Antor William d'Avalon

Identité : Antor William D'Avalon:
Antor: Son prénom officiel sur les registres du ministère. Il a été choisi par son père en rapport avec de lointaine origine familiale.
William: Prénom choisi par sa défunte mère Constance Delacroix. Prénom rappelant l'alliance anglo-française de son mariage devenu caduc après sa mort.
D'avalon: Son nom de famille et celui de son père.
Après la mort de sa mère, son père l'a toujours appelé William. Il se présente le plus souvant par son diminutif Will.


Date et Lieu de naissance : Dix neufs ans auparavent en plein guerre sorcière dans le manoir familiale.

Statut civil :Son coeur appartient à la belle de ses pensées

Scolarité : Maison au choix du staff (Poufsouffle)

Profession : Cherche à obtenir un job pour les vacances au ministère ou à l'Idem pour aider son père à rembourser les dettes et l'hypothèque du manoir familiale.

Baguette magique : Baguette tout à fait ordinaire: de taille moyenne n'étant ni trop souple ni trop rigide. Sa seule particualrité étant sa finesse. Elle est faite en bois de sorbier avec une tige de dictame en son sein.

Famille :D'après certaines légendes, les d'Avalon seraient ni plus ni moins que les descendant direct de  Morganne. Certaines rumeurs racontent que sous leurs airs de sorcier à l'étique et l'honneur irréprochable, la famille d'Avalon étudierait la magie noir pour ressusciter leurs aïeux. D'autres affirment même que leurs indifférences au pouvoir ou à la richesse viendraient d'une ancienne malédiction qui n'aurait jamais été levée.
Si l'on peut se permettre de douter des légendes et des on-dit, il est toutefois avéré que la famille d'Avalon est une très ancienne famille de sang pur. Des plus anciennes archives à aujourd'hui, le nom d'Avalon a toujours été lié au gouvernement, mais pourtant jamais un ministre n'a porté ce nom.

Hérédité du sang :Sang pur. Une très longue lignée coule dans ses veines qui a été à mainte reprise mélangé à celle des Pendragons.

Particularité magique :Aucune

Caractère :
Effacé et mutique : à cause de son handicap, il ne prend que peu souvent la parole en public surtout que il n'aime pas être sur le devant de la scène, mais ça c'est de famille.
Honnête et loyal: il ne ment jamais, sauf pour protéger ses amis ou sa famille. Il n'a qu'une seule parole, ses promesses sont comme ses amis jamais il ne les trahirait.
Courageux et protecteur: une seule chose lui fait vraiment peur: voir un de ses proches mourir. Il est prêt à tout pour empêcher que ça arrive quitte à donner de sa personne.
Poli et courtois : À l'image des membres de sa famille, il a reçue une éducation irréprochable, il vouvoie tout le monde sans distinction, professeur, élève, fantôme, et même elfe de maison. Il traite toutes les créatures vivantes avec la même dignité.
Rêveur et romantique : il pourrait passer des heures à regarder celle qu'il aime avec un sourire béa ou à lui écrire des poèmes.
Sentiment d'infériorité : depuis qu'il est arrivé à Poudlard, il a honte de ce qu'il est. Honte de ne pouvoir prononcer un mot ou incanter un sort sans bégayer. Depuis, il manque de confiance en lui, ce qui ne fait qu'exacerber son handicap.

Patronus : NA

Miroir de Risèd :Lui même travaillant au ministère au côté de celle qu'il aime.

Epouvantard :Un de ses proches gisant dans une marre de sang.

Particularités : Complétement bègue, il ne peut enchainer deux syllables sans bégayer.

Qui es-tu ? :Archeas, toujours le même, j'ai pas changé.

Faceclaim & Crédits : Luca Jade Zulmann

Trigger Warnings : Complexe d'infériorité.

Comment avez-vous connu le forum? : En me dédoublant

Un petit plus ? : Merci @Amy pour ce super choix de FC  

Ma mère est morte durant la deuxième guerre alors que j'étais un nourrisson et mon père était bien trop occupé par son travail pour s'occuper de moi correctement. Cette charge revint donc à ma grand-mère Aliénor Pendragon, une femme devenue acariâtre et aigrie après s'être mariée contre son gré. Elle prit un malin plaisir à se venger sur ma personne. Magie ou punition corporelle, tous les moyens étaient bon pour m'humilier, me rabaisser et me faire taire. Sa mort fut pour moi une délivrance.

Mon père était trop pauvre pour engager quelqu'un afin de parfaire mon éducation. Et il était bien trop fier pour m'envoyer à l'école, n'étant que peu présent dans la demeure familiale se sont les fantômes de mes aïeux qui se sont chargé de mon éducation. Sous leurs tutelles, j'assimillais des connaisances aussi diverses que variées. Sir Thomas, un d'Avalon par alliance, penseur et philosophe des lumières me fit découvrir, l'humaniste idéologique qu'il avait toujour défendu.

J' avais la chance d'habiter dans la vieille demeure familiale à l'écart de toute activité moldue. Un grand terrain entourait le vieux manoire de plaisance dont une aile avait été abandonné par manque d'entretient et de moyen. Nos ancetres s'y promenait à leur guises sans craindre d'être déranger ou d'attirer une foule de chasseurs paranormaux et de curieux. Sous les ordres du chevalier Sir Gilbert d'Avalon, j'entrepris de dresser une petite chouette épervière à la manière d'un faucon de proie.

Tout changea alors que je rejoignais fièrement la prestigieuse université de Poudlard. Pourtant, il n'y avait que peu de différence par apport au manoir familial; Les fantômes étaient tout aussi amicaux et bavard, les elfes de maison toujours aussi serviable bien qu'honorés d'être vouvoyés à ma grande surprise et c'était sans compter le charme immémorial de la bâtisse en elle-même. Si dans un premier temps, je m'y sentais comme chez moi, cette illusion fut vite dissipé après les premiers cours. Je m'aperçus qu'il m'était impossible d'incanter le moindre sort : sortilège, métamorphose, et même défense contre les forces de mal. Mon rêve, de devenir aurore venait de virer au cauchemar et je ne prenais même pas en compte le regard de mes camarades et ce qu'il pouvait penser de moi avec mes affaires héritées de mon père.

La seule touche de couleur, de joie dans cette triste et morne existence fut cette fille avec ses cheveux bleus repoussant tous ceux qui l'approchaient à l'époque. Il ne fallut que peu de temps pour que je me rende compte qu'il n'y avait pas un seul instant où je ne pensais pas à elle. Mais comment pouvais-je aller lui parler alors que je n'arrivais même pas à prononcer son prénom sans buter sur la première syllabe. Il était évident à mes yeux qu'elle me repousserait sans même m'accorder un seul regard. Plus le temps passait, plus je développais des sentiments à son égard qui me rongeaient de l'intérieur à petit feu.

Je crus que les vacances seraient un soulagement et m'aideraient à l'oublier, mais rien à faire. Je déambulais sans but dans le manoir privé de mes rêves, de mes espoirs et de mon avenir. Il ne fallut que peu de temps à Boèce D'avalon le poète fantôme pour devenir la cause de mes tourments. Malgré moi, il me fit promettre d'aller lui parler à la rentrée. Mais quand je la vis avec Tristan Pendragon, je réalisais que j'avais probablement perdu l'amour de ma vie. Et alors que j'avais enfin trouvé le courage d'essayer de l'aborder pour la soirée du bal, j'entendis cet élève raconter à qui le voulait qu'il avait surprit les deux tourtereaux s'embrasser. De désespoir, je sortis sans me retourner.

Je n'avais jamais vu un fantôme aussi colérique quand je racontais toute l'histoire à Boèce. Bien qu'immatériel, j'eus le sentiment de sentir ces coups de baguettes me frapper encore et encore jusqu'à ce que j'écrive ce premier poème et que je lui promette de lui donner dès la rentrée. Je chargeais ma chouette Owly d'apporter ma missive à @Artémisia MacKintosh