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Gobelets et Gobelins * Daisy *
INFOS
FICHE DE PERSO
« J’y suis pour rien Glork. Arrête de me regarder comme ça. On va trouver de quoi remplacer les Dragons, mais en l’état c’est plus possible. Et ça vient d’en haut. Là je peux rien pour vous… Et sans déconner, vous en aviez combien ? Un ou deux non ? »
Le Gobelin référent des dragons, habillés dans une espèce de cotte de maille enchantée en argent était en train de me regarder d’un air mauvais en plein Gringotts. Moi, les mains dans les poches de mon costard, je faisais mon taff… Assurer la liaison entre le Ministère et les Gobelins, tous quasiment dans cette fichue banque qui faisait aussi partie de ma culture familiale.
« Dix-sept. » dit-il d’un air rageux.
J’écarquillais les yeux. Put*** mais @Jade Weimer m’avait pas raté. Ca allait prendre un temps fou de remplacer dix-sept dragons ! C’était quoi leur problème à ces Gobelins sérieux ? Et surtout, la banque était grande comment ? Je plissais des yeux, d’un air cette fois-ci plus réfléchi et je lui tapais sur l’épaule.
« Bah tu sais quoi, tu commences par les plus gros et les plus hargneux et tu finis par les plus doux. Tu verras tu trouveras ça bien plus cool Glork ! »
Il enleva ma main de son épaule comme si je le dégoutais. Ouais, même si j’étais le Grimm préféré des Gobelins que j’avais un accès spécial à Gringotts et que je parlais leur langue… Je restais un Grimm à leurs yeux.
« C’est ça Ebenezer. C’est ça. En attendant le Ministère a une dette envers les Gobelins. Elle s’ajoute à la liste. »
Et il s’en alla, me balançant ça comme une malédiction. Dans un soupire, je fis demi-tour et je griffonnais une note à Jade que j’envoyais d’un coup de baguette. Puis, je me mis à descendre les marches de Gringotts. D’un geste calculé, j’observais ma montre.
17h01 ! J’étais libre de toute obligation Ministériel et il était hors de question que je fasse du zèle. Direction… Le Chaudron Baveur ! De là je retrouverais bien quelques habitués et qui sait, on finirait peut être la soirée au Casino ou en boîte de nuit ! Enfin… je travaillais demain.
Alors que je descendais les marches, j’aperçus une silhouette charmante et connue depuis très longtemps. Avec un sourire radieux et séducteur comme à mon habitude, je tendis le bras pour qu’elle me repère bien au milieu de la foule.
« Hey Daisy ! Ca faisait si longtemps ! Plusieurs mois même. T’étais passé où tu répondais pas aux Hiboux ! »
Trop heureux et ravie de la voir, je posais une main sur son épaule et je lui souriais jusqu’aux anges. Bah voilà ! J’avais trouvé mon co-pilote pour la soirée !
« On va boire un verre et jouer quelques gallions au Casino ? Allez c’est moi qui offre. Figure toi que la semaine dernière, j’ai gagné 68 gallions au Poker enchanté. Pas mal hein ? »
Le Gobelin référent des dragons, habillés dans une espèce de cotte de maille enchantée en argent était en train de me regarder d’un air mauvais en plein Gringotts. Moi, les mains dans les poches de mon costard, je faisais mon taff… Assurer la liaison entre le Ministère et les Gobelins, tous quasiment dans cette fichue banque qui faisait aussi partie de ma culture familiale.
« Dix-sept. » dit-il d’un air rageux.
J’écarquillais les yeux. Put*** mais @Jade Weimer m’avait pas raté. Ca allait prendre un temps fou de remplacer dix-sept dragons ! C’était quoi leur problème à ces Gobelins sérieux ? Et surtout, la banque était grande comment ? Je plissais des yeux, d’un air cette fois-ci plus réfléchi et je lui tapais sur l’épaule.
« Bah tu sais quoi, tu commences par les plus gros et les plus hargneux et tu finis par les plus doux. Tu verras tu trouveras ça bien plus cool Glork ! »
Il enleva ma main de son épaule comme si je le dégoutais. Ouais, même si j’étais le Grimm préféré des Gobelins que j’avais un accès spécial à Gringotts et que je parlais leur langue… Je restais un Grimm à leurs yeux.
« C’est ça Ebenezer. C’est ça. En attendant le Ministère a une dette envers les Gobelins. Elle s’ajoute à la liste. »
Et il s’en alla, me balançant ça comme une malédiction. Dans un soupire, je fis demi-tour et je griffonnais une note à Jade que j’envoyais d’un coup de baguette. Puis, je me mis à descendre les marches de Gringotts. D’un geste calculé, j’observais ma montre.
17h01 ! J’étais libre de toute obligation Ministériel et il était hors de question que je fasse du zèle. Direction… Le Chaudron Baveur ! De là je retrouverais bien quelques habitués et qui sait, on finirait peut être la soirée au Casino ou en boîte de nuit ! Enfin… je travaillais demain.
Alors que je descendais les marches, j’aperçus une silhouette charmante et connue depuis très longtemps. Avec un sourire radieux et séducteur comme à mon habitude, je tendis le bras pour qu’elle me repère bien au milieu de la foule.
« Hey Daisy ! Ca faisait si longtemps ! Plusieurs mois même. T’étais passé où tu répondais pas aux Hiboux ! »
Trop heureux et ravie de la voir, je posais une main sur son épaule et je lui souriais jusqu’aux anges. Bah voilà ! J’avais trouvé mon co-pilote pour la soirée !
« On va boire un verre et jouer quelques gallions au Casino ? Allez c’est moi qui offre. Figure toi que la semaine dernière, j’ai gagné 68 gallions au Poker enchanté. Pas mal hein ? »
INFOS
FICHE DE PERSO
@Ebenezer Grimm
Daisy adorait traîner sur le Chemin de Traverse. Les devantures colorées des magasins, le grouillement incessant des gens, les odeurs qui émanaient des échoppes des marchands ambulants… Elle aimait beaucoup l’ambiance qui se dégageait de cet endroit. Elle avait d’ailleurs toujours préféré le Chemin de Traverse à Pré-au-Lard. Si elle avait fini dans le village sorcier, c’était uniquement une conséquence de son ancien mariage. Malgré tout, dès qu’elle le pouvait, elle revenait avec plaisir à ses premières amours.
Aujourd’hui, en l’occurence, la sorcière avait passé deux bonnes heures à lécher les différentes vitrines. Elle avait désespérément tenté de trouver un cadeau d’anniversaire à @Nathaniel Seymour . Sans succès. Elle allait donc rester sur sa première idée et lui cuisiner quelque chose. Ses talents dans le domaine avaient prospéré, ce serait donc un présent qui ferait parfaitement l’affaire.
Au moment où elle allait prendre congé des lieux pour rentrer chez elle, elle entendit quelqu’un scander son nom dans la foule. Le brouhaha était important, mais le prénom « Daisy » n’était pas courant, alors elle le repéra tout de suite. Il ne lui fallut que quelques secondes pour trouver l’origine du son. Là, sur les marches de Gringotts se trouvait…
« - Bah ça alors, Ebe ! Ça fait vraiment longtemps ! Comment vas-tu? », lui demanda-t-elle, d'un air chaleureux en lui faisant la bise.
Elle avait l’impression de l’avoir côtoyé il y a 1000 ans de ça. Pourtant, cela ne faisait même pas un an. Mais il lui semblait être un fantôme qui venait tout droit de son ancienne vie. Avec lui, elle avait écumé les bars et les casinos; deux activités qu’elle n’avait plus faites depuis 8 mois maintenant.
Lorsqu’il lui parla des hiboux, les joues de Daisy prirent une teinte cramoisie. Effectivement, elle se souvenait qu’il lui avait envoyé quelques lettres, auxquelles elle n’avait pas répondu. A l’époque, elle n’avait pas voulu ébruiter ses problèmes d’alcool. Elle en avait marre d’être vue comme « Daisy, l’alcoolique ». Elle avait donc tout simplement tiré un trait sur certaines de ses anciennes amitiés. Mais aujourd’hui… Aujourd’hui, elle avait honte de son comportement. Heureusement, l’homme n’avait pas l’air de lui en tenir rigueur.
« - Je suis désolée, j’ai eu fort à faire », bredouilla-t-elle.
Elle ne savait pas vraiment quelle tâche si importante que cela aurait pu lui prendre huit mois, mais elle n’avait pas de meilleure explication. Toutefois, son interlocuteur, lui, semblait décidé à poursuivre la conversation. Lorsqu’il lui parla du Chaudron baveur, elle fut encore plus gênée. Puisqu’elle ne pouvait plus reculer, elle lui avoua donc la vérité.
« - Je suis sobre… depuis 8 mois maintenant », expliqua-t-elle. « Ça a été vraiment galère de m’en sortir, tu sais, donc je ne pourrai pas venir avec toi au Chaudron baveur »
Leur relation avait toujours été légère. Elle ne lui avait donc pas vraiment parlé de la mort de sa soeur puisque ça lui avait fait beaucoup de bien de côtoyer quelqu’un qui n’était au courant de rien et qui lui changeait simplement les idées. S’en voulant de le « décevoir » à nouveau, elle s’empressa d’ajouter.
« - Mais si tu veux, on peut aller au casino! »
Elle n’était pas sûre que le casino soit le meilleur endroit où une ancienne dépendante à l’alcool pouvait se rendre mais elle n’avait jamais été dépendante au jeu, alors…
« - J’ai quelques gallions sur moi. Avec un peu de chance, je repartirai avec plus d'argent que ça. Tant qu'on reste loin de l'alcool... », dit-elle avec un nouveau sourire timide. « - Mais, et toi, dis-moi, tu as fait quoi pendant tout ce temps? Tu n'as pas changé en tout cas. Tu débordes toujours d'énergie ! », le taquina-t-elle.
Elle l’avait toujours beaucoup apprécié, et elle appréciait aussi qu’il ne lui en veuille pas de l’avoir ghosté pendant tout ce temps.
Daisy adorait traîner sur le Chemin de Traverse. Les devantures colorées des magasins, le grouillement incessant des gens, les odeurs qui émanaient des échoppes des marchands ambulants… Elle aimait beaucoup l’ambiance qui se dégageait de cet endroit. Elle avait d’ailleurs toujours préféré le Chemin de Traverse à Pré-au-Lard. Si elle avait fini dans le village sorcier, c’était uniquement une conséquence de son ancien mariage. Malgré tout, dès qu’elle le pouvait, elle revenait avec plaisir à ses premières amours.
Aujourd’hui, en l’occurence, la sorcière avait passé deux bonnes heures à lécher les différentes vitrines. Elle avait désespérément tenté de trouver un cadeau d’anniversaire à @Nathaniel Seymour . Sans succès. Elle allait donc rester sur sa première idée et lui cuisiner quelque chose. Ses talents dans le domaine avaient prospéré, ce serait donc un présent qui ferait parfaitement l’affaire.
Au moment où elle allait prendre congé des lieux pour rentrer chez elle, elle entendit quelqu’un scander son nom dans la foule. Le brouhaha était important, mais le prénom « Daisy » n’était pas courant, alors elle le repéra tout de suite. Il ne lui fallut que quelques secondes pour trouver l’origine du son. Là, sur les marches de Gringotts se trouvait…
« - Bah ça alors, Ebe ! Ça fait vraiment longtemps ! Comment vas-tu? », lui demanda-t-elle, d'un air chaleureux en lui faisant la bise.
Elle avait l’impression de l’avoir côtoyé il y a 1000 ans de ça. Pourtant, cela ne faisait même pas un an. Mais il lui semblait être un fantôme qui venait tout droit de son ancienne vie. Avec lui, elle avait écumé les bars et les casinos; deux activités qu’elle n’avait plus faites depuis 8 mois maintenant.
Lorsqu’il lui parla des hiboux, les joues de Daisy prirent une teinte cramoisie. Effectivement, elle se souvenait qu’il lui avait envoyé quelques lettres, auxquelles elle n’avait pas répondu. A l’époque, elle n’avait pas voulu ébruiter ses problèmes d’alcool. Elle en avait marre d’être vue comme « Daisy, l’alcoolique ». Elle avait donc tout simplement tiré un trait sur certaines de ses anciennes amitiés. Mais aujourd’hui… Aujourd’hui, elle avait honte de son comportement. Heureusement, l’homme n’avait pas l’air de lui en tenir rigueur.
« - Je suis désolée, j’ai eu fort à faire », bredouilla-t-elle.
Elle ne savait pas vraiment quelle tâche si importante que cela aurait pu lui prendre huit mois, mais elle n’avait pas de meilleure explication. Toutefois, son interlocuteur, lui, semblait décidé à poursuivre la conversation. Lorsqu’il lui parla du Chaudron baveur, elle fut encore plus gênée. Puisqu’elle ne pouvait plus reculer, elle lui avoua donc la vérité.
« - Je suis sobre… depuis 8 mois maintenant », expliqua-t-elle. « Ça a été vraiment galère de m’en sortir, tu sais, donc je ne pourrai pas venir avec toi au Chaudron baveur »
Leur relation avait toujours été légère. Elle ne lui avait donc pas vraiment parlé de la mort de sa soeur puisque ça lui avait fait beaucoup de bien de côtoyer quelqu’un qui n’était au courant de rien et qui lui changeait simplement les idées. S’en voulant de le « décevoir » à nouveau, elle s’empressa d’ajouter.
« - Mais si tu veux, on peut aller au casino! »
Elle n’était pas sûre que le casino soit le meilleur endroit où une ancienne dépendante à l’alcool pouvait se rendre mais elle n’avait jamais été dépendante au jeu, alors…
« - J’ai quelques gallions sur moi. Avec un peu de chance, je repartirai avec plus d'argent que ça. Tant qu'on reste loin de l'alcool... », dit-elle avec un nouveau sourire timide. « - Mais, et toi, dis-moi, tu as fait quoi pendant tout ce temps? Tu n'as pas changé en tout cas. Tu débordes toujours d'énergie ! », le taquina-t-elle.
Elle l’avait toujours beaucoup apprécié, et elle appréciait aussi qu’il ne lui en veuille pas de l’avoir ghosté pendant tout ce temps.
INFOS
FICHE DE PERSO
J’écarquillais les yeux quand elle m’annonça la nouvelle. En même temps, les notes de ma patronne, Jade Weimer continuait de pleuvoir et je répondais d’un coup de baguette pour lui renvoyer les notes violettes. Elle ne pouvait pas me faire confiance celle là ! C’était pas possible. Recevant la dernière note, je roulais des yeux et je la chiffonnais.
« Désolé. Ma patronne est folle de moi. »
C’était très impoli de travailler en même temps qu’elle me parlait. J’en pris conscience et je passais ma main derrière ma nuque d’un air profondément désolé.
« Donc… T’es sobre et tu bois plus ! Waw. Que de bonnes résolutions mais… en vrai. Je suis content pour toi, vraiment. »
Je lui fis un large sourire et je lui mis la main sur l’épaule. On avait beau dire, c’était d’un autre niveau pour elle à l’époque. Moi, l’alcool n’avait jamais joué comme une véritable addiction. Je pouvais m’en passer, c’était juste un plus pour faire la fête. J’avais la règle de ne jamais boire seul et… il fallait dire que pour l’instant ça marchait plutôt pas mal. En revanche pour Daisy ça semblait différent mais… Au final, j’étais content qu’elle soit heureuse et mieux dans sa peau.
« Ca va ca va écoute tout beigne pour moi, j’ai eu une promotion. Je suis Chef du Bureau de Liaison des Gobelins et plus simple agent… Plus de responsabilité… Et oui, t’as bien entendu… Responsabilité ! Comme quoi tout arrive ! »
Je riais aux éclats. Signe que je lui avais totalement pardonné l’oublie de ces lettres. J’avais toujours bien aimé Daisy, même si notre amitié reposait sur nos vices respectifs. D’ailleurs, quand elle confirma pour cette histoire de Casino, je fis une grimace, les mains toujours dans les poches et je répondis d’un ton enjoué.
« Tu sais quoi, oublie cette histoire de Casino. T’as raison au fond, faut qu’un change nos vieilles habitudes ! »
Je faisais ça pour elle. Parce qu’au Casino, ils servaient de l’alcool. Même si c’était plus cher qu’au Chaudron Baveur il était hors de question que je commence à boire une goutte d’alcool sous son nez. Et comme je détestais jouer sobre… C’était bien mieux qu’on fasse tout autre chose. Et puis, il était que 17h…
« On va plutôt aller dans un salon de Thé… Le problème c’est que j’en connais qu’un et en général c’est là que j’emmène mes futurs partenaires d’un soir… Et comme j’ai pas envie spécialement qu’on finisse ensemble toi et moi, on pourrait chercher un autre endroit. »
Je lui souriais les mains dans les poches d’un air amusé. Bien sûr que c’était une blague. J’adorai faire ce genre d’humour. Elle savait pertinemment que je n’aurai rien tenté avec elle. Quand j’étais proche de quelqu’un amicalement j’avais du mal à concilier les deux… Et puis… On pouvait pas dire que j’étais le petit ami idéal, même pour une semaine. J’avais tendance à fuir l’attachement et les responsabilités. Avec une grimace, je m’engageais dans la ruelle du Chemin de Traverse.
« On va bien trouver. Oh, y’a un Glacier là bas. C’est pas tellement la saison, mais bon t’as pas arrêter les Glaces ? »
Je lui fis un léger clin d’oeil, les mains toujours dans les poches en souriant en coin. Je savais que la meilleure façon de dédramatiser une situation c’était d’en rire. Et j’étais toujours connu pour ça. Continuant de marcher donc, je regardais de temps en temps Daisy en coin. C’est vrai que son teint était moins blême, et ses yeux moins fatigués et ridés. Elle était même très jolie !
Lui ouvrant la porte du Glacier comme un chevalier servant, je demandais :
« Et toi du coup, qu’est ce que tu deviens ? Maintenant que je suis à nouveau rentré dans ta vie en tant qu’ami ? Je plaisante. Je me doute que ça a pas du être facile et qu’il a fallu te couper de tout. Je suis très fier de toi. »
Là, en revanche, elle pouvait sentir que j’étais sérieux et sincère. Mais ce n’était jamais que des moments rares et éphémères, il fallait qu’elle en profite.
« Désolé. Ma patronne est folle de moi. »
C’était très impoli de travailler en même temps qu’elle me parlait. J’en pris conscience et je passais ma main derrière ma nuque d’un air profondément désolé.
« Donc… T’es sobre et tu bois plus ! Waw. Que de bonnes résolutions mais… en vrai. Je suis content pour toi, vraiment. »
Je lui fis un large sourire et je lui mis la main sur l’épaule. On avait beau dire, c’était d’un autre niveau pour elle à l’époque. Moi, l’alcool n’avait jamais joué comme une véritable addiction. Je pouvais m’en passer, c’était juste un plus pour faire la fête. J’avais la règle de ne jamais boire seul et… il fallait dire que pour l’instant ça marchait plutôt pas mal. En revanche pour Daisy ça semblait différent mais… Au final, j’étais content qu’elle soit heureuse et mieux dans sa peau.
« Ca va ca va écoute tout beigne pour moi, j’ai eu une promotion. Je suis Chef du Bureau de Liaison des Gobelins et plus simple agent… Plus de responsabilité… Et oui, t’as bien entendu… Responsabilité ! Comme quoi tout arrive ! »
Je riais aux éclats. Signe que je lui avais totalement pardonné l’oublie de ces lettres. J’avais toujours bien aimé Daisy, même si notre amitié reposait sur nos vices respectifs. D’ailleurs, quand elle confirma pour cette histoire de Casino, je fis une grimace, les mains toujours dans les poches et je répondis d’un ton enjoué.
« Tu sais quoi, oublie cette histoire de Casino. T’as raison au fond, faut qu’un change nos vieilles habitudes ! »
Je faisais ça pour elle. Parce qu’au Casino, ils servaient de l’alcool. Même si c’était plus cher qu’au Chaudron Baveur il était hors de question que je commence à boire une goutte d’alcool sous son nez. Et comme je détestais jouer sobre… C’était bien mieux qu’on fasse tout autre chose. Et puis, il était que 17h…
« On va plutôt aller dans un salon de Thé… Le problème c’est que j’en connais qu’un et en général c’est là que j’emmène mes futurs partenaires d’un soir… Et comme j’ai pas envie spécialement qu’on finisse ensemble toi et moi, on pourrait chercher un autre endroit. »
Je lui souriais les mains dans les poches d’un air amusé. Bien sûr que c’était une blague. J’adorai faire ce genre d’humour. Elle savait pertinemment que je n’aurai rien tenté avec elle. Quand j’étais proche de quelqu’un amicalement j’avais du mal à concilier les deux… Et puis… On pouvait pas dire que j’étais le petit ami idéal, même pour une semaine. J’avais tendance à fuir l’attachement et les responsabilités. Avec une grimace, je m’engageais dans la ruelle du Chemin de Traverse.
« On va bien trouver. Oh, y’a un Glacier là bas. C’est pas tellement la saison, mais bon t’as pas arrêter les Glaces ? »
Je lui fis un léger clin d’oeil, les mains toujours dans les poches en souriant en coin. Je savais que la meilleure façon de dédramatiser une situation c’était d’en rire. Et j’étais toujours connu pour ça. Continuant de marcher donc, je regardais de temps en temps Daisy en coin. C’est vrai que son teint était moins blême, et ses yeux moins fatigués et ridés. Elle était même très jolie !
Lui ouvrant la porte du Glacier comme un chevalier servant, je demandais :
« Et toi du coup, qu’est ce que tu deviens ? Maintenant que je suis à nouveau rentré dans ta vie en tant qu’ami ? Je plaisante. Je me doute que ça a pas du être facile et qu’il a fallu te couper de tout. Je suis très fier de toi. »
Là, en revanche, elle pouvait sentir que j’étais sérieux et sincère. Mais ce n’était jamais que des moments rares et éphémères, il fallait qu’elle en profite.
INFOS
FICHE DE PERSO
@Ebenezer Grimm
Comme d’habitude, Ebe avait toujours mille choses à faire et mile choses à dire. Daisy était d’un naturel plus calme et plus posé, mais elle avait toujours apprécié sa compagnie. Parce qu’il était l’un des seuls qui avait su lui changer les idées et parce que les moments passés ensemble étaient toujours légers et drôles. La sorcière appréciait son sens de l’humour.
Voir qu’il n’était absolument pas rancunier la fit avoir encore plus honte de son comportement. Mais, la bonne nouvelle, c’est qu’ils pouvaient rattraper le temps perdu. Pas au casino toutefois, puisqu’il préférait ne pas la tenter avec l’alcool. Elle apprécia le geste.
« - Waaaw, chef ! Félicitations. Je suis sûre que tu dois amener un sacré vent de fraîcheur sur ces Gobelins. Qui sait, tu pourrais même arriver à les faire sourire ou même… rire. S’il y a quelqu’un qui en est capable, c’est bien toi »
A chaque fois qu’elle allait à Gringotts, Daisy avait affaire à des Gobelins un peu ronchons, comme tous les Gobelins… Mais peut-être que la bonne humeur d’Ebe ferait des merveilles; elle était tellement communicative !
« - Oh, et le glacier, c’est quoi du coup? L’endroit où tu emmènes tes amis que tu n’as plus vu depuis des mois? J’ai hâte de connaître les fonctions que tu as donné à chaque lieu du Chemin de Traverse »
Il n’y avait jamais rien eu d’ambigu entre eux, et c’était très bien comme ça. De toute façon, à l’époque où il l’avait connue, le seul amour qu’elle pouvait donner, c’était à l’alcool, raison pour laquelle son mariage avait fini par capoter. Non non, l’attention qu’elle avait portée à son beau-frère @Nathaniel Seymour plutôt qu’à son mari n’avait rien à voir là-dedans…
Une fois qu’ils furent entrés chez le glacier, Daisy fit son choix: saveur banane. Il faisait encore un peu froid, elle se contenta donc d’une seule boule dans un petit pot.
« - Merci », dit-elle en « trinquant » avec son pot de glace contre le sien. Elle prit sa première cuiller puis poursuivit. « Eh bien, je suis devenue prof, figure-toi. Etude des moldus. C’est pas la matière qui intéresse le plus les élèves, mais c’est bien là qu’est tout le défi justement ! »
Pour l’instant, les cours se passaient plutôt bien, mais elle savait bien que certains au ministère ne voyaient pas d’un très bon oeil que cette matière continue à être enseignée dans l’école. Pour l’instant toutefois, on la laissait continuer.
« - Oh, regarde, qu’est-ce que c’est? », demanda Daisy en fixant la foule qui s’était amassée à l’extérieur non loin du glacier.
Curieuse comme tout, elle se leva et l’entraîna pour aller voir ce que c’était. Quand ils arrivèrent, ils virent deux sorciers (qu’elle ne connaissait pas) mettre au défi les passants de trouver l’endroit où était cachée la balle, parmi trois gobelets. Ils avaient installé un petit stand à la sauvette autour duquel les gens commençaient déjà à jouer. La mise était au choix, avec la promesse de gagner le double en cas de victoire.
« - ça a l’air trop facile pour être vrai », commenta Daisy qui regardait la première personne repartir avec 20 gallions en poche plutôt que 10.
Comme d’habitude, Ebe avait toujours mille choses à faire et mile choses à dire. Daisy était d’un naturel plus calme et plus posé, mais elle avait toujours apprécié sa compagnie. Parce qu’il était l’un des seuls qui avait su lui changer les idées et parce que les moments passés ensemble étaient toujours légers et drôles. La sorcière appréciait son sens de l’humour.
Voir qu’il n’était absolument pas rancunier la fit avoir encore plus honte de son comportement. Mais, la bonne nouvelle, c’est qu’ils pouvaient rattraper le temps perdu. Pas au casino toutefois, puisqu’il préférait ne pas la tenter avec l’alcool. Elle apprécia le geste.
« - Waaaw, chef ! Félicitations. Je suis sûre que tu dois amener un sacré vent de fraîcheur sur ces Gobelins. Qui sait, tu pourrais même arriver à les faire sourire ou même… rire. S’il y a quelqu’un qui en est capable, c’est bien toi »
A chaque fois qu’elle allait à Gringotts, Daisy avait affaire à des Gobelins un peu ronchons, comme tous les Gobelins… Mais peut-être que la bonne humeur d’Ebe ferait des merveilles; elle était tellement communicative !
« - Oh, et le glacier, c’est quoi du coup? L’endroit où tu emmènes tes amis que tu n’as plus vu depuis des mois? J’ai hâte de connaître les fonctions que tu as donné à chaque lieu du Chemin de Traverse »
Il n’y avait jamais rien eu d’ambigu entre eux, et c’était très bien comme ça. De toute façon, à l’époque où il l’avait connue, le seul amour qu’elle pouvait donner, c’était à l’alcool, raison pour laquelle son mariage avait fini par capoter. Non non, l’attention qu’elle avait portée à son beau-frère @Nathaniel Seymour plutôt qu’à son mari n’avait rien à voir là-dedans…
Une fois qu’ils furent entrés chez le glacier, Daisy fit son choix: saveur banane. Il faisait encore un peu froid, elle se contenta donc d’une seule boule dans un petit pot.
« - Merci », dit-elle en « trinquant » avec son pot de glace contre le sien. Elle prit sa première cuiller puis poursuivit. « Eh bien, je suis devenue prof, figure-toi. Etude des moldus. C’est pas la matière qui intéresse le plus les élèves, mais c’est bien là qu’est tout le défi justement ! »
Pour l’instant, les cours se passaient plutôt bien, mais elle savait bien que certains au ministère ne voyaient pas d’un très bon oeil que cette matière continue à être enseignée dans l’école. Pour l’instant toutefois, on la laissait continuer.
« - Oh, regarde, qu’est-ce que c’est? », demanda Daisy en fixant la foule qui s’était amassée à l’extérieur non loin du glacier.
Curieuse comme tout, elle se leva et l’entraîna pour aller voir ce que c’était. Quand ils arrivèrent, ils virent deux sorciers (qu’elle ne connaissait pas) mettre au défi les passants de trouver l’endroit où était cachée la balle, parmi trois gobelets. Ils avaient installé un petit stand à la sauvette autour duquel les gens commençaient déjà à jouer. La mise était au choix, avec la promesse de gagner le double en cas de victoire.
« - ça a l’air trop facile pour être vrai », commenta Daisy qui regardait la première personne repartir avec 20 gallions en poche plutôt que 10.
INFOS
FICHE DE PERSO
« Hahaha elle est bien bonne… Faire rire un gobelin... »
Je me mis à rire de la façon la plus simple du monde. Les mains dans les poches, comme une sale habitude, je continuais à rire de bon coeur tout en regardant Daisy dans les yeux. Ils étaient très beaux, en amandes. Ca ne m’avait jamais laissé indifférent, mais… ca restait une amie ! Alors que j’avais jamais rien tenté d’imprudent.
« Le Glacier, normalement c’est pour les rencards. Je commence toujours par là, ça permet d’entrer en discussion dans un lieu neutre, puis après, je demande à la personne ce qu’elle veut faire pour lui laisser le choix de la suite de notre petite aventure. »
Presque arrivé au glacier, une petite troupe était en train de se former non loin de là. Les mains dans les poches, j’observais Daisy et le glacier. Je sentais que la journée n’allait pas du tout se passer comme prévu. Quand elle me parla de Poudlard, mon visage s’illumina de bonheur. J’étais vraiment contente pour elle. Poudlard c’était cool, et sa matière m’avait fait toujours déliré quand j’y étais.
« Bravo ! Tu rigoles ? Tu peux montrer un tas de truc cool avec cette matière. Les Moldus sont fascinants, vraiment ! C’est bien plus drôle que l’Histoire de la Magie, ou encore l’Astronomie et la Divination... »
Et elle m’entraîna vers le petit groupe. Je levais des yeux et je soupirais. Parce que je savais ce que c’était et… que j’avais pas envie de me lancer là dedans. Je savais que c’était un jeu de hasard fait à la sauvette, qui se rapprochait plus de l’arnaque que du véritable jeu. Mais… comme je connaissais la technique, je pouvais anticiper… et je gagnais en général une fois sur deux.
Une fois sur deux…
Ma bourse remplit de quelques gallions tinta dans ma poche et je me mordis la lèvre alors que Daisy regardait le spectacle. Mué d’une envie soudaine de miser, je m’avançais.
« Ok, 4 gallions sur celui là. »
Le sorcier leva le nez et fit une grimace, me reconnaissant.
« Ha, c’est Ebe ! Tu veux pas laisser les autres jouer un peu ? »
Il n’aimait pas trop que j’arrive à anticiper ses petits tours de passe-passe. Avec un sourire en coin, je regardais la foule et je déclarai d’une voix assez forte.
« T’as la trouille qu’on remarque que ce soit une arn... »
« OK OK ! HOP ! Ouah, bravo ! Allez au suivant !»
J’empochais l’argent. C’était tellement grisant. Mon visage exprima une joie sans fin d’avoir gagner cette argent, comme ça aussi facilement. Je les mis dans ma bourse et une envie irresistible de continuer me gagna. Mais, quelqu’un de plus grand que moi me bouscula et commença à miser à son tour. Très certainement un complice. L’envie de jouer disparut au moment même où je me retrouvais nez à nez avec Daisy. Je rangeais ma bourse, alors que derrière, l’appel du jeu se faisait de plus en plus grand au fur et à mesure que les imbéciles perdaient leur argent.
Si j’y retournais… J’allais gagné, c’était certains ! J’en tremblais.
Au moment où ma main trembla, mes yeux croisèrent ceux de Daisy et… toutes les connections se firent dans nos esprits en même temps. Parce que je savais que l’alcool provoquait ce genre de symptomes et …. je savais aussi qu’elle n’allait pas me louper.
Passant ma main dans le dos, je déclarais en souriant.
« On va la manger cette glace ? Et après… On ira où tu veux ! »
Vous suiviez ? Quand j’avais dit qu’après la glace… Mon rencard avait le choix d’aller où il voulait. Si ça, ça lui détournait pas son attention sur mon addiction, alors j’étais plus maître de rien.
Je me mis à rire de la façon la plus simple du monde. Les mains dans les poches, comme une sale habitude, je continuais à rire de bon coeur tout en regardant Daisy dans les yeux. Ils étaient très beaux, en amandes. Ca ne m’avait jamais laissé indifférent, mais… ca restait une amie ! Alors que j’avais jamais rien tenté d’imprudent.
« Le Glacier, normalement c’est pour les rencards. Je commence toujours par là, ça permet d’entrer en discussion dans un lieu neutre, puis après, je demande à la personne ce qu’elle veut faire pour lui laisser le choix de la suite de notre petite aventure. »
Presque arrivé au glacier, une petite troupe était en train de se former non loin de là. Les mains dans les poches, j’observais Daisy et le glacier. Je sentais que la journée n’allait pas du tout se passer comme prévu. Quand elle me parla de Poudlard, mon visage s’illumina de bonheur. J’étais vraiment contente pour elle. Poudlard c’était cool, et sa matière m’avait fait toujours déliré quand j’y étais.
« Bravo ! Tu rigoles ? Tu peux montrer un tas de truc cool avec cette matière. Les Moldus sont fascinants, vraiment ! C’est bien plus drôle que l’Histoire de la Magie, ou encore l’Astronomie et la Divination... »
Et elle m’entraîna vers le petit groupe. Je levais des yeux et je soupirais. Parce que je savais ce que c’était et… que j’avais pas envie de me lancer là dedans. Je savais que c’était un jeu de hasard fait à la sauvette, qui se rapprochait plus de l’arnaque que du véritable jeu. Mais… comme je connaissais la technique, je pouvais anticiper… et je gagnais en général une fois sur deux.
Une fois sur deux…
Ma bourse remplit de quelques gallions tinta dans ma poche et je me mordis la lèvre alors que Daisy regardait le spectacle. Mué d’une envie soudaine de miser, je m’avançais.
« Ok, 4 gallions sur celui là. »
Le sorcier leva le nez et fit une grimace, me reconnaissant.
« Ha, c’est Ebe ! Tu veux pas laisser les autres jouer un peu ? »
Il n’aimait pas trop que j’arrive à anticiper ses petits tours de passe-passe. Avec un sourire en coin, je regardais la foule et je déclarai d’une voix assez forte.
« T’as la trouille qu’on remarque que ce soit une arn... »
« OK OK ! HOP ! Ouah, bravo ! Allez au suivant !»
J’empochais l’argent. C’était tellement grisant. Mon visage exprima une joie sans fin d’avoir gagner cette argent, comme ça aussi facilement. Je les mis dans ma bourse et une envie irresistible de continuer me gagna. Mais, quelqu’un de plus grand que moi me bouscula et commença à miser à son tour. Très certainement un complice. L’envie de jouer disparut au moment même où je me retrouvais nez à nez avec Daisy. Je rangeais ma bourse, alors que derrière, l’appel du jeu se faisait de plus en plus grand au fur et à mesure que les imbéciles perdaient leur argent.
Si j’y retournais… J’allais gagné, c’était certains ! J’en tremblais.
Au moment où ma main trembla, mes yeux croisèrent ceux de Daisy et… toutes les connections se firent dans nos esprits en même temps. Parce que je savais que l’alcool provoquait ce genre de symptomes et …. je savais aussi qu’elle n’allait pas me louper.
Passant ma main dans le dos, je déclarais en souriant.
« On va la manger cette glace ? Et après… On ira où tu veux ! »
Vous suiviez ? Quand j’avais dit qu’après la glace… Mon rencard avait le choix d’aller où il voulait. Si ça, ça lui détournait pas son attention sur mon addiction, alors j’étais plus maître de rien.
INFOS
FICHE DE PERSO
@Ebenezer Grimm
En attirant Ebe vers l’attroupement, Daisy ne s’était pas imaginé qu’il s’agirait d’un jeu d’argent. Mais la curiosité de la jeune femme l’avait ensuite emporté et elle était restée pour tenter de comprendre l'arnaque. Elle-même n’avait jamais vraiment été attirée par tout ça. Elle jouait uniquement lorsqu’elle allait au casino avec son ami. Mais, lui, elle savait que c’était quelque chose qui ne le laissait vraiment pas indifférent.
Inquiète, elle tourna les yeux vers lui. Son état avait changé. Il semblait être attiré comme un aimant vers ces gobelets. Elle le regarda impuissante parier son argent, et remporter la mise. C’était très bien. Il venait de gagner, il allait donc partir d’ici. Ils allaient partir d’ici tous les deux. Mais Daisy savait comment l’addiction fonctionnait pour en avoir elle-même souffert. Il avait terriblement envie de recommencer, cela se voyait. Ses mains tremblaient et de la sueur commençait à perler sur son front. Si elle ne faisait rien, c’était sûr qu’il allait recommencer à parier, parier, parier. Malgré tout, la sorcière n’arrivait pas à faire le moindre mouvement. Comme s’il s’était soudain métamorphosé en miroir, elle voyait ses réactions à elle dans les siennes à lui, et cela la paralysait complètement. Elle n’eut le réflexe de réagir que lorsqu’elle sentit la glace couler le long de ses doigts. Le froid l’avait réveillée. Elle essuya le reste de glace puis glissa sa main dans la sienne.
« - Viens, on s’en va »
Ses mots étaient doux, mais fermes. Alors, elle l’attira en silence loin de la foule. Ce n’est que lorsqu’ils furent suffisamment à l’écart qu’elle le lâcha. Jamais encore elle n’avait fait ce geste envers lui, mais elle n’avait pas réfléchi, elle avait simplement eu envie de l’aider.
« - Tu m’as dit qu’on pouvait aller n’importe où, alors que tu viens de m’offrir une glace. J’en déduis donc que tu veux poursuivre cette petite aventure », dit-elle en riant.
Elle se souvenait de l’allusion qu’il lui avait faite, et elle s’en amusait. En vérité, elle l’avait toujours trouvé très bel homme. Mais elle l’avait rencontré à une époque où elle n’allait pas bien du tout. Et, à présent, elle avait quelqu’un d’autre en tête ( @Nathaniel Seymour ). Puis, ils étaient amis. Et c’est justement ce qui la poussa à continuer.
« - Ebe, je t’ai vu… Devant les gobelets », commença-t-elle prudemment. Elle se souvenait qu’à l’époque, elle aurait détesté qu’on lui parle de ça, alors elle prenait toutes les précautions du monde pour ne pas le brusquer. « Je veux que tu saches que je suis sans doute la mieux placée pour te comprendre. Alors si un jour l’envie d’aller au casino se fait trop pressante, n’hésite jamais à venir me voir. Ma porte te sera toujours ouverte »
La sorcière avait à présent envie d’aider les autres, comme on l’avait aidée elle alors qu’elle était sur le point de véritablement gâcher sa vie.
En attirant Ebe vers l’attroupement, Daisy ne s’était pas imaginé qu’il s’agirait d’un jeu d’argent. Mais la curiosité de la jeune femme l’avait ensuite emporté et elle était restée pour tenter de comprendre l'arnaque. Elle-même n’avait jamais vraiment été attirée par tout ça. Elle jouait uniquement lorsqu’elle allait au casino avec son ami. Mais, lui, elle savait que c’était quelque chose qui ne le laissait vraiment pas indifférent.
Inquiète, elle tourna les yeux vers lui. Son état avait changé. Il semblait être attiré comme un aimant vers ces gobelets. Elle le regarda impuissante parier son argent, et remporter la mise. C’était très bien. Il venait de gagner, il allait donc partir d’ici. Ils allaient partir d’ici tous les deux. Mais Daisy savait comment l’addiction fonctionnait pour en avoir elle-même souffert. Il avait terriblement envie de recommencer, cela se voyait. Ses mains tremblaient et de la sueur commençait à perler sur son front. Si elle ne faisait rien, c’était sûr qu’il allait recommencer à parier, parier, parier. Malgré tout, la sorcière n’arrivait pas à faire le moindre mouvement. Comme s’il s’était soudain métamorphosé en miroir, elle voyait ses réactions à elle dans les siennes à lui, et cela la paralysait complètement. Elle n’eut le réflexe de réagir que lorsqu’elle sentit la glace couler le long de ses doigts. Le froid l’avait réveillée. Elle essuya le reste de glace puis glissa sa main dans la sienne.
« - Viens, on s’en va »
Ses mots étaient doux, mais fermes. Alors, elle l’attira en silence loin de la foule. Ce n’est que lorsqu’ils furent suffisamment à l’écart qu’elle le lâcha. Jamais encore elle n’avait fait ce geste envers lui, mais elle n’avait pas réfléchi, elle avait simplement eu envie de l’aider.
« - Tu m’as dit qu’on pouvait aller n’importe où, alors que tu viens de m’offrir une glace. J’en déduis donc que tu veux poursuivre cette petite aventure », dit-elle en riant.
Elle se souvenait de l’allusion qu’il lui avait faite, et elle s’en amusait. En vérité, elle l’avait toujours trouvé très bel homme. Mais elle l’avait rencontré à une époque où elle n’allait pas bien du tout. Et, à présent, elle avait quelqu’un d’autre en tête ( @Nathaniel Seymour ). Puis, ils étaient amis. Et c’est justement ce qui la poussa à continuer.
« - Ebe, je t’ai vu… Devant les gobelets », commença-t-elle prudemment. Elle se souvenait qu’à l’époque, elle aurait détesté qu’on lui parle de ça, alors elle prenait toutes les précautions du monde pour ne pas le brusquer. « Je veux que tu saches que je suis sans doute la mieux placée pour te comprendre. Alors si un jour l’envie d’aller au casino se fait trop pressante, n’hésite jamais à venir me voir. Ma porte te sera toujours ouverte »
La sorcière avait à présent envie d’aider les autres, comme on l’avait aidée elle alors qu’elle était sur le point de véritablement gâcher sa vie.
INFOS
FICHE DE PERSO
Mes doigts avaient un peu trembler. Je me rendais compte de mon erreur. En réalité, j’avais parlé d’aller manger des glaces et d’aller chez le glacier alors… qu’on en venait. Ca prouvait bien que quand mon addiction prenait le contrôle, je n’étais vraiment plus maître de la situation. Jetant mon pot de glace dans une poubelle, j’essayais d’imaginer que je jetais mon addiction aux jeux en même temps… Mais ce n’était pas si facile…
« Et tu vas faire quoi de plus. Je vais très bien. »
J’avais été un peu sec… On avait continué à marcher. Elle m’avait ensuite proposer de venir chez elle à chaque fois que j’avais envie d’aller au Casino pour jouer à des jeux d’argents. Je passais une main derrière ma nuque assez gêné. J’en avais conscience mais… est-ce que j’avais vraiment envie qu’on m’aide ? Est-ce que je ne trouvais pas une certaine forme de complaisance là dedans ?
« Ecoute… Si je joue, c’est que j’ai l’esprit ailleurs pendant que je fais ça. »
Je m’étais arrêté, et je l’avais attrapé par le poignet pour qu’elle s’arrête aussi. J’avais toujours été comme ça. Si j’avais envie de tout dire à une personne à un moment donné, je balançais tout. Et si j’avais envie de tout garder, je gardais tout aussi. Là, il fallait que je lui dise. Pour qu’elle comprenne.
« …Quand je suis seul, je cogite. Et quand je cogite, je pense à elle, à ce que j’ai raté, ce qui aurait pu se faire pour que ma relation de se dégrade pas et… regarde moi... »
Je soupirais et là je détournais les yeux parce que j’avais totalement honte. J’avais honte de moi…
« Je te parle d’une relation qui s’est arrêtée y’a presque vingt ans… Et j’arrive toujours pas à encaisser… et... »
Je commençais un peu à cafouiller. Ca allait faire presque vingt ans que j’étais célibataire, à faire le même boulot de merde, à rentrer et à dépenser ma tune dans les bars ou dans les casinos. C’était devenu une espèce de routine un peu dégueulasse… et je commençais à m’en lasser. Parce que j’avais 39ans. 39 putain d’années. J’allais bientôt avoir quarante et… j’avais rien accompli de bien dans ma fichue existence…
« Mais ca prouve que tu as raison. Que je devrais commencé à changer. Qu’il est temps de faire un grand pas en avant et ouais, tout seul j’y arriverai pas. Ce que tu me dis là, pour le coup du Casino… Ca me touche beaucoup. Et avec de la chance, je pourrai rester dormir chez toi... »
Les mains dans les poches, je me retournais pour lui faire un petit ricanement ironique. Alors que j’avançais dans le Chemin de Traverse, je me demandais où est-ce qu’on pouvait bien aller désormais. Je n’avais pas tellement envie que cette discussion se termine.
« Je déconne, j’te taquine. Je suis aller à Poudlard l’autre jour, ça à drôlement changé ! Tu dois te sentir bien là bas, je suppose que ça aide dans le processus de guérison non ? »
J’étais curieux d’avancer finalement, preuve que j’avais fait un pas vers la rédemption… Même si là, immédiatement j’avais que deux envies : boire un verre et miser ma paie à la roulette. Et aucune de ces deux envies n’étaient compatibles avec nous…
« Tu veux boire un thé ? »
On était condamné à se faire chier donc...
« Et tu vas faire quoi de plus. Je vais très bien. »
J’avais été un peu sec… On avait continué à marcher. Elle m’avait ensuite proposer de venir chez elle à chaque fois que j’avais envie d’aller au Casino pour jouer à des jeux d’argents. Je passais une main derrière ma nuque assez gêné. J’en avais conscience mais… est-ce que j’avais vraiment envie qu’on m’aide ? Est-ce que je ne trouvais pas une certaine forme de complaisance là dedans ?
« Ecoute… Si je joue, c’est que j’ai l’esprit ailleurs pendant que je fais ça. »
Je m’étais arrêté, et je l’avais attrapé par le poignet pour qu’elle s’arrête aussi. J’avais toujours été comme ça. Si j’avais envie de tout dire à une personne à un moment donné, je balançais tout. Et si j’avais envie de tout garder, je gardais tout aussi. Là, il fallait que je lui dise. Pour qu’elle comprenne.
« …Quand je suis seul, je cogite. Et quand je cogite, je pense à elle, à ce que j’ai raté, ce qui aurait pu se faire pour que ma relation de se dégrade pas et… regarde moi... »
Je soupirais et là je détournais les yeux parce que j’avais totalement honte. J’avais honte de moi…
« Je te parle d’une relation qui s’est arrêtée y’a presque vingt ans… Et j’arrive toujours pas à encaisser… et... »
Je commençais un peu à cafouiller. Ca allait faire presque vingt ans que j’étais célibataire, à faire le même boulot de merde, à rentrer et à dépenser ma tune dans les bars ou dans les casinos. C’était devenu une espèce de routine un peu dégueulasse… et je commençais à m’en lasser. Parce que j’avais 39ans. 39 putain d’années. J’allais bientôt avoir quarante et… j’avais rien accompli de bien dans ma fichue existence…
« Mais ca prouve que tu as raison. Que je devrais commencé à changer. Qu’il est temps de faire un grand pas en avant et ouais, tout seul j’y arriverai pas. Ce que tu me dis là, pour le coup du Casino… Ca me touche beaucoup. Et avec de la chance, je pourrai rester dormir chez toi... »
Les mains dans les poches, je me retournais pour lui faire un petit ricanement ironique. Alors que j’avançais dans le Chemin de Traverse, je me demandais où est-ce qu’on pouvait bien aller désormais. Je n’avais pas tellement envie que cette discussion se termine.
« Je déconne, j’te taquine. Je suis aller à Poudlard l’autre jour, ça à drôlement changé ! Tu dois te sentir bien là bas, je suppose que ça aide dans le processus de guérison non ? »
J’étais curieux d’avancer finalement, preuve que j’avais fait un pas vers la rédemption… Même si là, immédiatement j’avais que deux envies : boire un verre et miser ma paie à la roulette. Et aucune de ces deux envies n’étaient compatibles avec nous…
« Tu veux boire un thé ? »
On était condamné à se faire chier donc...
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