Au fond, si vous avez oublié, il vous suffit... de demander. * APO *

« Bien sûr que si ! Ils ressemblent à Xris ! Ils respirent la même joie de vivre ! »

Lui faisant une grimace, je fis un tour de main avec ma baguette pour effectuer un Incendio en informulé. L’os s’enflamma, puis d’un Expulso, je renvoyais le projectile sur la petite troupe de Chapeau Rouge qui se mirent à gueuler de plus belle. Voyant que l’on opposait une certaine résistance, ils s’en allèrent, laissant derrière eux celui qui était ligoté.

« Et c’était une blague, mais ravi de voir que ça t’affectait autant ! Bien, on va repasser par l’armoire, je pense que c’est mieux d’affronter un Yokai qui d’ailleurs a du passer à autre chose, que de traverser la forêt interdite… Même si je suis super bien ici avec toi... »

C’était ironique parce qu’il commençait sérieusement à faire froid. Attentif, et toujours ma baguette en l’air, je reculais vers le feu, comme quelque chose de rassurant. J’avais quand même deux trois choses à lui dire avant qu’on rentre. Je levais les yeux vers le ciel qui était avec peu d’étoile, puis distraitement je rabaissais mes yeux vers elle.

« Tu étais sérieuse quand tu disais que tu voulais fonder une famille avec moi ? »

Je m’étais rapproché d’elle, ma baguette toujours en l’air, comme si j’attendais un Chaporouge. J’avais un peu l’air d’un imbécile, aussi je la baissais doucement et je la rangeais. Calmement, ma main passa sur le bras d’Apolline et je lui pris la main pour la regarder dans les yeux.

« J’ai jamais perdu espoir pour nous deux, et j’ai toujours cru en nous. Et je voulais que tu saches que… je suis désolé pour le comportement que j’ai pu avoir avec toi. Je...je voulais pas t’abandonner Apo. C’était du vent… J’en étais tout simplement incapable... Tout à l’heure, je te l’ai dit dans le feu de l’action… Mais j’étais sérieux. A chaque fois, j’ai choisi la facilité. Quand j’ai voulu aller à Ilvermorny, quand je t’ai plus parler… Que je t’ai dit de quitter ma vie… J’ai été vraiment stupide. »

Je lui pris la taille et je la serrais contre moi dans un calin. J’étais bien là, à sentir sa poitrine sur la mienne et à entendre nos respirations aller à l’unisson et nos coeurs battre en même temps. Je passais ma tête sur son épaule, en profitant pour respirer ses cheveux. Je crois que de tout ce qui m’avait le plus manqué avec elle, c’était tout ces petits gestes affectifs. Ils étaient si rare à Poudlard et même quand nous étions ensemble… Mais qu’est ce que j’aimais ça.

« Je recommencerai plus jamais, j’te le promets. A partir de maintenant t’es l’unique raison pour laquelle je vais tout donner ! »

Je lui fis un léger sourire, puis je l’entrainais vers l’intérieur. Passant la porte de l’armoire, je lui indiquais de me suivre. J’avais jamais capté comment marchait ce truc. Quoi qu’il en soit, je nous enfermais à nouveau là dedans et je déclarai, dans l’obscurité.

« On recommence ? »

Je me mis à ricaner à ma propre vanne, mais je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit que je fus brutalement projeter sur le coté. L’armoire de la salle sur demande avait été placé de côté par le Yokai, nous laissant choir au sol. Attrapant Apo avant qu’elle ne tombe, je me mis à l’entrainer vers la sortie, en courant comme des gamins.
Enfin, nous sortîmes de là. Avec amusement, je regardais les tableaux endormis. Il devait être tard et l’heure de rentrer dans nos dortoirs.

« Attends, tu as un brin d’herbe dans les cheveux. »

Je lui enlevais. Mes joues s’empourprèrent encore et je lui fis un joli sourire timide. Son regard me faisait toujours le même effet…

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Je ne reviens jamais sur ma parole! C'est ça être un vrai sorcier! 

Priori Incantatem.

Blacksmith

Au fond, si vous avez oublié, il vous suffit...de demander

@Michel-Ange Grimm & Apolline Dunn

◊ ◊ ◊

Les chaporouges étaient peu combattifs. Ils avaient fui en laissant derrière eux celui qui était ligoté. Pas très sympa. Mais Apolline s’en fichait un peu. Elle avait reporté toute son attention sur Michel-Ange, avec qui elle était de nouveau très proche, pour son plus grand bonheur. Même s’il était difficile de ne pas voir la légère tension quand le sujet @Xris Andērson était mis sur la table, de n’importe quelle manière.

Apolline sentit ses joues devenir beaucoup plus rouges lorsque Mich revint sur le sujet de la famille. Il était vrai qu’elle avait dit ça, peut-être un peu trop rapidement, sans réfléchir. Mais si c’était sorti ainsi, c’était surement parce que cela venait du cœur. Il y avait quelque chose de spécial avec Michel-Ange, et ça depuis qu’ils avaient neuf ans. C’était comme une évidence. Mais Apolline était très terre à terre sur l’avenir. Elle savait que le chemin serait long pour en arriver là. Et Apolline avait besoin de la bénédiction de ses parents. C’était sûr. Est-ce que Michel-Ange était prêt à ça ? La gryffondor en était persuadée, surtout après les déclarations qu’il lui faisait actuellement.

« Je….je te pardonne Michel-Ange. Je ne peux pas t’en vouloir t’avoir choisi la facilité. C’est tellement plus facile de faire ce choix-là. Maintenant, pour répondre à ta question, je pense que oui. Je pensais vraiment ce que je t’ai dit, à propos de la famille. Mais tu dois comprendre que ça n’arrivera pas tout de suite, qu’il va falloir se montrer patient. Je sais que je t’en demande beaucoup... » répondit-elle alors à Michel-Ange, tandis qu’elle était dans ses bras, sa tête contre son épaule.

Et d’un sourire amusé, Apolline se recula doucement de Michel-Ange.

« Attention à tes promesses Michel-Ange Grimm. »

Ce n’était pas la première fois qu’il en faisait et pourtant, il y avait déjà eu beaucoup de drame dans leur relation. Aussi, Apolline n’était pas sûre de croire encore aux promesses. Il était plus facile de ne rien promettre, ou alors de s’en faire la promesse intérieure. Suivant le poufsouffle, Apolline entra dans l’armoire et rapidement ils furent plongés dans une obscurité la plus totale. La proposition de Michel-Ange était tout à fait alléchante et elle était carrément prête à remettre ça. C’était comme au début de leur relation, à vouloir le faire tout le temps, n’importe où.

Malheureusement ils n’eurent même pas l’occasion de s’embrasser de manière torride...car l’arrivée dans la salle sur demande fut fracassante. L’Yokai était toujours là, prêt à en découdre. Mais Michel-Ange décida de prendre la fuite, entraînant Apolline. Ils courraient tous les deux à travers les allées, en rigolant à plein poumon, comme si l’enchantement qui les avaient rendus enfant flottait encore dans les airs.

Ils gagnèrent rapidement la sortie de la salle, se retrouvant dans les couloirs. Il semblait être très tard, ou plutôt très tôt. Et vu que le lendemain, Apolline devait prendre le Poudlard Express pour retourner dans sa famille, il était temps de regagner sa salle commune, son dortoir et son lit douillet.

« Toujours prévenant. » le complimenta-t-elle avant de s’approcher de lui, glissant sa main dans ses cheveux puis sur sa joue pour finalement lui déposer un baiser rempli d’amour et de tendresse. « Merci pour cette fin de soirée, Mich. Je t’aime. »

Se reculant doucement, Apolline lui adressa un sourire mignon, presque gênée. C’était comme si elle devait tout redécouvrir en se mettant de nouveau avec lui. Mais ça ne lui faisait pas peur. Elle était prête à leur donner une nouvelle chance, à vivre sa vie comme si elle pouvait s’arrêter le lendemain. Ce qui s’était passé avec son frère lui avait fait prendre conscience de tellement de chose, et son enlèvement par Charles, encore plus.

« Bonne nuit. Et…peut-être qu’on se retrouvera demain, dans le Poudlard Express. »

Surement le dernier endroit où ils se verraient…car ensuite, chacun irait passer ses vacances de son côté. Les Grimm et les Dunn n’étaient pas réellement amis et chacun avait leur problème à gérer. Toujours avec un sourire pendu à ses lèvres, Apolline laissa glisser sa main qui était sur la joue de Mich, sur son bras, se saisissant de sa main. Elle la garda quelques instants avant de reculer tout doucement, l’obligeant à la lâcher. Elle se retourna quelques fois, avant de disparaître vers la Tour des Gryffondor.

(c) oxymort

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Emotion is the engine of change.