♪ C'est à l'école, tagadagada, qu'on apprend les bêtises ♫
Les fêtes de fin d'année étaient passées à une vitesse, c'était impressionnant! Entre les repas de Noël en famille à n'en plus finir et le nouvel An avec les potes, ça avait été, comme tous les ans depuis perpète, une quinzaine de bouffes et de beuveries. Tu trouvais toujours étonnant que jamais personne, en plus des crises de foie, n'ai en plus vu son ventre explosé d'avoir trop mangé et/ou trop bu...
Dans tous les cas, il avait fallu retourner à Poudlard pour les cours. Les premiers jours, comme après chaque retour de vacances, avaient été difficiles, mais l'on retrouvait vite sa vieille routine. Et ses vieilles et mauvaises habitudes qui vont avec. Chasser le naturel, il revient au grand galop, comme dirait un célèbre proverbe Moldu. Et ton naturel, d'aucun aurait voulu qu'il ne revienne jamais. Ta mère en tête.
En ce lundi où la fin de la première dizaine de janvier touchait à sa fin, tu n'avais plus cours et un long moment avant le repas. Ton sac rempli de livres de cours et de quoi écrire, ta cape et ton insigne de maison catapultés dans ta chambre en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, tu quittas illico la pièce et la salle commune de Gryffondor toujours vêtue du reste de ton uniforme scolaire. A quoi bon prendre le temps de passer d'autres fringues que ta chemise blanche, ta jupe et tes longues chaussettes noires, si tu pouvais tout aussi bien commettre des méfaits si le dit uniforme pouvait très bien faire l'affaire?
Quittant la tour pour le rez-de-chaussée, tu profites qu'il n'y ait encore personne dans la salle des professeurs pour t'y infiltrer. Toujours sur tes gardes, d'un coup que l'un ou l'autre des professeurs ou un autre membre du personnel aurait eu la bonne idée de débarquer maintenant.
La voie étant libre, tu sors les tasses lambdas présentes pour les thés, cafés et autres boissons chaudes et tente de les subtiliser par des tasses mordeuses. L'image des adultes se faisant bouffer les doigts parce ce qu'ils pensaient être leur tasse était assez drôle... Ce le fut vite moins, lorsque les dites tasses ensorcelées décidèrent de s'agiter avant que tu aies eu le temps de tout ranger.
Tu as un mouvement de recul dans un fracas de tasses normales se brisant, mais trop tard: les gueuses avaient déjà commencé à t'agresser. “Sauve qui peuuuuuuuuuuuuut!” Que tu brailles, en sonnant la retraite et en tentant de fuir de la salle, des tasses agrippées partout où elles le pouvaient et dont, en arrivant dans le couloir, tu tentais de te débarrasser tant bien que mal. Et plus mal que bien, si quelqu'un veut ton avis...