Neutralité totale, je reste la suisse, je ne prends pas partie. Je ne défendrais ni la position de Micky, ni celle de Léo dans cette histoire. Ce sont deux grands garçons dont l’un enchaine les conneries visiblement quand il est question d’Apolline. Certainement qu’elle avait encore du le rejeter et dans son amour propre il s’est tourné vers la fille qui le rapprochait un peu de la préfète. Stupide comme raisonnement mais c’est totalement le genre d’action que Micky pourrait faire dans un accès de rage, tristesse, enfin tous sentiment qui pourrait le mener vers un chemin bancal. Très bancal en l’occurrence.

Je riais un peu en me remémorant la première fois qu’une potion avait terminé sur lui, il avait fait un bon de 3 mètres pensant qu’un gros trou se formerait sur sa jambe puisque le chaudron avait fondu. Je n’avais pas osé le regarder pendant trois jours après cela. C’était un jeu entre nous, un jeu de nom, je ne suis pas très friande des surnoms, j’ai un prénom cours et les blagues avec mon prénom je les connais pratiquement toutes. Il avait de la chance que je ne prenne pas la mouche chaque fois qu’il donnait un nouveau surnom. Destructrice de potions était le premier qu’il avait trouvé. Mais il me correspondait parfaitement.

Les choses ont rapidement dérapé si bien que j’étais coincé entre un mur glacial et un corp chaud. Je n’ai pas donné réplique à la sienne, ne répondant que par un sourire, parfois un sourire pouvait tous dire en plus d’un regard. Alors que j’avais attrapé les lèvres du serpentard avec les miennes, j’avais senti sa main gauche descendre le long de mon creux de reins vers mon fessier me procurant des frissons et augmentant mon désir. Sans chercher plus loin, je m’étais lancé un petit peu pour enrouler mes jambes autour de sa taille. La bosse de son pantalon devait se faire très dominante puisque je pouvais la sentir contre moi, réveillant encore plus mon envie de sexe.

« Tu as raison, cela ne me dérange pas de le faire ici avec toi, le danger et le fait d’être surpris à un côté excitant, mais je préfère un peu plus d’intimité, évitons de se faire pincer par un professeur. » formulais-je doucement dans un souffle un peu court. Je desserre mes jambes de sa taille pour revenir sur le sol, mais reste collé à lui pour l’instant. « Allons dans ta chambre alors. » Bien qu’elle soit aussi loin que la mienne pour le coup, qu’elle idée d’avoir débuté dans la tour d’astronomie, va falloir garder la petite étincelle de plaisir allumé durant tous le trajet, sinon je serais horriblement vexé si je me retrouve face à un non arrivé devant la salle commune des verts parce que la tension serait redescendue. Capturant ses lèvres une nouvelle fois, j’attrape sa main pour le trainer à ma suite alors que je marche rapidement vers l’antre des serpents pour prendre possession des draps du lit de Monsieur Grimm. La nuit ne faisait que débuter et elle serait fortement mouvementé par le rapprochement charnel de deux corps en fusion.