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feel so damn unpretty { Apolline

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FICHE DE PERSO

Unpretty

ft @Apolline Dunn
15 Octobre 2022 - Matinée

Le couloir est bondé, et les élèves courent tous dans le même sens. Le sol tremble, et les murs se fissurent. Et Liadan court aussi, à perdre haleine, à contre-courant, vêtue d’une salopette ornée d’un bébé Niffleur. La peluche a disparu et il faut qu’elle la retrouve. C’est une question de vie ou de mort. Ses jambes semblent faites de bois mais elle pousse, tire, haletant, suppliant à voix basse, jusqu’à ce qu’il n’y ait soudainement plus personne. Il n’y a que lui, en face d’elle. Son teint est pâle, et ses traits sont déformés par la douleur. Le rouge de ses prunelles flashe dans la semi-obscurité alors que la Serdaigle se stoppe, frappée par la foudre. « S…Sean ? » Son uniforme est déchiré, recouvert de poussière. Qui tombe du plafond. L’endroit va s’effondrer. « Regarde ce que tu as fait. » Et il s’avance, sans qu’elle ne puisse bouger. Ses mains s’enroulent autour de sa gorge et, paniquée, elle ouvre la bouche pour hurler.

Et se réveille en sursaut, tombant à bas de son lit. Enroulée dans les draps, ils n’amortissent même pas sa chute et une vague de douleur la traverse. C’est son dos qui a pris et elle pousse un gémissement misérable, qu’elle enfouit dans le plaid tout doux qui a suivi le mouvement. Cela ne fait cependant pas aussi mal que son cœur, que ses pensées et que les souvenirs de la veille. Une paupière s’ouvre, pour voir que Yeleen n’est pas dans son lit. Un soupir tremblant mais sincèrement soulagé lui échappe. Jamais elle n’aurait la force de lui raconter ce qui s’est passé la veille. Parce que la Serdaigle l’a si gentiment encouragée à faire ce qu’elle a fait … et pour quel résultat. Dans son esprit repassent en boucle les images du visage de Sean. Et parmi tous les états par lesquels il est passé, il n’y a pas eu de joie, de soulagement. Pas un air indiquant quoi que ce soit du positif. Le rien. La colère. La tristesse. La douleur. Jusqu’à ce que ce soit trop et qu’il s’enfuie. Ses yeux s’emplissent de larmes de nouveau, alors qu’elle essaye de se défaire de sa prison de tissu. Et quand elle émerge c’est pour se rouler en boule. Voilà. Sean sait qu’elle existe. Et il ne se souvient pas d’elle. Et elle lui a fait mal. Et il s’est enfui. Le message est clair. Et il fait mal. Il fait mal quand elle se lève, quand elle se douche, quand elle s’habille. Le samedi devait être consacré à étudier d’abord, et ensuite à aller s’entraîner sur le Terrain. Mais elle n’a pas la force de faire ça. De ne rien faire, d’ailleurs.

Pourtant la faim finit par la tirailler suffisamment pour qu’elle émerge de la Salle Commune des Serdaigles. Son sweat des Komodo Dragons a une capuche qu’elle a rabattu sur son visage. Juste au cas où. Après tout, il n’a pas envie de la voir. Elle n’aurait pas envie de se voir non plus. Le déjeuner est silencieux, il est relativement tard et c’est une chance, les tables sont quasiment vides. Elle évite soigneusement de regarder en direction de celle des Gryffondors. Il faut qu’elle aille travailler. Repasser chercher ses livres. Mais, juste avant de gagner la bibliothèque, une vague de panique la balaye. Et s’il était là ? Et si… elle recule, manquant de percuter un élève auprès duquel elle s’excuse. Pour s’enfuir jusqu’aux toilettes les plus proches. Son petit sac à dos est posé sur le lavabo, qu’elle empoigne, essayant de respirer. Mais les larmes coulent sans discontinuer, un hoquet retentissant dans l’endroit vide. Ses prunelles accrochent son reflet dans le miroir. Ses yeux bleus. Tu lui ressembles tellement. Le mouvement n’est même pas réfléchi, alors qu’elle ouvre son sac. En sort sa trousse en peluche. Et de celle-ci, une paire de ciseaux. Et commence, consciencieusement, à attaquer ses cheveux. Ses cheveux blonds comme les siens.
Apolline Dunn
Gryffondor

Bêta Testeur
Vous avez été là depuis le début et vous avez contribué à la Bêta Test. Merci pour tout !
Préfet.e en Chef.fe
Vous êtes Préfet.e en Chef.fe
Joueur.se de Quidditch pour Gryffondor
Vous êtes joueur.se de Quidditch pour Gryffondor
Expertise : Bombarda !
Sortilège de Niv.3
Expertise : Waddiwasi !
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Vous êtes un.e adepte du All Hallow Fest
Unicorn Fest
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Apolline Dunn
   
INFOS
Messages : 2030
Faceclaim : Danielle Campbell
Sang : Sang-pur
Particularités : Ce n'est pas une particularité magique, mais Apolline a une mémoire eidétique.
Profession : 7ème année et dernière année, double cursus Justice Magique & Civilisation Magique ; Préfète-en-chef
Côté Cœur : En couple avec Michel-Ange Grimm, depuis fin Décembre 2022.
Multis : Thalia Böhm
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Dossier du Ministère

Situation actuelle
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Dé utilisé
: Dé Habile (70%)

Maturité Magique (MM)
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Education Magique (EM)
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Feel so damn unpretty

@Liadan O'Connor & Apolline Dunn
◊ ◊ ◊
Il fallait croire que l’appel de Poudlard était plus fort que tout. Pourtant, comme chaque 6ème et 7ème année de l’établissement, Apolline était dans son mois de stage. Un stage particulièrement prenant puisqu’elle en effectuait deux en un. La lionne avait passé ses 15 premiers jours sous la tutelle d’un briseur de sort du ministère de la Magie. Cette première partie de stage avait été à la fois prenante, intrigante et stressante. Elle avait tout de même appris que les Dunn, du moins son oncle, père d’@Alister Dunn, était peut-être impliqué dans un meurtre. Et la jeune femme n’avait su quoi faire de cette information. La cacher entravait forcément à l’enquête, mais la révéler mettait les Dunn en mauvaise posture. Aussi, elle fut presque soulagée que cette première partie de stage se finisse, et qu’elle aille dans son deuxième stage, sous la tutelle de @Marleen MacGregor. Même si Apolline était persuadée que l’ombre de l’enquête pèserait sur elle, tant elle était impliquée là-dedans (en tant que Dunn mais également en tant que témoin (chose que personne savait) de l'horrible meurtre de Mia qui ressemblait étrangement aux autres meurtres de l’affaire).

Apolline avait clairement besoin de repos et elle savait que ce ne serait pas à Poudlard qu’elle en trouverait. Aussi, après sa réunion avec le personnel la veille, et son entrevue avec @Wendy Andersen et @Yeleen Sô, la lionne était retournée chez elle. Elle avait passé une excellente nuit. Mais quelle ne fut pas sa surprise en découvrant dans les hiboux matinaux une lettre de Poudlard, plus précisément de la bibliothèque de Poudlard. Cette lettre indiquait un retard de retour d’un livre emprunté. Livre qui se trouvait justement sur sa table de chevet. Et en effet, cela faisait vraiment très longtemps qu’elle l’avait…depuis le début de l’année. Un livre autour de la magie ancienne. Un livre qui parlait de différents rituels. Un livre qu’Apolline avait épluché minutieusement à la recherche d’information sur ce qu’elle avait vu avec @Adil Mesli, dans la forêt il y a deux ans. Mais plus le temps passait, moins Apolline ne mettait d’énergie dans les recherches…Du moins jusqu’à ce début du mois d’Octobre, avec ce nouveau meurtre qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à celui de Mia. Et même si Apolline s’était remise à éplucher le livre, en vain, elle ne pouvait pas le garder plus longtemps.

C’est pourquoi la brune se rendit à Pré-Au-Lard en transplanant, le livre dans les mains. Réajustant son manteau de mi-saison, Apolline commença à marcher en direction du château de Poudlard, que l’on voyait au loin. Arrivée, elle ne fit aucun détour dans les couloirs. Elle n’avait pas envie de s’éterniser. Pour un mois de stage, cela faisait déjà la troisième fois qu’elle se rendait à Poudlard. Il ne fallait pas que ça devienne une habitude. Quelques sourires, quelques signes à des camarades, et Apolline s’était rapidement retrouvée au quatrième étage du château, là où se trouvait la bibliothèque. D’un pas rapide et déterminée, la préfète-en-cheffe arpenta le couloir mais un petit bruit venant des toilettes l’arrêta. A première écoute, cela ressemblait à un hoquet, tout ce qu’il y a de plus normal…pourtant, ce hoquet avait une intonation triste. Assez étrange pour qu’Apolline glissa un coup d’œil sur le côté. La porte d’entrée des toilettes était ouverte, assez pour permettre à Apolline de voir une jeune femme. Si en temps normal, la brune aurait continué son chemin – après tout ce n’était pas ses affaires et elle n’était même pas censé être là – son insigne qu’elle avait oublié de mettre à sa poitrine la contraignait à aller voir ce qui se passait. Et quand Apolline aperçut l’objet étrange dans la main de l’étudiante, il n’y avait plus aucune hésitation à avoir. La lionne pénétra dans les toilettes des filles, les yeux écaquillés.

« Mais Liadan ! Qu’est-ce que tu fais ??? » s’exclama Apolline.

Difficile de savoir si elle était choquée de cet objet inconnu et surement moldu ou de cette énorme mèche de cheveux qu’elle venait de détruire. Apolline s’avança doucement vers la blondinette qu’elle ne connaissait pas énormément, si ce n’est qu’elle était la colocataire de sa cousine et également la correspondante de son meilleur ami. Evidemment, elles avaient été présentées, mais ça s’était arrêté là.

« Je modifie ma question… » expliqua Apolline, comprenant parfaitement ce que Liadan était en train de faire. « Pourquoi tu massacres tes magnifiques cheveux ? »

Même avec un bon coup de diffindo, il était préférable d’aller chez un coiffeur. Qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez la serdaigle ? Apolline tendit sa main, dans l’espoir de pouvoir prendre l’objet.

« Tu devrais me donner ce…truc. Ça a l’air dangereux. »

Après tout, ça avait l’air très tranchant et pointue…comme l’une de ses armes moldues que le vieux professeur d’étude des moldus leur avait enseigné. Hors de question de laisser une élève avec ça dans les mains.

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Unpretty

ft @Apolline Dunn
15 Octobre 2022 - Matinée

Ça ne fait pas le moindre bien, cette mèche entre ses doigts. Qui tremblent, et la laissent échapper. Les cheveux blonds volent, s’éparpillent, tombent sur la vasque blanche, sur les pierres sombres constituant le sol. Parce que ce n’est pas encore assez. Il faut qu’elle coupe tout. Que son reflet change. Alors ça ira mieux. Moins mal. Peut-être. La main se lève de nouveau, quand la porte qui grince la fait sursauter, manquant de se donner un coup dans l’oreille. Tellement perdue dans ses pensées et dans sa bulle, elle a oublié que n’importe qui pouvait rentrer. Et que ce pouvait potentiellement être quelqu’un qu’elle connaissait. Lèvres entrouvertes, elle observe le visage dans le miroir, perdant son intérêt pour le sien, pour un temps. Et il lui faut quelques secondes pour reconnaître Apolline. Elle fait partie de ces personnes qu’on lui a présentées au fil des semaines, et elles ont interagi quelques fois, par Adil Mesli, ou Yeleen Sô. Pas assez pour qu’elles se connaissent bien. Mais visiblement suffisamment pour qu’elle intervienne. Les larmes se sont stoppées, sur les joues de la Serdaigle, comme tétanisées elles aussi. Quel charmant tableau, avec les lames si proches de sa chevelure. Et la question a du sens, surtout précisée. Mais comment lui expliquer. « Il… il faut que je les coupe. » C’est un balbutiement, d’une voix étouffée par les pleurs qui l’étreignaient précédemment. « Il faut… je ne peux pas… les garder. » Ca n’a pas le moindre sens, dit comme ça. Et pourtant. C’est la réalité. Ses yeux accrochent ceux de son reflet. Le bleu semble ressortir encore plus, sur l’iris veiné d’écarlate. Et elle murmure : « Je lui ressemble. » Et il faut que ça s’arrête. Elle doit probablement avoir l’air d’une folle. Elle n’en a pas conscience.

L’injonction de la Gryffondor la surprend assez pour la tirer de son état léthargique. Sa main s’abaisse, pour considérer ce qu’elle tient : « Non… j’ai besoin de mes ciseaux… » Comment allait-elle faire, sinon ? Un tremblement de trop projette cependant la paire sur le rebord du lavabo et elle recule, alertée. D’accord, se couper les cheveux en état de choc n’est pas forcément la meilleure idée qu’on puisse avoir. Mais elle n’en a pas d’autres. Ses mains se passent sur son visage, comme pour essayer de se réveiller, de revenir à la réalité. Ce n’est pas un cauchemar. Celui de la nuit passée lui revient en mémoire et elle secoue la tête, murmurant : « Il le faut... » Parce qu’elle ne s’est pas fait assez petite. Parce que maintenant, Sean sait. Sean la déteste. Sean est en colère. Et si elle essaiera de ne plus le croiser, il ne devrait plus avoir à regarder son visage. L’image déformée de son parrain. Tant pis si lui ne se souvient pas. Elle se souvient. Elle l’aime assez pour le faire. Pour vouloir le protéger. Alors elle se tourne vers la préfète, récupérant les ciseaux. Les lui donner n’est pas une mauvaise idée. Les tenant par la pointe, elle lui en présente le manche, pour qu’elle s’en empare : « Est-ce que… tu peux le faire s’il te plaît ? » Elle ne peut pas le faire elle-même. Mais cela ne doit pas arrêter le processus. « Courts… je ne sais pas… suffisamment courts... » Pas aussi longs. Pas aussi visibles. Pas aussi… « La couleur… il faut que je la change. » L’illumination est un peu tardive, aurait pu épargner la crinière de ce massacre. Mais ce qui est fait et fait. Et limiter les dégâts n’est même pas dans ses priorités. Elle a complètement perdu les pédales, c’est une certitude.
Apolline Dunn
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@Liadan O'Connor & Apolline Dunn
◊ ◊ ◊
Quelque chose de grave devait avoir eu lieu dans la vie de la pauvre Liadan. Cette dernière était en larme. Pire que ça, elle avait du mal à s’expliquer dans le calme. Sa voix était faible, étouffée. Et si au début, Apolline s’était demandé si la Serdaigle avait toute sa tête, la jeune femme imagina que c’était bien plus profond. Que pouvait-il avoir eu lieu dans la vie de Liadan pour vouloir modifier à ce point son image ? Si sauvagement.

« De qui parles-tu ? » demanda Apolline après son dernier murmure.

Apolline n’avait jamais remarqué une ressemblance avec une autre personne. Pas à Poudlard en tout cas. Le problème avait donc l’air de toucher quelque chose de beaucoup plus personnel que le cadre scolaire et des problèmes entre étudiants. Est-ce que cela relevait de ses fonctions ? Apolline se posa réellement la question. Néanmoins la préfète-en-cheffe n’était pas une mauvaise personne et elle ne pouvait définitivement pas laisser la belle blonde dans une telle situation.

Il fallait d’abord sécuriser la scène, en récupérant l’objet étrange. Apolline espérait que Liadan lui donnerait. Ses ciseaux. Cette chose avait donc un nom. La main d’Apolline était ferme, tendue pour récupérer l’objet. Mais un tremblement de la Serdaigle fit lâcher l’arme. Brusquement Apolline recula de deux pas, le tout en ayant sortie sa baguette magique, au cas où.

« Mais ça va pas ! » pesta Apolline qui avait craint pour sa sécurité avant de voir que l’objet ne semblait pas pouvoir bouger sans que Liadan l’ait dans la main.

Apolline observa les ciseaux d’un air intriguée avant de s’approcher doucement de Liadan qui était toujours en état de choc. Lui crier dessus n’allait rien arranger, aussi des excuses semblaient obligatoires.

« Excuse-moi de m’être emportée. C’est juste que…j’avais jamais vu ça avant. » avoua-t-elle à la sorcière.

Ce n’était une nouveauté pour personne. Les Dunn étaient une famille de sang-pur traditionnaliste et ils utilisaient la magie pour tout. Et puis la plupart du temps, tous les services comme le ménage, la cuisine etc étaient réalisés par leurs elfes de maison. Apolline, qui s’était rapprochée de Liadan, reporta toute son attention sur elle, alors qu’elle tentait de murmurer à nouveau des paroles audibles et compréhensibles. En vain. Apolline fronça les sourcils. Qu’il était difficile de la comprendre. Pourtant, lorsqu’elle l’aperçut reprendre les ciseaux et se tourner vers elle pour les tendre, Apolline esquissa un sourire, ravie de la voir suivre ce chemin. Mais son sourire disparut brusquement lorsqu’elle entendit la question de Liadan.

« Que…quoi ? » manqua de s’étouffa Apolline, les yeux écarquillées. « Qu’est-ce que tu n’as pas compris toute à l’heure dans j’ai jamais vu ça ? » interrogea Apolline avec un ton peu aimaible dû à son manque de confiance en elle-même pour la tâche que Liadan lui demandait de faire. « Je veux pas être responsable du massacre de ta chevelure ou pire, de ta mort ! »

Apolline s’imagina quelques secondes rater son coup et blesser la pauvre Serdaigle. Mortellement. Un coup de ciseau mal placé, avec la délicatesse que l’on connaissait d’Apolline. C’était clairement une mauvaise idée et Apolline préférait être honnête avec elle. Pourtant la jeune femme s’empara des ciseaux. Cela éviterait au moins que Liadan continue le massacre de ses cheveux. Quoi que…en l’observant bien, c’était déjà le cas. Aucune mèche n’était égalisée et ça ne ressemblait pas à un dégradé digne d’un coiffeur. Alors Apolline soupira, prête à l’aider malgré tout. Jusqu’à ce que la Serdaigle évoque un autre détail. Là, le visage d’Apolline s’illumina. Elle leva fièrement sa baguette qu’elle tenait toujours en main.

« Ca par contre, je sais faire ! » assura Apolline.

Mais changer la couleur n’allait pas rendre la coupe de Liadan plus égalisée…

« Dommage que tu n’aies pas eu cette brillante idée avant d’utiliser cet objet de torture… » soupira la brune avant de poser sa baguette sur le rebord du lavabo, profitant de sa main libre pour prendre une grosses mèche de Liadan. « Tu es sûre de vouloir mon aide ? Je veux dire…Je ne sais pas si j’arriverais à sauver ça. »

Ceci dit, cela pouvait difficilement être pire. Apolline soupira bruyamment.

« Bon. Ok. Je veux bien essayer. Court comment ? » questionna la lionne avant finalement de réitérer l’une de ses questions. « Pourquoi tu veux couper tes cheveux courts ? »

Alors qu’ils étaient si beaux auparavant.

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ft @Apolline Dunn
15 Octobre 2022 - Matinée

Tout est embrouillé, dans l’esprit de Liadan. Ce qu’elle voit, c’est qu’elle est le problème. C’est que sa venue a mis une pagaille qu’elle n’imaginait même pas. Et qu’il est important qu’elle rectifie le tir. Parce que c’était une décision égoïste, de venir. Parce qu’elle veut des réponses, parce qu’elle en a besoin. C’est la première fois qu’elle fait réellement quelque chose pour elle-même. Et ça lui a explosé au visage. C’était trop, demander, attendre. Et il est temps qu’elle prenne sur elle d’en payer le prix. Et ce n’est pas si cher payé. En réalité, ça l’est. Parce que son physique est ce qui la rapproche encore de Liam. Elle se souvient de l’émotion sur le visage de @Luke Korrigan, quand il l’a abordée à Mahoukotoro. Les regards de biais de sa mère, de temps en temps, quand elle pense qu’elle ne la voit pas. Elle n’entend même pas la question d’Apolline. Ce n’est que quand elle crie à cause des ciseaux qu’elle finit par sursauter, par se raccrocher à la réalité. Et la regarder avec un étonnement non feint. « Tu n’as jamais vu… de ciseaux ? » L’étonnement adoucit légèrement le moment, les sanglots se tarissant doucement, même si les larmes continuent de couler. Ce n’est pas un objet si saugrenu, nombre de sorciers en usent, notamment en couture et même chez certains coiffeurs qu’elle a pu fréquenter. La surprise est donc telle qu’elle n’enregistre pas totalement l’information, elle continue sur sa lancée, réalisant qu’effectivement, elle ne peut pas l’aider : « D…désolée… » Elle n’a pas réfléchi. Elle n’est pas en état. « Mais tu ne me tueras pas avec ça, rassure-toi. » La paire en question n’est pas assez menaçante, surtout si ce sont les cheveux qui sont visés. Pas les ciseaux, d’accord. Il vaut mieux cependant qu’elle les lui laisse pour l’instant.

« Avec… ta baguette ? Un Diffindo ? » Il serait toujours temps de penser plus tard à la présence d’un coiffeur à Pré-au-Lard qu’elle pourrait aller voir. Ce n’est pas comme si elle était une experte des environs, pour l’instant. Et visiblement, elle a tapé juste pour la couleur. Les épaules de la Serdaigle se détendent et elle hoche la tête en la voyant se rapprocher. Elle est prête à tout. Pour ce qui est de la coupe… « C’est… c’est pas grave. Au pire je réessaierai… plus tard. » Ce n’est pas comme si elle en avait réellement quelque chose à faire, de ne pas avoir l’air à son avantage dans la seconde. Ou même tout court. Fort heureusement, la préfète accepte de s’adonner à l’exercice. Et Liadan s’observe. « Je n’ai… jamais eu les cheveux courts. » Même enfant, il lui semblait se souvenir d’une certaine longueur. Son père les lui tressait. Le souvenir fait reprendre les larmes, et elle se mord la lèvre avant de désigner une ligne, entre son oreille et son menton. « Là… s’il-te-plaît ? » Mais qu’est-ce qu’elle est en train de faire ? La question d’Apolline le lui rappelle. Sa bouche se pince alors qu’elle prend une inspiration, pour tenter d’expliquer, dans un filet de voix : « Je… ressemble à mon père. » Liam. C’est indéniable. Toutes les photos qu’elle a vues le lui confirment. Et si elle n’en a pas datant de la vingtaine, elle est persuadée qu’elle en est son portrait craché – elle n’a rien pris du côté maternel, ou presque. « Il… il est… » Le mot ne veut pas sortir. Parce qu’elle essaye de ne pas s’effondrer de nouveau. « Et… ça perturbe… des gens. » Des gens. « Un… ami. » C’est ce qu’il reste. Même si c’est pour elle uniquement. « Et… je ne veux pas… qu’il soit triste. » Il faut qu’elle disparaisse, cette ressemblance. Elle. Rapidement. Et c’est pour l’instant tout ce qu’elle a trouvé pour y parvenir.
Apolline Dunn
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@Liadan O'Connor & Apolline Dunn
◊ ◊ ◊
L’étonnement dans la voix de Liadan était perceptible. Est-ce que c’était une mauvaise chose de n’avoir jamais vu de ciseaux de sa vie ? La jeune femme était persuadée que non. Alors elle ne chercha pas à cacher la vérité. Apolline secoua négativement la tête. Non sans ajouter quelques petites précisions.

« Pour ma…défense ?...Je n’ai jamais eu besoin d’objets…moldus. »

Même le salon de coiffure dans lequel elle allait n’utilisait pas cet objet…surement à cause de leurs tendances à ne pas être très ouverts d’esprit. Mais Apolline s’en fichait, elle avait une chevelure toujours impeccable grâce à ces sorcières. Les propos de la blondinette avaient plus au moins rassuré Apolline, qui commençait à se faire à l’idée d’utiliser cette paire de ciseaux.

« OULA ! Te couper les cheveux avec un Diffindo ? Non, je laisse ça aux professionnelles. J’avoue que je vise plutôt bien et que normalement je ne devrais pas te blesser avec cette technique mais…couper convenablement une tignasse de cheveux, c’est totalement différent. C’est un art que je ne maitrise pas. » avoua Apolline en lui adressant une légère moue, à travers le miroir.

La paire de ciseaux en main, Apolline observa le reflet de Liadan dans le miroir, plus précisément ses beaux cheveux blonds. S’il y avait bien un truc qu’Apolline ne ferait jamais, c’est couper ses cheveux courts. Après avoir eu la réponse de Liadan sur la longueur voulue, la préfète-en-cheffe écarquilla les yeux en observant la ligne imaginaire qu’elle traçait.

« Ca va être court…En effet. Tu es sûr ? Vraiment sûr ? »

Comment lui refuser ? Elle était presque en train de la supplier…C’était presque malaisant. En réalité, la serdaigle lui faisait vraiment de la peine et Apolline avait envie de lui apporter son aide. Même si elle n’était pas convaincue d’être la meilleure personne pour. Alors qu’elle avait rapproché dangereusement la lame d’une première mèche, Apolline s’arrêta brusquement avant de lever les ciseaux en l’air, en arrière, l’éloignant de la tête de Liadan.

« Attends, quoi ? Tu ressembles à ton père avec ces cheveux ? » s’interrogea Apolline, un sourcil arqué. « Pardon…Ce que je veux dire c’est que souvent c’est le contraire…On laisse pousser ses cheveux pour éviter de….ressembler à un homme. »

Remarquant qu’elle s’enfonçait légèrement dans ses idées peut-être absurdes, Apolline se gratta l’arrière du crâne avec sa main qui tenait sa baguette. L’histoire de Liadan la dépassait complètement. Par contre, elle avait réussi à comprendre quelque chose et c’était surement la plus importante à l’heure actuelle.

« Ca perturbe des gens ? » répéta Apolline, les sourcils froncés. « Tu fais ça pour toi ou pour…un ami ? Je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais il faut surtout pas que tu fasses ça pour les autres. » affirma-t-elle. « Un véritable ami ne peut pas, ne doit pas être triste parce que tu ressembles à ton père. » continua-t-elle avant d’ajouter, dans une petite moue d’excuse. « Puis…sincèrement je sais pas si une coupe de cheveux peut enlever une ressemblance. »

A force, Liadan allait croire qu’Apolline était en train de l’empêcher de faire ce qu’elle souhaitait. Ce qui n’était pas le cas. Elle voulait simplement que Liadan ait toutes les cartes dans ses mains, toutes les informations avant d’abandonner sa jolie chevelure.

« Qu’importe ce que tu décides, je respecterais ton choix. » trouva-t-elle important de préciser, un léger sourire en coin.

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FICHE DE PERSO

Unpretty

ft @Apolline Dunn
15 Octobre 2022 - Matinée

Liadan n’avait jamais réellement pensé au fait que des ciseaux pouvaient être des objets moldus. Il y en avait toujours eu chez elle, mais il est vrai que c’est la d’où venait Liam, et sa famille est de Sang Mêlé. Et ce n’est pas pour autant qu’elle va juger la jeune femme pour ça. « Oh, d’accord. Ce n’est pas très important. » Ce ne sont que des ciseaux, après tout. La mention du Diffindo ne semble pas passer non plus et Liadan se mord l’intérieur de la joue. Il faudra peut-être qu’elle se contente d’attendre que ses mains arrêtent de trembler. Parce qu’elle est persuadée que c’est la bonne solution, hochant la tête gravement à la question d’Apolline. « Oui. Je suis sûre. » Il faut qu’elle fasse quelque chose. Même si, comme la préfète-en-chef le lui fait remarquer, ce n’est sans doute pas la solution la plus adaptée ou la plus sensée. Et ses yeux trouvent les siens alors qu’elle confesse : « Je n’avais pas pensé à ça. » C’est surtout qu’elle sait que ses cheveux attirent l’attention, ils l’ont toujours fait. C’était d’autant plus vrai à Mahoukotoro, où elle faisait figure d’exception. Elle est d’ailleurs persuadée que Meilin l’a remarquée la première fois pour cette raison. Penser à sa petite amie lui fait se mordre la lèvre. Elle hurlerait sans doute, si elle savait ce qu’elle était en train de faire. « Mais je ne veux pas … qu’on les regarde. » Qu’on me regarde. L’envie de disparaître est extrêmement intense, et s’enlever une des choses qui peut attirer les regards semble assez logique. Quelque part.

Mais il est vrai qu’en l’exposant à une tierce personne, cela ne semble pas l’être tant que ça. Et ses mots font mouche, lui faisant baisser les yeux sur ses mains sur le lavabo. « Ce n’est pas… c’est un peu compliqué, » murmure-t-elle, à la vasque, à la Gryffondor. Gryffondor. Elle connaît sans doute @Sean Clearwater. La pensée la panique soudainement. Mais il n’y a pas de raison que le lien soit fait. Il n’y a pas de lien. Il n’y en a plus. Il ne doit pas y en avoir. « C’est … aussi pour moi. » Il lui est impossible d’affirmer que ce n’est pas pour lui, au moins en partie. Mais c’est sa décision. Son reflet lui fait horreur, tout de suite. Et elle préfère se dérober que de souffrir encore comme elle l’a fait la veille. Le simple souvenir de cette entrevue catastrophique suffit à la faire trembler de nouveau. C’était trop intense. Tout l’est. Elle n’est pas venue pour ça. Alors elle a peut-être besoin de repartir à zéro, une nouvelle fois. En étant différente. En cessant d’être le portrait de son père. « Les cheveux de ma mère son châtains et courts. Peut-être que je pourrai lui ressembler davantage. Regarde. » Ses doigts fébriles trouvent son sac, pour en sortir un petite porte-cartes fuschia, duquel plusieurs photos dépassent. Et elle en sort une, de ses deux mamans. Elle pointe celle de gauche, une femme au visage rayonnant, aux yeux sombres et à la chevelure raide, lui arrivant sous le menton. Les reflets sont légèrement ambrés sous le soleil de l’Australie. « Pour la couleur… tu crois que tu pourrais faire ça ? S’il-te-plaît ? » La coupe… il va falloir. Parce qu’elle a déjà attaqué un des côtés. Mais c’est un peu plus sereine qu’elle lui assure : « Je suis sûre. » Voir la photo l’a calmée. Tout ira bien.
Apolline Dunn
Gryffondor

Bêta Testeur
Vous avez été là depuis le début et vous avez contribué à la Bêta Test. Merci pour tout !
Préfet.e en Chef.fe
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Joueur.se de Quidditch pour Gryffondor
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Expertise : Bombarda !
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All Hallow Fest
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Unicorn Fest
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Apolline Dunn
   
INFOS
Messages : 2030
Faceclaim : Danielle Campbell
Sang : Sang-pur
Particularités : Ce n'est pas une particularité magique, mais Apolline a une mémoire eidétique.
Profession : 7ème année et dernière année, double cursus Justice Magique & Civilisation Magique ; Préfète-en-chef
Côté Cœur : En couple avec Michel-Ange Grimm, depuis fin Décembre 2022.
Multis : Thalia Böhm
FICHE DE PERSO

Dossier du Ministère

Situation actuelle
:

Dé utilisé
: Dé Habile (70%)

Maturité Magique (MM)
:
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Education Magique (EM)
:
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Potentiel Magique (PM)
:
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Rigueur Magique (RM)
:
feel so damn unpretty { Apolline Left_bar_bleue80/100feel so damn unpretty { Apolline Empty_bar_bleue  (80/100)

Expérience Magique (XM)
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Témoins de l'Histoire
:
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Inventaire
:


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@Liadan O'Connor & Apolline Dunn
◊ ◊ ◊
Apolline haussa les épaules. Evidemment que ce n’était pas important. Plus que ça. Ce n’était pas grave de ne pas s’y connaître en objet moldu, lorsqu’on était une sorcière. La jeune femme avait toujours eu du mal à comprendre les sorciers qui appréciaient utiliser autant les objets moldus. C’était tellement…triste. Un peu comme le sort que Liadan voulait donner à ses cheveux. Apolline avait imaginé que lui demander plusieurs fois si elle était sûre la ferait douter, hésiter. Mais rien de tout cela. La serdaigle semblait totalement sûr d’elle. Apolline se mordit la lèvre, soupirant, prête à aider la belle étudiante.

« C’est bien dommage. Tes cheveux étaient tellement beaux. Mais…si l’attention sur toi te rend si mal à l’aise, je vais t’aider. »

Enfin essayer. En faisant attention de ne pas la blesser. Mais Apolline, avant de faire quoi que ce soit de presque irréparable, préférait avoir tous les éléments en sa possession et tenter de faire prendre conscience à Liadan de ce qu’elle allait réaliser et qu’il fallait avant tout que ce soit pour elle. C’était assez culoté de la part d’Apolline quand on savait qu’elle faisait la plupart des choses pour briller aux yeux de ses parents et notamment son père qui n’avait d’intérêt que son fils.

« Bon. C’est le plus important. » souffla Apolline qui semblait satisfaite de la réponse de Liadan.

La brune observa la photo que lui tendait Liadan. Une photo sur laquelle se trouvaient deux femmes. Pourtant ce fut celle de gauche que pointa la serdaigle. Un léger sourire illumina le visage d’Apolline.

« Elle est vraiment magnifique. Tu lui ressembles déjà un peu. » avoua la gryffondor avant d’hocher la tête. « Aucun problème pour la couleur. Cela devrait être un jeu d’enfant, beaucoup plus que la coupe. » s’amusa Apolline avant de passer une main dans les cheveux de Liadan.

Apolline se recula de quelques pas puis pointa sa baguette sur les cheveux de la blondinette. Un sortilège informulé et l’instant d’après, les mèches blondes commencèrent à devenir plus foncés. Et quelques secondes plus tard, Liadan était devenue châtain.

« J'espère que ça te convient ?! » demanda-t-elle d'un ton assez sec

Apolline espérait que oui. Elle ne pourrait pas faire grand-chose de plus. Un premier objectif venait d’être atteint. Mais il restait le plus important : continuer à couper pour égaliser la coupe.

« Si jamais c’est raté…je m’engage à te payer le meilleur coiffeur sorcier de la région. » expliqua Apolline, une petite moue peu rassurée, avant finalement de commencer à couper une première mèche des cheveux de Liadan.

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