Here comes Amy Jordan

Identité : Amy Jordan

Date et Lieu de naissance : Amy a bientôt 22 ans, elle est née le 6 août 2000 à Glasgow.

Statut civil : Amy a récemment rompu avec son petit ami, un Gryffondor finalement bien trop volage pour son petit cœur d’artichaut. Cependant, cette séparation l’affecte moins que prévu car un étrange sorcier croate habite toutes ses pensées dont la profondeur laisse à désirer.

Scolarité :Noir et or sont ses couleurs, poufsouffle est dans son coeur ! Amy est très fière d’appartenir à cette illustre maison. L’inverse est bien moins vrai et ses camarades peuvent s’estimer chanceux quand la petite sorcière ne leur fait pas perdre de points. Après avoir obtenu de justesse ses BUSEs - à peine sans tricher - elle s’accroche à présent à tenter de passer en deux ans ou plus ses ASPICs, fortement poussée par son frère qui s’inquiète pour son avenir professionnel.

Baguette magique : La baguette d’Amy mesure 21,3 cm, et est composée d’un bois de cornouiller souple contenant un crin de Kelpy. Fidèle à sa maîtresse, la petite baguette est espiègle et malicieuse, toujours prête pour d’amusants et d’excitants sortilèges plongeant souvent ses victimes dans un embarras profond. Ce n’est pas une baguette très puissante, mais elle compense largement par d’assourdissants crépitements qui effraient les nouveaux venus. Amy est gauchère, mais a la capacité d’utiliser sa baguette des deux mains, ce qui aura au moins le mérite de surprendre ses potentiels assaillants, avant qu’ils ne se reçoivent une licornbulle en pleine tête.

Famille : Amy est l’adorable rejeton d’une famille unie et aimante composée de Russel et Ellen, ses deux parents, et d’Elijah, son grand frère et héro. Russel Jordan, 59 ans, enchaîne les petits boulots et les périodes de farniente pendant lesquelles il prend plaisir à réparer la maison et s’occuper de son jardin. Les voisins moldus auprès desquels ils vivent apprécient son côté bricoleur sans se douter que ses talents reposent principalement sur l’usage de la magie. C’est un vieux roublard aux allures de gitan, ce qu’il assume à 100% d’ailleurs. S’il garde pour lui beaucoup de secrets de son passé, il a au moins appris quelques uns de ses tours à ses enfants, ainsi que sa belle langue maternelle: le romani. Ellen Jordan, 52 ans, est une fière irlandaise au caractère bien trempé, et à l'humour fin et tranchant. Elle travaille dans une petite agence de voyage magique de Glasgow et charme les touristes autant par son charisme que sa beauté à couper le souffle. Elijah pour sa part travaille à la Brigade d'élite des tireurs de baguette magique. Alors que sa soeur Amy l’idolâtre, il prend souvent plaisir à la narguer mais c’est pour cacher sa profonde affection pour la petite - du moins c’est ce qu’elle aime à croire.

Hérédité du sang : Si les parents d’Amy sont tous deux sorciers, elle serait bien en peine de vous détailler l’arbre généalogique ses grands-parents qu’elle ne connaît pas. Difficile pour elle de parler de sang pur quand on voit le curieux mélange de ses origines qui s’étalent sur l’Europe entière si ce n’est plus.

Particularité magique :Aucune, si ce n’est d’être particulièrement peu douée dans tout ce qu’elle entreprend.

Caractère : Amy est une jeune fille aussi malicieuse que sa baguette. Connue pour être une vraie boule de joie loyale et naïve, la jeune poufsouffle sait s’entourer d’amis bruyants et souvent peu profonds. La jeune fille se lie très facilement avec des inconnus, les inondant sous le flot de ses paroles sans queue ni tête. Elle pense son humour irrésistible mais c’est pourtant rarement le retour qu’on lui fait. Son incapacité à reconnaître les signes d’agacement chez la personne qui lui fait face peut être à la fois considérée comme un don mais aussi comme une malédiction. Profondément serviable et protectrice, Amy est capable de sacrifier tout son bonheur pour servir celui de ses amis proches. Elle est d’un optimisme sans faille qui lui permet de rebondir facilement suite à ses nombreux - trop nombreux - échecs. Sa témérité frise bien souvent l’inconscience et elle se met régulièrement en danger, réussissant par miracle à s’en sortir souvent sans rien de plus que quelques égratignures. Passionnée, elle est capable de tomber amoureuse en un claquement de doigt et de tout abandonner pour suivre l’objet de tous ses désirs.

Patronus : Un petit lapin qu’elle maîtrise encore bien mal. Fait étonnant, son patronus est capable de laisser des petites crottes brillantes sur sa route, permettant à Amy de retrouver facilement son chemin.

Miroir de Risèd : Découvrir enfin son talent dans la vie, la raison qui ferait qu’elle deviendrait riche et célèbre et serait adulée dans le monde entier, comme elle pense le mériter.

Epouvantard : Les morts-vivants, bien qu’elle n’en ait jamais croisé de sa vie. Ces cadavres mouvants sont cependant bien présents dans les histoires gitanes que lui racontait son père juste avant une insomnie.

Particularités : Amy a récupéré sa couleur naturelle de cheveux - châtains - suite à sa séparation avec son ex petit-ami qui les lui avait teint en blond par erreur. Elle a les yeux clairs de sa mère, et le sourire de son père: si grand qu’elle pourrait se cacher toute entière derrière.

Qui es-tu ? : Belcasan, 32 ans, de Lyon

Faceclaim & Crédits : Barbara Palvin

Trigger Warnings : Aucun

Un petit plus ? :  :catlove:

La famille Jordan vit dans la campagne de Ayr, une ville écossaise au sud de Glasgow, au milieu de moldus avec qui ils s’entendent plutôt bien. Les parents d’Amy et d’Elijah sont des sorciers relativement casaniers avec un cercle d’entourage plus que restreint, sortant rarement de chez eux. Cependant, la magie particulière de Russel leur a permis de voyager durant toute leur enfance sans même avoir à sortir de leur jardin. Amy a reçu une éducation magique par son père qui ne travaillait pas et qui lui a donc enseigné les rudiments de la magie rom.

Habituellement, la magie tzigane est une vieille magie transmise de manière secrète de génération en génération au sein de l’endaja (le clan en langue romani). Dans la communauté sorcière tzigane, certaines femmes sont particulièrement connues pour avoir des abilités psychiques remarquables : les Chovihani qui forment les nouvelles générations de sorciers. La magie tzigane a un lien étroit entre les animaux, la nature et les esprits. Les mages tziganes sont un peuple nomade, avec une tendance récente pour la sédentarisation, qui emprunte différents éléments canalisateurs culturels et religieux variant d’une communauté à l’autre. Ils exploitent de nombreux matériaux naturels tels que l’or, les pierres ou les coquillages utilisés dans des bijoux, couteaux et autres amulettes. Les sortilèges les plus répandus sont ceux de protection, de malédiction et d'illusions. Les potions, incantations et talismans pratiqués dans la sorcellerie tzigane sont particulièrement efficaces en divination. Selon la tradition, un non-tzigane ne pourra jamais pleinement maîtriser cette forme de magie. Mais Amy n’était pas plus douée dans la maîtrise de cette magie, que dans celle plus plus occidentale enseignée à Poudlard.

A la différence de la jeune Jordan, son frère Elijah avait très tôt ébloui la famille avec la parfaite maîtrise de ses pouvoirs. La jeune fille fut d’ailleurs longtemps traumatisée par son frère qui lui avait fait croire qu’elle n’irait pas à Poudlard mais dans une école spéciale pour « sorciers stupides », la faisant ainsi pleurer à chaudes larmes.  Elle a même longtemps cru être une cracmole avant d’être rassurée en comprenant qu’elle utilisait une forme de magie depuis bien longtemps sans le savoir. Depuis toute petite, Amy subtilisait en effet régulièrement les jouets de ses jeunes voisins, les faisant disparaître de leur chambre pour les stocker sous son lit. Quand ses parents s’en rendirent compte, ils l’obligèrent à les rendre tous en s’excusant auprès de chacune de ses victimes. Certains voisins lui lancent encore de drôles de regards en la croisant, murmurant quelques mots sur la sécurité dans le quartier depuis la présence de ces étranges gitans.




Le tourment d’Amy pris fin le jour où ele reçu enfin la fameuse lettre d’admission à Poudlard. La petite sorcière était incapable d’en vouloir à son frère qu’elle avait érigé au rang de modèle. Elle avait passé son enfance à le suivre et à imiter chacun de ses faits et gestes, et elle espérait de tout coeur réussir aussi bien que lui à l’université magique. Dans le Poudlard Express, Amy sortit le grand jeu afin de se faire un maximum d’amis. Elle ne tarda pas à trouver le wagon des sangs-purs populaires et y brilla quelques minutes qui restèrent pendant longtemps son plus grand succès, jusqu’à ce qu’elle s’étouffe dans sa salive en imitant l’accent d’un célèbre joueur de Quidditch écossais. Elle dû passer le reste du trajet dans le couloir, une mise à l’écart forcée qui lui permit de retravailler l’accent en question. Elle lui permit également de rencontrer un espèce de furet aux allures de grenouilles et sa maîtresse, @Eleanora Clearwater avec qui elle se lia immédiatement d’amitié en courant à son tour derrière l’animal en furie.

A Poudlard, Amy suivit la même passion dévorante qu’Elijah pour le Quidditch. Malheureusement, ses faibles talents de vol lui ont rapidement fait abandonner son rêve de devenir joueuse professionnelle. Amy a tendance à beaucoup traîner vers le terrain de Quidditch pour y voir les joueurs s’entraîner. Cela lui permet de rester la plus éloignée possible des salles de classe qu’elle exècre. Elle a d’ailleurs validé ses BUSEs à un poil de troll, grâce aux examens du cours de divination qui utilise certaines sous-formes de la magie rom, à travers la lecture du marc de café, des boules de cristal, la chiromancie, le tirage de carte de tarot… Depuis son arrivée au château, Amy ne brille pas par sa réussite scolaire. Elle jure pourtant à qui veut l’entendre que ni sa motivation, ni son sérieux sont à remettre en question - ce qui est bien-sûr complètement faux. En plus de sa légèreté et de sa  fainéantise, Amy a une image d’elle-même bien déformée. Son égo semble démesuré pour une si petite sorcière, mais cette confiance en elle qui lui donne des ailes peut se briser très facilement, car elle est aussi fragile que son cœur de midinette.




Ce fut dans un vieux pub miteux qu’Amy rencontra l’amour pour la première fois. Le vrai. Pas le petit réchauffement du coeur qu’elle ressentait parfois en posant son regard coquet sur de beaux étudiants au charisme indéniable. Non, le tsunami qui vous renversait en arrière sans aucun espoir d’échapper à la noyade. La jeune fille était tranquillement assise au comptoir, sirotant son verre en fredonnant la musique de fond irlandaise qui caquetait à ses oreilles. Un classique du genre. Sa mère irlandaise lui chantait quand elle n'était qu'une enfant, en changeant quelques mots pour que l’aspect tragique de l’histoire de la jeune prostituée qui mourait de la fièvre demeure pour elle nébuleuse.

Mais soudain, ses yeux se posèrent sur un étranger qui avait débarqué là, juste à ses côtés, et elle avait laissé s’échapper par inadvertance un peu de sa boisson hors de sa bouche. Elle avait devant ses yeux ébahis la perfection faite homme. Deux yeux d’un bleu intense la fixaient, encadrés par un visage plutôt carré rehaussé d’un sourire aguicheur. Mais d’où sortait cet homme aussi séduisant, sapé comme un prince, sentant la boiserie et le whiskey, mis à part de ses fantasmes les plus fous ? Le beau sorcier lui avait même parlé, pour lui prouver qu’il ne faisait pas partie de l’une de ses hallucinations. Il sembla rapidement sous son charme, sans qu’elle ne comprenne comment un tel miracle était possible. Avait-elle pris sans le savoir une potion de Felix Felicis ? Avait-il pris un philtre de confusion ? Dans tous les cas, si Amy était bien douée pour quelque chose, c’était de ne pas laisser passer les opportunités quand elles se présentaient à elle. Et elle avait devant le nez la plus séduisante des opportunités. Aussi, elle saisi sa chance à pleine main.

Malheureusement, leur idylle fut aussi courte qu’intense. Le beau sorcier eut tôt fait de repousser la jeune sorcière, lui faisant comprendre qu’elle devrait désormais l’oublier. C’était impossible évidemment, la jeune Jordan était complètement mordue de lui. Pour tourner la page, elle avait accepté les avances de l’un de ses camarades qui avait au moins le mérite de la faire rire aux éclats. Mais elle aurait menti si elle avait laissé entendre que le mystérieux sorcier était sorti de son esprit depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus. La jeune midinette avait songé à lui chaque matin, chaque midi et chaque soir. Le moindre rayon de soleil ou éclat de la lune l’avait renvoyé à son exceptionnelle aura. L’air du printemps avait sa saveur, tout comme les derniers relents de l’hiver et les premières traces d’été. Aucune activité de la journée n’était assez prenante pour l’oublier, mais le pire était la nuit, car il habitait chacun de ses rêves. Pour leur bien à tous les deux, son petit ami du moment mit fin à leur simulacre de relation - révélant au grand dame d’Amy qu’il était lui aussi amoureux d’un autre étudiant. La jeune sorcière s’en sorti avec un coeur doublement brisé, jurant sur les esprits roms les plus puissants qu’on le l’y reprendrait plus à tomber amoureuse ainsi.

La déesse Kali en personne dû se payer une bonne tranche de rigolade devant ce ridicule parjure car à la minute où Amy tomba de nouveau sur le beau sorcier, elle se retrouva immédiatement transportée au milieu d’une clairière fleurie inondée de soleil, au sein de son petit paradis personnel. Se perdre dans les yeux Azurite du sorcier lui apportait une sensation de bonheur suffisamment forte pour la faire s’évanouir. Or, elle avait besoin de toutes ses forces pour s’empêcher de s’accrocher à son cou tel un koala ayant retrouvé son bambou favori.

To be continued…