We are the champions - Hope

En arrivant à Poudlard, Aquiles avait trouvé l’endroit étrangement petit, presque comme si la réputation de l’établissement l’avait rendu particulièrement immense dans son esprit. Peut-être cela venait-il du fait qu’il avait bien en tête les souvenirs de Castelobruxo et de sa jungle immense l’entourant, donnant l’impression que l’école était infinie. Enfin, quoi qu’il en soit, il s’était vite rendu compte de son erreur. Même des mois plus tard, il se perdait encore dans les escaliers – certes il n’avait jamais eu un très bon sens de l’orientation – et il n’avait pas terminé d’avoir fait le tour de tous les coins et recoins du château. Ni du petit village sorcier qui se trouvait non loin, et qui semblait faire la joie des étudiants. D’ailleurs, quand il se rendait là-bas, il se faisait tellement aborder à droite et à gauche qu’il avait du mal à vraiment profiter de l’endroit. Il avait été assez rapide à découvrir les farces et attrapes de Zonko à son plus grand plaisir – clairement pas à celui de son mari – et également les confiseries de Honeydukes qui savaient toujours apporter un sourire sur les lèvres de Azael et Amadeo. Rien qui n’intéressait Allegria, évidemment, sa fille avait visiblement décidé que les sucreries étaient uniquement pour les enfants. Il restait certain qu’elle en volait à sa fratrie parfois.

Enfin, arrivé en décembre et Aquiles n’avait pas encore tout visité. En ce jeudi matin où il avait quelques heures de libre, ce qui était en réalité assez rare entre ses trois emplois, sa vie de famille et ses propres activités, il se rend une nouvelle fois à Pré-au-lard bien décidé à enfin mettre les pieds dans le fameux bar des Trois-Balais. Les bars au Royaume-Uni le fascinaient un peu, bien loin de l’ambiance de ceux qu’il connaissait si bien au Chili, et il avait tendance à regarder autour de lui comme s’il était dans un musée. C’était drôle, de vivre ainsi au milieu de la différence. Il se demandait combien de temps cela lui prendrait pour que tout lui paraisse parfaitement familier. Il jette donc des regards curieux à droite et à gauche quand il rentre dans l’établissement, surtout qu’il avait entendu ses étudiants en parler plus d’une fois. Il va pour s’asseoir au comptoir, car il aime bien cela, et avec un grand sourire sur le visage, commande avec son anglais teinté d’un accent chilien prononcé : “Bonjour ! J’aimerais un just de citrouille épicé s’il– Oh !” La jeune femme s’était tournée vers lui, et enfin il est frappé par la vue de son visage, qu’il reconnaît bien entendue immédiatement. “Mais vous êtes Hope Standford !” Il lui tend la main naturellement, son sourire s’étant aggrandi, les yeux pétillants. “Je suis Aquiles de Fonollosa ! Je suis ravi d’enfin vous rencontrer, j’ai toujours été déçu de ne pas en avoir l’occasion en allant voir vos matchs.” Il jette un oeil autour de lui, avant de revenir vers elle. “Je ne savais pas que vous étiez devenue barmaid !”

C’était une matinée comme toutes les autres. J’avais pris mes marques dans ce nouveau pays et ce nouvel univers, et je commençais déjà à atteindre les objectifs simples que je m’étais fixé. Passer du temps avec mon frère et sa fille, et m’épanouir en m’ouvrant aux autres et en me faisant de nouveaux amis. Ce commerce était d’ailleurs un choix idéal pour ce genre de chose.
Comme à mon habitude donc, je commençais un peu de ménage à la main. Etant du monde non-maj, j’avais gardé quelques réflexes. C’était surtout que prendre mon temps à nettoyer cette endroit faisait que j’avais du temps pour réfléchir.
C’est donc avec un vrai balai à la main, absolument pas fait pour voler que je vis rentrer brusquement Aquilès de Fonollosa. Les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte j’avais du rester appuyé au balai pour ne pas m’effondrer de surprise. Qu’est ce qu’il foutait ici ?

« B’jour. » réussis-je juste à articuler, toujours appuyé le regard vide sur mon balai.

Puis il se présenta, j’écarquillais encore plus les yeux. C’était… mon idole de jeunesse. C’était des gens comme lui, qui m’avait ouvert la voie vers le Quidditch, et au-delà… C’était un véritable modèle pour la cause qui me tenait à coeur. Et c’était surtout un des meilleurs joueurs de Quidditch que le monde est porté. Et… Il connaissait Hope Standford….

« Je… euh… écoutez ça m’est jamais arrivé mais… j’commence à comprendre ce que les gens ressentent quand y m’voient. »

Je vacillais un peu, puis j’allais nous servir deux jus de citrouille maxi épicés. J’en avais rudement besoin. Lui tendant le siens d’une petite main tremblante tellement j’étais impressionnée, je clignotais des yeux plusieurs fois. Quelle gourde je faisais ! Je me serai baffée !

« Bienvenue aux Trois Balais ! Excusez moi de l’accueil… Je suis une de vos plus grandes fans. C’est grâce à vous que j’ai progressé dans le Quidditch… Vous m’avez inspiré… Même si on était pas au même poste ! Tout ce que vous véhiculez à côté et sur un balai… je… »

Je parlais avec les mains et j’étais un peu toute rouge. On aurait réellement dit une gamine. D’ailleurs c’était exactement comme ça que je me sentais alors que je daignais enfin aller de l’autre côté du bar. A sa question, je rougis encore plus.

« J’ai… j’ai arrêté ma carrière l’année dernière. Burn Out. J’en pouvais plus du milieu toxique du Quidditch Professonniel. J’avais pas de vrais amis et ma mère est décédée, me laissant toute seule. J’ai pas renouvelé mon contrat avec les All Stars, à la surprise générale. J’ai pris la première valise que j’avais, j’ai répondu à une annonce de rachat d’un boutique en écosse à côté de Poudlard… Et me voici devant vous... Quelques mois plus tard… Mais vous ? Quel bon vous amène ?! »

Est-ce qu’il allait rester ici pour toujours ?! Je sautillais presque derrière le comptoir sur mes petites converses.

Ca, c’était une bonne surprise ! Clairement, en entrant dans ce bar fort sympathique, Aquiles ne s’attendait pas à tomber sur une telle star dans son sport. Contrairement à ce que certains pouvaient penser, tous les champions ne se connaissaient pas, et Aquiles avait le désavantage d’avoir eu une carrière courte et qui commençait à dater, désormais. Visiblement cela ne l’empêchait pas de se faire reconnaître, et ce même par des générations plus jeunes comme  @Adil Mesli  ou  @Owen Sterling  – enfin, il était un champion lui-même, c’était différent.

Son sourire reste bien en place sur son visage, toujours aussi avenant et enjoué que d’habitude. Il rit un peu à sa remarque sur le fait de se rencontrer, agitant une main, faussement modeste. “Vous allez me faire rougir.” Il l’observe leur servir à boire, un peu amusé de la voir réagir ainsi vu son propre statut. Aquiles avait toujours été très à l’aise avec tous les joueurs qu’il pouvait rencontrer, peu importe leur réputation. Il devait aussi reconnaître qu’il était plus vieux qu’elle – probablement toujours en train de jouer quand elle avait entendu parler de lui, peut-être. Elle lui semblait jeune. “Gracias,” il la remercie en prenant le verre qu’il avait demandé.

Ses yeux s’illuminent alors qu’elle continue de parler, et comme toujours, son coeur se réchauffe en même temps que son ego se gonfle. Aquiles aime entendre parler de lui et de sa gloire passée, et il aime tout autant savoir qu’en quelques petites années, il était parvenu à inspirer plus d’une personne. Et visiblement, d’autres champions de Quidditch également. “C’est très gentil ! J’avoue à l’époque je ne pensais pas avoir une telle influence sur tant de gens, mais je suppose que c’est une bonne chose. Le Quidditch ne serait pas le même sans votre carrière non plus !” De plus, statistiquement, il y avait toujours malheureusement moins de femmes que d’hommes dans les équipes, alors des personnes comme Hope étaient d’autant plus importantes.

C’était drôle, comme autant elle que lui avait quitté leur carrière pour des raisons très personnelles, et non pas une blessure ou un âge trop avancé. Même si ce n’était pas non plus totalement le même contexte. “Je suis désolée pour votre maman. Et votre burn-out, j’espère que vous allez mieux désormais ? Vous n’êtes pas la première que je vois en souffrir, mais une des rares à l’assumer et à prendre soin de ça. C’est bien.” Il se demandait si lui l’aurait fait. Seul, non, mais @Angel de Fonollosa l’aurait sûrement enfermé à la maison pour le forcer à se reposer et à prendre soin de lui. Il sourit à l’idée. “Je suis professeur de vol à Poudlard depuis septembre ! Mon mari et moi sommes venus nous installer ici afin de pouvoir adopter nos enfants convenablement, car ce n’est malheureusement toujours pas légal au Chili et dans la majorité des pays d’Amérique Latine.” Il prend une gorgée, croisant les jambes sur son tabouret. “Je n’avais pas encore eu le temps de venir voir votre établissement, mais je suis content de l’avoir fait ! Les étudiants en parlent beaucoup.”

Je l’observais d’un air presque émerveillé. Alors qu’il me racontait qu’il était devenu professeur de vol à Poudlard, je m’apprêtais à me surprendre en train d’être appuyé sur mon propre bar à boire ses paroles comme des éléments divins. Sursautant et me rendant compte de mon attitude, je passais ma main dans ma chevelure dorée et je lui fis un très large sourire.

« Ce n’est rien vous inquiétez pas. Et oui, ça va beaucoup mieux depuis que je suis ici. La vie est plus calme et… je me centre sur les choses véritablement importante. Vous voulez boire quelque chose ? C’est à ça que sert cet endroit après tout. »

Je me mis à ricaner et je lui désignais l’ensemble des boissons derrière moi que j’avais disposé de manière méthodique. Me servant un thé, je lui désignais l’ensemble des softs et des contenus alcoolisés. Avec un regard passionné, j’écoutais avec attention les raisons de sa venue.

« Oh, effectivement. Et c’est encore difficile ici en Europe. Hormis deux ou trois exceptions… Vous passez généralement après les couples de sexe opposés ce qui est dégueulasse... Enfin. C’est du courage, mais je suis sûr que vous allez y arriver. »

Je lui fis un léger clin d’oeil et je lui désignais la carte. J’avais toujours eu beaucoup de respect pour cet homme et ce qui véhiculait. Il venait d’un pays où les gens de sa communauté était généralement maltraité et totalement différencié des autres. Je le gardais pour moi car c’était très personnelle, mais c’était lui, qui m’avait fait sortir de ma réserve sur le sujet. En 2017, j’avais annoncé publiquement ma relation avec une autre joueuse de Quidditch. Ca avait fait la une de tous les journaux à l’époque. Et curieusement… Mon succès de l’époque avait paru secondaire aux yeux des journalistes à l’époque. Ces derniers préféraient savoir avec qui je partageais ma couche…

« Après tout, je n’ai jamais connu joueur de Quidditch plus tenace que vous ! Chili – Maroc 2008 ! Un match incroyable. J’étais dans les tribunes… Un de mes premiers matchs de Quidditch… 17 arrêts consécutifs... »

Mes yeux brillaient d’une flamme sans nom. Je n’avais jamais eu beaucoup d’idole dans ma vie. Je n’avais jamais trouvé cela spécialement sain. Mais des gens qui m’inspiraient, j’en avais. Et Aquiles en avait toujours fait parti.

Il hocha la tête, sirotant son verre. “Ouais, c’est malheureusement pas facile, et ça avance lentement. On se retrouve dans des situations un peu ridicules. Je ne suis officiellement le père que de ma fille, et mon mari de notre deuxième enfant et de notre fils. Le Chili ne me laisse pas adopter mes deux autres enfants sous prétexte qu’ils ont déjà un père.” Il roule des yeux, agacé par la situation et par l’idée de manière générale. C’était clairement un combat de longue haleine, et Angel et lui n’étaient pas les premiers à perdre patience et à décider de faire leur vie ailleurs, pour enfin être reconnu comme une vraie famille. “A l’époque, nous avions été obligés de nous marier en Espagne. Heureusement que mon mari a de la famille là-bas.” Et il avait adoré leur mariage, évidemment, et ce n’était pas comme si sa propre famille aurait voulu venir, mais ce n’était pas pareil. Les choses avaient suffisamment évolué pour qu’ils soient officiellement reconnus comme mariés depuis quelques années en Chili, mais il n’imaginait même pas le chemin encore à faire pour le reste.

Son sourire revint bien vite quand Hope lui parla d’un de ses succès, et ses yeux brillaient de fierté non contenue. “Aaah ouais, je m’en rappelle de celui-là. Je crois que j’ai bien mérité mon surnom, ce jour-là.” Aquiles l’Infranchissable, il n’y avait eu aucun doute là-dessus. “Je me rappelle engueuler mon équipe depuis mes cerceaux car si je n’avais pas fait tous ces arrêts, on serait déjà mort et enterré vu comme ils ne marquaient pas. Je me suis fait engueulé par le coach après, mais au moins ils ont bougé leur cul et on a gagné.” Il raconte cela en rigolant, sans aucun regret. Aquiles prenait les matchs très au sérieux, malgré son naturel à ne rien prendre au sérieux. Le Quidditch, c’était une autre paire de manches, et il lui était arrivé plus d’une fois de pousser des gueulantes. Se savoir la star de l’équipe aidait un peu. “Mais je crois que j’ai eu de la chance, parfois j’ai l’impression que le niveau des joueurs en face n’avait rien à voir avec le vôtre, par exemple. J’ai bien vu une bonne dizaine de vos matchs, et vous m’avez époustouflé à chaque fois. Mon fils aussi, il est un grand fan, encore à ce jour.” Cela lui fit penser, soudainement, fouillant dans ses poches. “Ah tiens, si vous pouviez me signer un petit truc, il sera fou de joie. Vous m’aidez à être le père de l’année ?” Il lui tendit un bout de parchemin, un grand sourire aux lèvres.

J’écoutais ces histoires et ces soucis d’adoptions avec un grand intérêt. Bien que l’idée de fonder une famille ne m’était jamais venu à l’esprit, le parcours qu’avait fait Aquiles relevait d’un combat complexe. Je comprenais maintenant mieux où il trouvait l’énergie lorsqu’il était sur un balais. Quand il me fit des compliments, je me mis alors à rougir.

« Oh. Vous… vous ne devriez pas dire ça. C’est… c’est derrière moi. »

Je baissais un peu la tête, assez rouge. J’étais gênée, parce que je savais que ma carrière c’était arrêté tôt. Enfin, ce que je voulais dire par là, c’était que si je voulais reprendre et remonter sur un balai, c’était encore largement possible. Mais… j’avais mis tout ca de côté, et depuis que j’étais là, j’avais tendance à oublier qui j’avais été avant.

« Bien sur. Comment il s’appelle ? »

Je ne refusais jamais d’autographe, ou quelconque demande de fans. C’était pour eux que je volais, parce qu’outre la sensation de voler, c’est ça qui me plaisait dans ce sport. Avec calme je pris le bout de papier et le stylo qu’il me tendait.

« Chaque génération a ses joueurs… Effectivement ! »

Inscrivant le nom qu’il m’avait dit, je lui fis un léger sourire en lui tendant. Personnellement, je n’osais pas lui en demander un. D’un geste calme, je séchais les verres propres avec un chiffon. Tout simplement parce que je n’avais rien d’autre à faire et que si je l’avais fait par magie, je n’aurai plus rien à faire. C’était vraiment calme aujourd’hui. Alors que je regardais Aquiles, mes yeux se portèrent sur les Trois Balais que j’avais suspendu dans le bar. C’était trois de mes balais, qui m’avait servi pendant ma carrière.

« Ca fait une éternité que je n’ai pas volé... »

A vrai dire, ca ne m’était pas arrivé depuis que j’avais quitté les USA. J’étais venu en Balai d’ailleurs et depuis, je n’étais pas remonté, comme si l’ombre du Quidditch planait toujours au dessus moi. Mais là, brusquement, en voyant Aquiles en dessous de ces Trois balais… j’en eu une envie irrésistible.

« Ca .. Ca vous dérangerait si on volait ensemble et s’échangeait quelques balles ? » demandais-je timidement.

“Oh moi aussi, mais ce n’est pas une raison pour ne plus en parler.” Peut-être que Aquiles s’accrochait trop au passé, finalement, mais cela ne le gênait pas dans la vie de tous les jours. Et finalement, c’était grâce à cette expérience-là qu’il avait obtenu son job actuel et savait qu’il ne faisait pas absolument n’importe quoi. Et puis, même maintenant, il rencontrait encore des gens le regardant comme s’il était toujours un joueur actif. Cela lui faisait terriblement plaisir, et il n’était pas prêt de les en empêcher. Après, il n’avait pas quitté le Quidditch pour les mêmes raisons que Hope. Probablement que leurs réflexions étaient donc différentes. “Amadeo ! Merci beaucoup.” Il lui offre un grand sourire alors qu’elle signe, ayant déjà hâte de rentrer chez lui pour en faire cadeau à leur petit dernier. C’était une chance inouïe que le petit semble autant apprécier ce sport que lui. Le troisième était le bon, comme il s’amusait à dire. Allegria n’était clairement pas intéressée par un sport de baballe, comme elle disait, et Azael était bien trop intellectuel.le pour cela. Evidemment que Aquiles ne leur reprochait rien, mais cela lui faisait plaisir de pouvoir partager cela avec au moins un de ses enfants. Surtout, cela avait été la clé pour ouvrir le coeur d’Amadeo à lui lors de son adoption, et rien que cela valait tout l’or du monde.

“Ah, c’est l’histoire de la vie, je crois bien.” Il est tout heureux de sa référence moldue, devenu expert dans l’art de faire des références que la plupart des sorciers ne comprennent absolument pas. Aquiles oui, et c’était le principal, non ? C’était ce qu’il se disait, en tout cas. Il avait un peu tendance à vivre dans son monde.

Sa tête se penche légèrement quand Hope parle de ne plus avoir volé depuis un moment, et il a même une moue triste. “C’est vrai que mon métier est bien plus propice que le vôtre à ce genre d’activités.” Aquiles maintenait qu’il n’était pas fait pour être prof, mais il n’allait pas cracher dans la soupe non plus. Il y avait bien pire comme poste, et comme matière, qui lui permettait de rester près de ce qu’il aimait. Son visage s’éclaire à la proposition d’Hope, hochant immédiatement la tête. “Mais avec plaisir ! Dites-moi quand vous avez du temps, j’ai un petit terrain chez moi, ou on peut en louer un – voire même à Poudlard, je crois pouvoir vous faire rentrer.” Ce n'était pas certain, mais bon... il pouvait tenter.