:: RPS Archivés
Point Break. * Nora *
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FICHE DE PERSO
5 janvier 2023.
Couloir du premier étage.
Cela faisait presque un mois que j’avais du mal à trouver le sommeil. Quelques évènements c’était passé, après le Bal de Yule. Notre salle commune avait été attaqué, et j’avais du intervenir pour établir une enquête et jouer mon rôle de préfet. Beaucoup de monde avait été présent, et comme à chaque fois, j’avais du faire un effort de concentration colossal pour ne pas déborder mes pensées dans les leurs, et vice versa. Cependant… Une m’avait clairement captivé. Une pensée, sur une personne que je n’avais jamais soupçonné jusqu’alors.
Nora Millar.
J’avais vu une femme, dans son esprit. L’image d’une rousse magnifique, belle et gracieuse. Ma mère. Son image était gravé dans le miens également, bien plus jeune. Seul souvenir que j’avais réussi à arraché des affaires de mon père qui ne m’avait jamais donné la moindre information. Oh, Isabault avait largement jouée ce rôle là pour moi. Mais j’étais un Pendragon, et savoir qui j’étais et surtout d’où je venais avait pour moi une importance.
Alors, après des jours de réflexions, j’avais décidé de prendre mon courage à deux mains, et d’avoir une discussion avec Nora. J’avais la boule au ventre. Parce que maintenant que j’avais le rapprochement en le visage de Nora et celui de ma mère, j’avais réellement peur de l’identité de la personne que j’allais voir ce soir.
Comme j’étais préfet, j’avais choisi un jour de ronde. Et je savais pour l’avoir suivi qu’elle passait toujours par ici à la même heure. Pour faire je n’en savais rien, mais je savais que c’était un lieu de passage. Au milieu du couloir, je faisais semblant de regarder une tapisserie. Soudain, ma légilimancie s’activa et je sentis sa façon d’organiser ses pensées se mêler un peu aux miennes sans pour autant identifier clairement ce à quoi elle pensait. Je fermais mon esprit, et lui barrait brusquement le passage. Un peu brusquement d’ailleurs…
« Tu as une minute Nora ? »
Ca faisait très… Inquisition ! C’était le soucis quand je fermais mon esprit aux autres. J’avais parfois l’air d’être un petit robot, mais c’était le prix à payer si on ne voulait pas se retrouver tous les deux enlacés de l’esprit de l’autre de manière chaotique.
« Je… euh… ma question va te paraître un peu indélicate. Et peut être bizarre... »
Mes mains tremblaient légèrement. Je sortis de la poche arrière de mon jean, une pochette en daim noir aux armoiries des Pendragon. A l’intérieur, je sortie une petite photo. Dessus, une femme souriait, sous les bras de mon père. Elle devait avoir l’âge actuel de Nora et lui ressemblait comme deux gouttes d’eau.
« Est-ce que… tu.. tu connais cette personne ? »
Ma main tremblait. Je n’étais jamais allé aussi loin dans la recherche de l’identité de ma mère. Parce que j’avais toujours été aimé par Isabault comme son fils, et que je n’avais jamais manqué de rien. Mais depuis un mois, ma curiosité en était devenu insoutenable. Le stresse me fit brusquement flancher. Une de mes barrières mentales sauta et au lieu de ressentir une pensée ou un souvenir comme c’était habituellement le cas, ce fut moi qui en envoya un dans l’esprit de Nora par accident.
L’image renvoie simplement un enfant brun, qui court avec ses petites pattes. Droit dans les bras de sa mère qui le prend contre elle, mais… le repose avec des yeux en larme. Une main caleuse et puissante se posa alors sur l’’épaule du petit garçon.
« ARGH ! »
Je m’étais effondré à genoux et j’avais tout de suite replacé les pensées de chacun dans le bon esprit. La seconde suivante, tout était redevenu dans l’ordre, sauf que j’étais assis par terre à trembler comme une feuille.
« Je suis désolé ! Je voulais pas faire ça. »
Bêta Testeur
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INFOS
Messages : 852
Faceclaim : Abigail Cowen
Âge : 21
Sang : Sang-Mêlé
Particularités : Aucune
Profession : 3e année (2023-24)
Côté Cœur : En couple avec Israfel Clearwater.
Multis : Finn Gavalagh-Korrigan, Céleste Delacroix
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Novice (30%)
Maturité Magique (MM):
(19/50)
Education Magique (EM):
(10/100)
Potentiel Magique (PM):
(40/100)
Rigueur Magique (RM):
(50/100)
Expérience Magique (XM):
(20/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
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Inventaire:
A chaque nouvelle année ses nouvelles résolutions. Norà, gamine trempée de la tête aux pieds dans un univers qu’elle ne connaissait pas il y a encore quelques mois, était une tête dure aux objectifs bien précis: réussir ce qu’elle entreprend, réussir sa carrière dans le monde magique, prouver qu’elle avait bien sa place ici. Si tout semblait flou, depuis ses origines familiales jusqu’au rôle qu’a joué ses proches dans le monde sorcier, Norà comptait bien laisser des traces derrière son passage. Elle n’avait jamais été une petite fille turbulente, juste une gamine rayonnante qui cachait derrière sa timidité un sérieux potentiel d’obstination.
Cette année, comme toutes les autres, la petite Millar n’avait qu’une chose en tête: réussir. Toutefois, la donne avait un peu changé et elle était plus attentive que d’ordinaire dans les cours de @Jameson Clearwater et @Scott Nightingale. Il ne s’agissait plus de réussir dans ses études, il s’agissait de réussir à se défendre, de savoir mettre en pratique tout ce qu’elle avait appris. L’attaque de l’été dernier avait secoué toutes ses certitudes et le peu de confiance en elle qu’elle avait réussi à gagner en un an. La vérité avait resurgi: elle n’était qu’une petite jeune qui ne connaissait que quelques rudiments de magie. Norà aspirait à plus que cela, bien plus que cela.
Parfois elle songeait à ce petit objet, un retourne-temps, qui aurait pu lui être bien utile pour renforcer ses connaissances et avoir le temps d’apprendre quelques sorts des années supérieures. Malheureusement, les maigres gallions qu’elle possédait ne suffisaient pas à lui faire gagner ce temps précieux.
Sortant de la classe de sortilèges, où elle passait le plus clair de son temps lorsque la salle n’était pas occupée, Norà activa sérieusement le pas pour regagner au plus vite sa salle commune. Là, elle déposerait sa pile de bouquins et ferait demi-tour pour rejoindre la Grande Salle. Perdue dans ses pensées, ressassant sans cesse les sortilèges qu’elle n’avait pas réussi à effectuer, la petite rousse ne prêta même pas attention à Galahad qui observait les tapisseries d’un air distrait. Jusqu’à ce que le préfet lui barre clairement le chemin. Si la demande pouvait sembler anodine, rien dans toute cette histoire ne semblait innocent. Que pouvait bien faire le Pendragon au premier étage, à contempler ces tapisseries? N’y avait-il pas plus de choses passionnantes à faire ici? Galahad était un étudiant particulier qui, la plupart du temps, préférait s’isoler des autres. Ce n’était pas le type qu’on voulait venir enquiquiner pour rien. Norà, simple deuxième année, se demanda ce qu’il pouvait bien vouloir lui dire. Il n’avait, a priori, rien en commun si ce n’est leur maison.
« Oui? Oui bien sûr, je t’écoute. » Ça ne durerait probablement pas longtemps et en quelques minutes elle serait repartie. Le ton était brut, la requête rapide. Avait-elle fait une bêtise?
Elle haussa les sourcils à mesure que Galahad parlait, tout en laissant une note de fébrilité s’installer mot après mot. Il tournait visiblement autour du chaudron, ce qui ne faisait qu’augmenter la curiosité de l’étudiante. Ce n’était donc pas un reproche. De quoi pouvait-il bien avoir besoin?
Saisissant la photo que Galahad lui tendait, Norà examina de près les visages qui y étaient imprimés. On y voyait un couple de jeunes amoureux, épanouis, nageant dans une mer de bonheur. On pouvait presque entendre leurs rires venus du passé. La rousse regarda d’abord l’homme, sans qu’aucune ampoule ne s’allume dans un coin de sa tête, puis passa sur le visage de la femme. Une jolie chevelure rousse, des traits semblables aux siens. Il n’y avait aucune place possible pour le doute tant la ressemblance était frappante. Le coeur de Norà se noua d’angoisse. Elle n’avait jamais rien su de la vie de sa mère.
Alors qu’elle s’apprêtait à dire quelque chose, à demander pourquoi Galahad se trouvait en possession d’un tel cliché, Norà fut envahie d’une pensée tout droit venue de l’esprit de son camarade. On y voyait un petit garçon en salopette courir dans les bras d’une femme, la mère de Moirà. Joie, chagrin, sérieux. Toutes les émotions se mélangeaient en Norà sans que l’angoisse ne disparaisse. Qui était ce petit garçon? Si la réponse semblait évidente, même pour la deuxième année, l’entendre relevait d’une toute nouvelle dimension.
Galahad tomba à même le sol, arrêtant de ce geste la confusion de leur esprit. Celui de Norà demeurait tout aussi confus. Ne lâchant pas la photo de la main et le poing fermement serré, la Gryffondor se laissa submerger et commença à pleurer. Pour quelle raison? Il semble qu’elle-même n’aurait pas su l’expliquer.
« Je… je… » commença-t-elle à bredouiller, la voie chevrotante. « Je... dois y aller… @Israfel Clearwater m’attend. »
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5 janvier 2023.
Couloir du premier étage.
Le courage des Pendragon.
Voilà ce qui m’avait toujours animé… Je pouvais tomber une cinquantaine de fois au sol, tant qu’on ne m’avait pas achevé, je me relevais. Lentement donc, je me remis sur mes jambes et je m’étirai bizarrement pour passer la sensation de douleur. Qui… n’était absolument rien à côté de la sensation de douleur qui frappait au plus profond de mon coeur.
« Reste là. » dis-je d’un air un peu autoritaire.
Elle n’allait pas fuir. Et elle n’irait nul part de toute manière. Elle me parlait d’Israfel mais je savais que ce n’était qu’un prétexte. Essuyant une larme de ma manche, je sentis la réalité revenir au galop. Il fallait que je m’adapte comme toujours. Tout se bousculait dans mon esprit, qui s’était mélangé avec celui de Nora l’espace d’un instant.
« Ecoute… je... »
Ma main passa derrière ma nuque dans un sentiment d’impuissance. Et… et puis merde. J’avançais mon corps brutalement pour la serrer dans mes bras. Son odeur monta à mes narines et je sentis instantanément quelque chose de familier chez elle. Je l’avais présenti en passant dans son esprit par légilimancie mais cela ne faisait que confirmer l’intégralité de mes soupçons. Je la serrai, peut être un peu fort. Mais j’en avais rien à foutre. Elle n’irait nul part… Soudainement surpris par ma propre attitude, je la lâchais un peu brutalement.
« P...pardon ! Je voulais pas faire ça ! Enfin si, tu pleurais, donc je voulais te consoler mais… euh… normalement on est juste deux inconnus et… »
Je m’enfonçais. Je creusais même ma tombe à chacune de mes paroles. Non, la meilleure des solutions c’était que j’assomme Nora, que je la transporte dans un endroit sûr, que je l’attache et que j’attende son réveil pour avoir une explication avec elle. Pour moi c’était comme un petit animal blessé et fragile.
Je tendais les mains devant moi pour qu’elle ne s’en aille pas dans un geste d’impuissance.
« Attends ! Pars pas ! Ecoute moi ! Je voulais pas que ça se passe comme ça ! Je… je contrôle mal ma Légilimancie. Le soir du Bal de Yule, quand les Serpentard ont saccagé la salle commune, j’ai capté par accident l’image de ta mère dans ton esprit et.. et… j’ai fait le rapprochement. Ecoute. Je l’ai pas connu. Elle est partie quand j’étais jeune, parce que c’était une erreur de jeunesse ou j’en sais rien. Je lui en veux pas ! Ma vraie mère c’est Isabault… et… »
Je clignais des yeux. Cette fois-ci c’était moi qui avait des larmes qui commençaient à couler. Pourquoi nous avait-elle abandonné, mon père et moi ? Est-ce que j’en étais responsable ? Est ce que c’était mon don qui l’avait repoussé ? Est ce qu’il n’y avait que mon père d’assez puissant pour me contrôler quand j’étais enfant ? Est ce que j’étais totalement responsable de son départ… Elle avait reconstruit sa vie et… elle avait eu d’autres enfants et…
« Me laisse pas. »
Je ne savais pas vraiment à qui je parlais. Si c’était ma mère, ou Norà qui je savais n’avait qu’une envie c’était partir. Mais en tout cas, ma main avait saisi celle de ma sœur et la serrait plus que de raison. Un genou avait ployé au sol et ma main était passé sur ma tempe. Je sentais les flots d’émotion commencer à déborder mes barrières mentales.
« Me… me calmer... »
Bêta Testeur
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Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
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Que venait-il de se passer? Norà sortait tout juste de salle de classe et n’aspirait qu’à une chose: passer dans son dortoir pour déposer ses affaires et repartir, les bras et le coeur plus léger. Poser ses affaires, c’était aussi poser toute la charge mentale qu’elle accumulait au cours de la journée. Si ce n’était pas toujours évident de passer à autre chose en un claquement de doigts, la Gryffondor parvenait à faire une coupure ainsi. Elle repartait donc tous les soirs du dortoir d’un pas plus léger et, à moins d’avoir été contrariée en cours dans la journée, passait plus de temps à bavarder des derniers potins qu’à se lamenter sur une notion qu’elle n’avait pas assimilée.
A la place de ça, la voilà dans le couloir, debout face à son préfet assis au sol, tremblant. Ce jeune homme que l’on n’entendait que très rarement, qui préférait faire profil bas et ne pas se faire remarquer. Ce soir-là, Galahad montrait un nouvel angle de sa personnalité qu’elle n’avait jamais soupçonné. Elle découvrait un jeune homme qui, au-delà de partager la même maison à Poudlard que Norà, semblait appartenir de près ou de loin à son histoire familiale.
La découverte était surprenante, brutale, à tel point que la rousse ne songeait qu’à fuir de toute cette scène, comme si partir allait annuler tout ce qui venait de se produire, comme si en accélérant le pas elle allait pouvoir changer le cours du temps et tout oublier. Galahad ne bougea pas mais en quelques mots réussit à clouer la rousse sur place. Qu’y avait-il qui la forçait à rester là? L’ordre d’un frère qui faisait autorité? Quelques frissons parcoururent sa peau alors qu’elle songeait à tout cela. Son frère? L’idée était farfelue. Comment Norà, Sang-Mêlée ignorant tout de tout ce monde encore un an plus tôt, élevée comme fille unique, pouvait ignorer l’existence d’un frère? L’ensemble de cette histoire semblait trop irréelle pour contenir une once de vérité.
Le regard horrifié, Norà se stoppa net dans son élan puis le dévisagea. Qu’allait-il dire? La situation ne pouvait presque pas être plus horrible, pourtant elle craignait d’être assommée par une information supplémentaire. Sans qu’elle ait le temps de lister toutes les choses qui auraient pu sortir de sa bouche, Galahad s’approcha et serra Norà dans ses bras. La jeune femme, déjà abasourdie, en restant complètement stoïque, totalement stupéfaite. Elle ne fit même pas le geste de le serrer en retour. Plus le temps avançait, plus tout cela semblait irréel.
Il la lâcha aussi brusquement qu’il l’avait prise dans ses bras. Elle manqua de trébucher et, une fois restabilisée, resta complètement tétanisée sur place. « Je … je… » commença-t-elle à bégayer, ne sachant même pas quoi rajouter après ce simple mot. Elle continua à bégayer encore, sans grand succès. Galahad se confondit en excuse avant d’apporter un éclairage fébrile sur ce qu’il venait de faire. Là résidait tout le problème: ils n’étaient que des inconnus. Subitement, Norà devait accepter qu’un parfait inconnu était potentiellement son frère. Son frère? Son demi-frère? Qui étaient les personnes qu’elle avait vues dans les pensées de Galahad. Son propre père, Edward, pouvait-il être aussi son père? Avait-il finalement connaissance du monde magique et, par la même occasion, avait-elle été plus bernée encore qu’elle ne l’avait cru?
Norà sentit ses joues rougir, presque prendre feu tant elle avait chaud. Pourtant, en réalité, elle devenait pâle comme un linge. Norà savait qu’elle ne connaissait pas bien sa mère. A ce moment précis, elle se demandait si elle avait jamais su une chose sur sa mère en réalité. Avait-elle toujours été cette inconnue aux secrets enfouis?
Elle écouta Galahad prononcer les premières explications sur leur mère, enregistrant au fur et à mesure les informations comme un robot programmé à agir ainsi. La douleur était intense, la confusion encore plus grande. Les larmes de Norà, éteignant tout feu en elle, voltigèrent jusqu’aux prunelles du Gryffondor qui se mit à pleurer à son tour. Jamais elle n’avait vu Galahad agir ainsi.
Norà s’approcha du jeune homme pour lui saisir la main, à défaut de pouvoir faire plus. « Ma mère… s’appelle Moirà. » Il était difficile d'imaginer que c'était aussi la sienne. La rousse observa de près ce visage, ponctué ça et là de ressemblances qu’elle commençait à entrevoir. « Elle vit dans le monde moldu. Depuis longtemps. »
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« Si vous voulez des Enchantements, prenez du Saule. Si vous êtes Guérisseur. Aubépine, mais gare au Caractère mauvais qu’elle confère... »
A genou, je récitais ce que je savais sur les baguettes magiques, comme une mantra. Je faisais ça à chaque fois qu’une crise de légilimancie pointait le bout de son nez. Paupières à demi-fermées je continuais de marmonner.
« Stabilité, crin de licorne, puissance mais contrôle, ventricule de dragon. »
Finalement, après plusieurs secondes à répéter ce genre de chose, je me redressais et mes paupières s’ouvrirent complètement. Dans un grimace, comme lorsque quelqu’un avait une lourde migraine, je fis un léger sourire désolé. J’avais réussi à cloisonner mon esprit. Alors, avec dignité, je m’efforçais de répondre.
« Oui, Moira c’était son prénom. C’est tout ce que je sais. Et qu’elle était à Poudlard, avec mon père. C’est là qu’ils se sont rencontré. Mais si tu me dis qu’elle est née-moldue, alors ça ne fonctionne pas. »
Je restais à la regarder, les mains sur les hanches. On allait faire quoi ? Je n’y comprenais rien. Ma mère avait rencontré mon père, s’appelait Moira. C’était le peu d’information que j’avais. Ca, plus la photo. Plus l’image que j’avais capté, par deux fois dans l’esprit de Nora. Quelqu’un mentait dans cette histoire. Quelqu’un mentait et avait monté un odieux… bordel.
« C’est quoi ce bordel ! »
J’avais levé les bras au ciel dans un air ultra expressif. J’étais devenu avec Nora l’espace d’un instant comme j’étais avec mes proches. A savoir… humain. D’habitude, quand les gens me voyaient, je ne parlais pas beaucoup, voir pas du tout. Là, j’avais dit un gros mot. Et je ne disais des gros mots avec mes amis très proche et ma famille, signe que je l’avais accepté.
« Bon. Faut qu’on élucide ce mystère. »
Le courage m’était revenu. Et même l’excitation. J’allais en savoir plus sur ma mère ! Enfin des années de silence et de mystère réduits à néant ! Et la Providence m’avait même apporté une sœur pour me récompenser. J’étais, dans mon malheur chanceux. Un jour, un Oracle qui était venu voir les Pendragon m’avait prédit que lorsque je connaîtrais la vérité, je perdrais définitivement celle que je cherchais mais que je trouverais en échange celle que je n’imaginais pas du tout trouver. On était donc arrivé à ce point… Sauf que…
« Enfin… euh… seulement si tu le veux… C’est peut être trop tôt. Je suis bête. Excuse moi. Si ça se trouve je me plante. Pardon. »
Je me répandais en excuse. C’était complètement différent pour elle que pour moi. Pour moi, la pièce manquante du puzzle de ma vie venait d’apparaître… Pour Nora… C’était comme si on avait détruit puzzle d’un seul coup ! D’un air maladroit, je lui mis la main sur l’épaule.
« Tu veux boire quelque chose ? »
Bravo Galahad. Ta mère t’a menti toute ta vie, et si ca se trouve c’est peut être même pas ta mère ! Mais sinon tu veux des frites et un soda ? Mais quel crétin je faisais. La main toujours sur l’épaule, tremblante, je sentis dans son esprit les rouages de son esprit allaient à mille à l’heure. Je brûlais d’envie d’éclater mes défenses en mille morceau et de tout comprendre… Mais je n’avais pas ce droit. Je ne pouvais pas faire ça à ma sœur. J’avais une sœur. Sang de dragon et bordel de vélane comme disait ma Tante Hécate.
A genou, je récitais ce que je savais sur les baguettes magiques, comme une mantra. Je faisais ça à chaque fois qu’une crise de légilimancie pointait le bout de son nez. Paupières à demi-fermées je continuais de marmonner.
« Stabilité, crin de licorne, puissance mais contrôle, ventricule de dragon. »
Finalement, après plusieurs secondes à répéter ce genre de chose, je me redressais et mes paupières s’ouvrirent complètement. Dans un grimace, comme lorsque quelqu’un avait une lourde migraine, je fis un léger sourire désolé. J’avais réussi à cloisonner mon esprit. Alors, avec dignité, je m’efforçais de répondre.
« Oui, Moira c’était son prénom. C’est tout ce que je sais. Et qu’elle était à Poudlard, avec mon père. C’est là qu’ils se sont rencontré. Mais si tu me dis qu’elle est née-moldue, alors ça ne fonctionne pas. »
Je restais à la regarder, les mains sur les hanches. On allait faire quoi ? Je n’y comprenais rien. Ma mère avait rencontré mon père, s’appelait Moira. C’était le peu d’information que j’avais. Ca, plus la photo. Plus l’image que j’avais capté, par deux fois dans l’esprit de Nora. Quelqu’un mentait dans cette histoire. Quelqu’un mentait et avait monté un odieux… bordel.
« C’est quoi ce bordel ! »
J’avais levé les bras au ciel dans un air ultra expressif. J’étais devenu avec Nora l’espace d’un instant comme j’étais avec mes proches. A savoir… humain. D’habitude, quand les gens me voyaient, je ne parlais pas beaucoup, voir pas du tout. Là, j’avais dit un gros mot. Et je ne disais des gros mots avec mes amis très proche et ma famille, signe que je l’avais accepté.
« Bon. Faut qu’on élucide ce mystère. »
Le courage m’était revenu. Et même l’excitation. J’allais en savoir plus sur ma mère ! Enfin des années de silence et de mystère réduits à néant ! Et la Providence m’avait même apporté une sœur pour me récompenser. J’étais, dans mon malheur chanceux. Un jour, un Oracle qui était venu voir les Pendragon m’avait prédit que lorsque je connaîtrais la vérité, je perdrais définitivement celle que je cherchais mais que je trouverais en échange celle que je n’imaginais pas du tout trouver. On était donc arrivé à ce point… Sauf que…
« Enfin… euh… seulement si tu le veux… C’est peut être trop tôt. Je suis bête. Excuse moi. Si ça se trouve je me plante. Pardon. »
Je me répandais en excuse. C’était complètement différent pour elle que pour moi. Pour moi, la pièce manquante du puzzle de ma vie venait d’apparaître… Pour Nora… C’était comme si on avait détruit puzzle d’un seul coup ! D’un air maladroit, je lui mis la main sur l’épaule.
« Tu veux boire quelque chose ? »
Bravo Galahad. Ta mère t’a menti toute ta vie, et si ca se trouve c’est peut être même pas ta mère ! Mais sinon tu veux des frites et un soda ? Mais quel crétin je faisais. La main toujours sur l’épaule, tremblante, je sentis dans son esprit les rouages de son esprit allaient à mille à l’heure. Je brûlais d’envie d’éclater mes défenses en mille morceau et de tout comprendre… Mais je n’avais pas ce droit. Je ne pouvais pas faire ça à ma sœur. J’avais une sœur. Sang de dragon et bordel de vélane comme disait ma Tante Hécate.
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La soirée, pourtant si simple et ordinaire au départ, avait pris une tournure hors du commun. En l’espace de cinq minutes, la Gryffondor avait hérité d’un frère et perdu confiance en tout ce qu’elle avait cru jusqu’ici. Elle qui pensait simplement rejoindre son dortoir, prendre une petite douche pour laver ses petits tracas de deuxième année puis filer dans la Grande Salle pour déguster un bon vieux ragoût d’hiver préparé avec soin par les Elfes de maison. Rien ne se passait jamais comme prévu. Lorsqu’on considérait la scène de tous les points de vue, c’en était presque rendu à un point où tout cela devenait ridiculement risible. Norà était là, les cils perlés de larmes, ses cordes vocales tremblant comme des feuilles. Galahad, lui, était à genoux et récitait toute une liste de bois de baguette sans oublier leurs caractéristiques. Avaient-ils tous les deux besoin de se rendre à l’infirmerie? Soupçonnerait-on les deux étudiants d’avoir bu une drôle de potion pour un défi débile ou encore d’avoir frôlé de trop près les cognards virevoltant près du stade de Quidditch?
Norà l’observa comme on regarde dans le vide, son esprit calculant toutes sortes de possibilités sans jamais maîtriser aucun nombre. La seule chose qu’elle avait réussi à marmonner, c’était le nom de sa mère et son appartenance au monde moldu. Visiblement, elle n’apprenait pas grand chose à Galahad qui, aussi peu informé soit-il, était bien plus au courant qu’elle. « Elle... Elle était à Poudlard? » Demanda-t-elle, aussi fébrile qu'étonnée. Si Norà avait toujours su que sa grand-mère y avait été étudiante, sa mère avait refusé de lui révéler quoi que ce soit. Avec du recul, certainement pour que Norà ne fasse jamais le rapprochement entre elle et son frère. « C’est sûrement bête mais… Qui est ton père? » Est-ce que ce père pouvait aussi être le sien qu’elle ne l’ait jamais su? Norà pensa à son propre père, l’homme bon qui l’avait élevée avec tout l’amour du monde depuis sa naissance.
Elle regarda Galahad s’agiter dans tous les sens et plus encore, jurer. Ils ne s’étaient visiblement pas bien compris. « Tout ce que je sais, de ma grand-mère, enfin notre grand-mère… C’est que la famille Millar est de Sang-Pur. Si ton père est aussi un Sang-Pur, j’ai l’honneur de t’annoncer que tu fais partie de la noblesse sorcière! » Elle lui adressa un petit sourire, se raccrochant comme elle pouvait aux branches pour voir une petite touche d’humour. Mais à ses yeux, tout ça n’avait strictement rien de drôle.
« Doucement Galahad. C’est… un peu trop d’un coup. » Si Galahad était prêt à vivre ce moment, lui qui avait sûrement retourné la situation dans tous les sens avant même de croiser son chemin, Norà voyait tout son monde s’effondrer. Elle ne savait même plus qui elle était, qui se cachait derrière le visage de son père, allant même jusqu’à douter de son propre père. Et si tout avait toujours été une simple mascarade? Et si son père était en réalité un sorcier? Et si son père… n’était pas son père? « J’ai envie de savoir mais… » Mais quoi en réalité?
Elle ne prêta pas même attention à ce que Galahad venait de lui suggérer, sa simple expression suffit à deviner qu’il s’agissait d’une bêtise. Norà restait là, à court de mots, les réflexions se bousculant dans sa tête. Il semblait qu’il ne restait plus aucun centimètre à combler et que bientôt, son cerveau finirait par exploser. Arriverait-elle jamais à trouver le sommeil? Elle songea quelques instants à rentrer à Edimbourg. Mais pour quoi faire? Tout envoyer valser sous l’oeil inquiet de son père? Briser son cocon familial en mille morceaux sans pouvoir le réparer?
Prise d’une angoisse terrible et d’un tournis indéniable, Norà ne vit plus seulement sa vie défiler sous ses yeux mais aussi les murs du couloir avançant et reculant sans cesse. Elle posa une main sur le bras de Galahad puis posa une main sur son front pour apaiser sa nausée. Là, submergée par tout ce qui se produisait, la rousse tourna de l’oeil et laissa tout son corps chuter en avant.
INFOS
FICHE DE PERSO
Avec lenteur, je me dirigeais vers un des bancs qui ornait le couloir. Il y en avait un peu partout dans les couloirs de l’école et je n’avais jamais su véritablement à quoi ils servaient. Je m’étais même imaginé qu’ils avaient été mis là uniquement par les Fondateurs, qui usés par la vieillesse avait besoin de faire une pause. Aussi, j’étais bien content de le trouver. Sans rien répondre à Nora, je me contentais de la regarder alternativement avec le sol en pierre du château, comme quelqu’un qui a la nausée. En fait, j’étais aller trop vite, mais je savais que c’était l’adrénaline qui me faisait bouger dans tous les sens et dire n’importe quoi.
« Mon père s’appelle Gauvain Pendragon. Nous sommes les héritiers d’Arthur Pendragon… Premier Roi de Bretagne… »
Je gardais la tête baissée et je me massais la nuque comme quelqu’un qui venait de prendre un coup de massue sur la tête. J’étais passé par tous les stades émotionnels. Nora, elle semblait plus perturbée et émue qu’autre chose. Tandis que moi.. J’avais du mal à tout évaluer.
« Mais je suis bien content d’apprendre que je suis encore plus noble que je le devrais… Enfin j’en ai rien à faire, ma mère s’appelle Isabault Pendragon. C’est elle qui m’a élevé et... »
Je levais brusquement la tête vers Nora. D’un seul coup, je me mis à être… jaloux. Mais c’est à ce moment précis qu’elle chuta en m’attrapant l’avant bras. D’un réflexe purement chevalresque, je réceptionnais son corps avec des sourcils froncés et inquiets.
« Woh ! Nora ! Reste avec moi ! »
Je la portais et l’installais sur le banc sur lequel je m’étais assis. Faisant apparaître des coussins d’un coup de baguette magique, j’en mis un sous sa tête et trois sous ses jambes. D’un autre coup de baguette, je fis apparaître un verre d’eau que je lui tendis le visage un peu inquiet.
« Tiens, bois ça. C’est que de l’eau. »
Sourcils froncés, mon cerveau et mon esprit étaient en ébullition et je faisais un effort immense pour ne pas perdre le contrôle afin que mon esprit n’envahisse pas celui de Nora. Je venais d’apprendre que nous avions la même mère, et la pièce du puzzle manquant de ma vie était sous mes yeux. Un milliard de question me frappait.
Qui était elle ?
Quel âge avait-elle ?
Où vivait-elle et qu’est ce qu’elle faisait ?
Et… pourquoi elle m’avait abandonné ?
Ma mâchoire se contracta. Je devais faire preuve de tout le courage qu’un Pendragon et Gryffondor pouvait avoir pour ne pas m’enfuir en courant dans une situation pareille. Au final, j’étais autant en détresse qu’elle. Mais… Je me devais d’être fort. Parce que j’étais un Pendragon. Et j’étais voué à servir les autres, y compris ceux en détresse. Et elle l’était.
Alors, avec sagesse, je déclarai avec un léger sourire en coin :
« Je crois qu’on a besoin d’un peu de repos toi et moi pour digérer tout ça et vérifier chacun de notre côté la véracité de ces informations. Il faut qu’on garde à l’esprit que quoi qu’il arrive, ça ne change pas grand-chose à nos vies et… il faudra en tirer que le positif. On cherchera les vérités aux mensonges plus tard. On essaiera de comprendre après. Pour l’instant, il faut juste garder à l’esprit ce qu’on a gagné. »
Lui donnant l’eau, je restais accroupi à côté d’elle, et toujours inquiet, je lui dis d’une voix douce.
« Tu veux qu’on aille à l’infirmerie ? Ou que je prévienne Israfël ? »
« Mon père s’appelle Gauvain Pendragon. Nous sommes les héritiers d’Arthur Pendragon… Premier Roi de Bretagne… »
Je gardais la tête baissée et je me massais la nuque comme quelqu’un qui venait de prendre un coup de massue sur la tête. J’étais passé par tous les stades émotionnels. Nora, elle semblait plus perturbée et émue qu’autre chose. Tandis que moi.. J’avais du mal à tout évaluer.
« Mais je suis bien content d’apprendre que je suis encore plus noble que je le devrais… Enfin j’en ai rien à faire, ma mère s’appelle Isabault Pendragon. C’est elle qui m’a élevé et... »
Je levais brusquement la tête vers Nora. D’un seul coup, je me mis à être… jaloux. Mais c’est à ce moment précis qu’elle chuta en m’attrapant l’avant bras. D’un réflexe purement chevalresque, je réceptionnais son corps avec des sourcils froncés et inquiets.
« Woh ! Nora ! Reste avec moi ! »
Je la portais et l’installais sur le banc sur lequel je m’étais assis. Faisant apparaître des coussins d’un coup de baguette magique, j’en mis un sous sa tête et trois sous ses jambes. D’un autre coup de baguette, je fis apparaître un verre d’eau que je lui tendis le visage un peu inquiet.
« Tiens, bois ça. C’est que de l’eau. »
Sourcils froncés, mon cerveau et mon esprit étaient en ébullition et je faisais un effort immense pour ne pas perdre le contrôle afin que mon esprit n’envahisse pas celui de Nora. Je venais d’apprendre que nous avions la même mère, et la pièce du puzzle manquant de ma vie était sous mes yeux. Un milliard de question me frappait.
Qui était elle ?
Quel âge avait-elle ?
Où vivait-elle et qu’est ce qu’elle faisait ?
Et… pourquoi elle m’avait abandonné ?
Ma mâchoire se contracta. Je devais faire preuve de tout le courage qu’un Pendragon et Gryffondor pouvait avoir pour ne pas m’enfuir en courant dans une situation pareille. Au final, j’étais autant en détresse qu’elle. Mais… Je me devais d’être fort. Parce que j’étais un Pendragon. Et j’étais voué à servir les autres, y compris ceux en détresse. Et elle l’était.
Alors, avec sagesse, je déclarai avec un léger sourire en coin :
« Je crois qu’on a besoin d’un peu de repos toi et moi pour digérer tout ça et vérifier chacun de notre côté la véracité de ces informations. Il faut qu’on garde à l’esprit que quoi qu’il arrive, ça ne change pas grand-chose à nos vies et… il faudra en tirer que le positif. On cherchera les vérités aux mensonges plus tard. On essaiera de comprendre après. Pour l’instant, il faut juste garder à l’esprit ce qu’on a gagné. »
Lui donnant l’eau, je restais accroupi à côté d’elle, et toujours inquiet, je lui dis d’une voix douce.
« Tu veux qu’on aille à l’infirmerie ? Ou que je prévienne Israfël ? »
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