milo - it's a new day, it's a new world.

Identité : milo, prénom que tu aimes porter car il est court, simple et étrangement les filles l'apprécient alors que les mecs le trouvent trop doux. toi, tu es fier de ton prénom car c'est ton unique héritage d'une vie brisée.
sanchez, c'est ton nom d'origine. tu le tiens toujours d'une autre vie, d'une vie qui a éclaté en mille morceaux et que tu n'as pas cherché à reconstruire.
clearwater, c'est ton nom d'emprunt... non, mieux, ton nom d'adoption. tu le portes fièrement et tentes au mieux de lui faire honneur.

Date et Lieu de naissance : vingt-et-un ans, tu es né le dix juillet 2001. une journée chaude et pleine de promesse, hein ? tu sens encore l'air iodé emplir tes poumons alors même que tu ne sauras plus qui t'a mis au monde.
tu es né sans doute à barcelone, en tout cas, c'est ce que tu dis quand on te demande d'où tu tiens ce charme fou.

Statut civil : célibataire, et cœur à prendre.
tu es bisexuel, et les aventures sans lendemain c'est ton quotidien. mais putain, que t'aimerais que quelqu'un arrive à te tenir, à te maintenir même... te garder droit. ceci dit, tu doutes d'être capable de réussir à ne voir que par une seule âme.
tu es carrément pour le polyamour.

Scolarité : gryffondor, tu es en troisième année actuellement. sur le point de passer ton brevet... et pour tout avouer, t'es tout sauf stressé. un certain talent pour la magie.
tu es actuellement poursuiveur de l'équipe de quidditch de gryffondor.

Profession : glandeur professionnel au grand damn de sa mère.

Baguette magique : ta baguette est faite de bois d'houx, et en son cœur dort du ventricule de dragon. elle mesure 25,4cm et est assez rigide. elle est d'un bois foncé et n'a aucune forme particulière.

Famille : ton passé est très flou. les souvenirs s'étiolent et impossible d'en retracer les contours. parfois, tu te rappelles une odeur ou un son mais tu es incapable d'en dire plus en ce qui te concerne. protégé depuis toujours d'un mal que tu imagines trop grand pour être révélé.
néanmoins, dans ton esprit, dans ton cœur et dans tes veines : ta mère c'est gwen, et peu importe ce qu'on en dira.
la famille est excessivement nombreuse. et même si tu as déjà pu rencontrer tous ses membres, tu es très proche d'israfel que tu considères comme ton frère.
ta famille c'est ton tout, et tu tuerais pour eux. littéralement.

Hérédité du sang : le sang qui coule en toi est d'origine inconnue, du moins tu l'ignores. il est né d'une famille de sang pur espagnole.

Particularité magique : cette même famille qui a la faculté d'être fourchelangue.

Caractère : loin de toi l'idée d'être un mauvais bougre, tu es simplement dispersé dans le monde sans réussir à trouver une place concrète. on dit de toi que tu es chaotique, bordélique, borderline, insolent, provocant, farceur, déconneur, spontané, bienveillant, impulsif, téméraire, inconscient, têtu, sociable, avenant, dragueur, nonchalant... mais toi, tu vis simplement c'est tout. pourquoi se prendre autant la tête quand on a une gueule comme la tienne ? difficile de te résister.

Patronus : un furet.

Miroir de Risèd : diplômé, blotti dans les bras de sa mère.

Epouvantard : un vampire. tu as horreur des vampires et des histoires qui tournent autour... surement vu trop de films d'horreur, ou entendu trop d'histoires de missions bizarres du ministère.
on a déjà essayé de te faire lire dracula, tu as enfermé le bouquin dans une malle remplie de doxys.

Particularités : rien de particulier en soi. mais tu aimes bien changer de coupe de cheveux régulièrement... est-ce que c'est particulier ? non pas vraiment.

Qui es-tu ? : nemo, trente ans +, femme et mère, bouchère dans le sud ouest. et puis vous savez tout le reste hein ?  

Faceclaim & Crédits : aron piper, av. luluscript

Trigger Warnings : sexe, drogue, alcool, maltraitance sur enfant, mort.

Un petit plus ? : lov ?

tu = narration simple, il = narration omnisciente.
tw = maltraitance, meurtre, décès, deuil, isolation sociale.

(2001) naissance : c'est une journée chaude d'été, le soleil brille de tous ses rayons et les cigales se mettent à chanter dès lors que la chaleur brûle les chemins terreux de la casa de la suerte. un manoir d'une immense envergure bordée de clôtures boisées, où une barrière magique laisse croire aux moldus les plus téméraires qu'un trou béant est ici, pour les dissuader d'approcher.
isolée du monde, la casa de la suerte entend ce jour le cri d'un nouveau né. alors que la sorcière peine à mettre au monde son unique enfant, les cris déchirés et les domestiques en peine, jose sanchez fait les cents pas en se triturant les cuticules.
après des longues heures, l'enfant dort et la mère souffle enfin.
milo sanchez vient de voir le jour. un jeune sorcier de sang pur dont les dons vont couter bien plus qu'une vie.

(2005) quatre ans : il n'y a que rarement de la neige en hiver à barcelone, mais noël est une tradition bien ancrée.
et pour la première fois, le jeune garçon de quatre ans va voyager pour découvrir les terres de la roumanie. la famille sanchez est en étroite collaboration avec une famille de sang pur roumaine.
les plaines, les montagnes et même les arbres sont différents de son habitat naturel. la neige tombe par gros flocons, les températures avoisines l'inacceptable, mais petit enfant, il joue dans la neige sans se rendre compte des risques qu'il encourt.
innocence aussi pure que la blanche gelée qui tombe doucement du ciel.
lors du repas de fête, milo se retrouve à vadrouiller dans l'immense manoir roumain. si la casa de la suerte semble ouverte vers le ciel et éclairée par mille rayons de soleil, ici tout semble sombre et oppressant. ouvrant une porte sur une pièce froide, milo découvre pour la première fois des êtres inconnus.
serpents, araignées, lézards et autres créatures bien plus étranges jonchent les vivariums. quel étrange endroit pour un si jeune enfant... pourtant, il s'approche presque d'instinct d'une vitre où un serpent de petite taille semble faire sa plus jolie sieste. plus il s'approche, et plus il sent une chaleur émanée des caissons de verre. sa main se pose sur la vitre et ses yeux se posent sur la créature à la couleur blanche. une couleuvre albinos sans doute. « tu ressembles à de la neige. » dit l'enfant en riant à moitié. « et je ssssssuis ausssssi froid que la neige sss. » les yeux de l'enfant s'écarquillent quand le serpent ouvre ses yeux d'un rouge sang pour observer le môme qui venait de mettre fin à sa sieste. « tu parles ? » le gamin reste abasourdi mais sa naïveté infantile et sa curiosité ne l'incite pas à avoir peur de ce qu'il vit. « non, tu parles. »
la porte s'ouvre sur la mère espagnole qui trouve son enfant en pleine conversation avec le serpent, et fond en larmes.
des larmes de joies.
milo est le digne héritier de la famille sanchez, fourchelangue depuis des générations.

(2009) huit ans : cette nuit est difficile, les rêves se mêlent aux cauchemars alors que gronde un orage puissant juste au dessus du manoir espagnol.
l'enfant finit par se réveiller en se grattant les yeux, sursaute à chaque assaut de tonnerre. « maman ? » ouvrant la porte où un courant d'air soulève jusqu'aux draps de milo, le gamin s'aventure dans les couloirs de la casa. « papa ? »
ce silence est pesant, mais il a l'habitude de ne pas obtenir de réponse immédiate, la nuit les âmes s'endorment.
alors qu'il arrive devant la porte de ses parents, poussent légèrement cette dernière entrouverte, un spectacle cruel s'offre à lui. épouvantable, effroyable... le sang peint les draps, les murs et le sol. deux créatures sont toutes deux près du lit. la première ressemble davantage à un homme avec les lèvres pleines de sang, quand elle s'essuie avec sa manche, elle marque son visage du sang d'un des sanchez. quant au second, il ressemble plus à un chien enragé qu'à un homme.
pris d'une peur, le môme s'échappe dans les couloirs. « reste là, sale clébard. » ordonne la suceuse de sang au loup-garou.
les larmes viennent s'écraser sur le sol alors que sa course ne fait que commencer. milo court de toutes ses forces, glisse à chaque virage et entre en trombe dans les appartements des domestiques... le sang est encore chaud, qu'il glisse encore sur le marbre. « non... » les jambes de l'enfant se dérobent sous son poids. la peur, la douleur l'étrangle tellement qu'il n'arrive plus à agir.
fuis, milo. c'est tout ce que son esprit essaye de lui faire comprendre. la voix de sa mère qui vient à le bercer d'un amour sans pareil. « fuis, mon fils. » dans un élan de désespoir, le môme parvient à se lever au même moment où la vampire entre dans le couloir des appartements. ouvrant une fenêtre, milo se laisse tomber du premier étage et roule sur le sol caillouteux.
il court encore et encore, jusqu'à s'enfuir dans la forêt broussailleuse. « à l'aide ! » qu'il crie, la terreur dans le cœur.
mais sur lui se referme les mains ensanglantées d'une femme à la peau froide. il pense mourir mais son sommeil se veut lourd et tout s'éteint en un instant.

(2011) dix ans : déjà deux longues années se sont écoulées. la perte de ses parents et des habitants de la casa de la suerte hante encore ses cauchemars. milo n'est plus que l'ombre de lui-même... d'un gamin téméraire et curieux, il était désormais éteint et sans once de joie.
au fil des années, milo a été amené à faire croire qu'il était dompteur de serpents dans des spectacles de rue dans toutes l'europe de l'ouest. il n'avait nul part où aller, nul part où fuir. et si tant est qu'il ait essayé les premières nuits, ses punitions le dissuadent aujourd'hui de le retenter.
quand il cavale d'une ville à l'autre, l'enfant désormais âgé de dix ans est balloté dans une sorte de cage ambulante. un simple seau pour les besoins, des quignons de pain et de la soupe froide pour déjeuner avec un broc d'eau, histoire de ne pas le laisser mourir. une paillasse pour s'allonger et trouver un semblant de sommeil. voilà ce qui est désormais sa vie... sans amour, sans passion. juste un outil de divertissement pour appâter les plus aisés, et les distraire suffisamment pour être ensuite dépouillés. l'homme qui régit tout ça ressemble étrangement à stromboli, et milo à pinocchio. mais pas de jiminy cricket ou de bonne fée pour sortir le gamin de ce cauchemar.
quand l'enfant est de mauvaise grâce, il reçoit des châtiments corporels, entre coups de bâton, de martinet ou encore de simple coup de pied. quand l'enfant se veut bavard, il reçoit des menace de mort ou de torture. quand l'enfant essaie de sympathiser avec d'autres membres de la foire aux monstres, il est puni au cachot pendant des jours.
et ce soir, il est au cachot pour avoir dit merci à une spectatrice. dans ce cachot, il n'y a que des barreaux, pas de paillasse, qu'un broc d'eau à moitié vide et un seau déjà plein... dans cette cage pour animal dort déjà un bicorne. un tigre avec une tête d'homme où dorment deux cornes imposantes.
l'enfant s'endort contre le flanc de la créature alors même que de vives lumières viennent éclairer les premières voitures du convoi. gaël le bicorne se redresse d'un bond quand la porte de la cage s'ouvre dans une explosion tonitruante, les mains de l'enfant s'accrochent au peu de poil qu'il trouve, la peur dans le bide qui lui donne une nausée terrible.
l'ombre d'une personne entre dans le cachot, et une femme aux jolis cheveux roux se dessine finalement dans la clarté des baguettes. « y a un enfant ! » qu'elle crie en regardant la créature qui ne la défie pas. « et un bicorne, je crois. » gaël hôche la tête en guise d'affirmation et descend du cachot où il est pris en charge par des hommes aux drôles de chapeau. le môme lui fixe intensément cette femme étrange qui le regarde avec beaucoup trop de curiosité. « comment tu t'appelles mon garçon ? » les yeux de l'enfant se dérobent, inquiet de recevoir une sanction s'il répond et cette drôle de femme semble le comprendre. « tu ne risques plus rien, tu peux me le dire. » alors le gamin lui attrape la main avec une douceur extrême, il se mord la lèvre pour paraître fort mais il finit par s'écrouler dans ses bras. ses maigres bras viennent serrer le dos de la sauveuse, et entre ses sanglots, il déclare : « milo... milo sanchez. » elle sourit, caresse les cheveux de l'enfant d'une façon très maternelle qui rappelle à l'enfant les caresses de sa mère. « gwenhyfar clearwater, mais tu peux m'appeler gwen. » la main de gwen passe sur la nuque du gamin, sentant une boursoufflure étrange, elle approche sa baguette et trouve alors ce même symbole qu'elle connait déjà... ce n'est pas une coïncidence, ce gamin fait parti de la même histoire que @kathleen j. jones. cet enfant a été vendu à ce cirque ambulant... mais pourquoi donc tous ces enfants portent ce signe distinctif ?

après des jours à tenter de comprendre le désespoir de milo, les horreurs qu'il a vécu, les sévices reçus et les visions d'horreur qui le font hurler la nuit... les médecins sont unanimes. milo doit être oublietté.
avoir la chance de vivre une nouvelle vie, loin des ténèbres qui ont accablé sa famille... et sa petite vie.

prendre note : milo considère gwen comme sa mère mais ne considère pas les membres de sa famille comme leur statut respectif. son frère d'adoption, carron, devient son oncle, isra devient son frère, nelia devient sa tante, rosa devient sa tante également.
vu sa tranche d'âge, c'est ainsi plus simple pour lui.

(2013) douze ans : tu fêtes tes douze ans entouré de tous les clearwater. aujourd'hui, on t'annonce officiellement ton adoption, et alors que tu tombes dans les bras de duncan, gwen lève son verre en annonçant haut et fort : « milo est désormais notre fils, et votre famille. » le mot officiel sonne comme une délivrance. fini les pieds et les mains pour garder milo près d'eux.
ce qu'il ignore, c'est l'intention cachée de gwenhyfar pour réduire à néant ce trafic mondial qui n'a que trop duré.
ton innocence retrouvé, tu es désormais heureux de pouvoir évoluer au sein d'une grande famille aimante où nombreux sont de ton âge ou du moins de ta tranche d'âge. tu parles couramment l'anglais, et tu perds ton accent du sud qui ne revient que lorsque tu es en colère, néanmoins tu gardes ton espagnol bien ancré.

d'ailleurs toute ton affection va droit à un gamin de trois ans ton cadet et qui te ressemble étrangement. d'ailleurs cette ressemblance ne manque pas de faire rire la famille.
une évidence que tu tombes ici. une évidence que cette délivrance te soit arrivée... mais délivré de quoi au juste ?
gwen et duncan te révèleront seulement que tu as été forcé de subir le sort effroyable d'oubliette et que ta famille d'origine est inconnue.
même si ces informations te font mal... ce n'est clairement rien comparé à la douleur que tu ressentirais en apprenant la vérité.
tes souvenirs effacés, tu n'arrives pas à avoir de réelles émotions liées à ce genre d'information et même si ne plus te souvenir te pose parfois problème, tu préfères de loin regarder devant que tenter de creuser derrière.

(2016) quinze ans : toi et @israfel clearwater êtes inséparables. ce petit frère que tu as toujours rêvé d'avoir comble toutes tes attentes. d'un caractère similaire, vous avez tendance à faire les quatre cents coups, au grand désarroi de tes parents et des siens.
sauter d'une fenêtre avec un parapluie n'a pas été la meilleure des idées... encore moins d'avoir voulu sauté d'une falaise de trente mètres. et tu te souviens encore de cette session de dégnomages qui avait mal tournée... mais tu vivais sans doute tes plus beaux souvenirs.
mais plus encore, malgré l'interdiction de gwen de révéler ton secret, tu avoues à israfel pouvoir parler aux serpents et lui en fait même la démonstration quand l'occasion se présente de rencontrer une vipère. ce secret reste entre vous... que tu lui ais dit mais que tu es fourchelangue également.
tu aimais voir @adil mesli pendant les vacances ainsi que @sean clearwater, vous étiez toujours à rire, à parler de tout et n'importe quoi... à vivre des aventures idiotes. vous étiez trop téméraires et ... tu te doutes que vos parents ont du en suer.
tu t'es toujours senti accepté ici... des frères, c'est ce que tu as, c'est ce que tu ressens pour eux. même si tu es de loin le plus controversé, celui qui fait tomber tout le monde comme des mouches, précoce pour ton âge, déjà trop de conquêtes au tableau. cette gueule d'ange t'aide étrangement...
mais voilà plusieurs semaines que tu n'as pas vu israfel, d'ordinaire vous vous voyez au moins une fois par semaine, mais là rien.
tu entends des brides de conversation entre tes parents et leur inquiétude les empêche de dormir. gwen semble inconsolable, et tu ne comprends rien à ce qu'il se passe.
en réalité, gwenhyfar a tenté de cacher ce qu'il était arrivé aux parents d'israfel et à israfel lui-même pour éviter de créer un lien avec son passé oublié.
quand finalement tu apprends le décès de ton oncle et tante, tu tombes en larmes en imaginant le pire pour israfel. quand ce dernier fini par revenir au manoir dans les bois, tu découvres son visage défiguré par une cicatrice béante au milieu du visage. tu te retiens de pleurer, tu te retiens de remercier les étoiles de te l'avoir rendu... tu te contentes de le prendre fermement dans tes bras, sans un mot dit. il n'y a aucun mot qui puisse apaiser ses maux... et étrangement, tu le sais. comment ? tu l'ignores.
pendant un moment, tu es persuadé qu'israfel va venir vivre avec vous et que tu vas pouvoir le garder auprès de toi pour toujours. tu avais un drôle d'instinct protecteur avec lui... mais rosa en décide autrement, ta tante finit par obtenir la garde d'israfel et après un signe d'aurevoir de la main, tu finiras par le revoir que de temps en temps.
tu es déçu et en faire part à duncan t'a permis de te libérer d'un poids. tu ne sais pas pourquoi ça t'ennuie autant... tu ne sais pas pourquoi ça te fait si mal que carron et nélia soient disparus. si israfel et tes parents ne t'ont pas donné les circonstances de leurs morts, tu te doutes que ça a du être une épreuve terrible pour israfel... mais tu n'aurais pas voulu qu'on lui fasse subir ce que tu as subi.
oublier... et c'est la première fois que tu te poses de sérieuses questions sur ton passé.

(2019) dix-huit ans : tu deviens casse-cou, presque même trop pénible. une vraie tornade, une vraie boule d'énergie... intenable. tu apprends à voler au dessus de la mer avec israfel et duncan, et tu adores cette sensation de liberté.
tu découvres les premières fois de la chair et tu adores ça... aussi bien avec elle que lui. charmeur jusqu'au bout des ongles, tu uses de ce petit sourire en coin pour faire tomber quiconque te résiste. tu aimes tellement plaire que c'en est parfois risible.
tu aimes l'adrénaline, l'aventure... tu as besoin d'extérioriser un trop plein d'émotions sur lesquels tu ne mets pas forcément de mots.
alors que tu te balades avec israfel sur le chemin de traverse pour acheter des bonbons, gwen te rejoint pour quelques instants et après vous avoir offert une glace de chez florian fortârome, elle te demande de rentrer vite ce soir.
ce que tu fais.
sur la table dort une lettre nacrée avec le sceau de poudlard. tu as tellement entendu parler de cette école par tes proches, que tu trembles d'impatience. tes mains ouvrent la lettre et ton admission est confirmée. alors que tu devras laisser israfel encore quelques temps, tu jubiles d'une impatience non maîtrisée.
sur le chemin de traverse, tu choisis tes fournitures avec soin. ta robe de sorcier de première année te fait rire, tu as une drôle de dégaine avec ça, mais putain que tu es heureux.
en guise de cadeau, ta mère te fait choisir un animal. et si tu te perds longtemps dans l'allée des chats, où d'ailleurs un chat noir aux yeux bleu glace te fait de l'œil, tu tombes sous le charme d'une chouette magnifique à la tête ronde et blanche, bordée d'un beige ocre adorable, ses yeux noisettes et perçants se plongent dans les tiens et tu affirmes. c'est elle et personne d'autre. tu la nommes bella pour jouer sur tes origines espagnoles mais aussi parce que tu la trouves vraiment belle.
une amitié et une connexion se créent entre vous.
ta rentrée à poudlard a été très remarquée. non pas par des bêtises quelconques mais par ta présence, ton esprit et ta répartie. tu as du draguer au moins le wagon entier avant de faire preuve d'une certaine insolence désinvolte avec le choixpeau ce qui a valu quelques rires. « GRYFFONDOR ! » particulièrement heureux de ce choix, tu rejoins la table de tes cousins avec une détente déconcertante.
l'année se passe merveilleusement bien, tu as la réputation de don juan, mais ce ne sont que les jaloux qui osent t'appeler comme ça... ou ceux à qui tu brises le coeur.
tu donnes des nouvelles à israfel toutes les semaines et lui racontes même tes aventures.
ces expériences te construisent davantage... et tu en oublies jusque ton passé. ou presque.
car il est toujours douloureux d'entendre les autres parler de leur famille, de la première manifestation magique quand toi tu ne peux pas répondre... faute de souvenirs. tu te gardes bien de le dire.

(2022) vingt-et-un ans : maintenant qu'israfel a rejoint poudlard, tu te sens bien plus serein et recommences tes mille coups. tu aimes rire, parler fort, épouser la vie avec un grand v, déconstruire l'amour, faire des bêtises, braver les interdits... jusqu'à donner des conseils amoureux alors que tu n'es même pas foutu de conserver une relation sérieuse plus de deux semaines.
cependant, tu ignores tes limites... ignores jusqu'à même où tu es capable d'aller pour blesser quelqu'un.
cette année de tes vingt-et-un ans, quand tu fêteras ton anniversaire... gwenhyfar te confiera de nouveaux secrets sur ton passé.
et tu n'es pas prêt à l'assumer... ni à l'accepter.