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Where there is love, there is life (Aena)

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Where there is love, there is life
ft.  @Aena Nightingale
09.11.2022


Il était 17h passés. Les dernières rayons du soleil disparaissaient à l'horizon, laissant place au voile sombre de la nuit. Les lampadaires s'étaient allumés pour éclairer les trottoirs et le froid mordant obligeait les passants à bien se couvrir. Scott avait fait de même pour lui mais surtout ses enfants qu'il accompagnait chez sa mère dans le Londres moldu. Après le départ de son fils et de sa fille qui se sont envolés du nid bien trop tôt à son goût, Meredith avait décidé de revenir vivre parmi les non-magiques à proximité malgré tout de sa famille, au lieu de revenir en Ecosse, son pays natal tout comme il était celui de Scott. Portant Alice dans ses bras qui s'était endormie durant la marche et tenant fermement Duncan de sa main libre, il s'apprêtait à toquer à la porte quand cette dernière s'ouvrit, laissant apparaitre cette femme solaire qu'était Meredith Nightingale.

« Bonsoir mes chéris...Oh ! »

Ses yeux se posèrent sur la petite tête blonde qui dormait dans les bras de son fils. Elle la regarda quelques secondes attendrie par tant de douceur, si bien qu'elle caressa gentiment sa joue sans que la petite fille ne réagisse.

« Elle a eu une grosse journée donc je pense qu'elle devrait aller tôt au lit ce soir. »

Il déposa un baiser sur le front d'Alice, se penchant quand même pour saluer sa mère avec une brève enlaçade.

« Et bonsoir maman, merci de garder les enfants pour nous. »

Le père de famille savait déjà ce qu'elle allait répondre mais c'était normal pour lui de montrer un minimum de reconnaissance. Après tout, elle n'y était pas obligée bien qu'il voyait que ça la remplissait de joie à chaque fois.

« Tu n'as pas à me remercier, c'est normal. » Meredith s'abaissa pour arriver à la hauteur de Duncan et le prit dans ses bras. L'ex-gryffondor avait vu juste. En même temps, c'était sa mère.

« Comment va mon grand garçon ? » A chaque fois qu'elle voyait ce petit bout d'homme, elle revoyait Scott dans ses traits d'enfant.

« Super bien mamie ! » Rétorqua le garçonnet avec entrain. Son père observait tendrement la scène mais sentit bien vite que sa fille commençait à s'éveiller. La grand-mère invita alors la petite famille à venir au chaud. Les deux adultes discutèrent ensemble une bonne demi-heure, Meredith demandant par exemple des nouvelles de sa belle-fille. Scott ne cacha pas ses intentions de vouloir se retrouver un peu avec sa femme, d'où le fait qu'il avait besoin de faire garder les enfants. A trop travailler et à s'occuper d'eux, il venait parfois à oublier qu'il était aussi un homme et un époux. Meredith tenait de ce fait à ne pas le retenir trop longtemps, précisant une fois encore qu'Alice et Duncan étaient entre de bonnes mains. Il sourit à ce qui était pour lui une évidence, et n'oublia pas d'embrasser tout le monde avant de repartir vers le domicile familial dans la campagne londonienne.

En arrivant là-bas, il ne remarqua aucune lumière. Scott supposa donc qu'Aena n'était pas encore rentrée. Parfait, il allait pouvoir mettre son plan à exécution. Une fois la porte fermée derrière lui, le sorcier débarrassa de sa veste et de son écharpe. Pouvait se lancer dans les préparatifs. Lorsqu'il tapa des mains, tout ce qui n'était pas à sa place la retrouvèrent aussitôt. Les stores se baissèrent. Une nappe et deux couvèrent vinrent habiller leur table, tandis qu'un bouquet de roses vinrent fleurirent au milieu dans un vase transparent à côté des chandelles qui s'allumaient pour créer une ambiance tamisée. Satisfait, le brun se dirigea vers la cuisine pour s'occuper du dîner. Mais c'était sans compter ce bruit suspect qu'il espérait être l'œuvre du chat et non pas un signe que sa femme rentrait déjà.
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Aena et Scott - 9 novembre 2022
Aujourd’hui c’est Scott qui était chargé d’aller chercher les enfants à l’école, parce que je devais finir dans les coups de vingt heures mais par un coup du hasard, j’ai pu finir en avance. Nous avions terminé la réunion de travail sur l’avancement des potions et des découvertes plus tôt et je m’étais remise à ma recherche personnelle concernant l’état de ma mère. J’avais donc passé le temps restant de ma journée dans le labo que je m’étais installé dans le sous-sol non loin de la chambre ou se trouve ma mère. Toujours aucune avancé majeur qui pourrait me donner un espoir, mais je ne baisserais pas les bras. Ramassant mes notes dans mon sac, je range mon matériel avant d’éteindre les lumières. Avant de remonter au rez-de-chaussée pour franchir les portes du hall, je m’étais avancé à l’intérieur de la chambre hermétique de ma mère pour lui brosser doucement les cheveux. Je le faisais de temps en temps pour lui montrer que nous étions toujours là, que nous l’attendions toujours.

En parcourant le rez-de-chaussée vers la porte de sortie de l’immeuble, je croise le chemin d’un potioniste que je salue d’un signe de tête avant de prendre la direction du Londres moldus pour me rendre sur le chemin de traverse qui n'était qu'à quelques rues. J'aurais pu transplaner directement à la maison. Mais pour l’heure j’avais besoin de me vider l’esprit et de faire quelques petites emplette, c’est pourquoi je déambulais actuellement sur le chemin de traverse pour me diriger vers l’apothicaire afin de me procurer quelques ingrédients pour mes potions.

Après mon petit tours afin de prendre l’air également, je transplane directement dans notre maison que nous partagions avec Scott et nos enfants. Je m’en vais directement ranger mes achats avant de filer dans notre chambre à coucher pour faire couler de l’eau pour un bain. Autant en profiter un peu qu’il n’y personne. C’est relativement compliqué de prendre un bain quand vous avez les enfants dans les jambes.

L’eau commençait à se faire tiède, signe que je me relaxais dans ce bain depuis un moment maintenant. Je supporte assez bien la chaleur, si bien que j’aime prendre mes bains avec de l’eau fumante, mais pas au point de se brûler la peau. Sortant de l’eau je m’enroule dans une serviette en plus d’en mettre une autour de mes cheveux. Je pourrais me lancer un sortilège de séchage, mais certaine chose mérite d’être faite de manière moldus quand on a le temps. J’enfile une robe assez décontracté avec un gros gilet par-dessus, nous étions quand même en novembre. Terminant de sécher au mieux mes cheveux avec la serviette, je les coiffais rapidement, on pouvait encore remarquer leur humidité.

Une fois prête, je descends dans la pièce de vie principale remarquant que les volets étaient maintenant baissés. Scott serait-il déjà là ? A ma suite se trouvait mon adorable grand chat, un maine-coon de couleur noir qui maintenant se faisait un peu âgé, je l’avais obtenue durant ma scolarité à Poudlard et celle-ci remontait maintenant à l’année 2006, ce qui lui donnait 16 ans. Je passe doucement la main sur son pelage quand il monte sur le canapée alors que je prends la direction de la lumière visible. Là se trouvait mon époux devant moi, afféré à faire à manger alors que je remarquais la table avec les bougies. Je souris doucement avant de le perdre en me rendant compte que j’allais potentiellement gâcher sa soirée. « Tu t’es débarrassé de nos deux monstres. » déclarais-je doucement alors que j’allais passé mes bras autour de sa taille. « Je m’excuse pour ta surprise, il faut que je te parle. » soufflais-je en posant ma tête contre son dos. J’avais peur de la suite.
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Where there is love, there is life
ft.  @Aena Nightingale
09.11.2022


Alors que le chat vint se frotter contre ses jambes, Scott sentit une autre présence s'approcher dans son dos. Sans se retourner, il devinait qu'Aena était rentrée bien avant lui. Bon sang, bien sûr qu'il aurait dû s'en douter ! Sa surprise tombait malheureusement à l'eau mais savoir qu'elle était là avait de quoi effacer instantanément sa déception.

« Tu t’es débarrassé de nos deux monstres. »

Tandis qu'une paire de bras vint s'enrouler tendrement autour de sa taille, un sourire se dessina sur ses lèvres. Après toutes ces années, Aena avait un effet indéniable sur lui et cette chaleur qui irradiait dans sa poitrine était le signe que son affection pour elle était toujours intact.

« Ils l'ont pas trop mal vécu, surtout Alice qui s'est endormie une minute après l'avoir prise dans mes bras. »

Il lâcha un petit rire, amusé de se remémorer ce souvenir de sa princesse vidée de son énergie lâcher prise aussi facilement contre son père, elle qui était une véritable pile électrique. Gentiment, le Nightingale caressa la main d'Aena où trônait l'alliance qu'il lui avait offerte pendant l'échange de leurs vœux. Il était fier d'être l'homme qui avait eu cette chance d'épouser une femme aussi géniale. Il ne manquait pas de le lui dire aussi souvent que possible, tout comme l'amour qu'il éprouvant à son égard.

« Je m’excuse pour ta surprise, il faut que je te parle. »

Scott se figea instantanément. Ses mots et sa façon de parler, il savait d'avance que ce n'était pas quelque chose d'anodin tellement il la connaissait par cœur. Il se retourna, inquiet mais prit la peine de replacer délicatement une de ses mèches derrière son oreille, ses doigts lui frôlant le visage.

« Qu'est-ce qu'il se passe ? Rien de grave j'espère ? »

Cela pouvait être tout ou n'importe quoi. Le décès d'un proche, un problème au labo, l'arrivée d'un nouvel enfant ? Bien que cette dernière option ne soit pas grave en soit, ayant déjà expérimenté deux fois la paternité. De toute façon, seule Aena avait les réponses à ses questions que se posait légitimement son protecteur de mari. Peut-être que ce n'était rien du tout en fin de compte et qu'il se faisait des idées pour rien.
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Aena et Scott - 9 novembre 2022
Rien de grave, cela reste du point de vue de chacun. Si ma grand-mère était encore là devant, elle me donnerait le courage et la force de le lui dire d’une seule traite. Je devais trouver mes mots pour ne pas le froisser, pour ne pas le vexer, pour ne pas faire en sorte qu’il commence à me haïr, je ne m’en remettrais pas s’il m’abandonnait aujourd’hui, je tiens trop à lui, je suis beaucoup trop amoureuse de lui pour survivre une journée loin de ses bras protecteur. J’appréciais la légère caresse de mon époux contre ma joue quand il s’amusa à replacer une de mes mèches rebelles. Comme si celle-ci allait être le dernier contact que j’aurais avec lui. Je craignais le dégout qu’il pourrait ressentir en me regardant. Je fermais mes yeux à son contact de sa main sur ma joue et pose ma main sur la sienne pour la garder là où elle se trouve. « Encore un peu s’il te plait. » dis-je comme une supplication, comme pour marquer au fer rouge la forme de sa main touchant ma joue. « Tu sais que je t’aime quoi tu faces après ce que tu décideras. » Oui, je continuerais de l’aimé même s’il décide de faire ses valises. « Cela ne te concerne pas principalement, enfin si en partie puisque nous sommes mariés. » Mais pour combien de temps encore ?

J’ouvrais enfin les yeux et lâchais sa main, prenant mon courage a deux mains pour le lui dire, autant y aller franco comme un bande d’épilation moldu ou bien doucement comme pour démêler des cheveux. Je ne savais pas trop. « Tu sais que j’ai connu un autre homme avant toi. » Question stupide, évidement qu’il le savait, il avait bien du remarquer que je n’étais pas vierge la première fois que nous avons franchi ce cap. « Un amour de jeunesse, j’avais 16 ans et lui quelques années de plus. Je… » Je me retirais doucement des bras sécuritaire de Scott pour commencer à tourner en rond dans la cuisine, comment le dire. Je levais les yeux en hauteur comme pour empêcher les larmes de couler. « Je… Duncan n’était pas ma première grossesse. » La bombe était lâchée et de manière détourné, il comprendrait aisément que je faisais allusion à la naissance d’un enfant avant notre Duncan adoré.

Je lui tournais le dos, ne voulant pas affronté son regard, son jugement. Je posais mes mains sur la table pour m’y appuyer doucement et retenir un soubresaut dû à la monté des larmes. Ce n’était pas le moment de pleurer, j’aurais tous le loisirs de le faire quand j’entendrais le claquement soudain de la porte de notre maison, signe qu’il était partie me laissant dans mon désarroi. Il en avait le droit, je n’ai pas été honnête avec lui avant notre mariage, je ne lui en ai pas parlé. J’attendais le son d’une porte ou un cris de sa part, j’appréhendais la suite.
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Where there is love, there is life
ft.  @Aena Nightingale
09.11.2022


Difficile de trouver quelqu'un capable de connaître Aena autant que Scott ne pouvait le faire. Il était tant de choses pour elle mais par dessus tout, celui qui la comprenait le plus. Ce n'était donc pas compliqué pour le Nightingale de sentir que quelque chose la torturait. Alors la rassurer fût la première chose qu'il s'attela à faire, en lui offrant un peu de tendresse qui n'était qu'une goutte dans toute l'affection qu'il éprouvait pour elle. Sa femme avait l'air de se détendre un peu, blottissant son visage contre cette main qu'il avait posé sur sa joue.

« Tu sais que je t’aime quoi tu faces après ce que tu décideras. »

Il plissa les yeux, perplexe, se posant trente mille questions à la minute. Retenant son souffle, le père de famille vint tout de même chercher ses réponses ou plutôt, l'amena calmement à le faire.

« De ce que je déciderais ? Moi aussi je t'aime ma chérie, plus que tout même. Mais là je ne comprends pas ce que tu essayes de me dire. J'ai fais quelque chose ? »

Le plus qui revenait en tête, c'était de lui avouer qu'ils allaient être parents une troisième fois après sept ans sans aucun autre petit bout de vienne pointer le bout de son nez. Il ne serait pas contre l'idée, bien sûr, le travail qu'ils avaient accompli avec Alice et Duncan ne l'avait pas vacciné pour être père à nouveau mais est-ce que Aena aurait pris la chose aussi dramatiquement ? Il en était pas certain.

« Cela ne te concerne pas principalement, enfin si en partie puisque nous sommes mariés. »

Elle parlait de sa mère ? Des Flemming ? Est-ce qu'elle voulait divorcer ?

« Aena, tu commences vraiment à me faire peur là. Par la barbe de Merlin, qu'est-ce qu'il se passe ?»

Rares étaient les fois où Scott l'appelait par son prénom. S'il le faisait, c'est qu'il commençait à s'impatienter et à sentir une contrariété l'oppresser. Il s'était retenu de la secouer pour ne pas la brusquer. Parce qu'il la connaissait, si sa femme se repliait sur elle-même, il pouvait courir pour entendre la suite. Finalement, elle se retira de son étreinte pour semer la première pierre de la discord par le lourd aveu qu'elle tentait de faire à son époux. Il n'en perdait pas une miette tandis qu'il la voyait tourner en rond dans la cuisine comme un lion en cage.

« Tu sais que j’ai connu un autre homme avant toi. Un amour de jeunesse, j’avais 16 ans et lui quelques années de plus. Je… Je… Duncan n’était pas ma première grossesse. »

Oui, Scott était au courant. En reparlant n'éveillait pas en lui de sympathie envers cette homme mais ne disait étrangement rien. Il était mal placé en même temps, ayant lui aussi un petit passif avant de s'éprendre éperdument de la Flemming.

« Attends, attends... QUOI ?! Et tu me dis ça QUE maintenant ?? »

Le temps qu'il réalise ce qu'elle venait de lui avouer, son sang ne fit qu'un tour. Il était loin, très loin de s'attendre à ça. Le Nightingale n'était pas forcément connu pour son extrême sang-froid et laissait parler sa spontanéité légendaire. Haussant la voix, il n'avait pas tout de suite vu les larmes couler sur les joues de sa femme.

« Bon sang, ça fait onze ans qu'on est mariés Aena ! Onze ans !! »

C'était long et il pensait que cela suffirait à ce qu'ils n'aient plus de secrets entre eux. En réalité, c'était sa déception qui parlait au détriment de la Raison. A son tour, l'ex-Gryffondor fit les cent pas en marmonnant des mots à moitié compréhensible. Il tentait de se calmer et de rassembler ses esprits. Entendre Aena pleurer le fit rapidement redescendre, laissant place à une envie furieuse de venir la prendre dans ses bras. Il l'aimait vraiment plus que tout et qu'il n'avait aucune intention de briser leur mariage. Scott vint alors à sa hauteur pour l'enlacer. Enfouissant sa tête dans son cou, il se mit à parler d'une voix douce et brisée.

« Pardon mon amour je suis sincèrement désolé. Je n'aurais pas dû m'emporter comme ça...Je peux être con parfois, je le sais très bien. » Scott et son caractère difficile dans toute sa splendeur. « Mais pour rien au monde je ne jetterai tout ce qu'on a construit ensemble. On a deux beaux enfants, une superbe maison et par dessus tout, j'ai la plus merveilleuse des femmes qui soit. Je t'aime à la folie et rien ne pourra l'enlever. »

Ils restèrent ainsi de longues secondes dans le silence avant qu'il ne se décide à se reculer puis tourner sa bien-aimée face à lui pour la voir et sécher ses larmes. Scott avait un doux sourire sur ses lèvres, montrant qu'il était sincère et qu'elle n'avait pas à avoir peur. D'ailleurs, il comptait bien essayer d'avoir une conversation par rapport à tout ça.

« Tu veux qu'on aille en discuter calmement sur le canapé ? »

C'était sans aucun doute l'une des meilleures choses à faire pour eux. Mais surtout pour elle, qui avait dû garder ce secret de son mari depuis tant d'années.
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Aena et Scott - 9 novembre 2022
Aena, il avait utilisé mon prénom pour la deuxième fois, il ne m’appelle rarement ainsi sauf quand on se prend la tête pour une broutille, mais aujourd’hui ce n’était pas une broutille. Je craignais qu’il me dise qu’il ne me faisait plus confiance, qu’il voulait me quitter ou du moins faire chambre a part le temps de faire le point. Je n’étais pas prête à le perdre. Il est ma vie. Je ferme les yeux pour essayer de bloquer les larmes mais elles coulent seules comme si le robinet pour fermer l’arrivé était hors d’usage. J’inspire profondément pour essayer de me calmer mais le bruit sec d’un plat en métal tombant sur le sol me fait sursauter alors que je suis dos à Scott. Ce bruit me réveille de ma léthargie, de ma non-réaction face à ses paroles. Pourquoi est-ce que je le laissais parler sans rien dire, pourquoi s’énervait-il ? Il n’avait aucun droit sur ma vie privée avant qu’il ne rentre dans ma vie.

Je me retourne pour lui faire face et le toise doucement en toujours les bras croises contre ma poitrine, mes yeux rougis, les larmes coulant encore mais un peu plus calme me permettant de parler correctement et non entrecoupé de pleures. « Onze ans que nous sommes mariés, oui je suis au courant merci. Après tout je porte ta bague, mais tu veux peut-être que je te la rende ? » Je retirais mon alliance pour la lui mettre dans sa main. « Tu n’as pas le droit de m’en vouloir pour cela, même @Glenn Yard n’est pas au courant alors qu’il aurait été légitime que je lui en parle, mais tu es le premier. C’est un secret de famille que je garde au fond de moi depuis bien longtemps. J’avais 16 ans Scott, 16 ans. Tu penses vraiment que tu m’aurais épousé si je t’avais dit que j’avais été assez stupide pour me retrouver enceinte à 16 ans me retrouvant seule parce que le père ne voulait pas assumer ? On aurait dit de moi que j’étais une fille facile, on m’aurait jugé. Est-ce que tu t’es demandé ce que moi je pouvais ressentir alors que monsieur est stupidement outré que j’ai omis un petit détails. » De larmes de tristesses, j’étais passé à des larmes de frustrations avant de lui tourner le dos de nouveau. Enlever mon alliance n’était pas la meilleure chose à faire, je me sentais mise à nue, comme si une part de mon être me manquait. Seulement, s’il ne voulait pas me la rendre c’était son droit. Il était en droit de savoir, mais pas en droit de m’en vouloir pour m’être protéger des autres.

Je ne lui parlais de cette première grossesse uniquement parce que je voulais reprendre contact avec mon enfant, je voulais s’avoir qui et ou il se trouvait, en toute connaissance de cause, je ne voulais pas le faire dans le dos de Scott. Je voulais aussi que Scott l’accepte et quand le moment sera venu on en parlera aux enfants. J’eu un petit sursaut quand il se glissa derrière moi, son odeur de shampoing me chatouillant les narines m’apaisant directement comme le fait d’être prise dans ses bras, cela avait toujours eu un effet calmant. Je pose ma tête contre lui inspirant et expirant doucement au rythme de son souffle. Il me remit doucement mon alliance et un petit sourire se forma sur mon visage. Elle était mieux ici après tous elle était faite pour moi et personne d’autres. Je fermais les yeux savourant ce moment et les paroles de mon époux qui me calmait tranquillement. « Je ne voulais pas réagir ainsi non plus. » dis-je doucement en mettant ma main sur celle de Scott. « J’avais peur, je pensais vraiment que tu partirais, que tu me laisserais. » continuais-je dans une petite voix.

Le silence était un peu pesant, mais cela était reposant de rester ainsi dans ses muscles de réconforts. C’était tout de même un peu étrange tous ce silence, quand on y pense le seul moment où c’est si silencieux c’est lorsque les enfants dorment. Sinon il y a toujours un petit cri, un petit pleur souvent d’Alice contrarié parce que son frère ne veut pas jouer avec elle, préférant sa lecture.

Lorsque je me retrouve face à lui, mes yeux cherchent les siens systématiquement cherchant encore du réconfort d’une certaine manière. Je hoche simplement ma tête pour lui mon accord concernant le fait de continuer la discussion dans la canapé. Mais avant j’avais besoin de son gout sur mes lèvres, alors je l’embrasse doucement avant de m’éloigner de lui et de me retourner pour aller dans le salon m’installer sur le canapé. Je fermais mon gilet avec mes mains alors que je prenais place mon regard se posa sur la boule de poil qui s’installait lui aussi à mes côtés. Je lâchais un petit rire, en tant normal j’aurais laissé faire et j’aurais mis ma main aussitôt dans son pelage avant de regarder la télévision. Mais pas aujourd’hui. Je me baisse à l’oreille de mon grand chat pour lui chuchoter doucement. « Je t’adore Salem mais je dois avoir une discussion avec Scott, tu lui laisse la place ? » Salem se redressa avant de me regarder, de se tourner vers mon homme et de miaulé avant de partir la tête haute. « Oh je crois qu’il est frustré, il aime son petit rituel de calinage devant l’écran. »

Je laissais Scott s’installer à mes côtés et je le regardais attendant une question de sa part, mais les minutes s’écoulaient et rien ne se produisait aucun son de sa bouche ou de la mienne. Je me triture doucement les doigts avant de souffler doucement et de prendre la parole. « Tu ne me demande pas où il est ? » Cet enfant, c’est vrai en onze ans de mariage il n’avait pas vu un seul cheveu d’un autre enfant dans les parages.  
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Where there is love, there is life
ft.  @Aena Nightingale
09.11.2022


Le problème avec Scott, c'est qu'il avait tendance à parler plus vite que ce qu'il pensait vraiment. Ce n'était pas un ancien Gryffondor pour rien, à faire preuve de spontanéité et monter sur ses grands chevaux alors qu'il était tout à faire capable de garder son sang froid, un travail de longue haleine qu'il avait dû faire en prenant de l'âge. La révélation de sa femme avait fait l'effet d'un coup de massue envoyé en pleine poire. A ce niveau là, il aurait limité préféré qu'elle lui annonce être enceinte une troisième fois. La nouvelle l'aurait surpris mais dans le bon sens du terme. Evidemment avec deux caractères radicalement opposés, ils se complétaient autant qu'ils pouvaient s'enflammer. Et c'est exactement ce qui était en train de se passer. Par Merlin, heureusement que les enfants n'étaient pas là pour voir ça.

« Onze ans que nous sommes mariés, oui je suis au courant merci. Après tout je porte ta bague, mais tu veux peut-être que je te la rende ? Tu n’as pas le droit de m’en vouloir pour cela, même @Glenn Yard n’est pas au courant alors qu’il aurait été légitime que je lui en parle, mais tu es le premier. C’est un secret de famille que je garde au fond de moi depuis bien longtemps. J’avais 16 ans Scott, 16 ans. Tu penses vraiment que tu m’aurais épousé si je t’avais dit que j’avais été assez stupide pour me retrouver enceinte à 16 ans me retrouvant seule parce que le père ne voulait pas assumer ? On aurait dit de moi que j’étais une fille facile, on m’aurait jugé. Est-ce que tu t’es demandé ce que moi je pouvais ressentir alors que monsieur est stupidement outré que j’ai omis un petit détails. »

Elle avait retiré son alliance pour la poser dans le creux de sa main. Celle même que Scott lui avait glissé à l'annulaire lors de leur mariage. Furieux, il serra le poing.

« Un PETIT détail ? C'est un PETIT détail pour toi ça ?! Met-toi un peu à ma place bon sang de bois !! Il manquait plus que tu le dises à Glenn avant moi tiens ! Tu veux savoir si je t'aurais quand même épousé si je l'avais su avant ? Oui je l'aurais fait, bien sûr ! Comment tu peux penser le contraire ?? »

Un lourd fracas s'était fait entendre alors qu'il continuait à hausser la voix, sûrement dû au trop plein d'émotions qui avait appelé de la vieille magie à sortir comme un boulet de canon. Même lui qui basait ses recherches sur les différentes sources de magie pour les comprendre, celle-là revêtait encore son lot de mystères. Il fallait que le Nightingale se calme et regagne ses esprits. Scott sentait aussi les larmes lui monter et s'empressa de penser d'abord à sa femme en la confortant dans ses bras. Il se sentait minable. Ridicule. Egoïste. Aena lui avait lancé un appel à l'aide et il fut incapable de l'intercepter. Mais il l'aimait, plus que tout au monde et voulait qu'elle le sache.

Doucement, Scott remit son alliance en place et garda la main frêle de sa femme dans la sienne. Il avait l'impression de la sentir trembler. Elle qui était d'habitude si imperturbable. C'était la peur sans doute qui les avait fait agir ainsi. La crainte de perdre l'autre. Que tout ne soit plus pareil entre eux.

« Je ne voulais pas réagir ainsi non plus. J’avais peur, je pensais vraiment que tu partirais, que tu me laisserais. »

Il secoua la tête toujours enfouie dans sa nuque, désapprouvant au plus au point ce qu'elle venait de dire.

« Jamais je ne te laisserais ma chérie, tu m'entends ? Je serai toujours là pour toi et ce jusqu'à la fin. C'est ce qu'on s'était promis pas vrai ? Moi je t'aime et c'est tout ce qui compte. »

Son cœur battait et battrai toujours pour elle c'était certain. Aena était son premier et son dernier véritable amour. Ils étaient encore jeunes. La vie était devant eux et il y avait tant de chose que Scott souhaitait faire avec elle et leurs enfants. Jamais de la vie il n'a pensé une seconde à mettre fin à ce bonheur qu'ils avaient construit tous les deux.

S'étant plus ou moins calmés, sa femme avait accepté de le rejoindre dans le canapé. Sauf que leur gros matou de Salem y avait élu domicile et du coup, il n'y avait pas de place pour lui. Bon c'est vrai qu'on lui avait dit qu'il avait grossi mais pas à ce point ? Pas vraiment content de se faire virer, le chat le toisa et s'en alla s'installer dans le fauteuil un peu plus loin.

« Oh je crois qu’il est frustré, il aime son petit rituel de calinage devant l’écran. »

Scott pouffa un peu de rire, retrouvant en semblant de bonne humeur qui allait sûrement être de courte durée avec ce qui allait s'en suivre. Mais ce chat avait sûrement refait sa soirée.

« Ce n'est pas grave, monsieur aura sa séance calinage plus tard. »

Le couple s'assit finalement l'un à côté de l'autre mais les mots sortirent difficilement. Voire pas du tout. Le sang-mêlé ne savait pas comment commencer la conversation, tant le sujet était épineux. Aena non plus visiblement. Alors les deux adultes ne faisaient que bêtement se regarder, un peu gêné et hésitant. Il fallut que son épouse se lance pour débloquer la situation.

« Tu ne me demande pas où il est ? »

Son enfant dans la nature, évidemment. Si ses calculs sont exact, il devait avoir un peu plus de vingt-ans aujourd'hui. Peut-être même scolarisé à Poudlard. Et s'il l'avait déjà eu en élève sans le savoir ?

« Si si, mais je n'osais pas. Ne pense pas que ça ne m'intéresse pas c'est juste que...J'ai peur de te faire du mal en posant les questions qu'il ne faut pas. Je suis surtout désolé que tu aies dû supporter tout ça, ça a dû être très dur et j'aurais aimé t'avoir soutenu plus tôt. Je ne t'en veux pas du tout et tu as raison, ça appartient à ton passé. Je n'ai rien à dire là-dessus. Je veux simplement être là pour toi. »

Il était de nouveau venu cherché sa main pour entremêler ses doigts, la regardant avec bienveillance et affection.

« Cet enfant du coup...Il est passé où ? Tu as pu le revoir ? »

Scott se doutait bien qu'étant trop jeune à l'époque, elle avait dû le confier à une autre famille. Pas par choix, il l'imaginait bien.
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FICHE DE PERSO

Aena et Scott - 9 novembre 2022
Alors que je m’étais retourné pour ne pas le voir en face, pour ne pas fondre plus que je l’étais déjà, j’avais remarqué sa main se contractant serrant contre sa paume mon alliance où se trouvait gravé à l’intérieur nos prénoms et la date de notre mariage. Puis le ton est monté encore d’une décibel, ainsi que les mots un peu violant. Il jurait et dans en mon fort intérieur, j’étais contente que les enfants ne soient pas ici. Faut-il vraiment que je remette en place le système de la mornille dans le bocal à chaque mot déplacé dit en présence d’enfant ? Il est certain au vu du tempérament de mon époux ‘pour l’instant’ se soit lui qui remplisse le bocal entièrement. « Ah non, je t’interdis de médire sur @Glenn Yard, tu n’as pas le droit. Tu veux pester contre quelqu’un très bien, prends-toi en à moi. » commençais-je en haussant le ton moi aussi en le regardant de côté avant d’enchainer. « J’ai merdé pas lui, il est mon meilleur ami, je le connais depuis plus longtemps que toi, si à l’époque j’avais voulu le dire à une personne, j’aurais commencé par lui, parce qu’il ne m’aurait pas jugé et surtout parce que ce n’était pas de lui dont j’étais tombé amoureuse. Comment j’aurais pu savoir que tu m’aurais épousé pareil, tu me dis aujourd’hui que cela n’aurait pas fait de différence, mais en es-tu sur ? Tu ne sais pas comment tu aurais réagi, toutes ses années à mes côtés t’on en partie assagie, alors oui permets-moi de douter sur le fait que tu n’aurais peut-être pas voulu continuer cette histoire d’amour débutante entre nous. J’avais peur de te perdre à l’époque, la plupart de tes amis me regardait bizarrement, alors si je t’avais dit que j’avais eu un enfant, tu l’aurais dit à ton meilleur ami, je n’avais pas envie de me faire juger, comprend le Scott. Je ne voulais pas te perdre. » terminais-je presque dans un souffle, l’intensité de ma voix c’était faite de moins en moins sonore comme si d’état de détresse hurlante, j’étais passé en mode de tristesse.

Alors quand il est venu se glisser derrière moi, j’ai laissé faire, je me suis en quelques sortes excusés auprès de lui pour m’être emporté par pour lui avoir caché, parce que c’était mon droit. Alors qu’il m’avait demandé si je voulais continuer la conversation dans le salon, avant de m’y rendre, je m’étais retourné dans ses bras, juste retourné, gardant ses bras autour de ma taille, mon nez contre le sien, je le regardais dans les yeux. « Je t’aime Scott, tu es la plus belle chose qui me soit arrivé dans la vie avec nos deux monstres, j’aimerais faire abstraction du passé, mais je ne peux pas vraiment, je veux faire partie de sa vie même si on m’en a empêché au début. » Et une bonne partie de sa vie aussi, j’aurais pu essayé de reprendre contact avant mais je ne voulais pas chamboulé la vie d’un enfant en croissance qui avait ses repères.

Une fois sur le canapé, j’avais posé la première question et j’attendais une réaction de sa part, ma question n’était pas anodine et si Scott avait assemblé les morceaux, il devait se douter que l’enfant n’était pas avec moi, sinon il aurait épousé une jeune femme avec un enfant de 9 ans pratiquement sur les bras, je doute toujours qu’il l’aurait accepté. « Oh Scott. » dis-je en mettant ma main sur sa joue pour sentir sa peau contre la mienne. « Tu es là pour moi depuis plus de 13 ans, la première fois que tu as été là pour moi, c’est lorsque je t’ai parlé de ma mère par les lettres, tu t’en souviens. Je ne t’en veux pas à proprement parlé, c’est juste qu’avec ton caractère et le mien, c’est explosif par moment. Néanmoins, cette partie de ma vie, je pensais avoir le droit de t’en parler quand je serais prête. » Je ne pensais pas que c’était une obligation, mais je m’abstenais de lui lancer cette dernière partie de phrase, on serait repartie dans des tensions encore et je ne voulais pas que les enfants retrouvent des parents qui se tire la tronche et qui se lance des répliques cinglantes. Je lâche sa joue pour aller triturer mes doigts encore. « J’avais 16 ans à l’époque j’étais mineur, on ne m’a pas laissé le choix, mon père était le tuteur légal, il voulait que j’avorte, mais comment j’aurais pu mettre fin à ce petit bout qui poussait à l’intérieur de moi. Alors ma grand-mère a trouvé la solution, à l’époque je pensais que c’était bien, une famille aimante pour cet enfant, le bébé a été donné, je n’ai même pas eu le droit de voir sa petite tête avant d’être emporté, encore moins de le porter, ma grand-mère disait que sinon cela aurait été plus difficile. Parfois je me dis que si je pouvais remonter le temps, je ferais différemment, que je le garderais avec moi, parce que je l’ai regretté dès la minute où il s’est envolé. » 
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FICHE DE PERSO

Where there is love, there is life
ft.  @Aena Nightingale
09.11.2022

Quand Scott était dans tous ses états, il avait tendance à sortir des choses au delà de sa pensée. Il n'avait rien de personnel contre Glenn que sa sœur d'ailleurs, appréciait beaucoup. Il était juste un peu possessif et ça, Aena ne tolérait aucune attaque envers son meilleur ami. Et elle le fit savoir.

« Ah non, je t’interdis de médire sur @Glenn Yard, tu n’as pas le droit. Tu veux pester contre quelqu’un très bien, prends-toi en à moi. »

Le ton montait aussi du côté de sa femme, n'aidant pas Scott à se calmer et qui répliqua aussi tôt avec force.

« Ok d'accord tu veux des excuses ? Je suis désolé ! Contente ? »

Il le faisait pour la forme, ne regrettant aucunement sur le coup ce qu'il avait dit sur le Yard qui n'était même pas présent pour défendre sa peau. D'où le fait qu'Aena s'en chargeait pour lui.

« J’ai merdé pas lui, il est mon meilleur ami, je le connais depuis plus longtemps que toi, si à l’époque j’avais voulu le dire à une personne, j’aurais commencé par lui, parce qu’il ne m’aurait pas jugé et surtout parce que ce n’était pas de lui dont j’étais tombé amoureuse. Comment j’aurais pu savoir que tu m’aurais épousé pareil, tu me dis aujourd’hui que cela n’aurait pas fait de différence, mais en es-tu sur ? Tu ne sais pas comment tu aurais réagi, toutes ses années à mes côtés t’on en partie assagie, alors oui permets-moi de douter sur le fait que tu n’aurais peut-être pas voulu continuer cette histoire d’amour débutante entre nous. J’avais peur de te perdre à l’époque, la plupart de tes amis me regardait bizarrement, alors si je t’avais dit que j’avais eu un enfant, tu l’aurais dit à ton meilleur ami, je n’avais pas envie de me faire juger, comprend le Scott. Je ne voulais pas te perdre. »

Les esprits commençaient à moins s'échauffer. Les deux adultes se rendaient sûrement compte que tout allait beaucoup trop loin et qu'ils étaient simplement en train de se faire mutuellement du mal. Rien que l'idée avait refroidit Scott qui tenait à sa femme comme à la prunelle de ses yeux jusqu'à mettre sa fierté de côté pour elle, la rassurer et l'enlaçant contre lui.

« Certes je n'étais pas le même à l'époque mais j'étais déjà prêt à tout pour toi. Alors oui je ne suis pas parfait et oui je ne vais pas mentir en te disant que l'ancien moi n'aurait rien dit parce que je n'en sais rien. Tout ce que je peux te dire, c'est que j'avais envie d'être avec toi et ce, même si les autres me conseillaient le contraire parce qu'ils s'inquiétaient de nos différences et d'une précédente rupture que j'avais très mal vécue. Mais tu vois, je ne les ai pas écouté. J'aimais ta patience, ton intelligence et je me sentais bien quand tu étais là. J'aurais fait n'importe quoi pour te garder et je n'aurais pas supporté te perdre non plus. »

C'était son cœur qui parlait. L'homme était sans doute maladroit avec ses sentiments, conscient que parfois, il pouvait être blessant involontairement. Même si sa version plus jeune manquait de maturité, il était déjà éperdument épris d'elle à l'époque. Scott ne saurait pas expliquer comment ni pourquoi mais c'était elle son âme sœur. Aujourd'hui encore, il en était persuadé tellement ils se complétaient.

« Je t’aime Scott, tu es la plus belle chose qui me soit arrivé dans la vie avec nos deux monstres, j’aimerais faire abstraction du passé, mais je ne peux pas vraiment, je veux faire partie de sa vie même si on m’en a empêché au début. »

Elle n'imaginait pas à quel point ses mots le touchaient, éveillant chez l'ancien lion un sentiment de bonheur et de l'autre, de tristesse, lorsqu'elle évoquait la perte de son enfant.

« Arrête bon sang tu vas me faire pleurer...Tu as fait et tu fais toujours de moi l'homme le plus heureux, et les enfants sont juste un cadeau de plus dans notre vie. » Aussitôt redoutées, des larmes commençaient à perler dans le coin de ses yeux et sa voix, perdre de sa superbe. « Tu peux encore en faire parti, il n'est pas trop tard. »

Le Nightingale se sentit un peu plus détendu lorsque le couple s'assit sur le canapé et que son adorable épouse posa sa main sur sa joue un peu humide. Il couvrt la sienne tandis qu'un petit sourire timide vint doucement se dessiner sur ses lèvres.

« Oh Scott. Tu es là pour moi depuis plus de 13 ans, la première fois que tu as été là pour moi, c’est lorsque je t’ai parlé de ma mère par les lettres, tu t’en souviens. Je ne t’en veux pas à proprement parlé, c’est juste qu’avec ton caractère et le mien, c’est explosif par moment. Néanmoins, cette partie de ma vie, je pensais avoir le droit de t’en parler quand je serais prête. »

Scott secoua doucement la tête. Bien sûr qu'elle avait le droit. Ne plus sentir les doigts d'Aena caresser sa peau avaient laissé spontanément un vide et il ne regardait plus que ses mains se tordre nerveusement alors que sa femme essayait tant bien que mal de vider son sac.

« Oui je m'en souviens comme si c'était hier, je les ai même gardées en souvenir de nos premiers échanges. » Son sourire se fit plus grand encore que celui qu'il avait précédemment arboré. C'était mignon, quand il y pense même si le sujet était assez grave. Il attendait avec impatience chacune de ses lettres auxquelles l'ex-gryffondor s'empressait de répondre aussi vite que possible, portées par sa chouette effraie Nox qui allait probablement rendre l'âme d'ici peu compte tenu de son âge. « Je comprends que tu aies voulu attendre le bon moment, j'ai juste bêtement confirmé ce que tu redoutais avec mon caractère. Je suis vraiment désolé mon cœur, je ne voulais pas te faire plus de peine. C'est...Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, je me sens stupide. Sache seulement que je ne t'en veux pas non plus et que je suis plus que prêt à t'écouter. »

Pour montrer davantage son soutien, Scott enveloppa ses mains comme un signe pour dire qu'il était là les yeux levés vers sa femme, attentif.

« J’avais 16 ans à l’époque j’étais mineur, on ne m’a pas laissé le choix, mon père était le tuteur légal, il voulait que j’avorte, mais comment j’aurais pu mettre fin à ce petit bout qui poussait à l’intérieur de moi. Alors ma grand-mère a trouvé la solution, à l’époque je pensais que c’était bien, une famille aimante pour cet enfant, le bébé a été donné, je n’ai même pas eu le droit de voir sa petite tête avant d’être emporté, encore moins de le porter, ma grand-mère disait que sinon cela aurait été plus difficile. Parfois je me dis que si je pouvais remonter le temps, je ferais différemment, que je le garderais avec moi, parce que je l’ai regretté dès la minute où il s’est envolé. »

Comment avait-il pu passer devant une telle détresse ? Sa poitrine se serrait, imaginant ce qu'elle avait pu endurer. Scott ne pouvait pas se mettre à sa place mais il comprenait plus que quiconque le manque. Lui souffrait d'un post-traumatisme et de l'absence de son père, même des décennies après sa mort allant jusqu'à en faire des cauchemars et qu'il gardait souvent pour lui, ou minimisait la chose quand Aena s'inquiétait. A jeter des souvenirs heureux dans une pensine pour apaiser sa peine et faire semblant que tout allait bien, quand il passait ces périodes où ce n'était pas forcément le cas. L'humour était souvent une façade, une médication et une façon pour lui de rendre hommage à son géniteur mort en héros pour sauver ses enfants. Alors Scott s'était promis de protéger ses proches et d'être toujours présent quoiqu'il arrive.

« C'est un peu dur ce que je vais dire mais écoute-moi : le passé, c'est le passé et rien ne pourra le changer. A la différence que tu peux décider ce que tu veux faire maintenant. Tu ne l'as pas abandonné, on te l'as enlevé pour le placer. Je suis sûr qu'il doit être quelque part en bonne santé, peut-être qu'il sait qui tu es, ou peut-être pas. Mais tu peux encore le retrouver et tenter de renouer ce lien dont on vous a beaucoup trop longtemps privé. Et je t'aiderais autant que je peux dans cette démarche, même si je dois retourner le Ministère pour trouver sa trace. »

Et il en était plus que capable de s'attirer des problèmes si cela permettait de faire avancer les recherches. Voyant que son récit devenait de plus en plus difficile à dérouler, Scott décida de lui faciliter les choses en l'invitant à se blottir contre lui.

« Viens-là... » Chuchota-t-il doucement puis il reprit, en jouant la carte de la taquinerie pour tenter de la faire rire. « Si ça se trouve, je l'ai déjà eu cours et lui ai enseigné discrètement quelques petites farces pour rendre fous les autres professeurs et crois-moi, y'en a un paquet. »

Comme ensorceler une craie pour qu'elle dessine des caricatures quand l'enseignant a le dos tourné par exemple. Il faut dire qu'avec  @Thomas Buchanan, les deux garçons avaient su faire preuve d'ingéniosité. Bon Scott n'avait évidemment jamais donné ce genre d'idée à aucun élève, cela servait juste à détourner l'attention de sa femme. Mais il aurait pu en être capable et réussir à complètement s'en dédouaner en plus !

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Aena et Scott - 9 novembre 2022
Si on était dans un cartoon, un dessin animé pour enfant, mon visage virerait au rouge colérique et de la fumée sortirait de mes oreilles pour montrer mon énervement tacite envers mon époux. Mais je n’ai pas prêté attention à ses excuses, elles ne valaient pas une noise de toute façon, il était trop fier comme un paon et jaloux maladivement vis-à-vis de Glenn sans aucune raison valable pour présenter de véritable excuse à l’attention de mon meilleur ami. Alors non, je n’ai pas fait de remarque dessus, préférant enchainé sur ce que j’avais à dire. Lui faire comprendre que le fait qu’il soit l’homme qui avait capturé mon cœur pour l’éternité me rendait doublement nerveuse à l’idée de lui dire mon secret.

Le ton était monté rapidement, mais il était redescendu tout aussi vite ensuite. J’avais imaginé une discussion entre adulte, une discussion rythmé par des questions, du soutiens, de la sérénité. Je n’avais pas imaginé cela comme ça, que cela parte dans les aigus, dans les cris, les pleurs, les doutes, l’enlèvement de ma bague. Il ne manquait plus que la vaisselle cassé, bien qu’on n’en soit pas passé loin avec Scott dans son énervement à fait tombé le plat. Ses mots avaient fini par m’apaiser au moment où il m’avait pris dans ses bras. Il regonflait mon cœur meurtri par les doutes que j’avais ressentis avant de lui confier la vérité. Alors oui, la seule chose que j’ai trouvé à faire était de lui dire que je l’aimais, qu’il était la chose la plus belle qui me soit arrivé, mais ce n’était pas l’unique. Ma première était une belle chose, elle aurait pu être fabuleuse si j’avais pu avoir le droit de connaitre et chérir cet enfant, je l’aimais sans même l’avoir vu grandir, un amour maternelle qui serait toujours présent.

Un petit rire s’échappa de mes lèvres pour donner suite à sa dernière réplique. « Mon pauvre chat, tu as peur que ton imagine d’homme virile soit mise au placard si tu verses quelques petites larmes ? Je t’aimerais toujours même si tu deviens une madeleine pleureuse. » Puis je tourne le dos en continuant d’avoir des petits soubresauts de rire avant d’aller prendre place dans notre canapé.

Un sourire nostalgique se forma sur mon visage alors que j’entendais Scott me dire qu’il avait gardé mes lettres, j’en avais fait de même avec lui, enfin je gardais toutes mes lettres de toutes façons, celle de Glenn, celle de ma grand-mère, celle de tous le mondes, précieusement classé par personne, par date, comme pour garder une trace écrite de nos échanges, c’était instinctif. Elles étaient toutes dans des petites boites à chaussures avec le nom de chaque expéditeur dessus pour ne pas les mélanger.

Je détourne les yeux pour fixé le tapis blanc au motif de vif d’or sous la petite table en verre, comment j’ai pu accepté encore de prendre ce tapis ? Ah oui, il a su me convaincre avec des bons arguments, mais on pourrait peut-être le changer maintenant ? Il est présent depuis notre emménagement, un petit moment rafraichissement de la décoration de maison ne serait pas de trop ? Bon, ce n’est pas le sujet du jour et je n’ai pas envie d’une énième dispute avec mon chat aujourd’hui. Il serait capable de me le transformer en couvre-lit et hors de question. Je l’écoutais d’une oreille distraite, me remémorant ce moment de ma vie que je préfèrerais ne pas avoir à me souvenir, j’aurais préféré être plus réactive, plus forte, plus ferme sur mes choix et m’opposer à mon père. Dire que je voulais garder cet enfant, grand-mère ne m’aurait pas mis à la porte. Mais je la vois encore me caresser les cheveux en m’affirmant que c’était la meilleure chose à faire. Mais pour qui ? Pour moi ? Non j’en doute, plus pour eux. « Il ne sait pas, tu te doutes bien que mon père a fait en sorte que jamais cet enfant ne réapparaisse de lui-même. Je ne sais même pas s’il a le prénom que je lui ai donné à la naissance, la seule chose que j’ai été autorisé à lui donner, son prénom. » Mes yeux s’humidifiaient de nouveau en repensant aux sentiments que j’avais eu sur le moment, comme si on m’arrachait une partie de mon être.

Je relevais mon regard peiné pour le mettre dans celui de Scott, je pouvais y voir tout l’amour qu’il me portait et cela me fit un peu sourire. « Je ne sais pas si c’est une bonne idée et si Gabriel ne comprenait pas et si tes amis me jugeaient de nouveau ? » Parce qu’ils restaient avant tous les amis de Scott, bien qu’avec le temps j’ai appris à les connaitre, les apprécier au point d’aimer converser avec eux, de les avoir à diner à la maison, mais ils étaient surtout les amis de Scott avant d’être les miens.

Il ne fallut pas qu’il le dise deux fois quand il me murmura de venir à lui, les bras sécuritaires de Scott, l’odeur boisé de son parfum venant titiller mes narines me mettait à l’aise directement. Je ne préférais pas rétorqué sur son histoire d’ancien élève parce que je ne voulais pas me prendre la tête avec lui et aussi parce que cela me faisait mal de me dire que Scott avait pu l’avoir comme élève, même si je doute il doit être quoi en troisième année aujourd’hui ? Ou deuxième ? Tout dépend du moment à laquelle il a fait sa rentré en première année.

« On commence par quoi ? » demandais-je alors que j’enlaçais doucement mes doigts entre les siens. Une toute petite question innocente qui allait me permettre de savoir si Scott se jetterait dans la recherche avec moi.
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