faut que tu viennes un de ces jours, mais en attendant, ça te donnera un bon aperçu de ce que c'est !” Les chaises sont regagnées et elle sait que la nourriture ne va pas tarder à défiler. Bianca sourit. Entre ces murs, elle se sent effectivement chez elle. Détendue. “Alors, est-ce que c'est mon Patronus qui t'a rappelé de partir, ou tu étais déjà en route?” Elle la taquine. Elle connait déjà la réponse.
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FICHE DE PERSO
Mi casa es tu casa
@Bianca Almadovar (25.10.22)
Le planning de tes horaires ressemble, pour toi, plus à un biscuit prophétique qu’à une règle à suivre. Après tout, depuis que tu travailles ici, tu n’en fais un peu qu’à ta tête. Encore plus depuis ta montée en grade voilà quelques années. Restant quand tu considères que tu dois terminer ce que tu fais, ou quand un collègue nécessite ton appui. Ou pour prêter main forte à @Dâriush Aslan aux urgences. Ça aussi, c’est quelque chose pour lequel tu t’affranchis des règles dictées par ledit planning. Tu es même hypocritement la première à renvoyer les membres de ton service chez eux quand ils enchaînent bien trop d’heures d’affilées.
C’est donc encore une fois en dehors de tes horaires que tu te retrouves dans ton bureau pour gérer tout le côté administratif qui incombe à un chef de service. Tu pourrais déléguer le travail à un assistant, mais tu perdrais de cette authenticité que tu dégages. Puis de toute façon, tu sais très bien qu’un assistant ne sera pas respecté comme il se doit parce qu’il ne représente pas l’autorité que t’accorde ton poste. Tu refuses d’envoyer un collègue au casse-pipe à ta place. Ou alors, uniquement @Ima Soninké. Parce que tu sais qu’il défendra bec et ongles le projet. Pour le coup, les financements du service. Mais si l’homme se révèle plus que digne de confiance, il n’en est pas moins autant débordé que toi dans son propre travail. Tu soupires en reprenant ton activité. Mettre des priorités sur la santé des gens te répugne au plus haut point. Tu es cependant distraite par l’arrivée d’un adorable chat argenté passant par la fenêtre de ton bureau. Tu en écoutes le message avant de sourire en regardant l’horloge murale. Effectivement, il est plus que temps que tu partes si tu ne veux pas être en retard. Surtout que tu sais d’avance que tu vas te faire alpaguer quelque part dans l’hôpital avant que tu ne puisses rejoindre ton casier. Heureusement que tu n’es pas en consultation pour recevoir ton message. Un patient grincheux pourrait penser que tu bâcles ton travail pour un rendez-vous. Peut-on dire que la budgétisation ressemble à un patient grincheux ? Définitivement, puisque ce n’est pas coopératif avec tes projets.
[...]
Tu as tout juste eu le temps de lancer un sort sur tes vêtements pour les lisser avant de franchir la porte d’entrée du restaurant dans lequel t’a convié Bianca. Tu ne connais pas les lieux, mais tu n’as eu aucune difficulté à trouver avec l’adresse laissée à ton intention. Tu jettes un œil dans la salle cherchant ton amie des yeux en même temps que tu apprécies la décoration des lieux. Tu la repères à l’instant où un serveur amène des boissons à ce qui doit être votre table. L’auror ne te donne pas l’occasion de la saluer, enfonçant déjà la baguette dans la plaie, lançant ainsi les hostilités. Fort bien. « Je suis sûre que tu viens seulement d’arriver toi aussi, ouma. » Tu te sens joueuse ce soir. Acceptant la bise tout en la retournant, heureuse de pouvoir partager un tel moment dans ton quotidien de malade. Au sens propre du terme.
Tu t’installes, l’écoutant te décrire les lieux et réitérant son invitation à venir chez elle. Au Mexique. Tu aimerais beaucoup découvrir un tel lieu et l’hospitalité des sorciers mexicains. « Lorsque tes congés coïncideront avec les miens, ce sera avec plaisir. » Voilà un miracle qui n’est pas près de se produire si personne d’autre ne s’en mêle. « Laisse-moi t’inviter également à venir découvrir la terre de mes ancêtres un jour. » Tu lui offres un sourire pour accompagner ton invitation. Ton village, Rapsha, ne sera probablement pas aussi grand ni peuplé que le Mexique, mais il se montrera indubitablement accueillant. Laissant ainsi découvrir la beauté de ses paysages sans aucune présence humaine à des kilomètres à la ronde.
Tu prends une gorgée de ta boisson avant de hausser un sourcil. « Figure-toi que j’étais justement en train de poser ma plume quand il a débarqué. » Ce qui est purement la vérité. Tu ne dis pas que tu comptais continuer ta paperasse n’ayant pas vu l’heure. Les aléas du métier font que comme tu l’avais prédit, tu t’es faite alpaguer par l’infirmière Joelle (@Iris Faux-Orpin) au sujet de la réserve en trop grand nombre de potions stabilisantes suite à l’affaire du mois dernier. « Figure-toi qu’une des infirmières m’a retenu juste avant que je n’arrive aux vestiaires. » Sinon tu serais à l’heure. « Je crois que mes collègues ont commencé à comprendre que c’est le meilleur endroit possible pour attirer mon attention puisque je n’ai rien de plus urgent à faire. » Tu changes néanmoins de sujet en regardant à nouveau les alentours. « Ça fait longtemps que c’est ouvert ici ? » Tu ne connais pas du tout le coin et tu prends rarement le temps de flâner.
C’est donc encore une fois en dehors de tes horaires que tu te retrouves dans ton bureau pour gérer tout le côté administratif qui incombe à un chef de service. Tu pourrais déléguer le travail à un assistant, mais tu perdrais de cette authenticité que tu dégages. Puis de toute façon, tu sais très bien qu’un assistant ne sera pas respecté comme il se doit parce qu’il ne représente pas l’autorité que t’accorde ton poste. Tu refuses d’envoyer un collègue au casse-pipe à ta place. Ou alors, uniquement @Ima Soninké. Parce que tu sais qu’il défendra bec et ongles le projet. Pour le coup, les financements du service. Mais si l’homme se révèle plus que digne de confiance, il n’en est pas moins autant débordé que toi dans son propre travail. Tu soupires en reprenant ton activité. Mettre des priorités sur la santé des gens te répugne au plus haut point. Tu es cependant distraite par l’arrivée d’un adorable chat argenté passant par la fenêtre de ton bureau. Tu en écoutes le message avant de sourire en regardant l’horloge murale. Effectivement, il est plus que temps que tu partes si tu ne veux pas être en retard. Surtout que tu sais d’avance que tu vas te faire alpaguer quelque part dans l’hôpital avant que tu ne puisses rejoindre ton casier. Heureusement que tu n’es pas en consultation pour recevoir ton message. Un patient grincheux pourrait penser que tu bâcles ton travail pour un rendez-vous. Peut-on dire que la budgétisation ressemble à un patient grincheux ? Définitivement, puisque ce n’est pas coopératif avec tes projets.
[...]
Tu as tout juste eu le temps de lancer un sort sur tes vêtements pour les lisser avant de franchir la porte d’entrée du restaurant dans lequel t’a convié Bianca. Tu ne connais pas les lieux, mais tu n’as eu aucune difficulté à trouver avec l’adresse laissée à ton intention. Tu jettes un œil dans la salle cherchant ton amie des yeux en même temps que tu apprécies la décoration des lieux. Tu la repères à l’instant où un serveur amène des boissons à ce qui doit être votre table. L’auror ne te donne pas l’occasion de la saluer, enfonçant déjà la baguette dans la plaie, lançant ainsi les hostilités. Fort bien. « Je suis sûre que tu viens seulement d’arriver toi aussi, ouma. » Tu te sens joueuse ce soir. Acceptant la bise tout en la retournant, heureuse de pouvoir partager un tel moment dans ton quotidien de malade. Au sens propre du terme.
Tu t’installes, l’écoutant te décrire les lieux et réitérant son invitation à venir chez elle. Au Mexique. Tu aimerais beaucoup découvrir un tel lieu et l’hospitalité des sorciers mexicains. « Lorsque tes congés coïncideront avec les miens, ce sera avec plaisir. » Voilà un miracle qui n’est pas près de se produire si personne d’autre ne s’en mêle. « Laisse-moi t’inviter également à venir découvrir la terre de mes ancêtres un jour. » Tu lui offres un sourire pour accompagner ton invitation. Ton village, Rapsha, ne sera probablement pas aussi grand ni peuplé que le Mexique, mais il se montrera indubitablement accueillant. Laissant ainsi découvrir la beauté de ses paysages sans aucune présence humaine à des kilomètres à la ronde.
Tu prends une gorgée de ta boisson avant de hausser un sourcil. « Figure-toi que j’étais justement en train de poser ma plume quand il a débarqué. » Ce qui est purement la vérité. Tu ne dis pas que tu comptais continuer ta paperasse n’ayant pas vu l’heure. Les aléas du métier font que comme tu l’avais prédit, tu t’es faite alpaguer par l’infirmière Joelle (@Iris Faux-Orpin) au sujet de la réserve en trop grand nombre de potions stabilisantes suite à l’affaire du mois dernier. « Figure-toi qu’une des infirmières m’a retenu juste avant que je n’arrive aux vestiaires. » Sinon tu serais à l’heure. « Je crois que mes collègues ont commencé à comprendre que c’est le meilleur endroit possible pour attirer mon attention puisque je n’ai rien de plus urgent à faire. » Tu changes néanmoins de sujet en regardant à nouveau les alentours. « Ça fait longtemps que c’est ouvert ici ? » Tu ne connais pas du tout le coin et tu prends rarement le temps de flâner.
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FICHE DE PERSO
Mi casa es tu casa
@Zahra Jekyll (25.10.22)
« Comme tu es en retard, tu n’as aucune preuve ! » Le ton est donné et il est joueur – elles en ont toutes les deux bien besoin. Que ces deux bourreaux de travail ait réussi à se rencontrer et à sympathiser vient avant tout du temps que Bianca a passé à Sainte Mangouste – on appelle cela les risques du métier – mais aussi à une alchimie certaine qui les ravit. Et elles n’ont pas exactement le loisir de passer une pléthore de bons moments, autant profiter de ceux qui comptent en bonne compagnie. Si seulement ils pouvaient être plus nombreux et plus intenses, mais les deux femmes partagent leur amour du travail et leur attitude de « je prendrai mes congés un jour, peut-être » voire « je me reposerai quand je serai morte ». Qui n’a rien de sain, et elles en sont bien conscientes. Faire des plans sur la comète aide. Un peu. « Quand mes quoi correspondront avec tes quoi ? » demande-t-elle du tac au tac en se saisissant de sa margarita. Cela fait très longtemps qu’elle n’a pas pris de vacances. « Ca sonne vraiment bien, je t’ajoute à ma liste de plans de vacances. Je dois déjà trouver le moyen d’accompagner Lennie à Rome. » Parce qu’elle n’avait pas oublié la manière dont @Lennox MacGregor lui a vendu l’Italie, et le voit aussi passionné et même heureux est après tout très agréable. Mais une fois qu’elle l’aura fait une première fois, enfin prendre un break du travail, ce sera peut-être plus simple de le faire une deuxième fois. On peut toujours rêver.
Déjà que pour une soirée, ça s’annonçait complexe. Les yeux de la Mexicaine roulent dans leurs orbites quand Zahra prétend qu’elle allait se mettre en route quand son Patronus a débarqué. « Si tu le dis, » commente-t-elle, pas dupe pour deux sous. Pas à une Auror, et sûrement pas à un bourreau de travail, elle ne lui ferait pas avaler ça. Mais peu importe, le résultat est là et la femme a pu la rejoindre. Même si c’est visiblement une chance qu’elle ait pu le faire, même en décidant de partir. Bianca étouffe une exclamation : « Okay je peux les faire coffrer pour harcèlement, si ça se produit trop souvent. » Et même si c’est évidemment une plaisanterie, son air mortellement sérieux décourageait sans doute la plupart des collègues de la Médicomage d’essayer de lui parler alors qu’elle s’en va. Et pour une amie, elle ferait cela gratuitement et avec grand plaisir. Surtout si ça lui permet de la rejoindre plus souvent, pourquoi pas dans cet endroit qui lui plaît déjà beaucoup – les enchantements de la salle permettent d’avoir l’impression de convivialité, mais le son ne dépasse pas le bourdonnement et leur permet de parler sans avoir besoin de crier. « C’est la soirée d’ouverture, en réalité ! Mais le cuisinier est quasiment un ami de la famille. Et laisse moi te dire que ce qu’il fait sauve des vies ! » Il y a de la malice, dans ces prunelles noires pourtant sérieuses d’habitude. Mais Bianca est une autre femme quand elle se détend, et surtout quand elle parle de ses racines, qui lui sont précieuses. « Il y aura de la musique live après, j’espère que tu danses. » Parce qu’elle n’allait certainement pas se gêner – et il lui semble d’ailleurs qu’elles n’auront pas de mal à trouver de la compagnie, si le besoin s’en fait sentir. Ce qu’elle ne manque pas de faire remarquer à sa camarade : « En tous cas les deux frères à ta droite semblent prêts à t’apprendre si besoin. » Ce n’est pas rare, quand elles sortent toutes les deux. Et cela l’amuse toujours autant.
Déjà que pour une soirée, ça s’annonçait complexe. Les yeux de la Mexicaine roulent dans leurs orbites quand Zahra prétend qu’elle allait se mettre en route quand son Patronus a débarqué. « Si tu le dis, » commente-t-elle, pas dupe pour deux sous. Pas à une Auror, et sûrement pas à un bourreau de travail, elle ne lui ferait pas avaler ça. Mais peu importe, le résultat est là et la femme a pu la rejoindre. Même si c’est visiblement une chance qu’elle ait pu le faire, même en décidant de partir. Bianca étouffe une exclamation : « Okay je peux les faire coffrer pour harcèlement, si ça se produit trop souvent. » Et même si c’est évidemment une plaisanterie, son air mortellement sérieux décourageait sans doute la plupart des collègues de la Médicomage d’essayer de lui parler alors qu’elle s’en va. Et pour une amie, elle ferait cela gratuitement et avec grand plaisir. Surtout si ça lui permet de la rejoindre plus souvent, pourquoi pas dans cet endroit qui lui plaît déjà beaucoup – les enchantements de la salle permettent d’avoir l’impression de convivialité, mais le son ne dépasse pas le bourdonnement et leur permet de parler sans avoir besoin de crier. « C’est la soirée d’ouverture, en réalité ! Mais le cuisinier est quasiment un ami de la famille. Et laisse moi te dire que ce qu’il fait sauve des vies ! » Il y a de la malice, dans ces prunelles noires pourtant sérieuses d’habitude. Mais Bianca est une autre femme quand elle se détend, et surtout quand elle parle de ses racines, qui lui sont précieuses. « Il y aura de la musique live après, j’espère que tu danses. » Parce qu’elle n’allait certainement pas se gêner – et il lui semble d’ailleurs qu’elles n’auront pas de mal à trouver de la compagnie, si le besoin s’en fait sentir. Ce qu’elle ne manque pas de faire remarquer à sa camarade : « En tous cas les deux frères à ta droite semblent prêts à t’apprendre si besoin. » Ce n’est pas rare, quand elles sortent toutes les deux. Et cela l’amuse toujours autant.
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FICHE DE PERSO
Mi casa es tu casa
@Bianca Almadovar (25.10.22)
Tu ne peux définitivement pas retenir un rire franc de s’échapper de tes lèvres. Évidemment que Bianca ne connaît pas le terme de congé. Qu’est-ce donc que serait cette chose qui n’arrive jamais et qui n’est pas prête de se produire avant un bon bout de temps si les événements continuent à s’aligner dans une voie apocalyptique.
Tu ne connais pas le (ou la) Lennie en question, mais Rome est une destination culturelle qui te ferait grandement envie si tu étais un peu plus globe trotteur. « L’Italie a un charme et un romantisme inégalés. » Un jour, tu te promets que tu abandonneras tout ce qui te prend tellement de temps pour découvrir toutes les merveilles de ce monde. « Le jour où tu y vas, tu as intérêt à me ramener un souvenir. Et ta meilleure pose de touriste. » Tu ris de nouveau. Détendue. Tu portes ton verre à tes lèvres. Le lieu est chaleureux, convivial. Pourtant, tu n’as pas cette impression invasive que te laisse généralement ce type de restaurant. Trouvant un côté intimiste qui te permet de te sentir comme dans ton salon. Ou plutôt celui de ton amie. Le tien est bien moins chaleureux vu le peu de temps que tu y passes.
Tu pouffes derrière ton verre. « Change de métier dans ce cas. » Tu chasses vaguement une mouche imaginaire de ta main. « C’est un garde du corps qu’il me faudrait parfois. » Tu exagères un peu. Tu es capable de te défendre sur ton lieu de travail, sans réelle difficulté. Puis tu connais une ribambelle de sorts pour maîtriser un individu, qu’il soit en pleine crise ou juste violent. Il n’empêche que parfois, pouvoir se glisser dans l’ombre d’un autre et se laisser porter serait d’un repos salvateur. « Je suis sûre que certains apprécieraient un peu trop qu’une femme les menotte. » Tu grimaces cette fois. Le sous-entendu sexuel n’a rien d’une blague ni d’une tentative de drague. Tu en connais quelques-uns qui ne se cachent pas de ce genre de sous-entendus. Tu devrais probablement en parler ouvertement pour que ça cesse et que ça, ça ne se transforme pas en véritable harcèlement. Pour ça, tu es sûre de pouvoir faire venir Bianca pour un brief sur le respect et le consentement entre collègues.
Tu secoues la tête. Tu n’es pas là pour penser au boulot. Tu ranges donc sagement ces réflexions dans un coin de ta tête pour un autre moment.
Tu écarquilles légèrement des yeux. « Une soirée d’ouverture ? » Tu regardes à nouveau autour de toi. Remarquant enfin des détails qui laissent à penser que c’est une soirée exceptionnelle. Dont l’immense banderole qui souhaite la bienvenue pour un premier voyage au pays des senteurs. Tu n’es pas très observatrice, ce soir, Zahra. « Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai un a priori sur les soirées d’ouverture. Je n’imaginais pas ça comme ça. » Tu pouffes à nouveau. « Les films moldus en font tout un événement digne d’un mariage. J’ai pris ça pour une banalité. »
Tu souris devant la provocation de la mexicaine. « S’il sauve tant de vie que ça, je vais installer mes urgences ici alors. » Tu lui retournes un clin d'œil amusé. Tu as bien compris où elle veut en venir. Et tu as hâte de te détruire l’estomac si tout est si bon qu’elle te le promet. « Est-ce que tu n’as pas des amis de la famille partout ? » Tu possèdes un vague souvenir d’une femme âgée qui tient une boutique dans le Londres magique qui serait aussi une amie de la famille.
Tu n’as pas le temps de t’extasier sur le fait d’avoir droit à un concert après le repas que la brune te charrie déjà. « Hé ! » Tu t’empêches de rougir, et ne réussissant pas tout à fait, tu décides d’accuser la boisson. Tu ne vas pas jouer les adolescentes écervelées en regardant précisément l’endroit que t’indique Bianca. Tu ne rentreras pas dans son jeu cette fois. Tu bois une nouvelle gorgée. « Quand tu parles de musique, tu parles d’un orchestre ? » Tu es particulièrement sensible à la musique lorsqu’elle est jouée directement devant tes yeux. Un héritage que tu tiens de ta famille maternelle. Tu n’as malheureusement pas le temps de profiter de représentations ni de concerts dans ton quotidien.
Tu vois bien au regard de la brune qu’elle ne va pas te lâcher avec ça et que ton détournement de conversation ne prendra pas. « Oh très bien ! Tu as gagné, je danse. » Enfin, après le repas et un ou deux autres verres. Mais tu danseras. S’il n’y a que ça pour faire plaisir à ton amie. En revanche, tu refuses toujours de tomber dans son piège et de regarder les fameux deux frères derrière toi. Qu’ils existent ou non, ta victoire résidera dans ton obstination à ne pas jeter un œil.
Tu ne connais pas le (ou la) Lennie en question, mais Rome est une destination culturelle qui te ferait grandement envie si tu étais un peu plus globe trotteur. « L’Italie a un charme et un romantisme inégalés. » Un jour, tu te promets que tu abandonneras tout ce qui te prend tellement de temps pour découvrir toutes les merveilles de ce monde. « Le jour où tu y vas, tu as intérêt à me ramener un souvenir. Et ta meilleure pose de touriste. » Tu ris de nouveau. Détendue. Tu portes ton verre à tes lèvres. Le lieu est chaleureux, convivial. Pourtant, tu n’as pas cette impression invasive que te laisse généralement ce type de restaurant. Trouvant un côté intimiste qui te permet de te sentir comme dans ton salon. Ou plutôt celui de ton amie. Le tien est bien moins chaleureux vu le peu de temps que tu y passes.
Tu pouffes derrière ton verre. « Change de métier dans ce cas. » Tu chasses vaguement une mouche imaginaire de ta main. « C’est un garde du corps qu’il me faudrait parfois. » Tu exagères un peu. Tu es capable de te défendre sur ton lieu de travail, sans réelle difficulté. Puis tu connais une ribambelle de sorts pour maîtriser un individu, qu’il soit en pleine crise ou juste violent. Il n’empêche que parfois, pouvoir se glisser dans l’ombre d’un autre et se laisser porter serait d’un repos salvateur. « Je suis sûre que certains apprécieraient un peu trop qu’une femme les menotte. » Tu grimaces cette fois. Le sous-entendu sexuel n’a rien d’une blague ni d’une tentative de drague. Tu en connais quelques-uns qui ne se cachent pas de ce genre de sous-entendus. Tu devrais probablement en parler ouvertement pour que ça cesse et que ça, ça ne se transforme pas en véritable harcèlement. Pour ça, tu es sûre de pouvoir faire venir Bianca pour un brief sur le respect et le consentement entre collègues.
Tu secoues la tête. Tu n’es pas là pour penser au boulot. Tu ranges donc sagement ces réflexions dans un coin de ta tête pour un autre moment.
Tu écarquilles légèrement des yeux. « Une soirée d’ouverture ? » Tu regardes à nouveau autour de toi. Remarquant enfin des détails qui laissent à penser que c’est une soirée exceptionnelle. Dont l’immense banderole qui souhaite la bienvenue pour un premier voyage au pays des senteurs. Tu n’es pas très observatrice, ce soir, Zahra. « Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai un a priori sur les soirées d’ouverture. Je n’imaginais pas ça comme ça. » Tu pouffes à nouveau. « Les films moldus en font tout un événement digne d’un mariage. J’ai pris ça pour une banalité. »
Tu souris devant la provocation de la mexicaine. « S’il sauve tant de vie que ça, je vais installer mes urgences ici alors. » Tu lui retournes un clin d'œil amusé. Tu as bien compris où elle veut en venir. Et tu as hâte de te détruire l’estomac si tout est si bon qu’elle te le promet. « Est-ce que tu n’as pas des amis de la famille partout ? » Tu possèdes un vague souvenir d’une femme âgée qui tient une boutique dans le Londres magique qui serait aussi une amie de la famille.
Tu n’as pas le temps de t’extasier sur le fait d’avoir droit à un concert après le repas que la brune te charrie déjà. « Hé ! » Tu t’empêches de rougir, et ne réussissant pas tout à fait, tu décides d’accuser la boisson. Tu ne vas pas jouer les adolescentes écervelées en regardant précisément l’endroit que t’indique Bianca. Tu ne rentreras pas dans son jeu cette fois. Tu bois une nouvelle gorgée. « Quand tu parles de musique, tu parles d’un orchestre ? » Tu es particulièrement sensible à la musique lorsqu’elle est jouée directement devant tes yeux. Un héritage que tu tiens de ta famille maternelle. Tu n’as malheureusement pas le temps de profiter de représentations ni de concerts dans ton quotidien.
Tu vois bien au regard de la brune qu’elle ne va pas te lâcher avec ça et que ton détournement de conversation ne prendra pas. « Oh très bien ! Tu as gagné, je danse. » Enfin, après le repas et un ou deux autres verres. Mais tu danseras. S’il n’y a que ça pour faire plaisir à ton amie. En revanche, tu refuses toujours de tomber dans son piège et de regarder les fameux deux frères derrière toi. Qu’ils existent ou non, ta victoire résidera dans ton obstination à ne pas jeter un œil.
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