(Bal de Yule) Under Pressure { Almadovar

“Bianca, escucha me.” “Callate la puta boca, Miguel.” Si certains  de ses collègues n’avaient pas encore compris que quelque chose ne tournait pas rond avec la Almadovar, ils n’ont pas pu l’ignorer après cet après-midi. Pourtant, tous les signes sont là. Bianca est mortellement à l’heure. Depuis que Sean est retourné à l’école, elle n’adresse plus la parole à qui que ce soit. Personne n’a rien à lui reprocher, elle fait son boulot, sort en patrouille, répond aux appels. Mais il y a quelque chose de différent, que des enquêteurs chevronnés devraient lire sans trop de mal. Le feu de la Mexicaine brille d’une lueur inquiétante. Et la détermination qu’on lit dans ses prunelles est beaucoup trop violente. Alors quand finalement, son ex mari apparaît dans les bureaux des Aurors, la lumière semble se faire. Sur une partie seulement du problème, mais sur une, capitale. Qui la torture, nuit et jour, depuis qu’elle l’a vu. Le ventre arrondi de Dipali. La colère sur les traits de @"Lennox MacGregor”. Le fond de la bouteille qui ne l’a pas aidée. En réalité, il n’y a qu’elle, qui le puisse. Et pour la première fois depuis longtemps, elle est dépassée. La force est trouvée de se lever le matin, de faire ce qu’elle a à faire. Mais pas davantage. Et c’est de la rage pure qui émane quand elle se retourne vers Miguel, baguette à la main. L’enseignant lève les siennes, instinctivement. Plusieurs de ses collègues se sont levés, prêts à faire usage de la magie si besoin. “Just let me explain.” “Que? What do you want to explain?” Elle n’a jamais été pudique. Elle n’a jamais eu de patience. “You got what you wanted. I will never.” Il y a un silence, pendant lequel il semble chercher ses mots. Ce sont les murmures qui le ramènent, lui, à la réalité. “Can we go somewhere else?” “No. Ve te.” Il semble penser protester. Mais recule, finalement. “Lo s...” Un éclair fuse. Il ne fait que le frôler. Bianca laisse tomber sa baguette avant qu’un de ses collègues n’intervienne. Mais la menace dans son regard est claire. Et son ex-mari vide les lieux.

La scène tourne en boucle alors qu’elle retourne dans son bureau, la porte claquant avec force. Prenant une grande inspiration, elle insonorise son bureau avant de laisser échapper un long cri de frustration. Elle essaye. De ne pas se laisser dominer. Elle l’a promis à Braxton. Mais parmi les choses qui peuvent réellement l’atteindre, il y a ceci. Et pourquoi, de tous les jours, il a fallu qu’il choisisse celui-ci ? Les yeux de l’Auror accrochent son uniforme impeccable, pendu au mur. Une main fatiguée se passe sur le visage. Même la perspective d’embêter @"Edel Almadovar” en analysant avec qui il vient, avec qui il parle ou danse, n’est pas entièrement satisfaisante. Ca n’a pas à l’être. C’est juste son boulot. Et quelques heures après, c’est à Poudlard qu’elle se trouve. Sécuriser les lieux ne prend pas longtemps. C’est un jeune Auror, qu’on lui a collé dans les pattes, et semble absolument terrifié à l’idée d’ouvrir la bouche en sa présence. Parfait. Cela lui permet de tenter de digérer. Difficile, quand à chaque détour de couloir, il lui semble voir une version plus jeune de Miguel lui sourire. Le château est un des endroits les plus sûrs de Grande-Bretagne, voire du monde. Cela ne l’empêchera pas d’ouvrir l’œil correctement. Les temps sont suffisamment incertains pour qu’ils soient tous extrêmement prudents. Et se concentrer là-dessus devrait être suffisant pour survivre aux heures à venir. Son appartement l’attend, vide. Rempli de fantômes. Et elle préfère ceux qui ne manqueront pas de se joindre aux festivités. Qui commencent rapidement, et joyeusement. Se tenir en retrait et garder un œil ouvert est une activité parfaite. Mains croisées dans le dos, Bianca est l’image même de l’inflexibilité, parvenant à se détendre une fraction de seconde, quand son cousin lui envoie une provocation à peine déguisée. Une grimace lui répond, alors qu’elle sait très bien qu’elle ne pourra pas boire avant que cela soit finit. Et mieux vaut, sans doute. Et enfin, après une éternité, un collègue vient lui toucher le bras pour l’informer que c’est à son tour d’aller faire une ronde dans le parc. S’échapper de l’atmosphère beaucoup trop enjouée pour son moral est une bénédiction. Et c’est en pestant contre le froid qu’elle commence son inspection, en profitant pour s’allumer une cigarette. Plus que quelques heures.

Alors qu'il avait volontairement pris un verre d'alcool pour venir le mettre sous le nez de sa cousine à l'allure bien trop strict et fermé durant le bal, Edel avait pourtant bien remarqué que la grimace qu'elle lui accorda n'était pas seulement du au sérieux qu'elle se devait en tant qu'Auror, ni parce que ses collègues l'observaient du coin de l'œil. Il ne se vantait pas de la connaître par cœur mais les mimiques des Almadovar étaient les mêmes chez tous les membres de la famille et cette grimace, il aurait pu la sortir pour cacher bien des émotions.

Il s'était pourtant bien vite échapper du bal, bien qu'il ait pris son temps pour faire tournoyer @Nina Parker d'une seule main devant d'autres filles qui gloussèrent, l'ivresse du premier verre l'emportant sans trop savoir réellement qui elle était - bien qu'une impression de déjà vu l'avait saisi - et il s'était éclipsé, bien content de n'avoir nullement croiser @Evelyn Morgan sur son chemin. Non sans surprise, il avait fini par retrouver sa cousine dans un coin du parc, l'odeur caractéristique de ces cigarettes l'appelant à lui comme une bouteille à la mer. Encore vêtue du somptueux costume qu'il avait enfilé quelques heures avant, il s'approcha de sa cousine, les mains levés pour ne pas se prendre un stupefix en pleine tronche. Il ne savait trop bien qu'en de telles circonstances, ils étaient tous capable de dégainer bien plus vite que n'importe qui, rendant le grand père Miguel extrêmement fier d'eux.

"Je suppose que c'est pas parce que Hombre t'a chié sur tes affaires que tu me fais cette gueule." souffla-t-il en sortant également une cigarette de sa poche.

Remerciant @Ever Wu de lui avoir remis en paquet tout neuf sous son oreiller, le Serpentard inspira longuement alors que le solstice d'hiver se profilait sous leur yeux. La vue était reposante mais il sentait l'état fébrile de sa cousine à travers les nombreux souffles qu'elle cramait, le froid de l'Ecosse ne la touchant qu'à peine malgré leur sang terriblement chaud.

"Bon raconte ... je dois taper qui."

Il avait beau avoir vingt ans de moins, la famille était la famille. Importante, par dessus tout et pour qui il irait se faire casser les phalanges volontiers. Un sourire à moitié narquois sur les lèvres, il tourna légèrement son visage vers elle, sachant pertinemment que sa grande cousine d'Auror n'avait nullement besoin de lui pour casser des dents.

La raison pour laquelle la baguette n’est pas dégainée est que Bianca pourrait reconnaître le pas d’Edel entre mille. Egalement qu’elle se doute bien que si elle arrivait jusque là à duper tout le monde, ce ne sera jamais le cas de la famille. Le sang parle plus fort que le reste. Une pensée qui a un goût amer ce soir, alors qu’elle tire sur sa clope en se retournant pour l’accueillir. Le rictus étire le côté droit de sa bouche et elle secoue la tête : "Actually I brought him here so he can do that on yours." Son chiot est en réalité chez ses gentils voisins qui reçoivent leur nièce, cinq ans et absolument folle de la petite boule de poils. Il n’est donc pas à plaindre et a bien mieux à faire que se soucier de faire ses besoins où il ne devrait pas. Le nuage de fumée qu’elle exhale l’enveloppe et sa langue claque contre son palais en le voyant sortir une cigarette – comme si elle n’était pas sur le point de lui offrir de partager la sienne : "Hermanito you should lose that shit." Dit-elle. Do as I say, not as I do comme leitmotiv. La question n’est pas une surprise. Les yeux de la sorcière se portent sur le château, avant de lui faire signe de marcher avec elle. Après tout, elle est censée travailler.

Quelques pas sont faits, observant les alentours, cigarette dans une main, baguette dans l’autre. Avant qu’elle ne fasse une nouvelle fois claquer sa langue. "Remember Dipali?" Il avait du la croiser une fois ou deux, amie du couple pendant de nombreuses années, comme il connaissait Lennox. "She is pregnant." Le ventre arrondi l’obsède, complètement, peuplant ses jours et ses nuits. La faisant ses réveiller en portant une main au sien, comme si elle pouvait encore sentir les mouvements de celui qui n’est plus là. Et la sensation de vide, de manque, de douleur ne diminue pas, malgré le nombre de réveils depuis qu’elle a découvert l’affaire. "With Miguel’s baby." Son ton est neutre et son visage est figé. Rien ne lui ressemble. Le dire à voix haute fait toujours aussi mal. Mais elle a plus de recul, pour cracher, avec ce qui se voudrait être de l’ironie : "I guess that, what, stings a bit?" Une épaule est haussée alors qu’elle continue son chemin, l’entraînant dans son sillage. Que n’importe qui essaye de s’amuser à venir jouer les trouble-fêtes. Manquer volontairement son ex-mari l’a laissée frustrée et elle ne dirait pas non à un sort trouvant parfaitement sa cible. Avec option explosion et feu d’artifice. "No te proccupes," glisse-t-elle, dans une grimace se voulant absolument maîtrisée et en contrôle : "I am fine." Yeah. Obviously.

Parlant de manière décousue, Edel sentait l'émotion traverser le son de sa voix à chaque seconde où elle lui annonçait les mauvaises nouvelles, l'invitant à marcher pour continuer sa ronde tout en lui indiquant qu'elle avait lâcher son chiot sur ses affaires. S'il connaissait Lennox avec qui elle passait bien des soirées en finissant par s'endormir sur son canapé, Edel ignorait pourtant totalement que son ex femme, la même avec qui ils avaient perdu un enfant, était de nouveau enceinte mais cette fois ci avec l'ex mari de sa cousine.
Tourner la page était une chose mais apprendre que la personne qui l'avait quitté parce qu'ils ne pouvaient concevoir avait fini par trouver ce qu'il voulait ailleurs, en était clairement une autre.

"Tous des bouffons ces Poufsouffles." siffla-t-il alors qu'ils s'exaltaient tous les deux sur les cigarettes en marchant dans le froid mordant de la nuit. Il n'avait jamais parlé en mal de Miguel jusque là, tenant sa langue fermement par le simple fait qu'il avait le nom de son grand père. Mais au vue de ses actes, il y avait de quoi pester son ressenti. "Il ne mérite même pas les crottes de Hombre, c'est même trop d'honneur."

Pourtant il tempérait, par respect pour sa cousine qui avait aimé un abruti mais qui avait aussi partager quelques années de bonheur avec lui. Elle seule avait réellement le droit de s'époumonner dessus pour aller mieux, même si elle prétendait déjà aller bien.

"Et oncle Lennox, le prend comment?"

Car s'il savait que les vieux demons de sa cousine venaient d'être réveillés, il devait en être de même avec cet ami qu'elle estimait tant sans le lui avouer. Où était-il, se soutenaient-ils? Pourquoi était-elle dans un tel état?

Les mots de son cousin la font légèrement sourire. Et cette fois, elle ne se battra pas pour défendre l’honneur des Blaireaux. Ni pour défendre son ex-mari. Leur divorce s’est fait à l’amiable, pour aussi douloureux qu’il ait été. Ce n’est que maintenant qu’elle se rend compte du point auquel elle lui en veut, de ne pas avoir réussi à surmonter l’épreuve. A concevoir qu’il y a d’autres manières de fonder une famille. A lui en vouloir, malgré tout. Et à elle aussi. De ne pas s’être assez battue pour eux, sans doute. Elle avait assez à faire, s’était-elle dit. Ce n’est pas une excuse suffisante. Tout le monde souffre. Et il y a parfois des compromis à faire. La mention de @Lennox MacGregor déclenche un pincement dans la poitrine, qu’elle fait passer en tirant sur sa cigarette. Qu’elle tente de faire passer. En vain. « Que te parace ? » La voix est trop éteinte pour être ironique. « He’s angry. And sad. I guess. » Ce n’est pas comme si elle pouvait le savoir. Le tube de nicotine tourne entre ses doigts alors qu’elle déglutit difficilement : « He is in Brazil. He needs space. » Ce qu’elle respecte, en restant là. En ne débarquant pas à Castelobruxo, comme elle en a eu envie. Parce qu’il lui manque. Parce que, comme elle l’a prouvé, elle ne peut pas être seule en ce moment. But it’s not about her. Not only about her. Alors c’est Braxton et Ben, qui prennent. Et c’est compliqué, tous les jours. Être mise face à sa solitude, à tous les deuils qu’elle n’a pas su faire est une épreuve. Ce qui finit par lui faire dire : « No estoy bien, hermanito. » Understatement of the century. « I won’t come for Christmas. I already told Abuela. » Ses parents avaient exprimé leur inquiétude. Mais Bianca ne peut pas leur faire face, pas après ce qu’elle a appris. Pas quand ses convictions vacillent, et qu’il est clair qu’elle n’a plus de contrôle sur rien. « I need time. I’ll go for a bit. » Ce n’est pas ce qu’elle voulait faire, à la base. Elle ne voulait pas fuir. Mais la spirale dans laquelle elle s’est engouffrée n’est pas la solution non plus. « Take some vacation. Maybe longer. No se. » C’est sa seule certitude, du moment : qu’elle n’en a plus aucune. Un regard sur le côté et elle lui offre un demi-rictus qui se veut rassurant : « Don’t worry. I can always be there for you any time. Just tell me and I’ll Apparate. Or Portkey. » Elle ne l’abandonne pas. Même s’il n’a pas vraiment besoin d’elle au quotidien, cela risque de mettre un frein à leurs sorties sur Londres pour quelques temps.

Le silence dans lequel elle accueillait sa critique montrait l'état d'esprit désastreux dans lequel elle se trouvait. Touchée dans son âme plus que dans son égo, sa cousine profitait de la pénombre pour cacher les traits qu'il savait déjà tirés. Au fond, derrière le nuage de fumée, Edel était aussi tendu et soufflait presque nerveusement au fur et à mesure qu'elle lui racontait son plan de fuite, prenant exemple sur oncle @Lennox MacGregor qui ne savait lui aussi, que faire de cette vague du passé qui déferlait sur l'existence qu'ils avaient tout deux tenté de reprendre en main.

Pas de Noël sans cousine Bianca sous la table entrain de désaouler, ce n'était pas les fêtes de fin d'année qu'il avait espéré. Mais il comprenait qu'elle ait besoin de s'éloigner de tout pour se retrouver autrement.

"Prima, va quelque part où on paie ces conneries moins chères." souffla-t-il en expirant une nouvelle fois, en levant sa cigarette.

Les yeux brillants, il lacha un sourire alors qu'elle pensait encore à lui et leur temps qu'ils manqueraient de passer ensemble dans les nuits sombres de Londres.

"Ne pense pas que tu te débarrasseras de moi aussi facilement. Tu vas aussi te débrouiller pour me donner de tes nouvelles."

Les Almadovars étaient-ils tous aussi pudique pour aborder leur ressenti ? Au fond, il ne s'était jamais souvenu avoir entendu quelqu'un de la famille parler ouvertement de son bonheur ou de son malheur. Ainsi, Bianca et lui avaient toujours été là l'un pour l'autre dans les moments les plus cruels de leur vie en partageant juste des soirées plus légères. Quand elle avait apprit ne pas pouvoir enfanter, quand il avait apprit pour son père, quand elle avait divorcé. Ils étaient la, entre des soirées, de l'alcool et des cigarettes pour éloigner le pire de leur esprit. Et c'était pour bien plus que toutes ses raisons qu'elle allait lui manquer.

"Alors...tu as choisi d'aller embêter qui?" demanda-t-il, sachant au combien Bianca avait autant besoin de compagnie que lui dans la vie, loin d'être de pures âmes solitaires et errantes.

"Stop buying them and you’ll see, they’ll be less expensive," grogne Bianca pour la forme, rappelant toujours à son cousin que fumer est mauvais pour la santé. Tout en continuant de tirer sur sa cigarette et lui en offrir, de temps en temps. Allez comprendre. Il est assez grand pour faire ses propres choix, mais elle pourra au moins dire à sa mère qu’elle a essayé. Un peu. La famille prend soin de la famille. Et c’est ce qui lui fait penser à lui, en plus du reste. Ce qu’il balaye aisément. "I’m shit at writing. I’ll send you Howlers." L’idée est séduisante mais ils savent tous les deux que ce sera son Patronus qui viendra lui rendre visite. Même si elle ne compte de toute manière pas étaler ses états d’âme dans ses missives, les informations personnelles divulguées en public ne sont pas tout à fait à son goût. Cela étant, lui en envoyer au moins une, très embarrassante si possible, est une idée qui l’amuse. Et elle prend tout ce qui peut la distraire, à ce rythme. "But yeah, Mom, I’ll send you news." Sa manière à elle de le remercier de demander. Si elle avait commencé jeune, il aurait pu être son fils. C’est plus un petit frère, ce qui rendrait le sien furieux s’il l’entendait parler en ces termes. Elle ne peut pas penser à lui maintenant. Ni aux autres. Tout est bien trop douloureux, compliqué, intriqué. Et c’est bien le problème.

"Braxton," dénonce-t-elle en finissant sa cigarette, le mégot disparaissant au bout de la baguette qu’elle n’a pas quittée. "He didn’t leave me much of a choice." La connaissant, c’est surtout qu’elle n’a pas protesté trop fort, quiconque essayant de lui faire faire quoi que ce soit contre sa volonté se retrouvant dans une posture des plus fâcheuses. Le domaine des Clearwater est un endroit comme un autre où se refaire une santé. Il y a du monde. Elle ne sera pas seule une seconde. "He has been half leaving at my place for months, just right to return the favor." Une façon de voir les choses. Elle sait surtout que sans la main qu’il lui a tendue, elle se serait probablement noyée. Dans l’alcool, dans sa quête effrénée et qu’elle se serait perdue en chemin. Et même s’il n’y a pas de ça entre eux, elle est redevable à @Braxton Clearwater. "And it’s a family Christmas too. Should be familiar." Penser aux siens se réunissant fait mal. Et elle finit par s’arrêter, voyant un de ses collègues avancer en sa direction : "Ah. I think it’s time to go back inside." L’Auror la salue et reprend effectivement la ronde, alors que Bianca se tourne vers Edel pour lui offrir le bras : "I walk you back, Hermanito? Or your date is going to be jealous ?" Il y a l’étincelle de la femme qu’il connaît, quelque part, dans la pique. Pas aussi présente que d’ordinaire. Bianca est toujours là. Elle a juste désespérément besoin de repos.