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Little talks
Ministère
Vous êtes Employé du Ministère
Administrateur
Expertise : Protego Duo !
Sortilège de Niv.7
INFOS
Messages : 259
Faceclaim : Noomi Rapace.
Sang : Sang-mêlé, issue de l'aristocratie magique norvégienne et suédoise.
Particularités : Métamorphomage, appelée Voleuse-de-peau dans son pays, ce qui est vu comme quelque chose de profondément sombre.
Profession : Cheffe du bureau des Aurors.
Côté Cœur : Grimm Dark.
Multis : Morana, James, Jack, Brynn, Maddox et Circé.
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Expert (80%)
Maturité Magique (MM):
(0/0)
Education Magique (EM):
(0/0)
Potentiel Magique (PM):
(0/0)
Rigueur Magique (RM):
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Expérience Magique (XM):
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Témoins de l'Histoire:
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Inventaire:
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Ebenezer disparut dans les flammes vertes, laissant quelques secondes à Nott pour être bien certaine de franchir le seuil. Elle aurait pu très bien sortir du bureau, rentrer chez elle, y retrouver peut-être @Bianca Almadovar avec une bouteille de limonade et de whisky -- la première pour elle, la seconde pour Nott. Elle aurait bien rigolé jusqu’à que la fatigue n’en emporte une ou l’autre.
Mais quand bien même elle tenait sur ses principes, bien engoncée dans ses principes, y avait toujours cette petite partie d’elle qui voulait quand même voir, qui voulait quand même qu’il aille bien. Cette foutue petite partie qui voulait pas se taire, surtout pas ce soir.
D’un petit geste rageur envers elle-même, elle disparut dans une nuée de langues de feu émeraude, réapparaissant dans l’appartement. Elle fit quelques pas pour reprendre son équilibre, avant de s’arrêter.
Sur le fond de brique rouge, la silhouette d’Ebenezer lui apparaissait comme familière, pourtant le décor avait changé. Enfin, pas tant que ça. On pouvait toujours y trouver des éléments d’avant, des touches, des notes -- et cette foutue guitare qui la narguait.
Le chat la tira de ses pensées. Elle l’observa une petite seconde avant de s’accroupir pour venir passer ses mains dans le pelage du félin. Un sourire amusé ourla les lèvres de Nott, ne relevant pas la remarque sur les autres. De la chance... De la chance, elle pourrait lui en parler de sa chance, de ses dix doigts encore intacts, de ses nombreuses journées où la chance aurait été de mourir plutôt que de continuer.
« C’est un chat qui a du goût alors » commenta-t-elle seulement, sans entrer dans cette jalousie qui la débectait quand elle la sentait poindre. Il n’allait pas avoir ça d’elle. Ça n’était pas dans le contrat, et le contrat n’existait plus ; deux bonnes raisons de se taire.
Elle se redressa, retirant calmement la veste, faisant entrevoir une chemise simple d’un bleu profond, dont les manches avaient été tiré à maintes reprises sur ses coudes à en juger par le froissement de ses avants-bras. Il ne fallut pas longtemps d’ailleurs pour qu’elle le fasse de nouveau, se penchant pour ramasser le chat qui continuait à passer entre ses jambes.
D’une petite danse des chevilles, elle retira les baskets qui lui servaient mieux sur le terrain que toutes ses chaussures de marche que les grattes papiers dans son genre porter. Ça faisait beau pour faire de la représentation, mais c’était tout de suite moins drôle quand il s’agissait d’escalader une grille ou un portail...
« Pour les étudiantes, intéressant » reprit-elle, non sans un reproche dans le timbre de la voix. Qu’il voit d’autres nanas ne la regardait pas, en revanche des gamines... Elle passa sa main sur le dos du félin, jetant un regard terrible sur la nuque de Ben avant de le détourner.
Elle ne pouvait pas s’agacer pour ça. Ce n’était rien.
Rien.
Et même si c’était quelque chose, il avait encore le droit de...
« Quel catalogue, pas mal. Je comprends mieux pourquoi les gamines te suivent... j'imagine qu'au bout, elles ont droit à la sucette, papy ? » siffla-t-elle, cette fois sur un ton plus féroce et sarcastique.
Finalement, un fauteuil lui fit de l’oeil et elle s’y posa, croisant les jambes dans son jean foncé. Le chat ronronna un peu avant de déguerpir, intéressé plutôt par la table basse. Il lui jeta un petit regard comme pour se faire désirer. Nott eut un sourire, avant de reporter son attention sur Ebenezer.
Le canapé lui rappelait quelque chose. Est-ce qu’il était vraiment nouveau ?
Ça lui disait pourtant quelque chose.
Et pour toutes les fois où elle l’avait vu de très près...
Une petite moue passa sur ses lèvres, avant qu’elle ne murmure, un peu désolée au final :
« Ce n’est pas pour ça que je suis p- »
Un elfe de maison apparut. Si Ebenezer Grimm sursauta, Nott, elle, avait à peine entendu le bruit caractéristique du transplanage que sa main s’était posée sur sa baguette, le long de sa cuisse, toujours dans son petit étui de cuir. L’elfe ne la vit pas mais le regard qu’elle lui lança aurait probablement pu le tuer.
Ses dents se desserrèrent doucement, comprenant à l’odeur de pizza chaude qui venait jusqu’à elle que ce n’était pas un danger.
Nott tourna la tête, laissant traîner d’abord une oreille, puis rapidement un léger coup d’oeil. De là où elle était, la vue était imprenable, et à voir ce grand idiot de Grimm s’agaçait, agitait ses bras comme s’il tentait de couvrir la merde du chat, y avait anguille sous roche. Et ça, il ne pouvait pas lui cacher. Après plus de vingt ans de métier et près de dix ans à le côtoyer, y avait des choses qui ne trompaient pas. Des choses qui ne lui plaisaient pas.
Et ce n’était pas la mention d’une petite espagnole qui lui trottait le plus à l’esprit, mais tout le reste.
Elle serra les dents, lui jetant un regard défiant, avant de le revoir se retourner vers elle comme un prisonnier allant à la potence.
L’elfe disparut, les pizzas désormais sur la table basse, les verres de vin encore vides, cette scène lui rappelait avec violence tout un tas de petites choses, de petits trucs. Elle se pinça fermement les lèvres, tentant de se calmer, tentant de noyer ce petit serpent qui en elle déversait déjà avec véhémence son venin. Rester calme.
C’était sa vie à lui, pas la sienne.
Il avait le droit de la foutre en l’air, elle était qui pour dire quoi que ce soit ?
Pour s’en soucier, surtout ?
Ce qui l’énervait n’était pas tant qu’il n’avait pas grandi, c’était surtout qu’elle pouvait encore s’en soucier. Encore.
« Je veux plus en parler... C'est tout ce que tu trouves à dire ? »
Finalement, un sourire sardonique ourla sa bouche. Elle croisa doucement les bras sur son torse, enfonçant son dos dans le dossier moelleux de ses fameux sièges 1,5 personnes. Les coudes barraient le chemin. Y avait pas de question à se poser, pas de cocooning en approche, juste le regard terrible de Nott Tyrfing.
« Cinq ans. Je suis partie cinq ans, Ben, et tu vois, t'as pas changé. »
Y avait qu’à lire l’envie dans son regard, son petit ton d’humour - qui parfois était assez pathétique pour lui donner l’air d’un mauvais drôle tentant de faire rire l’audimat avec son désespoir, ses facéties qu’on aurait passé à un enfant mais certainement pas à un adulte. Sa fainéantise, doublée de ses compulsions, de ce caractère de... de... de gobelin.
Le regard de Nott le crucifiait sur place pour peu qu’il ait pu lancé des dagues.
« Je suis pas heureuse, pour répondre à ta question. Dans le sens où j’aurai cru, non pas cru, croire c’est pour les débiles. Moi, j’ai espéré, j’ai vraiment espéré tu vois que... que... »
Elle s’emportait déjà. Sa main s’enfonça dans ses cheveux, serrant son front, tentant de rester calme, mais elle n’était jamais calme avec Ebenezer, jamais dans le contrôle. Là où elle pouvait échanger des heures durant avec des criminels de la pire espèce, lui, lui seul la faisait sortir de ses gonds en une demi seconde.
« Que tu grandisses, putain. Que tu arrêtes toutes tes conneries », cette fois, ce fut plus fort qu’elle, Nott s’arracha au canapé, fouillant dans ses poches, « toutes tes magouilles qui font que tu avances pas. Que tu te mets en danger pour des broutilles, bordel. Du fric t’en as, tu bosses, t’es chef maintenant, alors pourquoi le poker ? Pourquoi le casino ? Pour l’amour du risque ? Pour l’adrénaline ? Pourquoi Ben ? Qu'est-ce que tu crois, que je serais toujours là pour te sauver le derche ? Je sais même pas comment tu as fait pour survivre pendant que j'étais pas là ! Espèce de con ! »
Le chat n’allait plus vraiment l’aimer maintenant qu’elle avait terminé son laïus par lui gueuler dessus, en bonne et due forme.
Quand elle le fixait comme ça, elle n’avait qu’une envie, c’était encore de le frapper, ou alors de l’attacher. Oui, de l’attacher, et de le voir gigoter, de le voir ne plus pouvoir rien y faire. De le faire souffrir, non pas pour le plaisir de lui faire mal, mais parce qu’un jour, ça irait trop loin.
Forcément.
Nott secoua la tête, soupirant. Elle se tourna, attrapant sa veste de cuir, sa main fouilla rapidement à l’intérieur, en sortit quelques pièces, mais elle s’arrêta. Les pièces dans les mains faisaient un joli tintement. Comme des cloches, avant le baptême, comme avant la trahison. Trente mornilles en tout, de petites pièces en argent.
Sans même le regarder, Nott lâcha :
« J’imagine que si j’te les donne, tu vas pas rembourser Tony, pas vrai ? »
Elle tourna lentement la tête sur lui, implacable.
A voir son air, elle lui jeta brutalement l’argent dessus, ses cheveux virant brutalement à un violet sombre. C’était toujours comme ça. Juste après, elle allait finir par regretter et s’excuser et puis il avait dit qu’il ne voulait pas en parler et elle n’était pas... elle n’était rien... Elle venait tout juste de rentrer...
Nott se pinça les lèvres, l’air sombre.
« C’était peut-être pas une bonne idée de revenir finalement. »
INFOS
FICHE DE PERSO
Je dus cligner des yeux, quand l’argent arriva sur moi. J’en pris, de mémoire au moins une dans la gueule. Bah oui c’était ça le problème des gens qui avaient toujours les mains dans les poches. Quand on leur envoyer des trucs au visages… Il les prenait en pleine poire. Mais en même temps, les chinos c’était vraiment cool pour mettre ses mains dans les poches et comme je mettais quasiment que ça…
Avec une lenteur extrême, j’enlevais enfin mes mains de mes poches. Puis, je ramassais chacune des trentes mornilles avec un calme olympien. Enfin, je brisais la distance qui me séparait d’elle. Et je lui pris son poignet avec douceur. Beaucoup de douceur et de calme. Pour lui remettre son argent dans la main avec un sourire qui se voulait apaisant.
Voilà pour qu’elle m’aimait bien. Parce que j’avais peur de rien. Je connaissais des sorciers accomplis qui auraient fuis en voyant la couleur de ses cheveux. Mais moi… j’étais trop con pour ça.
« Tiens, garde les. Je n’en veux pas. » dis-je simplement.
Je lui refermais sa main. Elle avait étonnamment la peau douce, pour quelqu’un qui passait la plupart de son temps sur le terrain. C’était l’avantage d’être métamorphose ça…
« T’as jamais voulu être un couple, et tu me fais une scène de couple. Hé… Calme toi. »
Bon, c’était peut être pas la chose à dire. Mais j’étais réputé pour être Maxima-Poufsouffle. Dans le sens où j’étais toujours honnête quand on parlait de coeur. Pour éviter qu’elle ne me tape, j’avais quand même garder sa main dans la mienne. C’était étrange comme, ainsi rapproché, ça pouvait être en même temps tendue et apaisée.
« Tu t’attendais à quoi quand t’allais rentré ? A Ebenezer Grimm, riche haut fonctionnaire qui a enfin épouser une sang pur comme le voulait son père ? Rétablis dans l’arbre généalogique de la famille Grimm, rentrant tous les soirs un peu tard du travail pour humer cette bonne odeur que peut faire une ménagère quand elle est entretenue ? »
Mes yeux étaient légèrement rieurs. Parce qu’elle savait que j’étais quelqu’un de féministe qui détestait ce genre de cliché. Ce n’était absolument pas le modèle que je voulais pour ma vie et elle le savait pertinemment alors pourquoi elle me cassait les pieds.
« Au fond, t’espérais ça, pour pas avoir à te justifier de ton départ et de la dispute qu’on a jamais eu à ce sujet. »
J’enlevais ma main, puis je reculais. J’allais prendre mon verre de vin, et dans un geste à la fois élégant, charmant et… un peu fatal, j’en bus une gorgée et je la désignais avec le verre.
« Sauf que c’est chose faites. On vient de se disputer. »
Je bus plusieurs gorgées de vin, enlevant toute la classe et la superbe que pouvait donner ce nectar des dieux. Attrapant la bouteille à nouveau, je me versais une rasade des enfers pour remplir à nouveau mon verre.
« Là-bas c’était peut être l’enfer, mais ici c’était pas mieux. Toujours la même monotonie. Les même personnes. Le même boulot de merde. Tu me connais, j’attache beaucoup d’importance à tout ce qui peut devenir une aventure. T’étais une aventure ! Et quand je parle d’aventure, c’est celle avec un A majuscule. Une vraie et grande putain d’Aventure. Seulement t’es parti, tu m’as laissé comme un con. Franchement Nott t’attendais quoi de l’être le moins autonome de l’univers ! »
Et je vidais d’un trait mon verre, et je le balançais dans le feu dans un bruit de verre brisé. C’était très con ça parce que le verre, je savais que ça brûlait pas à la température de la cheminée. Jamais je perdais mon sang froid comme ça. Jamais.
Mais je savais ce qui allait pas. Revoir Nott, c’était comme revoir un fantôme du passé, ce qui me renvoyait toujours surtout à mes propres échecs. Ma vie était faites de « J’aurai pu ». Et au fur et à mesure du temps, ils se transformaient en « J’aurai dû ».
Avec une lenteur extrême, j’enlevais enfin mes mains de mes poches. Puis, je ramassais chacune des trentes mornilles avec un calme olympien. Enfin, je brisais la distance qui me séparait d’elle. Et je lui pris son poignet avec douceur. Beaucoup de douceur et de calme. Pour lui remettre son argent dans la main avec un sourire qui se voulait apaisant.
Voilà pour qu’elle m’aimait bien. Parce que j’avais peur de rien. Je connaissais des sorciers accomplis qui auraient fuis en voyant la couleur de ses cheveux. Mais moi… j’étais trop con pour ça.
« Tiens, garde les. Je n’en veux pas. » dis-je simplement.
Je lui refermais sa main. Elle avait étonnamment la peau douce, pour quelqu’un qui passait la plupart de son temps sur le terrain. C’était l’avantage d’être métamorphose ça…
« T’as jamais voulu être un couple, et tu me fais une scène de couple. Hé… Calme toi. »
Bon, c’était peut être pas la chose à dire. Mais j’étais réputé pour être Maxima-Poufsouffle. Dans le sens où j’étais toujours honnête quand on parlait de coeur. Pour éviter qu’elle ne me tape, j’avais quand même garder sa main dans la mienne. C’était étrange comme, ainsi rapproché, ça pouvait être en même temps tendue et apaisée.
« Tu t’attendais à quoi quand t’allais rentré ? A Ebenezer Grimm, riche haut fonctionnaire qui a enfin épouser une sang pur comme le voulait son père ? Rétablis dans l’arbre généalogique de la famille Grimm, rentrant tous les soirs un peu tard du travail pour humer cette bonne odeur que peut faire une ménagère quand elle est entretenue ? »
Mes yeux étaient légèrement rieurs. Parce qu’elle savait que j’étais quelqu’un de féministe qui détestait ce genre de cliché. Ce n’était absolument pas le modèle que je voulais pour ma vie et elle le savait pertinemment alors pourquoi elle me cassait les pieds.
« Au fond, t’espérais ça, pour pas avoir à te justifier de ton départ et de la dispute qu’on a jamais eu à ce sujet. »
J’enlevais ma main, puis je reculais. J’allais prendre mon verre de vin, et dans un geste à la fois élégant, charmant et… un peu fatal, j’en bus une gorgée et je la désignais avec le verre.
« Sauf que c’est chose faites. On vient de se disputer. »
Je bus plusieurs gorgées de vin, enlevant toute la classe et la superbe que pouvait donner ce nectar des dieux. Attrapant la bouteille à nouveau, je me versais une rasade des enfers pour remplir à nouveau mon verre.
« Là-bas c’était peut être l’enfer, mais ici c’était pas mieux. Toujours la même monotonie. Les même personnes. Le même boulot de merde. Tu me connais, j’attache beaucoup d’importance à tout ce qui peut devenir une aventure. T’étais une aventure ! Et quand je parle d’aventure, c’est celle avec un A majuscule. Une vraie et grande putain d’Aventure. Seulement t’es parti, tu m’as laissé comme un con. Franchement Nott t’attendais quoi de l’être le moins autonome de l’univers ! »
Et je vidais d’un trait mon verre, et je le balançais dans le feu dans un bruit de verre brisé. C’était très con ça parce que le verre, je savais que ça brûlait pas à la température de la cheminée. Jamais je perdais mon sang froid comme ça. Jamais.
Mais je savais ce qui allait pas. Revoir Nott, c’était comme revoir un fantôme du passé, ce qui me renvoyait toujours surtout à mes propres échecs. Ma vie était faites de « J’aurai pu ». Et au fur et à mesure du temps, ils se transformaient en « J’aurai dû ».
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Elle était furieuse, elle aurait pu le prendre et lui briser les os, aussi c’est avec un grognement qu’elle le laissa approcher, lui jetant un regard terrible. La peau d’Ebenezer était chaude sur la sienne, son toucher lui était même brûlant. Nott ne regarda pas les pièces qu’il lui rendait, au lieu de ça, son regard était dardé sur son visage. Il n’allait pas s’excuser. Il ne s’excusait jamais pour ça. Sa mâchoire se fit plus saillante alors qu’il lui jouait le jeu du mec léger, lui reprochant presque d’avoir souhaité le meilleur pour lui. Un instant, à le voir comme ça, il lui donnait l’intolérance impression de la suffisance. Satisfait de lui et médiocre au possible. Satisfait de lui à ne pas voir ce qui n’allait pas. Nott se mordit l’intérieur de la joue, sans essayer de déjouer les malices d’un coeur qui battait trop fort, luttant contre l’idée de lui éclater la tête contre la table basse jusqu’à qu’il reprenne ses esprits - jusqu’à ce qu’il la supplie.
Elle le suivit du regard, sans bouger d’un pouce. D’ordinaire c’était la proie qui était immobile et le prédateur qui la cerclait, mais Nott n’avait rien d’une victime. Elle laissait seulement Ebenezer se débattre dans une tentative vaine, lui renvoyant l’échec qu’avait été leur relation, lui rappelant que c’était elle qui s’était partie et plus encore, qu’ils se disputaient. Oui, c’est vrai. Ils se disputaient. Comme un couple, peut-être, mais aussi comme des amis. Ebenezer avait été un bon ami à une époque, mais il marquait un point. S’ils n’avaient pas été aussi proches, à s’en frotter la peau l’un contre l’autre sans plus laisser de place pour le vide entre eux, peut-être n’aurait-elle jamais vu derrière ce sourire niais et cet air jenfoutiste. Peut-être n’aurait-elle jamais gratté et découvert que derrière la carrosserie peinte, il y avait en réalité des coups de clé jamais oubliés.
Nott, malgré la colère, plissa les yeux quand Ebenezer jeta son verre dans la cheminée.
Son air se rembrunit, alors que ses cheveux fonçaient légèrement. Elle n’avait pas eu peur - pensez-vous, des gros durs lui mettant des coups de pression, elle n’avait jamais eu que ça, de son père à ses professeurs, de son mentor aux fumiers qu’elle mettait sous les verrous tous les quatre matins. Mais il y avait un quelque chose de différent.
Il était blessé.
Elle le savait, c’était évident. Elle ne s’attendait pas à autre chose.
Mais il était blessé.
Est-ce que ça changeait quelque chose ?
« Donc c’est ça, ta défense ? » souffla Nott, cette fois sur un timbre de voix froid mais pas haut, claquant comme un coup de fusil à pompe entre les omoplates. « C’est trop triste, ma famille m’a déshéritée, je suis un homme seul, célibataire, j’ai un besoin constant d’affection, je pensais vivre la grande aventure avec cette fille et au final je digère pas d’être resté derrière, bouhouhou ? »
D’un geste de la main, elle l’imita en train de pleurer, caricaturale, tranchante.
Elle le jaugea cette fois de toute sa hauteur, ses yeux le détaillant de la tête aux pieds, affichant désormais un air dégoûté. Non pas par lui, mais par cette façon qu’il avait de se cacher derrière ses blessures, derrière ses déchirures.
« J’vais pas faire le jeu de qui a le plus souffert, parce que ç’a n’a aucun sens, et tu le sais. »
Fallait dire que si elle commençait là dessus, elle en avait pour des heures. Elle n’avait pas assez de doigts pour le nombre de blessure que ce corps rompu à l’exercice avait encaissé. Dieu seul savait le nombre de cicatrice que la métamorphomagie cachait. Et par Merlin, Nott remerciait tous ses médicomages capables de rattacher les doigts et les mains, sans quoi cela aurait fait bientôt trois ans qu’elle n’aurait plus eu la capacité de se torcher le cul.
« J’te parle de toi, Ben, que de toi. Pas de toi et moi, juste - de toi. T’es un grand garçon, t’es libre de faire tes choix, de choisir de la vivre cette grande aventure, seul, mais tu... tes choix puent la merde, mon vieux. Ils sont nazes, et là, t’es là, sur ton tas de merde, et tu pleurniches parce que t’es si malheureux que ça ? Lève-toi et marche, mais me casse pas les couilles avec la grande aventure, parce que franchement... »
Un rire sardonique passa ses lèvres avant qu’elle ne prenne son verre pour le boire.
L’imitant quelques minutes avant, elle termina par le jeter aussi dans le feu, d’un geste rageur.
« Regardez-moi, je suis Ebenezer Grimm, je déteste les gobelins et gnanana je suis malheureux. »
Son visage se tourna de nouveau vers Ebenezer, cette fois d’un air plus sérieux, moins énervé, plus froid. Un drôle de mélange pour le dragon qu’était la nouvelle cheffe du bureau des aurors.
« Tu crois que c’était la dispute qu’on a jamais eu ? Tu rêves, c’est rien ça. »
Elle pouffa de rire, d’un air malade, avant de cracher à regret : « Tu m’emmerdes, Ben. Si j’suis partie, c’est parce que j’en pouvais plus. J’en pouvais plus de vivre ça, tout le temps, de te voir là, toujours avec la bonne excuse, la petite phrase rigolote qu’était sensé tout me faire avaler. Ça passe ça, quand on est rien l’un pour l’autre, mais tu crois quoi ? Tu crois que quelqu’un va aimer cette partie de toi ? Celle qui tremble rien qu’à voir un damier rouge et noir ? Quel avenir tu construis avec quelqu’un capable de claquer son salaire en une nuit et de repartir sans ses chaussures du casino ? Réveille-toi, Ben. C’est ça que j’ai jamais dis. Et encore, si y avait que ça » cingla-t-elle.
INFOS
FICHE DE PERSO
Je l’avais regardé sans un mot, se déchaîner sur moi. Est-ce que je l’avais mérité ? En réalité j’en savais trop rien. Avec lenteur, j’attendis qu’elle termine toute sa tirade. Là, j’avais pris un coup direct. De ceux qui faisaient mal à en mourir. De ceux qui frappent au coeur, directement et sans ménagement. Doucement donc, je déposais la bouteille que j’avais encore dans les mains. Geste sûr, qui était bien mieux que de lui envoyer dans la gueule, parce que c’était exactement ce que j’avais envie de faire à ce moment précis.
« Ok. »
J’avais relevé mon bras et j’avais mis les mains dans mes poches. Une douleur remonta au niveau de ma gorge et me saisit comme un étranglement. C’était juste la tristesse qui était en train de me faire une boule. Enfin, la tristesse, pas tellement. Plutôt un mélange de mélancolie et de colère envers elle.
Je ne l’a voyais pas depuis 5 ans. Je la pensais même morte. Et voilà comment elle se montrait le premier jour. Certes, j’avais un grain. Ca c’était indéniable et je le savais. Mais dans cette pièce, si on ne comptait pas le chat qui lui aussi était complètement gelé, on n’était deux à avoir des soucis psychologiques.
« Donc, tu t’absentes pendant des années, sans donner de nouvelles. Tu débarques, dans mon bureau, tu me fais le coup du Hey Ben comment ça va ? Juste pour prendre un peu la température. Au final, tu te rends compte que j’ai pas changé, et ça t’étonne ? Et pire que ça. T’as repoussé tant de temps pour me dire ce que t’avais enfin sur le coeur. »
Sans un mot, je m’étais dirigé vers ma veste. J’avais envie de me tirer de là. Même si j’étais chez moi, je ne voulais plus rester une minute de plus en sa présence. Traversant la salle, je me dirigeais vers le tableau au dessus de la cheminée, représentant mon grand-père dans son bureau. Il me jeta, comme à son habitude un regard plein de déception. Surtout quand je faisais ça…
Enlevant le tableau, j’ouvris un coffre en passant juste mon index devant. Les mécanismes se déclenchèrent et se dernier s’ouvrit. Sans rien rajouter, j’en sortis un petite paquet en craft de la taille d’une balle de golf et je refermais le coffre avec soin. Puis, je remis le tableau. Mon grand-père m’observait toujours avec cette déception et tristesse infinie. Muet.
« Seulement t’es personne pour me dire ce qui va pas chez moi. Et tu sais pourquoi ? Pas ce qu’il y a jamais eu de nous, Nott. Et le problème il est là. »
Et sans un mot de plus, je donnais une dernière caresse à mon chat et je transplanais. L’instant suivant, j’apparaissais dans l’Allée des Embrumes, mon petit paquet de craft à la main, conscient que je pouvais tirer plusieurs gallions de cet héritage familial...
« Ok. »
J’avais relevé mon bras et j’avais mis les mains dans mes poches. Une douleur remonta au niveau de ma gorge et me saisit comme un étranglement. C’était juste la tristesse qui était en train de me faire une boule. Enfin, la tristesse, pas tellement. Plutôt un mélange de mélancolie et de colère envers elle.
Je ne l’a voyais pas depuis 5 ans. Je la pensais même morte. Et voilà comment elle se montrait le premier jour. Certes, j’avais un grain. Ca c’était indéniable et je le savais. Mais dans cette pièce, si on ne comptait pas le chat qui lui aussi était complètement gelé, on n’était deux à avoir des soucis psychologiques.
« Donc, tu t’absentes pendant des années, sans donner de nouvelles. Tu débarques, dans mon bureau, tu me fais le coup du Hey Ben comment ça va ? Juste pour prendre un peu la température. Au final, tu te rends compte que j’ai pas changé, et ça t’étonne ? Et pire que ça. T’as repoussé tant de temps pour me dire ce que t’avais enfin sur le coeur. »
Sans un mot, je m’étais dirigé vers ma veste. J’avais envie de me tirer de là. Même si j’étais chez moi, je ne voulais plus rester une minute de plus en sa présence. Traversant la salle, je me dirigeais vers le tableau au dessus de la cheminée, représentant mon grand-père dans son bureau. Il me jeta, comme à son habitude un regard plein de déception. Surtout quand je faisais ça…
Enlevant le tableau, j’ouvris un coffre en passant juste mon index devant. Les mécanismes se déclenchèrent et se dernier s’ouvrit. Sans rien rajouter, j’en sortis un petite paquet en craft de la taille d’une balle de golf et je refermais le coffre avec soin. Puis, je remis le tableau. Mon grand-père m’observait toujours avec cette déception et tristesse infinie. Muet.
« Seulement t’es personne pour me dire ce qui va pas chez moi. Et tu sais pourquoi ? Pas ce qu’il y a jamais eu de nous, Nott. Et le problème il est là. »
Et sans un mot de plus, je donnais une dernière caresse à mon chat et je transplanais. L’instant suivant, j’apparaissais dans l’Allée des Embrumes, mon petit paquet de craft à la main, conscient que je pouvais tirer plusieurs gallions de cet héritage familial...
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Nott fronça les sourcils, l’observant en silence. Parce qu’elle n’avait de toute façon plus l’envie de lui dire tout ce qui n’allait pas chez lui, tout en sachant que ça ne servirait à rien. Ça ne serait pas entendu. Parce qu’il n’avait jamais cherché à écouter. Elle détourna la tête, serrant les dents. Il n’y avait pas non plus besoin de lui rappeler qu’il n’y avait jamais eu de «nous», elle avait tout fait pour ça soit clair, et c’était encore lui qui...
Elle serra les poings, avant de jeter un regard au chat qui était resté derrière.
L’animal la jaugeait comme s’il ne savait plus si elle était une amie ou non.
Nott soupira bruyamment, relevant ses yeux sur le tableau qui la fixait désormais.
« J’y peux rien. Il prend toujours la fuite dès qu’il est... blessé ou que ça va pas dans son sens. C’est pas comme ça qu’on grandit. »
Le vieillard la fixait toujours dans son silence qui le rendait aussi hautain qu’insolent. Nott en prit ombrage, secouant la main d’un air agacé :
« Y a pas de nous, il l’a dit. Il a pas dit que je lui avais manqué et qu’il m’aimait, ok ? Il a eu des centaines de... de gamines ici » pesta-t-elle en désignant l’appartement d’un air dégoûté, « et puis il a jamais cherché à venir me voir que je sache, ni même à m’arrêter. Alors les gros yeux, bon.. »
Elle grommela, alors que le chat lançait un petit «miou» déconfis. La femme avait l’air complètement folle à s’agiter devant lui, et ne même pas lui proposer de croquettes.
D’un air rageur, la brune récupéra sa veste.
« Ce con a besoin de quelqu’un, ok. Mais il a pas besoin de quelqu’un dont il a envie, il a besoin de quelqu’un qui l’aide, et moi j’ai déjà toute l’Angleterre à aider. Il a qu’a aller chez un bon psy, faire une cure ou je sais pas, mais je devrais pas avoir à le torcher comme si c’était un môme. »
Le tableau prit une mine plus détendue, non pas parce qu’il était d’accord, mais parce que l’auror continuait à se débattre avec elle-même, sentant déjà poindre les regrets comme après chaque presque-dispute.
« Il a mal, mais la vérité ça fait jamais plaisir à entendre. J’y peux rien si personne l’a jamais cadré dans sa vie. Et j’étais juste venir lui donner son truc là parce que j’honore toujours ma parole, alors que lui, sa parole... » Elle grimaça, enfilant la veste : « Monsieur je dilapide tout ce que j’ai pas et j’ai même pas de quoi m’acheter des trucs gratuits. C’est bon. J’vais quand même pas bosser pour qu’il aille flamber au Casino... »
Nott pesta, avant d’approcher du chat qui miaula, ne sachant à quoi s’attendre. D’une main plus douce, la cheffe des aurors lui caressa la tête, soupirant une nouvelle fois.
« Désolée pour les cris ce soir. »
Le chat ronronna sous la main, puis Nott fit quelques pas et transplana à son tour.
Pas question de lui courir après.
Après tout, il ne l'avait pas fait quand elle était partie en Norvège.
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