Where is my mind? - Finn Gavalagh-Korrigan

Identité : Finn Gavalagh-Korrigan.

Date et Lieu de naissance : 3 Janvier 2002, Hôpital de Ste Mangouste, Londres. Actuellement 21 ans.


Statut civil : Célibataire, bisexuel mais une préférence pour les femmes.

Scolarité : Finn est un Serpentard. S’il n’est pas réputé fourbe mais plutôt rusé, il demeure déterminé, malin et autonome. On pourra y voir une justification pour son penchant pour les plaisanteries, bonnes ou mauvaises.
Il est poursuiveur dans l’équipe de Quidditch verte. Rien de mieux pour se lancer un challenge et ne pas rester le pied au sol.


Profession : Aucun job à l’heure actuelle. Il lui arrive de faire quelques jobs saisonniers, histoire d’être indépendant et de ne pas faire constamment l’aumône auprès de son père, mais sans grande régularité.
Pour l’heure, on ne demande pas à Finn de se spécialiser. Toutefois, il s’intéresse grandement au journalisme et se nourrit de tous les ragots. Le jeune homme ne garde pas les secrets pour soi, sauf quand ça l’arrange, et adore faire courir toutes sortes de rumeurs, en toute discrétion bien sûr. Evidemment, beaucoup lui pardonnent lorsqu’il s’excuse en usant de tous ses charmes.


Baguette magique : Une baguette de 28,2 cm, plutôt rigide, composée de bois de châtaigner, réputé pour son caractère changeant et sa capacité à s’adapter aux états d’esprit de son propriétaire. Elle renferme un cheveu de vélane, tout comme celle de Siobhán, qui n’est autre qu’un des cheveux de leur grand-mère maternelle.


Famille : Finn, tout comme Siobhán, est issu d’une grande famille de Sang-Purs irlandais, les Korrigan. Si ce nom évoque avant tout un petit peuple de créatures celtes, il est aussi l’une des familles les plus connues pour ses activités de chasse. Leur proie? Comble ou non, les petites et grosses créatures. Malgré son prénom tout droit hérité du célèbre héros Finn McCool, Finn ne s’est jamais considéré comme le preux héritier de ses ancêtres, ne voyant dans la chasse qu'une activité abjecte qu’il rejette entièrement. Il peut au moins dire que ça en jette.

S’il sait avoir hérité son don de demi-vélane de sa mère, Finn n’a jamais fait l’effort d’en connaître davantage sur sa famille maternelle. Ce n’est en rien une question d’amour, encore moins de curiosité. Tout réside en une volonté parfaite de ne pas revivre ses premières années de vie où l’absence de sa mère soulevait en lui les pires émotions. A l’époque, il n’était qu’un gamin incapable de gérer quoi que ce soit. Maintenant, ce n’était pas bien différent mais il était adulte et donc plus fort, moins contrôlable, parfois moins raisonnable peut-être.

Hérédité du sang : Siobhán et Finn se considèrent comme des Sangs-Purs, bien que son sang soit en réalité mélangé à du sang de vélane. Les puristes verraient en eux des Sang-Mêlés. En réalité, ça ne compte pas vraiment aux yeux de Finn.


Particularité magique : Finn est un demi-vélane et ne s’en cache pas. Il aime séduire et ne s’en prive pas lorsqu’il le désire, bien que la séduction soit un petit jeu auquel il aime aussi jouer.

Caractère :

❥ Obstiné. Depuis sa plus tendre enfance, Finn n’aime pas être contrarié et n’aime surtout pas avoir tort. Il est capable de trouver une excuse à tout.
❥ Curieux: c’est une oreille attentive auprès de laquelle il ne fait pas bon traîner lorsque vous avez un secret à délivrer en toute confidence.
❥ Dynamique: s’il est parfois feignant, au gré de ses humeurs, de manière générale Finn aime bouger et apprécie d’être occupé. C’est un touche-à-tout de manière générale.
❥ Parfois insolent. Cela va de paire avec son obstination. Le plus bel exemple est sa relation avec son père, fragile depuis quelques temps, où Finn s’amuse à faire l’exact opposé de ce qu’est ou ce que dit son paternel.
❥ Désorganisé. Pas besoin d’en dire davantage à ce sujet, le dortoir parle de lui-même.
❥ Protecteur. Tout particulièrement avec Siobhán, qui au-delà d’être sa soeur jumelle reste sa petite soeur.
❥ A la fibre artistique: joueur de guitare et de ukulélé, joueur exquis de fiddle depuis presque toujours, particulièrement attaché à la mode, Finn a le sens du détail et un goût prononcé pour l’art. Il ne cherche toutefois pas à en faire son métier.
❥ Emotif. Finn se laisse trop vite envahir par ses émotions, qu’elles soient positives ou non.
Exigeant pour ce qui revête de l’importance dans sa vie, relativement peu tatillon pour les choses futiles.

Patronus :Un renard, relativement grand, signe de ruse, d’observation, de méfiance mais aussi de protection et de camouflage.


Miroir de Risèd :Un père aimant tenant la main d’une femme aux traits semblables à ceux de Siobhán.


Epouvantard :Lui presque adulte, Siobhán à peine née dans les bras, au chevet de sa mère qui les aurait déjà quittés.


Particularités : Toutes sortes de tatouages sur le corps, allant de l’oeuvre d’art au pari le plus stupide.

Qui es-tu ? : C’est moi, qui d'autre? (->)
Et j’aime toujours les crêpes, on ne se refait pas :brax:


Faceclaim & Crédits : Harry Styles, hstylesicons, Pinterest

Trigger Warnings : Décès maternel en couche.


Comment avez-vous connu le forum? :J’ai toujours fait partie des murs  


Un petit plus ? :J’accepte toute forme de nourriture, sauf les champis :brax:

C’est une journée froide mais claire qui s’annonce lorsque Luke tire les rideaux. La nuit a été terriblement mauvaise mais pleine d’excitation. Ether Gavalagh, réveillée aux aurores depuis le milieu de la nuit, se tord de douleur à mesure qu’elle progresse chez eux, petit pas par petit pas. Les jumeaux qu’ils attendent ne devraient plus tarder à pointer le bout de leur nez. Le travail fut long et éreintant et pendant qu’Ether préparait son corps à offrir la vie à deux petits bouts, le ciel d’ordinaire si chargé de nuages commença tout juste à se dégager. En temps voulu, il dévoila aux yeux de Luke une voûte céleste luminescente où deux petites étoiles venaient de faire leur apparition alors que l’une d’entre elle, certainement la plus brillante aux yeux de l’Irlandais, venait tout juste de s’éteindre.

Si Luke fut traversé de diverses émotions, ayant à la fois à supporter le décès de sa bien-aimée et la naissance de ses deux petits, il se promit toutefois de faire son nécessaire pour donner la plus belle des vies à ses deux enfants. Il ne connaissait pas encore toute la difficulté d’élever des jumeaux en étant seul, bien qu’ayant profité de l’aide bienveillante de  @Maeve Cynfeirdd, et encore moins de tenter de palier l’absence définitive de leur mère.





Finn et Siobhán ont tous les deux huit ans. Huit ans, ce n’est rien direz-vous. Pourtant, huit ans c’était le début des premiers amours. Les premiers amours que l’on dit sérieux à l’époque, avec lequel une fleur offerte est une promesse de futures récréations passées ensemble. C’est l’instant même où l’écart a commencé à se creuser entre Finn et les autres enfants de son âge. Si Siobhán était déjà une enfant discrète, Finn était le plus rigolo des deux, le petit garçon charmeur aux bouclettes dorées qui faisait rire les autres en un claquement de doigts. C’était un enfant sérieux à l’école et, à eux deux, ils faisaient pâlir de jalousie tous les parents du quartier qui voyaient en eux des enfants parfaits. En comparaison des autres gamins, Luke vivait une vie de famille paisible, bien que toujours difficile.

En réalité, Finn commença tout juste à voir le fossé s’élargir entre lui et ses camarades. Finn n’était attiré par personne mais commençait tout juste à faire frémir les premiers cœurs qui osaient s’approcher un peu trop de lui. Ça n’avait aucune importance en réalité. Les yeux vissés sur ses cahiers, Finn n’y prêtait pas plus d’attention que cela. Siobhán, elle, était plus intéressée par ce que pouvait provoquer son don, encore tout juste né. Et Luke, dans tout cela, gardait un silence impitoyable. Un silence qui laissait libre champ aux jumeaux de se poser toutes sortes de questions, à dérouler la pellicule du film comme bon leur semblait, voire même à inventer tout un scénario. Car, lorsque l’on n’a rien à se mettre sous la dent, on peut s’imaginer toutes sortes de choses. Encore plus à huit ans.

Ne trouvant aucune réponse et étant tantôt rejeté pour ce qu’il était, tantôt adulé pour une raison qu’il n’expliquait pas, Finn commença à se renfermer sur lui-même, rejetant à la fois les autres et ce qu’il semblait être. C’était certainement pour le mieux, car dès que quelqu’un lui reprochait quelque chose, le Korrigan rentrait dans une colère noire de laquelle il ne sortait qu’après beaucoup de temps. Les enseignants ont souvent alerté, allant jusqu’à changer Finn de classe lorsque les tensions grandissaient. Finn ne supportait pas que l’on touche à sa sœur, la seule à qui il pouvait se confier. Jalousie maladive, peur qu’on la blesse, on ne peut pas dire que le jeune homme a contribué à faire de Siobhán une élève populaire. C’était plutôt le duo étrange à éviter.




Finn n’était ni un chasseur, comme les plus illustres de ses ancêtres Korrigan, ni un as des vélanes comme pouvait certainement l’être sa mère. Au final, Finn n’était personne et n’avait pas de famille à qui s’identifier. Gagnant plus d’aisance avec son don de vélane, le jeune homme commença à en user et abuser en grandissant, cherchant à combler sa vie avec de petits plaisirs inoffensifs. Un peu de douceur ne faisait pas de mal dans ce monde où rien, ou presque, ne l’animait vraiment. Il reprit alors la guitare qu’il avait laissé tomber un petit bout de temps et s’en servit pour attirer les faveurs des jeunes femmes de son lycée. C’était toujours un élève studieux mais qui, en grandissant, avait choisi d’être tout l’inverse de ce qu’il avait été. Au lieu d’être un enfant sage et stable, il serait un trouble-fête. Pour profiter de la vie, pour se faire remarquer, pour exister aux yeux des autres mais aussi de son père. Il commença à accumuler les bêtises, à multiplier les petits tatouages, à arborer tous styles vestimentaires allant du plus voyant au plus discret et ses conquêtes finirent par se multiplier. Finn n’était pas un chasseur de tête, il était un chasseur de jolies créatures qui pourraient finir d‘abord dans ses bras, puis plus vieux dans son lit. Si l’écart entre Finn et les autres adolescents de son âge maigrissait à vue d’œil, le fossé s’agrandissait jour après jour entre lui et sa sœur. Il la gardait toujours à l’œil, de loin, chassant ceux qui pourraient aller l’embêter de temps à autre. Il l’aimait toujours, sa sœur, toujours autant. En grandissant, il avait compris ce qui avait fait partir sa mère, il comprit aussi la culpabilité que ressentait Siobhán. Naître le premier ne le rendait pas moins coupable. S’il n’avait pas été là, peut-être que sa sœur, sa mère et son père auraient pu vivre sereinement ensemble.

Ce qu’il voyait surtout, à mesure que Siobhán devenait femme, c’était la ressemblance qu’elle avait avec leur mère. Une ressemblance que Finn digérait difficilement. Voir sa sœur, c’était voir sa mère. Lorsqu’il apprit sa volonté d’en savoir un peu plus, il comprit. Lui aussi était curieux. Mais il ne voulait pas la voir prendre la place d’une autre, de celle qui leur avait donné la vie. Il s’éloigna alors d’elle, cherchant à vivre un peu plutôt que d’étouffer sa propre vie, comme elle.  




La rancune envers son père se faisait grandissante. Siobhán, désormais plus proche de Finn, cherchait des réponses aux questions qu’elle s’était toujours posées. Luke, leur père, resta tout aussi mutique que les années précédentes. Un comble. Il était à Poudlard pour enseigner et n’utilisait pas ses connaissances pour aider ses propres enfants. Ne comprenant pas son attitude, Finn commença à faire des siennes dès le début.

Ses ancêtres avaient tous été des Gryffondor? Il ne le serait pas. Lorsque le Choixpeau lui avait confié voir en lui toutes les qualités d’un lion, Finn avait refusé et plutôt suggéré la famille Verte et Argent. Ainsi, personne ne viendrait lui chercher des noises.

Son père était professeur à Poudlard? Très bien, il se moquerait de lui si possible, même devant les autres étudiants, quitte à faire perdre des points à sa maison.

Luke était doué en métamorphose? Ce ne serait pas le cas de Finn qui ne voulait pas marcher dans ses pas.

S’il était reconnaissant pour l’enfance qu’il leur avait offert, il s’opposait à son attitude surprotectrice. En cachant tout, Finn n’avait jamais eu la chance de connaître qui il était vraiment.