Arlene Bellaster - The nosy one

Identité : Bellaster, Arlene. Elle hérite du blond de sa mère, du nom de son père.

Date et Lieu de naissance : Le 3 mars 2002, dans un faubourg londonien. Dieu sait qu'elle aimerait rester jeune et dynamique toute sa vie, mais son changement de dizaine lui semblait déjà être une étape effrayante… Pour l'instant, ses 20 ans lui suffisent.

Statut civil : "célibataire et fière de l'être". Quoi qu'elle en dise, la blondinette n'a pourtant pas choisi ce désert relationnel… Son mauvais caractère l'a fait pour elle. Il serait d'ailleurs naïf de croire en l'hétérosexualité d'Arlene depuis qu'elle eut plaquer ses lèvres sur celles d'une troisième année, peu après sa toute première rentrée à Poudlard. S'il est clair que ses penchants oscillent entre les deux gents, son attrait particulier pour les dames n'en est néanmoins que plus assumé depuis ce jour.

Scolarité : C’est une Gryffondor jusqu’au bout des ongles. Brave, courageuse ; elle porte en haute estime sa maison ainsi que ceux qui la composent. D’ailleurs, la jeune adulte ne manque en aucun cas de saluer ses frères et sœurs lorsqu’elle les croise au Club de Duel, au Club d'Échec et Jeux Sorciers ou encore au Club de Sports et Équipe de quidditch. Même si son programme de troisième année l’occupe considérablement, dernièrement, elle est au moins sûre d’en rencontrer le plus possible, avec autant d’activités…

Profession : Sa vraie passion, c'est les échecs. Personne ne fut surpris d'apprendre qu'Arlene assistait son père dans son vieux magasin de jeux en bois ; elle a conscience que ça ne fera peut-être pas chic sur le CV, mais elle donnerait bien tout pour être entourée d'échiquiers jusqu'au restant de ses jours… C'est avec fierté qu'elle s'y rend tous les week end, dilapidant sa maigre paye dans des smoothies vanille bien trop sucrés.

Baguette magique : Une baguette de trente centimètres, composée d’un bois de cèdre ainsi que d’un cœur de crin de licorne. Il semble également que son épaisseur soit importante, tandis qu’elle dispose d’une rigidité indéniable. La baguette escorte fièrement Arlene depuis son intégration à Poudlard, l’intéressée ayant juré de ne jamais troquer sa compagne contre une autre. Force est d’admettre que les deux compères s’entendent et s’associent à merveille : il n’y a jamais eu d’incident ni de magie déficiente à déplorer.

Famille : Qu'il s'agisse de son dortoir, de son sac à main ou de la poche de ce jean délavé à jamais oublié sous le lit de son premier petit copain moldu, Arlene trouvera toujours la place d'y ranger soigneusement une photo de famille. La même depuis des années, d'ailleurs. Ses couettes la trahissent. Elle ne peut s'empêcher un sourire lorsqu'elle y pose le regard : à côté de son petit frère, leur cousin s'apprête à tirer la robe d'Arlene sous les gros yeux de leur oncle. Malheureusement, le prix de la prestation était trop élevé pour en refaire une autre. La photo est belle, mais ce photographe est un escroc.

Hérédité du sang : Sang-Mêlé. Une descendance britannique modeste qui ne puisse prétendre à sortir du lot d'aucune façon. Grandir dans une famille de charpentiers et de maçons dans un quartier populaire n'a pas toujours été facile pour Arlene, source d'une grande honte profondément enfouie. Pour autant, elle restera toujours la petite princesse de son père : un prix que même la pureté du sang ne saurait acheter.

Particularité magique : La mère éduqua sa fille selon une théorie : "Il y a les doués et ceux qui triment". Ceux qui excellent dans tout ce qu'ils entreprennent, et les autres. Arlene trime – elle n'a hérité d'aucun don, d'aucune facilité. Même si cela implique de s'appliquer trois fois plus que le reste du monde, c'est à la sueur de son front qu'elle l'accomplit. Les efforts payent toujours, elle en est convaincue.

Caractère : Brave – Honnête – Franche – Brusque – Exigeante – Studieuse – Appliquée – Loyale – Sociable – Affirmée – Passionnée – Hautaine – Stricte – Peste – Entêtée – Colérique – Puce électrique – Fouineuse

Une chose est sûre, la londonienne ne fait pas dans la demi mesure. Avec elle, c’est tout ou rien : tout doit être tranché, clair, si bien qu’elle n’y fait pas exception non plus.

Arlene place l’honnêteté au dessus de toute chose. Elle aime les relations franches et ne supporte pas les pincettes, au point où les plus tempérés redoutent certainement le moment où elle décide de leur adresser la parole. Elle fait de la dictée des quatre vérités son sport favori dans lequel elle excelle avec une affinité particulière. La britannique ne compte plus les amies qu’elle a brusqué avec une critique trop sèche – un comportement qu’elle s’efforce de corriger, se sentant trop coupable pour ne pas se rendre compte de son erreur.
Néanmoins, petite peste pourrie gâtée ; il est complexe voire périlleux d’essayer de lui faire entendre raison lorsqu’elle s’entête ou s’agace… Dans cette situation, elle se braquera, se réfugiera dans une phase de déni, et les autres auront toujours tort. Et ce sera tant pis pour eux. L’on note cependant quelques rares accrochages avec ses professeurs, Arlene se permettant quelques remarques trop honnêtes envers ses tuteurs. Si quelque chose ne lui plaît pas, ne conforte pas ses convictions, elle n’hésitera en aucun cas à en faire part, à tort ou à travers.

Sans surprise exigeante dans ses relations, la studieuse fille Bellaster l’est autant envers elle-même. Un brin moralisatrice, elle prône et exerce une hygiène de vie irréprochable – en témoigne son impressionnante skincare routine – qui ne lui a jamais fait défaut jusqu’ici. Sa journée est habituellement planifiée une semaine à l’avance, la blondinette s’imposant une heure d’étude des échecs quelque part entre ses cours, révisions, sorties et différents clubs. Elle ne comprend d’ailleurs pas ses camarades constamment inoccupés ; ayant en horreur, tout comme sa mère, les glandeurs modestes.
Jeune femme occupée, elle estime qu’elle ne peut atteindre l’excellence sans se stimuler suffisamment. Elle papillonne toujours par-ci, par-là, si bien qu’il n’est pas rare de la croiser en pleine course au détour d’un couloir, une pile de bouquins en équilibre précaire dans les bras, foudroyant du regard quiconque oserait la mettre davantage en retard à son prochain cours.

La britannique ne fait pas partie de ces étudiants timides qui angoissent à l’idée d’être appelés au tableau. Elle ne juge pas, au contraire : elle se fera un plaisir de s’y rendre à leur place. Elle aime être vue, remarquée, souvenue. Parfois hautaine, elle apprécie son ego flatté, ainsi que la validation académique de ses professeurs et celle de ses pairs. Si elle ne vit pas pour les autres, il serait incorrect d’affirmer complètement le contraire.
Il est également difficile pour elle de s’épanouir seule, grande ambitieuse appréciant par-dessus tout voir et participer aux jeux et sports d’équipe. Si les échecs moldus y font exception, elle ne peut pourtant jouer en hermite : tôt ou tard, il lui faudra un concurrent, un rival ou un compagnon de jeu auquel se confronter. En effet, il semble que ce soit dans l’adversité – aussi amicale soit-elle – que la jeune blonde grandisse le plus efficacement… Elle n’aime pas être surpassée, mais en comprend la nécessité.

Patronus : Elle n'arrive pas encore à le maîtriser vraiment, en dépit de ses efforts renouvelés, mais son frère et elle s'accordent à présumer qu'il s'agit d'une sorte de… taureau ? Un animal têtu, en tout cas, ils en sont tous les deux certains. Surtout pas un âne, elle espère ; il n'y a pas plus disgracieux à ses yeux.

Miroir de Risèd : Arlene se tient sur la première place du podium, brandissant fièrement une multitude de trophées à la suite. Sa mère et son père l'entourent tout en applaudissant fièrement ses efforts. La validation, voilà ce qu'elle désire par-dessus tout.

Epouvantard : Ses pièces d'échecs qui refusent de lui obéir, se mouvant aléatoirement sur l'échiquier selon leur bon vouloir. Le chaos. Une métaphore profonde qui lui échappe encore, peut-être, bien que la scène en elle-même suffise à hanter ses nuits.

Particularités : Une cicatrice en fente à la lèvre inférieure. Elle la trouve trop visible, mais ce n’est réellement qu’un trait que personne ne remarque. Il arrive cependant que d’autres y fassent inconsciemment attention, ce qui a pour effet de couvrir Arlene d’opprobre de la tête aux pieds, qui s’imagine soudainement que cette tare physique sera moquée puis pointée du doigt.

Qui es-tu ? : Appelez-moi Panda ! Etudiante en informatique, je profite de mon temps libre conséquent pour me pencher vers de nouveaux horizons littéraires Ceci étant dit, je me dois de préciser que je suis un bébé concernant les RPG type forum... J'en implore votre patience (pitié).

Faceclaim & Crédits : Jessica Alexander – chubby-dumpling-project

Comment avez-vous connu le forum? : Google est mon allié le plus précieux !

Un petit plus ? : Passionnée d'échecs (sans rire, j'ai des étagères remplies de bouquins théoriques), ne soyez pas surpris de voir cet univers s'introduire dans la vie d'Arlene ;) Cela guidera ses pas tout au long de son aventure !

La fille Bellaster voit le jour le 3 mars 2003, dans un hôpital quelconque en périphérie de la glorieuse Londres. Couverte d’amour et choyée au quotidien, Arlene ne manquera jamais de rien. Sa mère est stricte, mais son père la pourrie-gâte, se pliant par amour au moindre des caprices de la gamine. De par la profession de ses parents, la petite peste jouit d’une éducation qui la pousse à se surpasser, à oser découvrir le monde autour d’elle. Son père, travailleur du bois, entretient sa passion des jeux de société et lui enseigne le respect du « fait-main ». Il la sensibilise aux arts, cultive sa curiosité du monde. Sa mère, enseignante d’un autre côté, l’expose bien vite à une réalité plus incisive ; les feignants n’auront pas leur place dans cette famille.

Ne tolérant que l’excellence et la discipline, c’est d’une main de fer que la maternelle Bellaster cadre l’éducation de son enfant, lui transmettant sa rigueur et son autorité naturelle. Elle hérite également de sa terrifiante franchise, source de prises de tête incalculables avec ses camarades de l’époque. Reconnue comme une véritable tête de mule aux différents clubs qu’elle côtoie, elle incarne le cauchemar d’une belle poignée de ses membres – elle n’a connu que l’exigence, et ne tolère en rien les mollassons sans ambition.
Elle se rappelle de ce type de trois ans son aîné, lors de son bref passage au club d’escrime de son quartier, incapable d’effectuer un tiré droit correct, si ce n’est décent. Elle avait refusé de lui adresser la parole – son temps et son énergie – jusqu’à ce qu’il soit capable de palier son retard sur les autres. Le pauvre bougre avait fini par coûter la victoire à l’équipe d’Arlene, en compétition interclubs, alors il l’avait bien mérité.

La blonde ne finit par s’adoucir qu’à la naissance de son petit frère, sa mère ne daignant lui lâcher la grappe que lorsqu’elle n’eut plus autant de temps à lui accorder. Un mal pour un bien ; l’aînée se rapproche drastiquement de son père qui n’accentue que davantage son caractère peste et entêté. Enchaînant caprices sur caprices – après tout, elle n’était plus la star de la famille –, son paternel adoré ne pouvait plus qu’acheter sa tranquillité en la couvrant de smoothies saveur vanille. Son péché mignon préféré, assurément.
C’est à peu près à cette période que son père lui offre son premier jeu d’échecs. Un cadeau anodin qui sera pourtant le fruit d’une dualité dérangée : Arlene développe rapidement une obsession passionnée envers les échecs, amassant les bouquins théoriques d’une part, massacrant ses adversaires de l’autre. Il ne manquait plus que l’arrogance à la petite, ce qu’elle acquit très vite à mesure que ses trophées s’empilaient sur l’étagère du salon. Indéniablement douée, il n’empêche que sa défaite contre un bambin pas plus haut que trois pommes, au tournoi régional de l’été 2014, a fini par fortement réprimer ses ardeurs. Au moins, elle ne sous-estime plus ses adversaires…

Sa scolarité moldue puis sorcière est agitée, tumultueuse, mais la jeune sang-mêlée se démène dans ses études. Si la première place du classement de sa classe lui sera constamment volé par un morveux nommé Paul – l’un des doués –, il n’empêche que rien ni personne n’aura pu lui ôter son ambition démesurée. On la situe aisément dans le haut du panier, encore ici à Poudlard, mais elle manquait sans doute de l’étoffe d’un génie pour prétendre à la première place.
Quoi qu’il en soit, c’est haut la main qu’elle finit par décrocher une bourse à l’école supérieure de magie qu’on ne présente plus. Célébrant cette réussite en réveillant malgré elle le voisinage, elle prouvera à l’institution que cette dernière n’avait pas tort de croire en elle. Des résultats académiques admirables et un investissement plus que considérable dans les activités extra-scolaires… Arlene compte bien un jour graver son nom dans l’histoire du monde, et c’est par l’excellence qu’elle compte y arriver.