«Tu aimes ?» « Oui » Il n’aurait pas pût affirmer le contraire alors qu’une vague de chaleurs parcourait son corps. Alors que son cœur battait la chamade et qu’il avait cette intime conviction d’obtenir exactement ce qu’il voulait. Léo semblait quand à lui plus que surpris, comme si malgré le désir qu’il avait pour Lyvan il s’était fait à l’idée que ce n’était pas près d’arrivé. Que coucher ensemble ce n’était pas pour tout de suite. Pourtant, il se trompait, Lyvan était prêt. Le Gremlins avait fait sauter les deux barrières qui l’empêcher d’avancer. De passer le cap.
La première était le barrage mental. Il avait besoin de se projeté pour agir, de visualisé ce qui allait se passer pour le faire. Ce dont il était incapable jusqu’à présent car les schémas qu’il avait en tête n’étaient qu’Hétéro et donc forcément ça coincé. Léo avait su répondre à ses questions, à ses interrogations, sans jamais ce moquer, lui permettant ainsi de comprendre. D’accepter. De visualisé. Pour ensuite laisser la place au désir…
La deuxième était le barrage physique. Etre certain que son corps réagirait. Fonctionnerait. Normalement. Que l’attirance n’était pas juste sentimentale, mais qu’il y ait une réelle attraction. Une réelle attirance pour le corps de l’autre. Ressentir physiquement quelque chose. Si ça ne se lève pas ça se lève pas et tout l’amour du monde n’y changera rien ! L’épisode de la douche avait fait sauter cette barrière.
. «Tu me rends dingue mon amour !» Un sourire s’afficha sur les lèvres de Lyvan alors qu’il retomber lourdement sur le matelas du lit, à à côté de Léo, sentant ses forces le quitter. Le souffle encore court, il reprenait sa respiration et se sentait juste bien à l’instant présent, comme si le monde était plus beau, plus coloré. C’était la première fois qu’il l’appelait ainsi et ça marquer bien la différence entre lui et tous les autres qu’avait pût avoir Léo. Ils ne venaient pas de baiser mais de faire l’amour. Il glissa sa main dans celle du Grimm et ramena le drap sur eux pour pas qu’il est froid, même si son propre corps était encore chaud. « Et j’en suis fier. » dit-il avant de se pencher pour poser ses lèvres sur les siennes. « La réciproque est vrai tu sais ? » Il n’y avait qu’à voir comment ce début de soirée avait vite dérapé. « J’t’en foutrais des fraises moi ! » dit-il en agitant légèrement la tête de gauche à droite. « Je préfère de loin tes lèvres. » Il ramena Léo vers lui pour le serré dans ses bras et lui adressa un regard tendre. Il s’agissait de leur première fois. Ce genre de chose ne s’oublie pas.