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Little Riding Hood

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Brynn Gwent
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Brynn Gwent
   
INFOS
Messages : 1759
Faceclaim : Sophie Thatcher.
Sang : Sang-pur (Cynfeirdd-Gwent).
Particularités : Fourchelangue. Maudite par la guenaude Oiche.
Profession : Expulsée de Poudlard. Actuellement protégée du Léchi d'Ysbryd.
Côté Cœur : Apeuré, elle préfère ne pas y penser pour le moment. Seule la Lune sait ce dont elle est capable...
Multis : Nott, James, Israfel, Morana et Jack.
FICHE DE PERSO

Dossier du Ministère

Situation actuelle
: Fille bâtarde au sein d'une grande famille, Brynn ambitionne de prendre la place d'héritière des Gwent. Elle milite actuellement en faveur d'un assouplissement des règles concernant les hybrides - peu seront étonnés, puisque la jeune femme semble-t-il est très impliquée dans la défense des créatures magiques et du monde "naturel".

Dé utilisé
: Dé Correct (60%)

Maturité Magique (MM)
:
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Education Magique (EM)
:
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Potentiel Magique (PM)
:
Little Riding Hood - Page 3 Left_bar_bleue70/100Little Riding Hood - Page 3 Empty_bar_bleue  (70/100)

Rigueur Magique (RM)
:
Little Riding Hood - Page 3 Left_bar_bleue70/100Little Riding Hood - Page 3 Empty_bar_bleue  (70/100)

Expérience Magique (XM)
:
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Témoins de l'Histoire
:
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Inventaire
:



Little Riding Hood




feat.  @Viper Saito


((Un peu de musique))

Etait-ce vraiment réel ?
Il y avait bien des fois où Brynn s’était posée la question, et c’était souvent en respirant à plein poumons le chaud et le froid de Gorsedd qu’elle s’était finalement convaincue que c’était sans doute la chose la plus authentique qu’elle ait trouvé un jour devant ses yeux. Son regard amoureux glissait sur chaque arbre, sur chaque serpent fuyant les pieds ravageurs. Ici et là, elle ne dérangeait personne, pas plus que Viper, puisqu’ils étaient eux aussi, en cet instant fragile, les enfants de la sylve.
Du moins, c’est ce que le cœur de Brynn espérait, et à en juger par l’air émerveillé du japonais, lui aussi découvrait avec satisfaction le décorum en nuance d’émeraude et de jaspe, sur lequel on aurait éparpillé quelques nuances de brun ou de blanc, pour peu que les premières fleurs aient déjà percé le sol.

La jeune femme ne s’arrêta qu’après avoir escaladé, avec férocité et envie, le dernier mont. C’était en quelque sorte un cadeau, une offrande au Saito, une façon de lui dire aussi peut-être qu’elle n’avait pas qu’à lui offrir un peu de chaleur maintenant qu’elle lui avait donné sa virginité, mais davantage encore. Le serpent était animal de séduction et de langueur, mais pas seulement. Il était aussi détenteur des secrets, observateur silencieux et un ami exceptionnel, pour peu qu’on l’écoute et qu’on le suive.

Elle s’arrêta tout en haut, surplombant le versant sur lequel les délicates de minuit avaient poussé. Les cheveux balayés par le vent, Brynn eut enfin un sourire, triomphant, reprenant doucement son souffle alors qu’elle tournait la tête pour poser un regard sur Dokuja. Ses doigts se glissèrent tout contre les siens, comme elle avait besoin d’en sentir inconsciemment la peau, pour le sentir présent, réel, et de le garder en même temps sur terre.

Cela ne dura que quelques secondes, pendant lequel elle lui montra la tanière sombre et le lac. Ses yeux se posèrent sur l’enfant-loup, alors qu’elle se posa sur le haut du coteau, les pieds nus plongés dans l’herbe haute, toute coiffée d’armoise et de ses beaux cheveux blonds.

Elle l’observa venir vers elle, se mettre à son niveau. Elle se garda une quelconque remarque, ses yeux curieux détaillant le faciès lupin alors qu’il semblait troublé. C’était normal, et en même temps, cela devait être effrayant aussi. Brynn baissa doucement les yeux, ses iris glissant le long du chemisier de lin. Ses doigts avaient senti quelque chose dans le dos du loup, quelque chose qu’elle ne pouvait pas formuler mais qui l’inquiétait aussi.

« Gorsedd Arbeth a longtemps été aux mains de fées très puissantes, mais ma mère a su ramené l’équilibre au sein du tertre. C’était jadis une terre peu recommandée, où nombre de sorciers ont vu leur mort arrivée en avance. Des secrets, il y en a autant que des fleurs, ici… » souffla-t-elle du bout des lèvres, avant de détourner doucement le regard vers le lac.

« On y trouve tout un tas de créatures magiques que nombre de sorciers ont oublié, des esprits de la forêt, même des nymphes à certains endroits… » Brynn se redressa doucement, seulement pour jeter un regard à Viper sur sa gauche.

« Une vieille légende dit qu’une jeune paysanne tomba amoureuse du servant de la lune qu’elle croisait souvent sur ce versant, le matin alors qu’il s’en allait avec sa maîtresse. Ils s’embrassaient tous les matins, et elle s’offrit même à lui aux aurors d’un jour de printemps. Mais malgré ça, le servant s’en allait tout le temps. La bergère demanda à ce que le jeune homme l’épouse puisque le garçon ne se décidait pas, et ce dernier, après s’être enquit auprès de sa maîtresse la Lune, lui avoua qu’il pouvait l’aimer tous les jours de l’année, à l’exception de tous les soirs de la pleine lune, auquel cas c’était à la lune qu’il devait affection, puisqu’il en était le seul servant.

La paysanne accepta, mais petit à petit, au fur et à mesure des années, son cœur s’empoisonna du venin de la jalousie. D’abord elle sema ici, sur le versant, des tournesols alors que la maîtresse du servant en avait horreur. Puis plus tard, elle allumait sur le même coteau des lanternes, au risque d’attirer les bêtes sauvages. Enfin, en voyant que rien n’y faisait, la jeune paysanne garda un soir de pleine lune le servant à elle, en s’enroulant autour de lui.

Le jeune servant fut puni alors ; il se transforma en loup et dévora chacun de ses enfants et termina par dévorer sur le versant la paysanne qui avait eu trop d’orgueil. Le sang se répandit assez pour apaiser le loup, mais au matin, en comprenant ce qui s’était passé, le servant se donna la mort. »


Brynn pencha doucement la tête, ses yeux ne quittant pas l’immensité bleutée. Elle ne semblait pas avoir peur ; au contraire, sa voix se voulait triste, pleine d’empathie pour ce pauvre homme qui avait eu le malheur de naître servant de la lune et pour cette femme aussi qui n’avait pas su l’accepter ainsi. Elle n’y vit pas le reflet possible de leur propre situation, seulement la tragédie de deux vies.

« La légende dit enfin qu’au crépuscule, la Lune vint chercher son servant. C’est en le pleurant qu’elle éteignit les flammes des tournesols qui se transformèrent en fleurs bleues, capables d’apaiser les servants de la lune et d’éclairer la nuit. »

La jeune Gwent eut un petit moment de silence, avant de tourner finalement la tête vers Viper. Le soleil pointait enfin, brûlant la cime. Sur le coteau, les fleurs en bouton resserré se protéger de la vue de l’astre solaire. Les cheveux de Brynn, eux, s’allumèrent d’un doux reflet blanc.

« Si cela apaise ton instinct, c’est une bonne chose, mais il ne faut pas non plus le nier. Un loup reste un loup. » Elle glissa doucement sa main contre son torse, venant chercher le battement de son cœur, sans ambiguïté, pour la sensation enivrante de le sentir battre au bout de ses doigts.

« Maintenant, si tu veux bien, je t’attendrais ici à chaque pleine lune, si tu veux bien revenir… » Ce ne fut qu’un murmure infime, pas une supplique, juste une invitation, quoi que ses yeux donnaient l’impression de pouvoir mourir d’un refus. « Et la prochaine fois, nous prendrons un peu plus le temps. Je te montrerais un autre secret ! »

Son air se fit plus malicieux, jetant un petit regard en coin de
« Mais en échange d’un secret, tu devras aussi me donner un secret ! Donnant-donnant ! »

Les yeux du serpent passèrent sur le visage de Viper, avec sérieux, puis finalement s’adoucirent, donnant à son minois un petit quelque chose d’enfantin.





HRP:



Viper Ryūjinchi
Sorcier

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Expertise : Bloclang !
Sortilège de Niv.1
Viper Ryūjinchi
   
INFOS
Messages : 826
Faceclaim : ❝ Mackenyu Arata„
Âge : 24
Sang : ❝ Son sang se mêle des accords magiques et moldus (( sang-mêlé )), ses pairs ne voient pas plus loin que son statut d'hybride.
Particularités : ❝ Lycanthropie ( gène actif ; lvl3 )„ force de la nature en sommeil, à la nuit tombée l'enfant et le loup ne font qu'un.
Profession : ❝ Gérant du Nishi Chōme„ Wakagashira du clan Ryūjinchi à la tête de la succursale anglaise. Officiellement, il est bookmaker.
Côté Cœur : ❝ L'amour ne subsiste que du crépuscule à l'aube„ au détour d'une mutation ce sont les bras du serpent qui l'ont accueilli sans jugement..
Multis : ❝ Noma (savage) Karma.
FICHE DE PERSO

Dossier du Ministère

Situation actuelle
:

Dé utilisé
: Dé Néophyte (40%)

Maturité Magique (MM)
:
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Education Magique (EM)
:
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Potentiel Magique (PM)
:
Little Riding Hood - Page 3 Left_bar_bleue50/100Little Riding Hood - Page 3 Empty_bar_bleue  (50/100)

Rigueur Magique (RM)
:
Little Riding Hood - Page 3 Left_bar_bleue40/100Little Riding Hood - Page 3 Empty_bar_bleue  (40/100)

Expérience Magique (XM)
:
Little Riding Hood - Page 3 Left_bar_bleue40/100Little Riding Hood - Page 3 Empty_bar_bleue  (40/100)

Témoins de l'Histoire
:
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Inventaire
:



Little Riding Hood

ft. @Brynn Gwent





    鬼の居ぬ間洗濯
    (Oni No Inu Ma Sentaku)





Aux abords du coteau, l'apparente quintessence d'une flore se miroitant sur l'onde était parvenue à pâlir l'omniprésence d'une dualité canine. Ainsi, à l'éclat d'une diaphanéité embrasant les éléments, l'ombre du loup s'était retranchée au plus profond de sa tanière, s'évanouissant à l'éclosion des spectres de Nyx enflammant de son plumet laiteux le vallon. Ses instincts primitifs endormis, le jeune homme se laissa volontiers porté par les extraits de lune jonchant la douce pente et arrosant l'atmosphère de leur parfum singulier à l'étrange fadeur. L'esprit enivré des va-et-vient des délicates de minuit baladés d'une caresse venteuse et captant la rosée polaire, un sentiment de nudité anima le louveteau. Défait de son épaisse fourrure, le japonais appréciait autant qu'il détestait cette vision bleue et insipide. Incapable de décrocher son regard de ce flanc de colline lunaire, la tendresse d'une voix cajolant ses tympans le transcenda d'une normalité longtemps enviée et si énigmatique, quasi irréelle. Immobile à la croisée des opposés, dans le clair-obscur de l'aube, les reflets du champ de nacre se marièrent à l'onyx docile de ses iris et l'ultime écho sélène d'une mère astrale sur le déclin dansa  au creux d'orbites rivées sur le miroir lisse et pur du plan d'eau. Et aux derniers battements de cette reine de la nuit expirant dans la blancheur de l'horizon, la présence de l'héritière du terre se fit rassurante, comblant à elle seule cette amère sensation d'une solitude nouvelle, ce manque qui l'avait emplis avec fracas et déferlait contre la digue d'une âme à la dérive perdant peu à peu pied sous les assauts d'une beauté à l'onguent de poison-remède.

Rêveur, charmé sous les lyres narratives de la nymphe, la chaleur humaine de leurs doigts entrelacés affrontait le Borée froid d'une carence, d'une absence coulant tout contre son myocarde apaisé. S'arrachant au spectacle du talus aux allures de ravin envoûteur, les pupilles de l'Ōkami cherchèrent à s'accrocher au jade éclairé et distant de la préfète. Sans doute aspirait il à se persuader que le Temps n'était guère parvenu a étendre son universelle emprise sur Gorsedd et avait, dans sa miséricorde, préservé la singularité de cette parenthèse, d'où le fugitif semblait tirer une certaine légitimité au bonheur simple de la vie. Il lui aurait été bien naïf de croire que la terre avait cessé d'exposer ses flancs à l'astre matinal juste pour leurs beaux yeux, leur accordant le sursis d’une idylle fragile scellée dans la tiédeur des draps. Pourtant, au gré d'une légende contée, le manteau de jais d'une sorgue d'hiver se blondit et dans le sillage d'une croissance solaire timide, les poussières sélénites s'éteignirent l'une après l'autre comme sifflées par les corolles filandreuses d'un massif se flétrissant en de simples boutons argentés, ne laissant sur la toile de l'Olympe qu'un azur pâle et vide. Le cœur du yōkai se serra, irrigué des embruns sauvages de son alter ego, il se sentit à nouveau entier, recouvrant sa plénitude ordinaire à jongler entre cette part animale susurrant ses besoins et cette innocence humaine papillonnant d'un bien-être élémentaire. Et tandis que Phébus entamait son céleste séjour tout en radiant le sous-bois de sa parure dorée, un instant de flottement enveloppa les deux amants d'une légèreté permissive.

Tel un animal s'enduisant d'une liberté recouvrée, noyé d'une fougue envie de se dégourdir les sens, son loup galopait clandestinement, inondant avec passion une fréquence cardiaque malmenée. Perché sur le monticule de terre, les reflets à l'or blanc d'une chevelure douchée des sourires généreux d'un levé de soleil l'éblouirent sans qu'il ne parvienne à détacher son regard de Brynn. Comme hypnotisé par les propos sifflant de la serpentine, le lycaon approcha timidement son visage de celui de l'enfant du tertre. Sa respiration se fit myriade de frissons écumant son derme chaud et d'une délicatesse attentionnée le museau du Jinroh vint flirter contre l'arête de son fin jumeau. Si l'ennemi des mortels ne s'était fait plus pressant, le sang-mêlé se voyait déjà à s'abreuver des fables féeriques retraçant l'éclosion de Grosedd Arberth jusqu'aux prémices d'une Lune pleine et enchanteresse. À bien des égards, les réminiscences d'une insouciance enfantine baignait l'esprit de l'hybride et le ramenait à cette époque où l'idéal se fondait sur l'ignorance avant que la cruelle réalité ne la rattrape. La main de la jeune sylvaine glissa alors contre le torse de la bête, ainsi le contact de l'écaille de la naïade apposé sur le cuir du nippon calma la ruée d'un organe écharpant sa cage thoracique. Assagi d'une blandice angélique, chien de nuit en garçon de l'Est pansèrent la fortuite séparation et les amandes du serpent errèrent au creux des nuances de verts dangereuses se jouant des ombres et éclaircies du petit jour.

Les mots de la Gwent se firent louanges et succombant tout entier pour elle, le Dokuja esquissa un élan d'allégresse sincère parfait d'une pudeur spontanée. Il lui avait fallut une presque décennie d'un isolement délibéré, d'une nature déguisée à l'abri d'un rempart bâti d'une indifférence avant d'éprouver une nouvelle fois l'aménité d'une compréhension absolue et empreinte d'un intérêt moindre. Une unique nuit avait suffit à dévoiler à cette âme blessée le chemin d'une convalescence méritée, à ôter de ce cœur meurtris par l'exil le fardeau des déboires passés. À ses côtés, il se sentait plus léger, résolu à ouvrir son myocarde au quatre vent, à apprécier la vie de la plus simple des manières, à aimer et être aimer en retour sans se soucier des peurs guidant sa conscience. Au creux des bras de la galloise, le lycanthrope s'était enfin trouvé un roc sur lequel se reposer sans réserve, auprès duquel il pouvait apprivoiser ses craintes. Qu'importe ce qu'il avait à offrir, qu'importe le prix à payer, il était prêt au plus grand des sacrifices si cela lui valait à nouveau de goûter au subterfuge d'une réalité à la fragrance taillée à même l'utopie lointaine d'un rêve. «Je reviendrais…» Une promesse cachetée d'un murmure et si la pulpe de ses lèvres se languissait de cette proximité, elles n'eurent que l'avarice d'une tentation ajournée, gardant pour le lendemain les délices d'une nouvelle étreinte. Ses doigts cueillirent le menton de la jeune femme et déposant un baiser sur le front de la blonde, ses yeux luirent d'une gratitude catégorique.

Son index chassa de ce doux visage une mèche joueuse et s'imprégnant pour la dernière fois de son odeur, de la mélodie de son cœur battant de concert avec le sien, un mouvement de recul anima la vipère. Les mains ancrées aux hanches de la sylphide, Viper hocha nerveusement la tête à la malice d'une demande. L'arôme d'une rupture précoce planait sur les amants interdits à l'aurore d'une échéance tant redoutée et égoïstement repoussée. L'entrain d'une explosion vivace venait pourtant à sonner le glas d'un tête à tête suspendu dans l'espace-temps. À l'expiration d'une ellipse prodigieuse, le gamin d'Orient sourit finalement. Le gage de leurs retrouvailles consacré au regard de l'Empyrée, l'Ōkami se réjouissait déjà d'une lune des neiges estampillée d'un engagement réciproque, qu'il comptait tenir. «On se revoit très vite…» Sans demander son reste, rendu amer par le départ, mais impatient de voir poindre l'aube de leur prochaine rencontre, il rompit la contiguïté de leur corps. Et arborant une mine à l'éclat fébrile, le loup-garou dévala la colline d'une glissade contrôlée, emportant avec lui les greffes d'une journée à la magie sans pareil. La gorge nouée et le cœur lourd, au pas de course, le fugitif s'élança dans le noueux d'une cavale assumée, le pavillon de l'espoir battant ses couleurs dans son sillage, avant que sa silhouette ne s'évanouisse dans le lustre boisé du futaie.