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May it be (Hope)
INFOS
FICHE DE PERSO
Deux semaines s'étaient écoulés depuis que Hope l’avait planté en plein milieu de la ruelle et il n’avait pu que récupérer sa cagette en grognant avant de remarquer le sac qu’elle avait oublié dans sa précipitation. Deux semaines qu’il avait eu le temps de calmer ses ardeurs qui l’auraient poussé à hurler en pleine rue sous le culot de la jeune femme avant de se reprendre parce qu’elle lui avait avoué devant un public presque assidu qu’il lui plaisait. Et plus il y pensait, plus il trouvait l’idée relativement grotesque.
Parce qu’il avait du mal à comprendre ce qu’il avait fait pour qu’elle se mette à exprimer autant d'émotions avec lui alors que sa simple présence permettait bien souvent à n’importe qui de ne pas vouloir se frotter à lui. Pourtant, par de simples mots, elle avait réussi à l’atteindre et il fallait avouer que depuis deux semaines, il se terrait matin midi et soir dans les champs pour s’occuper l’esprit et les mains avant de remarquer que même son loup avait cessé de grogner lorsqu’il se transformait.
Il n'était pas l’homme qui aimait faire du mal à son prochain, il était plutôt celui qui était bien trop maladroit et qui manquait de tact pour s’apercevoir que ce qu’il pouvait dire, avait parfois un impact bien trop fort autour de lui. Peut-être était-ce ce repli sentimental face au fait d’assumer également pleinement sa nature tout en devant absolument la garder pour eux, une dualité sur dualité qui l’avait forcé depuis son plus jeune âge à être aussi extraverti qu’introverti. Et dans tous les cas, il se rendait bien compte qu’il lui avait fait du mal sans le savoir, ni le vouloir.
Alors il a fini par prendre ce sac qui était resté dans sa chambre pendant ces deux semaines, en se disant qu’il ne pouvait pas juste le déposer à sa porte sans rien dire. Pourquoi n'était-il pas allé la voir à St Mangouste après l’y avoir déposé? Etait-ce parce qu’il était bien trop occupé? Ou était-ce parce que son oncle lui a dit qu’elle était vite rentrée chez elle après avoir été soigné?
Parcourant l’allée de Pré-au-lard sans cagette mais juste avec le bien que Hope avait oublié à ces pieds, Glenn avait fini par transplaner directement devant la porte des Trois Balais, le sachant fermé pour un lundi. Contrairement à la dernière fois, il n’avait nul part ailleurs où aller et avait fini par toquer à la porte, attendant qu’on lui ouvre. Et lorsqu’il la vit arriver, il préféra la prendre de court en lui coupant l’herbe sous le pied, comme s’il rattrapait toutes ses lignes qu’il n’avait pu lui dire il y a deux semaines.
"Hey !"
Il fronça les sourcils, se demandant un instant s’il aurait du préparer ce qu’il voulait lui dire et se gratta le front, la gêne lui montant évidemment sur le moment.
"Je voulais te remettre ça et m’excuser. De ce que j’ai pu te dire et aussi ne pas voir." commença-t-il en rentrant dans le tas de la conversation. Encore sous le porche des Trois Balais, il plissa légèrement les lèvres en lui tendant son sac, sans trop savoir ce qu’il contenait depuis le premier jour. Mais maintenant qu’il y pensait, sa sœur se trimballait bien souvent avec ce genre de sac pour garder d’importants papiers. "J’ai pas eu l’occasion de passer avant mais je pense qu’il faut qu’on parle. Est-ce que je peux entrer?"
INFOS
FICHE DE PERSO
« J’crois que y’a quelqu’un qui frappe en bas... »
Je me retournais dans le lit.
« Gnn... »
Me levant avec la mine des mauvais jours, je me demandais qui pouvait bien venir me réveiller un Lundi… Normalement, le bar était sensé être fermé et je n’avais aucune réservation pour l’Auberge. Alors j’en avais profité un peu pour sortir hier et… Visiblement, je n’étais pas rentré seule. Enlevant la couverture épaisse sans accorder le moindre regard à la jeune femme qui était à mes côtés, j’étais descendu en t-shirt et en short de nuit.
La gueule enfariné, je me dirigeais vers la porte, mes cheveux devant le visage. Cette masse avait l’air énorme derrière la porte mais j’en avais rien à foutre. Au Quidditch j’en avais renvoyé chier des plus grands et…
« Glenn ! »
Oh merde ! Instinctivement, je m’étais mis devant l’entrée, justement pour qu’il ne rentre pas. Passant ma main dans les cheveux une montée d’adrénaline et de stresse m’envahit alors. Bon sang de bon sang mais comment j’allais me sortir de cette situation.
« Ok. T’excuser, parler, entrer... »
C’était plus vivifiant que trois cafés comme réveil. En pyjama, à moitié nue, j’étais un peu piégée… J’entendais déjà les pas qui descendait l’escalier d’un pas traînant. Comment j’allais me sortir de cette situation… Bon sang… Hope ! T’étais dans la merde ! Une solution, une solution !
Et sans réfléchir, alors que j’entendais des pas derrière moi, je sautais au cou de Glenn pour l’embrasser.
« Tu es revenu. » dis-je simplement après l’avoir libéré.
La jeune femme d’hier m’observa un moment. Puis ouvrit la bouche… et finalement je me retournais pour la regarder, implorante. Allez… S’il te plait… Faites qu’elle rentre dans mon jeu… C’était qu’une aventure d’un soir…
« Le petit déjeuner, c’est bien par là ? » me dit-elle avec une lueur espiègle dans le regard.
OUF ! Hope Standford fait un tonneau et esquive le cognard ! Tout avait été parfait ! TOUT ! J’avais embrassé Glenn au bon moment et j’avais dit la phrase pour qu’elle comprenne que c’était peut etre plus qu’une aventure et… Oh putain. J’avais embrassé Glenn. Alors, je me mis à hocher la tête de bas en haut, un peu livide. Et je me retournais lentement alors qu’Yvanna s’en allait vers le petit salon derrière le bar.
« Je t’ai embrassé non ? »
Pourquoi je posais la question. Oui je l’avais embrassé. J’étais soudain devenu rouge tomate. C’était une habitude avec Glenn. Je clignais plusieurs fois des yeux et… je pris soudain mon sac.
« Oh mais oui mon sac ! Heureusement que tu l’apportes, j’avais plus de vêtements à me mettre tout était dedans regarde je suis obligé de me trimbaler en pyjama et… de servir les clients comme ça ! »
Je ricanais à ma propre blague et je pris mon précieux sac qui contenait bien sur l’ensemble de ma vie, à savoir mon passeport et tout ce qui allait avec. C’était presque un soulagement. Au vu du visage de Glenn et du temps qu’il avait mis pour le ramener je supposais qu’il ne l’avait pas ouvert. Quel preux Chevalier.
« Hé bah… fini d’entrer... »
Comment j’allais me dépatouiller de ce merdier. J’étais quand même pas sauvée.
« Bon, je vais m’habiller. Devant les clients, ça la fout mal quand même ! J’arrive Yv… Madame Sullivan ! Installe vous ! »
J’avais bien dis « Installe vous ? » et pas installEZ vous ? Oh mon dieu. Je passais derrière une porte et d’un coup de baguette, je me retrouvais en sous-vetement. D’un autre coup de baguette, j’étais habillé et coiffé. Jean, converse, Tshirt des All-Stars mon équipe de Quidditch.
« Tu veux boire un baiser ? »
Et je lui fis une horrible grimace. Oui oui. J’accumulais. Dans le salon, j’entendis un gloussement. J’allais la buter quand Glenn serait partie.
Je me retournais dans le lit.
« Gnn... »
Me levant avec la mine des mauvais jours, je me demandais qui pouvait bien venir me réveiller un Lundi… Normalement, le bar était sensé être fermé et je n’avais aucune réservation pour l’Auberge. Alors j’en avais profité un peu pour sortir hier et… Visiblement, je n’étais pas rentré seule. Enlevant la couverture épaisse sans accorder le moindre regard à la jeune femme qui était à mes côtés, j’étais descendu en t-shirt et en short de nuit.
La gueule enfariné, je me dirigeais vers la porte, mes cheveux devant le visage. Cette masse avait l’air énorme derrière la porte mais j’en avais rien à foutre. Au Quidditch j’en avais renvoyé chier des plus grands et…
« Glenn ! »
Oh merde ! Instinctivement, je m’étais mis devant l’entrée, justement pour qu’il ne rentre pas. Passant ma main dans les cheveux une montée d’adrénaline et de stresse m’envahit alors. Bon sang de bon sang mais comment j’allais me sortir de cette situation.
« Ok. T’excuser, parler, entrer... »
C’était plus vivifiant que trois cafés comme réveil. En pyjama, à moitié nue, j’étais un peu piégée… J’entendais déjà les pas qui descendait l’escalier d’un pas traînant. Comment j’allais me sortir de cette situation… Bon sang… Hope ! T’étais dans la merde ! Une solution, une solution !
Et sans réfléchir, alors que j’entendais des pas derrière moi, je sautais au cou de Glenn pour l’embrasser.
« Tu es revenu. » dis-je simplement après l’avoir libéré.
La jeune femme d’hier m’observa un moment. Puis ouvrit la bouche… et finalement je me retournais pour la regarder, implorante. Allez… S’il te plait… Faites qu’elle rentre dans mon jeu… C’était qu’une aventure d’un soir…
« Le petit déjeuner, c’est bien par là ? » me dit-elle avec une lueur espiègle dans le regard.
OUF ! Hope Standford fait un tonneau et esquive le cognard ! Tout avait été parfait ! TOUT ! J’avais embrassé Glenn au bon moment et j’avais dit la phrase pour qu’elle comprenne que c’était peut etre plus qu’une aventure et… Oh putain. J’avais embrassé Glenn. Alors, je me mis à hocher la tête de bas en haut, un peu livide. Et je me retournais lentement alors qu’Yvanna s’en allait vers le petit salon derrière le bar.
« Je t’ai embrassé non ? »
Pourquoi je posais la question. Oui je l’avais embrassé. J’étais soudain devenu rouge tomate. C’était une habitude avec Glenn. Je clignais plusieurs fois des yeux et… je pris soudain mon sac.
« Oh mais oui mon sac ! Heureusement que tu l’apportes, j’avais plus de vêtements à me mettre tout était dedans regarde je suis obligé de me trimbaler en pyjama et… de servir les clients comme ça ! »
Je ricanais à ma propre blague et je pris mon précieux sac qui contenait bien sur l’ensemble de ma vie, à savoir mon passeport et tout ce qui allait avec. C’était presque un soulagement. Au vu du visage de Glenn et du temps qu’il avait mis pour le ramener je supposais qu’il ne l’avait pas ouvert. Quel preux Chevalier.
« Hé bah… fini d’entrer... »
Comment j’allais me dépatouiller de ce merdier. J’étais quand même pas sauvée.
« Bon, je vais m’habiller. Devant les clients, ça la fout mal quand même ! J’arrive Yv… Madame Sullivan ! Installe vous ! »
J’avais bien dis « Installe vous ? » et pas installEZ vous ? Oh mon dieu. Je passais derrière une porte et d’un coup de baguette, je me retrouvais en sous-vetement. D’un autre coup de baguette, j’étais habillé et coiffé. Jean, converse, Tshirt des All-Stars mon équipe de Quidditch.
« Tu veux boire un baiser ? »
Et je lui fis une horrible grimace. Oui oui. J’accumulais. Dans le salon, j’entendis un gloussement. J’allais la buter quand Glenn serait partie.
INFOS
FICHE DE PERSO
Il ne remarqua pas tout de suite les vêtements très léger de la jeune femme avant de se rendre compte qu’elle habitait probablement à l'étage au dessus des Trois Balais. Lui qui pensait arriver dans une heure où elle voudrait probablement tenir les comptes du bar, il voyait bien qu’il l’avait réveillé mais surtout qu’il venait de la déranger alors qu’elle accueillait du monde. Du moins, une jeune femme en particulier qui s'était vêtue tout aussi légèrement et avant même qu’il ne puisse s’excuser pour sa venue impromptue, il sentit les lèvres de Hope sur les siennes, l’haleine fraiche du matin allant avec. Ecarquillant les yeux, tendu au possible, il n’eut à peine le temps de poser ses mains sur elle qu’elle s'était déjà écartée de lui, non sans un regard en arrière comme pour s’assurer que personne ou plutôt que quelqu’un l’ai vu.
Puis tout aussi soudainement, il comprit qu’elle avait probablement eu cette invitée pour la nuit, balayant très vite ce qu’elle avait pu lui dire il y a deux semaines à son encontre. Deux semaines pour se rendre compte que Glenn ne lui plaisait finalement pas, c'était peut-être juste une erreur. Mais alors qu’il avait encore le gout de ses lèvres sur les siennes, il commença à balbutier sans le vouloir alors qu’elle en faisait de même, tout aussi gêné.
"Oui … enfin c’est pas grave. Je pensais que tu bossais pas, je repasserais une prochaine fois, tu as tes affaires, c’est le principal." répondit-il en hochant légèrement la tête, fronçant les sourcils alors qu’il la sentait soudainement très fébrile.
Elle ne s’attendait certainement pas à ce qu’il passe mais il se demandait pourquoi elle tentait de cacher ce qui semblait relativement évident. Surtout au vue du parfum qu’elle portait sur elle et qui n'était pas le sien. Doutant soudainement de la véracité de ses propos concernant des vêtements qu’elle n’avait pas, surtout au vu du magasin de vêtement juste devant son enseigne, il fronça légèrement les sourcils avant de comprendre qu’il n’aurait peut-être pas à devoir s’expliquer plus amplement concernant l’incident d’il y a deux semaines, surtout si elle était finalement passée à autre chose.
Mais comme il lui avait promis, il fini néanmoins par sortir une petite carte de sa poche.
"Tiens, c’est toutes les variétés qu’on a au domaine et qu’on peut livrer. Il faut juste nous prévenir quelques jours avant qu’on puisse préparer la tournée quand tu voudras ravitailler l’auberge."
Passant sa main dans les cheveux, il posa son regard sur les converses avec lesquelles elle avait atterri dans son champs la première fois et eut un sourire avant de se lancer plus franchement.
"Je voulais surtout m’excuser pour la dernière fois. J’ai pas été délicat, comme on dit. Mais je suis contente que ça n’ai été qu’une passade, elle a l’air chouette ta copine." ajouta-t-il avec un léger sourire.
Cependant, vu le jeu qu’elle était entrain de jouer pour cacher sa relation avec la jeune femme ou ce qu’elle était entrain de faire avec lui en lui ayant soudainement sauté au cou, et surtout au vu du fait qu’il n’y comprenait rien, il ne put qu’avoir un léger sourire crispé, sans trop savoir s’ils pouvaient toujours se considérer comme ami ou pas.
"On se prendra un café plus tard du coup."
INFOS
FICHE DE PERSO
Bon, j’allais pas m’en tirer à si bon compte. Glenn était loin d’être un imbécile et bizarrement ca le rendait encore plus beau à mes yeux. Quand il était contrarié, il avait ce petit côté sauvage qui me rendait complètement folle. Au fur et à mesure que je l’écoutais parler mon visage se décomposa de plus en plus. Mais bon sang Hope dans quoi tu t’étais encore fourrée.
« Je suis trop conne Glenn... »
J’avais pris sa carte et je l’avais même pas regardé. Ca passait un peu en second plan à mes yeux là. J’attirais à mon un sweat à capuche, une doudoune et un bonnet et je refermais la porte. Yvanna n’avait pas à entendre ce que l’on se disait. Même si cette curieuse devait déjà se poser plein de question. Regardant mes converses, qui n’étaient pas du tout adapter à la température soit dit en passant, je relevais la tête pour savoir comment j’allais me tirer de ce mauvais pas, ou au moins limiter la casse.
« Délicat… Non… Mais regarde je suis pire. Ecoute... »
Je pataugeais dans les Veracrasses. Je mis ma main devant mon visage et je me crispais en une grimace étrange. Comment j’aurai pu faire pour le retenir ? Est-ce que je devais simuler un malaise ? Est-ce que je devais l’enchaîner à moi ? Je voulais à tout prix lui parler. Lui dire que j’étais désolé. Que je voulais passer plus de temps avec lui. Que…
Mais au lieu de ça, j’avais fait du Hope Standford. J’avais tout. Et je continuais de me détruire moi même la vie.
« C’est qu’une amie de passage. Je… je m’y prends tellement mal. Ohlalala. Glenn ! »
Je criais presque son prénom. On aurait pu me faire passer pour une folle. Je levais les yeux vers le ciel étonnement bleu et… Je le regardais encore un moment. Qu’est ce que j’allais faire ? Continuer à pourrir ma propre existence pour éviter d’avancer ? De grandir ? De construire ?
« Ecoute. Tu m’as plu à la seconde où j’ai posé mes yeux sur toi. A la minute suivante, quand tu as commencé à me parler, j’ai compris que t’étais quelqu’un de très protecteur, bienveillant, aimant et qui était capable de superbes choses même s’il essaie de se donner une apparence rustre et fermé comme une huître. »
Et c’était parti. J’avais vérifier que la porte soit bien fermé pour que cette petite peste d’Yvanna ne nous entende pas. Déjà que j’étais pas sereine à vider mon sac…
« T’es aussi quelqu’un de mystérieux. Qui veut pas beaucoup parler de lui, je sais pas pourquoi mais je le respecte et… C’est ça qui m’a fait craqué. C’est un tout, tu vois. Qui fait que Hope Standford a eu le béguin pour Glenn Yard. »
Je lui mis un petit coup de poing sur le pectoral pour me donner un air cool. La vache, qu’est ce qu’il était musclé ce con. Tout ça en portant des cagettes de légume ? Wahw. Impressionnant. Croisant à nouveau les bras sur ma poitrine, je poursuivais.
« Je sentais que y’avait une ouverture, que je pouvais tenter le coup et... »
Mon visage se ferma et je baissais alors les yeux.
« Comme à chaque fois, je me suis sabordé. J’ai fait mine d’être vexé, mais en réalité j’avais la trouille. La trouille… de je sais pas quoi… De refaire confiance à quelqu’un. »
Mes joues étaient devenu rouges, mais il devait commencé à s’y habitué. Mes yeux devinrent humide, mais je réussissais à retenir mes larmes. Au fond, cet imbécile de Glenn me renvoyait juste à ma stupidité, mes mauvais choix et tout ce que j’avais peut être loupé dans la vie en agissant comme j’avais agi avec lui.
« Voilà. Alors j’ai rappelé Yvanna, qui est derrière. C’est une ex, et je me confie souvent à elle quand ça va pas. On a bu, et comme à chaque fois, on l’a refait. Parce que je pensais t’avoir perdu pour toujours, tu sais, les gens lâchent si vite de vos jours... »
Ma voix s’était cassée. Combien de fois on m’avait abandonné dans mon existence ? Ca avait commencé très jeune, et par mon père. Et ensuite, c’était partie en cascade pour terminer, je le pensais par Glenn.
Mais là j’avais fait une grave erreur. Il m’avait pas abandonné, c’était moi qui était partie. Et en plus, il revenait quinze jours plus tard et je l’accueillais dans les plus mauvaises conditions qui soit.
« Et maintenant te voilà à écouter mes conneries, dans le froid...Franchement… Je te mérite même pas en tant qu’ami et même pas en tant que livreur de légume. »
Je lui rendis sa carte d’une main tremblante. Je savais d’où ca venait en profondeur. C’était la peur de l’abandon, qui avait été généré par mon père. Comment Gabriel avait réussi ; lui , à devenir aussi fort ? Nous n’en avions jamais vraiment parlé...
« Je suis trop conne Glenn... »
J’avais pris sa carte et je l’avais même pas regardé. Ca passait un peu en second plan à mes yeux là. J’attirais à mon un sweat à capuche, une doudoune et un bonnet et je refermais la porte. Yvanna n’avait pas à entendre ce que l’on se disait. Même si cette curieuse devait déjà se poser plein de question. Regardant mes converses, qui n’étaient pas du tout adapter à la température soit dit en passant, je relevais la tête pour savoir comment j’allais me tirer de ce mauvais pas, ou au moins limiter la casse.
« Délicat… Non… Mais regarde je suis pire. Ecoute... »
Je pataugeais dans les Veracrasses. Je mis ma main devant mon visage et je me crispais en une grimace étrange. Comment j’aurai pu faire pour le retenir ? Est-ce que je devais simuler un malaise ? Est-ce que je devais l’enchaîner à moi ? Je voulais à tout prix lui parler. Lui dire que j’étais désolé. Que je voulais passer plus de temps avec lui. Que…
Mais au lieu de ça, j’avais fait du Hope Standford. J’avais tout. Et je continuais de me détruire moi même la vie.
« C’est qu’une amie de passage. Je… je m’y prends tellement mal. Ohlalala. Glenn ! »
Je criais presque son prénom. On aurait pu me faire passer pour une folle. Je levais les yeux vers le ciel étonnement bleu et… Je le regardais encore un moment. Qu’est ce que j’allais faire ? Continuer à pourrir ma propre existence pour éviter d’avancer ? De grandir ? De construire ?
« Ecoute. Tu m’as plu à la seconde où j’ai posé mes yeux sur toi. A la minute suivante, quand tu as commencé à me parler, j’ai compris que t’étais quelqu’un de très protecteur, bienveillant, aimant et qui était capable de superbes choses même s’il essaie de se donner une apparence rustre et fermé comme une huître. »
Et c’était parti. J’avais vérifier que la porte soit bien fermé pour que cette petite peste d’Yvanna ne nous entende pas. Déjà que j’étais pas sereine à vider mon sac…
« T’es aussi quelqu’un de mystérieux. Qui veut pas beaucoup parler de lui, je sais pas pourquoi mais je le respecte et… C’est ça qui m’a fait craqué. C’est un tout, tu vois. Qui fait que Hope Standford a eu le béguin pour Glenn Yard. »
Je lui mis un petit coup de poing sur le pectoral pour me donner un air cool. La vache, qu’est ce qu’il était musclé ce con. Tout ça en portant des cagettes de légume ? Wahw. Impressionnant. Croisant à nouveau les bras sur ma poitrine, je poursuivais.
« Je sentais que y’avait une ouverture, que je pouvais tenter le coup et... »
Mon visage se ferma et je baissais alors les yeux.
« Comme à chaque fois, je me suis sabordé. J’ai fait mine d’être vexé, mais en réalité j’avais la trouille. La trouille… de je sais pas quoi… De refaire confiance à quelqu’un. »
Mes joues étaient devenu rouges, mais il devait commencé à s’y habitué. Mes yeux devinrent humide, mais je réussissais à retenir mes larmes. Au fond, cet imbécile de Glenn me renvoyait juste à ma stupidité, mes mauvais choix et tout ce que j’avais peut être loupé dans la vie en agissant comme j’avais agi avec lui.
« Voilà. Alors j’ai rappelé Yvanna, qui est derrière. C’est une ex, et je me confie souvent à elle quand ça va pas. On a bu, et comme à chaque fois, on l’a refait. Parce que je pensais t’avoir perdu pour toujours, tu sais, les gens lâchent si vite de vos jours... »
Ma voix s’était cassée. Combien de fois on m’avait abandonné dans mon existence ? Ca avait commencé très jeune, et par mon père. Et ensuite, c’était partie en cascade pour terminer, je le pensais par Glenn.
Mais là j’avais fait une grave erreur. Il m’avait pas abandonné, c’était moi qui était partie. Et en plus, il revenait quinze jours plus tard et je l’accueillais dans les plus mauvaises conditions qui soit.
« Et maintenant te voilà à écouter mes conneries, dans le froid...Franchement… Je te mérite même pas en tant qu’ami et même pas en tant que livreur de légume. »
Je lui rendis sa carte d’une main tremblante. Je savais d’où ca venait en profondeur. C’était la peur de l’abandon, qui avait été généré par mon père. Comment Gabriel avait réussi ; lui , à devenir aussi fort ? Nous n’en avions jamais vraiment parlé...
INFOS
FICHE DE PERSO
Alors qu’elle enfilait de quoi se couvrir, elle se faufila à travers la porte pour le rejoindre à l’extérieur, loin de vouloir faire entendre la conversation à son amie. Glenn la sentait gênée également, comme si le simple fait d’avoir été prise sur le fait rendant cet instant difficile à surmonter pour y mettre des mots dessus. Pourtant pour Glenn, c'était presque clair, Hope n’éprouvait rien pour lui, rien d’assez fort du moins et il s’en accommoderait très bien ainsi puisqu’il n'était pas doué dans ce domaine. Mais lorsqu’il l’entendit se traiter en des termes péjoratif, il fronça les sourcils alors qu’elle tentait de rassembler son courage pour s'élancer dans des explications.
"Tu n’as pas à te justifier …"
Sa phrase mourut dans sa gorge au moment où elle réitéra sa déclaration des plus sincères alors que Glenn se tendait tout doucement. Il n'était pas habitué à de tels compliments, bien qu’il s'évertuait chaque jour à adopter cette posture d’alpha auprès des siens, il ne se voyait pas en tant que tels pour les autres, sauf pour Aena. Mais à la mention du fait qu’il cachait probablement quelque chose et que c'était cette part de mystère qui l’attirait, Glenn se ferma légèrement encore un peu plus, ne manquant pourtant pas d’attention envers elle. Elle était courageuse de lui avouer une nouvelle fois, ce qu’elle ressentait mais pas seulement pour lui mais surtout vis à vis de ses propres craintes. A plusieurs reprises, il ouvrit la bouche pour la refermer, acceptant simplement que Hope avait besoin de parler, malgré le fait qu’elle ait du le faire avec son ex derrière la porte la veille. Il retenu, malgré lui, le fait qu’elle avait bu et qu’elle n’arrivait nullement à faire confiance à quelqu’un d’autre, ni même en elle.
"Dis pas de bêtises, je suis pas qu'un livreur de légumes." tenta-t-il pour commencer, passant sa main dans ses cheveux tout en refusant de reprendre la carte. Il souffla un instant, observant les joues rougis par le froid ou la gêne que Hope ressentait en lui déballant tous ce qui tintait dans son esprit jusque là et il comprenait. Il comprenait qu’elle avait juste besoin d’un appui et Glenn pouvait aisément le lui offrir. Seulement, il voyait bien que son élan n’allait pas dans le sens de Hope et il préféra être sincère avec elle.
"Ecoute, je … " il chercha ses mots avant de souffler parce que dans tous les cas, il n’aurait jamais ceux qu’il faut. "je ne te vois pas comme ça. Tu es quelqu’un qui peut monter sur un balai, parcourir des centaines de kilomètres, tomber puis te relever. Et ça tu peux toujours le refaire. Et je serais probablement toujours là à t’aider à te relever d’ailleurs."
Parce qu’il le faisait avec tous les membres de sa famille et tous ce qu’ils protégeaient. Fourrant ses mains dans ses poches, Glenn tenta de minimiser ce qui allait venir.
"Mais je ne ressens pas plus fort pour toi. Et ça ne veut pas dire que je vais partir ou quoi que ce soit, au contraire."
Parce qu’après tout ce qu’elle venait de lui dire, il serait incapable de lui tourner le dos et de la laisser seule. Cependant, il ignorait encore plus si elle était prête à partir sur une autre base, peut-être bien plus saine que cette bouteille d’alcool qu’elle avait partagé avec son ex.
"Si tu as besoin d’en parler, tu sais que je suis là. Je ne voudrais juste pas que tu te mines le moral pour venir te réveiller comme la vieille chaussette qui m’a ouvert la porte." ajouta-t-il d’un ton léger pour tenter de la faire au moins sourire à son tour.
INFOS
FICHE DE PERSO
Alors je m’étais plantée. Complètement plantée. Il ne ressentait pas plus fort pour moi. Cette phrase rebondit plusieurs fois dans mon esprit. D’ailleurs, j’entendis à peine la suite. J’eus comme le souffle coupé et la gorge nouée. Sans un mot, sans un geste, je restais là à entendre la suite. Une espèce de suite de mots mis bout à bout qui pour mon esprit et mon coeur complètement fracturé ne voulait rien dire.
« Je ne me mine pas le moral. »
Et c’était reparti… Chassez le naturel il revenait au galop. J’avais repris cette attitude distante et protectrice que j’avais avec n’importe qui. Je m’étais ouverte à coeur ouvert et j’avais pris un stop assez sec. Je crois que de mémoire, on ne m’avait jamais fait comprendre que je ne lui plaisais pas. Ce n’était pas tout à fait ce qu’il avait dit certes, mais c’était tout comme. Les mains dans les poches, je me dandinais sur mes talons en laissant un silence vraiment très long.
Puis…
« Je te fais pas fuir ? »
J’étais vraiment gênée. Je ne lui avais pas dit que j’étais vraiment amoureuse. D’ailleurs c’était pas le cas. Je lui avais juste dit que j’avais quelques sentiments pour lui. Et… c’était pas réciproque. Ca faisait toujours mal… Et ça pouvait toujours donner envie à l’autre d’abandonner, et de fuir tout ça. Mais maintenant que j’avais dit tout ça…
« T’es con… Vieille chaussette... »
Je relevais les yeux et je lui fis un petit sourire timide. Je ne savais vraiment plus où me mettre. D’un côté j’étais… ultra timide d’avoir balancé ça d’un coup, directement sans réfléchir. Et j’étais aussi soulagé de m’être débarrassée de ça…
Et j’avais eu aussi mal. Comme un petit coup de poignard qui s’était enfoncé rapidement dans mon coeur. Enfin, plus comme une pointe. J’étais pas véritablement amoureuse. J’allais guérir.
« Dit moi quand tu es disponible dans la semaine, et on pourra alors aller boire un café non? Je vais pas te faire rentrer maintenant… C’est déjà assez gênant...» dis-je d’une voix sans timbre.
Est-ce que j’avais envie d’aller boire un café avec Glenn maintenant que je savais que ça allait s’arrêter au niveau amical ? Plus tellement, mais ça je le gardais pour moi. Après tout j’avais tellement de mal à me faire de vrais amis, qu’il fallait que je me force. J’étais certains que cette amitié là serait formidable si j’arrivais à mettre mon égo de côté.
« Je suis désolé de t’avoir dit ça. Je t’ai mise dans l’embarras. Tu sais, sans parler d’abandon, je comprendrais si tu n’avais pas envie de me revoir. C’est pas terrible d’essayer de devenir amis après ce que je viens de te dire… Je comprendrais tu sais Glenn. »
Je posais ma main sur son épaule et je lui adressais un sourire désolé, mais vraiment digne. Interieurement, je brûlais. J’avais qu’une envie, c’était de rentrer, foutre Yvanna dehors sans aucune raison et de m’ouvrir une bouteille de scotch pour boire jusqu’à oublier ce que Glenn venait de me dire.
« Je ne me mine pas le moral. »
Et c’était reparti… Chassez le naturel il revenait au galop. J’avais repris cette attitude distante et protectrice que j’avais avec n’importe qui. Je m’étais ouverte à coeur ouvert et j’avais pris un stop assez sec. Je crois que de mémoire, on ne m’avait jamais fait comprendre que je ne lui plaisais pas. Ce n’était pas tout à fait ce qu’il avait dit certes, mais c’était tout comme. Les mains dans les poches, je me dandinais sur mes talons en laissant un silence vraiment très long.
Puis…
« Je te fais pas fuir ? »
J’étais vraiment gênée. Je ne lui avais pas dit que j’étais vraiment amoureuse. D’ailleurs c’était pas le cas. Je lui avais juste dit que j’avais quelques sentiments pour lui. Et… c’était pas réciproque. Ca faisait toujours mal… Et ça pouvait toujours donner envie à l’autre d’abandonner, et de fuir tout ça. Mais maintenant que j’avais dit tout ça…
« T’es con… Vieille chaussette... »
Je relevais les yeux et je lui fis un petit sourire timide. Je ne savais vraiment plus où me mettre. D’un côté j’étais… ultra timide d’avoir balancé ça d’un coup, directement sans réfléchir. Et j’étais aussi soulagé de m’être débarrassée de ça…
Et j’avais eu aussi mal. Comme un petit coup de poignard qui s’était enfoncé rapidement dans mon coeur. Enfin, plus comme une pointe. J’étais pas véritablement amoureuse. J’allais guérir.
« Dit moi quand tu es disponible dans la semaine, et on pourra alors aller boire un café non? Je vais pas te faire rentrer maintenant… C’est déjà assez gênant...» dis-je d’une voix sans timbre.
Est-ce que j’avais envie d’aller boire un café avec Glenn maintenant que je savais que ça allait s’arrêter au niveau amical ? Plus tellement, mais ça je le gardais pour moi. Après tout j’avais tellement de mal à me faire de vrais amis, qu’il fallait que je me force. J’étais certains que cette amitié là serait formidable si j’arrivais à mettre mon égo de côté.
« Je suis désolé de t’avoir dit ça. Je t’ai mise dans l’embarras. Tu sais, sans parler d’abandon, je comprendrais si tu n’avais pas envie de me revoir. C’est pas terrible d’essayer de devenir amis après ce que je viens de te dire… Je comprendrais tu sais Glenn. »
Je posais ma main sur son épaule et je lui adressais un sourire désolé, mais vraiment digne. Interieurement, je brûlais. J’avais qu’une envie, c’était de rentrer, foutre Yvanna dehors sans aucune raison et de m’ouvrir une bouteille de scotch pour boire jusqu’à oublier ce que Glenn venait de me dire.
INFOS
FICHE DE PERSO
Il savait qu’il était entrain de couper court à tous ce qu’elle pouvait commencer à ressentir pour lui et il avait apprécié l’honnêteté dont elle faisait preuve à cet instant. Malgré les circonstances qui l’ont poussé à pouvoir le lui avouer, il la trouvait adorable mais il s’en voulait de n’avoir rien vu avant. La confiance et l’assurance dont elle faisait preuve l’avait intimidé dès le départ, pensant d’ailleurs que c'était une aisance naturelle qu’elle avait avec tout le monde. Mais il ne pouvait à présent pas sciemment lui faire mal, sachant ce qu’elle ressentait et pas lui, malgré le tact qu’il avait tenté de prendre, les faits étaient tels quel.
"Pourquoi je fuirais?" demanda-t-il sincèrement en fronçant les sourcils. Ce n‘était pas parce qu’il n’avait pas eu ce pincement au coeur pour la jeune femme qu’il ne s’en préoccupait pas. Il savait pourtant qu’elle lui en voulait de ne pas être venu le voir à l’hôpital ou même simplement être venu plus tôt peut-être. "Je te l’ai dit, je serais pas très loin." Il soupira alors qu’elle soulevait le coeur du problème, une amitié après un moment qu’elle pensait embarrassant alors que ça ne l'était pas pour lui. S’il était gêné, c'était surtout parce qu’il était incapable de pouvoir apporter ce qu’elle attendait de lui.
"Tu arriverais à planter ton ex dix minutes?" demanda-t-il contre toute attente
Hope avait besoin d’un peu plus de légèreté et si pour un lundi matin, elle se retrouvait dehors en converse dans la neige, Glenn aurait pour mission de lui faire gouter le meilleur chocolat chaud de pré-au-lard. Lui montrant un petit glacier connu en été par la plupart des étudiants, peu étaient au courant qu’il se transformait en véritable fondu au chocolat lorsque l’hiver pointait le bout de son nez. Alors qu’elle avait mis sa main sur son épaule, le lycan lui prit finalement le bras pour la pousser, presque sans ménagement, vers la boutique en question où une succulente odeur de noisette flottait dans les airs déjà à quelques mètres.
S’il pouvait lui prouver que leur amitié aurait du bon il le ferait mais il espérait sincèrement être encore le bienvenu à ses cotés. Mais c’est à cet instant là qu’il se demanda si dans tous les doutes de la jeune femme, si ce n'était plutôt pas elle qui était entrain de refuser toute forme d’amitié ou de lien après ça. Était-il trop tôt ? Était-ce déplacé? Etait-il le mieux placé à cet instant pour la rassurer?
"Ou si tu veux en prendre un pour Yvanna à la place, je comprendrais. Attend Hope… " finit-il par dire avant de commander. Il souffla, comme pour mettre un peu d’ordre dans les pensées qu’il devinait tumultueuse chez la jeune femme."Je comprendrais si pour un temps, tu préférerais que je te contacte pas. Enfin c’est pas comme si je l’avais fais durant les deux dernières semaines ou même avant mais. Je peux ne pas revenir tout de suite si tu n’as pas envie."
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FICHE DE PERSO
« Oui bien sûr, enfin c’est pas vraiment mon...qu’est ce que.. Glenn... »
J’étais totalement perdu. L’instant d’avant il disait qu’il n’avait pas envie de plus que ça et il m’enlevait à un petit déjeuner où j’étais certains de trouver quelqu’un en face de moi qui… au moins avait peut être ressenti des trucs. C’est donc avec une grimace que je me laissais entraînée. Je fus d’ailleurs légèrement surprise par la force que pouvait avoir Glenn. Je sentais qu’il n’était en plus pas à son maximum. Je sentais à tout moment s’il voulait, il pouvait me casser le bras. Je le savais parce que, pour avoir jouer longtemps au Quidditch à un poste où il y avait du contacte, je pouvais ressentir la tonicité et la force d’une personne d’un simple touché prolongé. Et là il y avait quelque chose de vraiment fort chez lui… Je plissais les yeux, essayant de le jauger. Est-ce que je passais à côté de quelque chose ?
« Je bois pas de lait. » dis-je d’une petite voix en regardant Glenn.
J’étais encore un peu sous le choc de ce qu’il m’avait dit et je n’avais pas véritablement capté qu’on allait boire du chocolat chaud. Rien que l’odeur du lait chaud me donnait la nausée. Heureusement, cette dernière n’était pas omniprésente dans le café. Quand il proposa d’en ramener un pour Yvanna, je fronçais un peu des sourcils, surprise de ce qu’il était en train de dire. Puis, il me demanda si je devais plus le voir. J’ouvris la bouche, pour lui dire que non mais… en même temps… Pourquoi cette idée lui trottait dans la tête ? Elle venait de lui non ?
« C’est ce que tu veux ? »
Je m’étais arrêté et je l’avais forcé cette fois-ci à me regarder bien en face dans la boutique. J’avais peut être des défauts, mais je savais où j’allais et ce que je voulais. J’avançais toujours.
« Glenn tu sais, malgré les roulis de la vie, j’avance. On va dire que celui là, je m’y attendais pas parce que j’étais persuadé que y’avait un truc entre nous. »
Je fis une légère grimace, et je mis ma main derrière ma hanche dans une position contrariée. Enfin contrariée… Pas tellement en l’occurrence. Avec courage je le regardais dans les yeux et je lui décochais un léger sourire. Bienveillant.
« J’ai pas parlé d’amour, j’ai parlé de béguin. Alors tu me paies un café, un vrai cette fois-ci. Tu me racontes un peu ta vie, parce que j’en sais pas tellement sur toi. Puis qui sait peut être qu’on pourra être ami Glenn. Et... »
Je l’observais de plus bas. Je l’avais embrassé deux minutes avant, mais cette fois-ci je restais à bonne distance. Je n’y reviendrais pas à moins d’y avoir été conviée !
« Tu pourrais te rendre compte que tu m’aimes, et à ce moment là, je te briserais le coeur en bonne amie ! »
Je lui mis un coup de poing bien placé sur le pectoral. Puis je me tournais vers la serveuse avec un large sourire.
« Je vais prendre un double expresso et deux croissants aux amandes. C’est le beau gosse qui paie. »
Du pouce, je désignais Glenn. Elle me servit mon plateau et je le pris. En me retournant, je l’observais avec un air farouche dans les yeux.
« Enfin beau gosse… Plus tant que ça depuis que j’ai pris un rateau. »
Je lui fis un clin d’oeil et je balançais presque mon plateau sur la table avec amusement. J’allais lui montrer un peu… Ce que c’était d’être ami avec Hope et surtout d’avoir repoussé mes avances.
« Et dépêche toi, j’ai un vrai rencard qui attend ! Amène tes fesses et raconte moi ta vie un peu que je vois ce que j’ai loupé... »
J’allais le tourmenter encore un peu. Puis après, promis, je le laisserai tranquille.
J’étais totalement perdu. L’instant d’avant il disait qu’il n’avait pas envie de plus que ça et il m’enlevait à un petit déjeuner où j’étais certains de trouver quelqu’un en face de moi qui… au moins avait peut être ressenti des trucs. C’est donc avec une grimace que je me laissais entraînée. Je fus d’ailleurs légèrement surprise par la force que pouvait avoir Glenn. Je sentais qu’il n’était en plus pas à son maximum. Je sentais à tout moment s’il voulait, il pouvait me casser le bras. Je le savais parce que, pour avoir jouer longtemps au Quidditch à un poste où il y avait du contacte, je pouvais ressentir la tonicité et la force d’une personne d’un simple touché prolongé. Et là il y avait quelque chose de vraiment fort chez lui… Je plissais les yeux, essayant de le jauger. Est-ce que je passais à côté de quelque chose ?
« Je bois pas de lait. » dis-je d’une petite voix en regardant Glenn.
J’étais encore un peu sous le choc de ce qu’il m’avait dit et je n’avais pas véritablement capté qu’on allait boire du chocolat chaud. Rien que l’odeur du lait chaud me donnait la nausée. Heureusement, cette dernière n’était pas omniprésente dans le café. Quand il proposa d’en ramener un pour Yvanna, je fronçais un peu des sourcils, surprise de ce qu’il était en train de dire. Puis, il me demanda si je devais plus le voir. J’ouvris la bouche, pour lui dire que non mais… en même temps… Pourquoi cette idée lui trottait dans la tête ? Elle venait de lui non ?
« C’est ce que tu veux ? »
Je m’étais arrêté et je l’avais forcé cette fois-ci à me regarder bien en face dans la boutique. J’avais peut être des défauts, mais je savais où j’allais et ce que je voulais. J’avançais toujours.
« Glenn tu sais, malgré les roulis de la vie, j’avance. On va dire que celui là, je m’y attendais pas parce que j’étais persuadé que y’avait un truc entre nous. »
Je fis une légère grimace, et je mis ma main derrière ma hanche dans une position contrariée. Enfin contrariée… Pas tellement en l’occurrence. Avec courage je le regardais dans les yeux et je lui décochais un léger sourire. Bienveillant.
« J’ai pas parlé d’amour, j’ai parlé de béguin. Alors tu me paies un café, un vrai cette fois-ci. Tu me racontes un peu ta vie, parce que j’en sais pas tellement sur toi. Puis qui sait peut être qu’on pourra être ami Glenn. Et... »
Je l’observais de plus bas. Je l’avais embrassé deux minutes avant, mais cette fois-ci je restais à bonne distance. Je n’y reviendrais pas à moins d’y avoir été conviée !
« Tu pourrais te rendre compte que tu m’aimes, et à ce moment là, je te briserais le coeur en bonne amie ! »
Je lui mis un coup de poing bien placé sur le pectoral. Puis je me tournais vers la serveuse avec un large sourire.
« Je vais prendre un double expresso et deux croissants aux amandes. C’est le beau gosse qui paie. »
Du pouce, je désignais Glenn. Elle me servit mon plateau et je le pris. En me retournant, je l’observais avec un air farouche dans les yeux.
« Enfin beau gosse… Plus tant que ça depuis que j’ai pris un rateau. »
Je lui fis un clin d’oeil et je balançais presque mon plateau sur la table avec amusement. J’allais lui montrer un peu… Ce que c’était d’être ami avec Hope et surtout d’avoir repoussé mes avances.
« Et dépêche toi, j’ai un vrai rencard qui attend ! Amène tes fesses et raconte moi ta vie un peu que je vois ce que j’ai loupé... »
J’allais le tourmenter encore un peu. Puis après, promis, je le laisserai tranquille.
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Glenn n’avait pas envie de faire de ce moment un instant gênant pour Hope, bien qu’elle semblait avoir été sincère dans ces propos, il lui semblait également tout aussi évident qu’elle n'était pas du genre à stagner et avait simplement eu la volonté de vouloir aller de l’avant. Même si le lycan avait parfois des manières un peu brut de considérer certaines émotions des autres, il pouvait aisément comprendre qu’il n'était pas le mieux placé pour réconforter la jeune homme à qui il avait mis un stop relativement net.
Mais entre le fait qu’elle ne boive pas de lait, qu’il n’avait pas réellement vu venir ce qu’elle avait commencé à ressentir pour lui et le fait qu’elle lui dise qu’elle ne savait pas grand chose de lui, le posa soudainement devant une inconnue avec qui tout était simplement parti dans le sens inverse. Pour être ami, il fallait apprendre à se connaître et il avait parfaitement conscience qu’il ne dévoilait rien de sa vie personnelle. Les Yards avaient cette fâcheuse tendance à broder avec la vie des autres pour ne rien avoir à montrer autre chose que le fait qu’ils étaient nombreux, soudés à toute épreuve et travailleur. Mais au delà de ça, Glenn avait été l’espace d’un instant quelqu’un d’autre que cette image qu’il renvoyait sciemment pour protéger leur secret.
Mais il savait que si Hope démystifiait le tout, elle partirait certainement. Parce qu’elle saurait que si ce qui reliait tous les Yard au delà du nom de famille était dévoilée à une personne, c'était parce qu’ils auraient choisi d’en parler, pas de le dévoiler. Et cette sélection primordiale pouvait aisément être compris comme le simple fait qu’il y avait amis et famille.
Pendant un instant, alors qu’elle choisissait de prendre un café en cachant la grimace affichée derrière des croissants aux amandes - dont il enleva les copeaux au dessus d’ailleurs et les mettre sur la coupelle de Hope - il s’installa en face de la jeune femme qui eu le temps de le faire soudainement sourire par sa remarque. Elle pouvait le surprendre, ce qu’il ne pouvait pas nier, en passant si soudainement des rires aux pleurs pour finir par se ressaisir comme elle le voulait.
"Ah j’ai le temps d’un petit café et d’un croissant que je n’aime pas, ça me va." taquina-t-il alors qu’il mettait une petite dose de sucre dans cette petite tasse d’expresso. Regardant par dessus pour observer la taille de la minuscule dose qui ne lui suffirait que pour faire quelques pas avant de rentrer, il leva finalement les yeux vers Hope, sans trop savoir où commencer pour lui en dire plus sur lui. "J’ai trois soeurs. Une que tu as vu et qui est super pénible depuis qu’elle attend le premier petit de la nouvelle génération Yard." commença-t-il avec un sourire, repensant à ce cadeau qu’il avait tellement hâte de lui offrir. "Il y a Elaine, qui est … tête en l’air au possible. Mais qui est une excellente pâtissière. Et puis il y a la petite dernière, je suis encore assez surpris qu’elle ait pas débarqué ici, c’est une teigne." lâcha-t-il avec un sourire en regardant sur le chemin s’il ne voyait pas une tignasse brune dans le coin.
Touillant son café, il le porta aux lèvres en le finissant bien trop rapidement et interpella le gérant pour en avoir un autre, du genre quadruple expresso.
"La famille, c’est un pilier central, c’est le pivot de tout chez les Yards. On se protège, on se dispute, on s’aime et au delà des différences de chacun alors qu’on habite tous sous le même toit, on est unis et je pense qu’on doit ça à ma mère principalement, même maintenant après le décès de notre père."
Finissant par pousser son croissant en amande vers Hope, n’appréciant définitivement pas l’odeur de cette épice, Glenn lui adressa un sourire.
"Alors je comprends que tu ais choisi de venir rejoindre ton frère et ta nièce. Et tu as aussi tout à fait raison de faire ta vie à coté, c’est ce que j’ai tendance à oublier de faire aussi." dit-il un peu plus sincèrement
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Assise en face de lui, je le regardais dans les yeux un long moment. Sans rien dire, je me contentais de lui sourire, et d’écouter ce qu’il avait à me dire concernant les croissants. Il n’aimait pas ça. Et en plus il sucrait son café. Je fronçais les sourcils. Je n’avais pas remarqué ça la dernière fois… Finalement, il avait peut être des défauts et j’avais eu tendance à l’idéaliser.
« Tout le monde aime les croissants... »
Je roulais un peu des yeux. Comme tout le monde était sensé aimé le chocolat chaud aussi. Mais… On parlait pas de moi là, on parlait de Glenn. Quand il commença à me raconter sa vie, mais yeux se plissèrent d’un petit air curieux. J’avais vraiment hâte d’en savoir plus sur cet homme et de percer le mystère qui l’entourait.
« Trois sœurs, toutes aussi particulières et différentes les unes des autres… Tu sembles toutes les aimer malgré les petits défauts que tu leur trouves… Tu es donc le seul homme de la fratrie. Ca devait pas être facile tous les jours... »
Je buvais mon café. Me ramenant à ma propre existence dans les quartiers moldus et pauvre de Boston Sud. C’est là que très tôt, j’avais du apprendre à me défendre toute seule. Sans grand frère ou grande sœur, au milieu de la jungle que pouvait être mon quartier. Alors forcément, ça laissait quelques traces.
« C’est elle que tu cherchais, la petite dernière. Quand je t’ai embrassé. T’avais peur qu’elle te tombe dessus. »
Depuis que je savais qu’il ne ressentait rien pour moi, toute timidité m’avait quitté et j’avais parlé de ça comme une lointaine anecdote. Même si cela me tiraillait un peu l’estomac, je comptais bien passer à autre chose. J’avançais… Tant pis pour lui…
Le regard rieur, ce dernier disparut quand il me parla du décès de son père. Aussitôt, je détournais la tête pour regarder dehors et ne plus le regarder dans les yeux. Ma mère me manquait tellement...
« Tu as bien raison et t’as bien de la chance... C’est une très bonne définition de la famille ça… Ca me fait penser aux renards, ils vivent à peut prêt comme ça. » dis-je avec un petit sourire en coin.
Je l’observais toujours d’un air rieur. Glenn n’avait rien d’un renard ! Continuant mon café je commençais quand même à m’assombrir un peu quand il me parla de mon frère et sa fille. Je pris mon café à deux mains, comme pour le réchauffer d’un mal ancien. Ouais. La Solitude. C’était pour ça que je buvais en réalité…
« Gabriel et Aurore ne sont dans ma vie que depuis peu. C’est… pas facile. Avec Gabriel on est des inconnus et on doit tout rattraper. Et quand bien même. C’est pas du tout pareil, on n’a absolument pas grandi ensemble… C’est vraiment étrange… Avec Aurore c’est plus facile. C’est toujours plus facile avec les enfants. »
Je bus quelques gorgées. J’avais brusquement envie de me retrouver avec Aurore, de l’a monter sur un balai et de lui apprendre comment en faire. C’était Glenn qui m’avait brusquement donné goût à la famille. Mais… elle était à l’école.
« J’ai toujours été seule, au départ je pensais que c’était par malchance. Mais la malchance, ça n’existe pas vraiment. Quand j’étais joueuse de Quidditch, j’avais un égo surdimensionné… Et ça m’a joué des tours. Enfin tout ça, je te l’ai déjà raconté… Ma vie n’a rien de palpitant. J’essaie juste de la reconstruire… Et comme d’habitude, quand tout va bien comme récemment, j’ai tendance à tout vouloir détruire... La présence de mon ex en est la preuve. Tout allait bien dans ma vie et il a fallu que je l’appelle. C’est pas le genre de personne équilibrée et qui me tire vers le haut. »
Mes pommettes devinrent à nouveau un peu rose face à Glenn. C’était gênant… Pourquoi je lui disais tout cela ?
« Tout le monde aime les croissants... »
Je roulais un peu des yeux. Comme tout le monde était sensé aimé le chocolat chaud aussi. Mais… On parlait pas de moi là, on parlait de Glenn. Quand il commença à me raconter sa vie, mais yeux se plissèrent d’un petit air curieux. J’avais vraiment hâte d’en savoir plus sur cet homme et de percer le mystère qui l’entourait.
« Trois sœurs, toutes aussi particulières et différentes les unes des autres… Tu sembles toutes les aimer malgré les petits défauts que tu leur trouves… Tu es donc le seul homme de la fratrie. Ca devait pas être facile tous les jours... »
Je buvais mon café. Me ramenant à ma propre existence dans les quartiers moldus et pauvre de Boston Sud. C’est là que très tôt, j’avais du apprendre à me défendre toute seule. Sans grand frère ou grande sœur, au milieu de la jungle que pouvait être mon quartier. Alors forcément, ça laissait quelques traces.
« C’est elle que tu cherchais, la petite dernière. Quand je t’ai embrassé. T’avais peur qu’elle te tombe dessus. »
Depuis que je savais qu’il ne ressentait rien pour moi, toute timidité m’avait quitté et j’avais parlé de ça comme une lointaine anecdote. Même si cela me tiraillait un peu l’estomac, je comptais bien passer à autre chose. J’avançais… Tant pis pour lui…
Le regard rieur, ce dernier disparut quand il me parla du décès de son père. Aussitôt, je détournais la tête pour regarder dehors et ne plus le regarder dans les yeux. Ma mère me manquait tellement...
« Tu as bien raison et t’as bien de la chance... C’est une très bonne définition de la famille ça… Ca me fait penser aux renards, ils vivent à peut prêt comme ça. » dis-je avec un petit sourire en coin.
Je l’observais toujours d’un air rieur. Glenn n’avait rien d’un renard ! Continuant mon café je commençais quand même à m’assombrir un peu quand il me parla de mon frère et sa fille. Je pris mon café à deux mains, comme pour le réchauffer d’un mal ancien. Ouais. La Solitude. C’était pour ça que je buvais en réalité…
« Gabriel et Aurore ne sont dans ma vie que depuis peu. C’est… pas facile. Avec Gabriel on est des inconnus et on doit tout rattraper. Et quand bien même. C’est pas du tout pareil, on n’a absolument pas grandi ensemble… C’est vraiment étrange… Avec Aurore c’est plus facile. C’est toujours plus facile avec les enfants. »
Je bus quelques gorgées. J’avais brusquement envie de me retrouver avec Aurore, de l’a monter sur un balai et de lui apprendre comment en faire. C’était Glenn qui m’avait brusquement donné goût à la famille. Mais… elle était à l’école.
« J’ai toujours été seule, au départ je pensais que c’était par malchance. Mais la malchance, ça n’existe pas vraiment. Quand j’étais joueuse de Quidditch, j’avais un égo surdimensionné… Et ça m’a joué des tours. Enfin tout ça, je te l’ai déjà raconté… Ma vie n’a rien de palpitant. J’essaie juste de la reconstruire… Et comme d’habitude, quand tout va bien comme récemment, j’ai tendance à tout vouloir détruire... La présence de mon ex en est la preuve. Tout allait bien dans ma vie et il a fallu que je l’appelle. C’est pas le genre de personne équilibrée et qui me tire vers le haut. »
Mes pommettes devinrent à nouveau un peu rose face à Glenn. C’était gênant… Pourquoi je lui disais tout cela ?
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