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May it be (Hope)

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May It Be

ft @Hope Standford
Lundi 30 Janvier - Matinée

"J'ai pas dit que je n'aimais pas les croissants. C'est juste l'amande. La, y'en a dans la pâte en plus." expliqua-t-il alors qu'on pouvait juste aisément croire qu'il faisait le difficile.

Mais pour quelques malheureux gramme dans un croissant, c'était une odeur qu'il sentait a plein nez et qui l'insupportait. Sa plus jeune sœur avait d'ailleurs cette tendance a lui en saupoudrer dans n'importe quel plat quand ça lui chantait et pour cette seule raison, il hocha la tête avec la certitude qu'elle n'était pas très loin. Percutant à peine le fait que Hope parlait du fait qu'elle l'avait embrassé avec légèreté et une certaine distance, il leva son attention vers elle au moment où elle releva le point sur son frère et sa nièce qu'elle commençait tout juste à apprendre à connaître. Il se tendit imperceptiblement au moment où elle compara leur famille à une meute de renard, les loups et eux ayant relativement le même mode de vie et de comportement. Il pouvait encore d'estimer heureux que les lycans ne laissaient pas une odeur résiduelle derrière eux.

"Je suis certaine qu'elle doit beaucoup tenir de toi." il ne disait pas ça comme une phrase jetée à la va vite, il savait que la plupart des enfants pouvaient bien s'entendre avec un adulte parce qu'ils pouvaient s'y projeter avec plus de facilité, des atomes crochus bien différents de ceux qu'ils partageaient déjà avec leur parents. Du moins, c'était l'impression qu'il avait et il ne put que lâcher un sourire en secouant faiblement la tête. "Je dis ça mais je n'ai pas de neveu encore, juste un filleul qui aime bien se rouler dans la boue." grinça-t-il en pensant à Duncan. "Ca a beau ne pas être facile mais je suppose qu'ils te font ce nouveau départ que tu cherchais non?" pendant un instant, il eut l'impression de manquer de tact, comme lorsqu'il s'était montré tout autant curieux lorsqu'elle avait commencé à en parler il y a quelques semaines et préféra se taire avant de passer pour un très mauvais bougre.

Cependant, il se permit de réfléchir un peu avant de lui donner son avis. Mais même en tournant sa langue sept fois dans sa bouche avant de l'ouvrir, rien ne sortit comme il le souhaitait. Et surtout qu'elle était loin de lui demander son avis sur son train de vie. Au fond, elle n'avait peut être pas besoin d'un équilibre permanent, surtout avec le train de vie qu'elle avait mené jusqu'ici, la transition radicale était certainement plus difficile que prévu. Elle semblait également être assez critique envers elle même et surtout avec son ex à présent.

"Tu regrettes ? Au pire, tu sais à quoi t'attendre avec elle et tu peux avancer sans avoir à la contacter la prochaine fois?" commençant à rentrer sur un sujet qu'il savait relativement tendu. Entre le fait qu’elle replongeait dans l’alcool et un passé qu’elle ne semblait qu'à moitié assumée, il se demandait où elle en était. Elle ne voulait pas être seule, quitte à être mal accompagnée justement et c'était peut-être là le problème. Cependant, il était très mal placé pour lui pointer du doigt cette incohérence et il rentra dans le tas, comme à son habitude.. "Pourquoi tu la considères comme un rencard si c’est pas la personne qui te faut? Je veux dire, je comprends, ça arrive de recoucher avec des ex, mais de là à partager encore un petit déjeuné, je t’avoue que c’est la première fois que je l’entends."

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Alors que je fixais Glenn et que j’écoutais ses paroles, je laissais ma tasse en suspens un moment au dessus de mes lèvres sans rien boire. Il venait de poser une question très perspicace, que je ne m’étais jamais posé. Est ce que Gabriel et Aurore avait suffit à ce nouveau départ ? Sous-entendu, étaient-ils le début de la vie que je voulais.
Je bus quelques gorgées de café et il y eut du mal à passé. Parce que… en réalité, je n’en savais absolument rien et ça m’angoissait un peu.

« Peut-être, j’en sais rien. »
me contentais-je de répondre.

Et il continua avec des questions perspicaces. Est-ce que je regrettais qu’Yvanna soit venue ? Mais bordel j’en savais rien du tout. Un coup de chaud arriva. Tellement que mes oreilles devinrent écarlate et que je dus me ventiler un peu avec une serviette. J’étais d’un seul coup super mal à l’aise avec cette série de question. Parce que… Il avait posé deux questions. Et elles avaient été d’une perspicacité troublante. Mais je préférais garder ça pour moi.

« Il fait chaud non ? »


J’enlevais ma veste et je me contentais de regarder Glenn. J’avais pas tellement envie de reparler de ma vie. A vrai dire j’avais plus qu’une idée en tête, c’était me barrer de là. Me barrer de là, plus voir Glenn, foutre Yvanna dehors et… rester seule. Seule. Encore et toujours.

« Glenn… j’ai une auberge donc c’est normal que je paie le petit déjeuner. Et… On a une relation particulière elle et moi. C’est un peu compliquée à expliquer, mais disons qu’elle a toujours été là pour moi dans les moments durs. On ne s’aime pas et ça ne marche pas entre nous. Mais quand on a besoin de parler et… d’affection, on s’appelle. Vous faites pas ça en Angleterre ? Ou alors vous faites peut être juste pas ça à la Campagne. »


Je lui adressais un sourire moqueur. Bon, je reprenais un peu de poil de la bête. Il fallait que j’arrête d’être hypersensible comme ça. Je savais que le défaut venait de là. Prenant une orange, je commençais à essayer de la décortiquer en faisant une petite grimace qui pouvait être séduisante.

« Et toi ? Jamais aucune femme n’a eu la chance de partager ta vie hormis tes sœurs ? »

Je relevais mon regard vers lui, et lui adressait un petit sourire en coin qui en disait long.

« Me fait pas croire que jamais personne n’a pu conquérir ce coeur si compliqué... »

Je portais à mes lèvres plusieurs parts d’orange tout en le fixant. C’était ça en fait qui me plaisait chez lui. C’était ça qui m’attirait et qui me faisait dire que c’était plus de l’autre du petit béguin que de la simple attirance physique.
Son côté mystérieux… Comme s’il avait un secret qui faisait qu’il était différent si jamais il était dévoilé. Ca le rendait… Vulnérable.
Et donc, terriblement sexy.

« Et si tu veux recommencer à fréquenter quelqu’un, prend des cours de tacts, ils en donnent à Poudlard. »


C’était parti comme une fusée, et… c’était partie avec un petit clin d’oeil.
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May It Be

ft @Hope Standford
Lundi 30 Janvier - Matinée

Il sentait bien qu’il était entrain de lui poser des questions bien trop indiscrète ou bien trop poussée alors qu’ils venaient à peine de commander un café. Glenn avait malgré lui des manières bien à lui de rentrer dans certains sujets de conversation et alors qu’elle enlevait son sweet pour se retrouver en chemise à moitié boutonné devant lui, par respect et pudeur il tourna la tête vers la serveuse qui en profitait pour accueillir d’autres clients. Le parfum de l’orange qu’on épluche vint néanmoins lui chatouiller les narines et il répondit à sa question avec une certaine gêne. Parler de ces relations passées n’avaient rien de très compliqué en soi, elles s'étaient juste toutes relativement fini en bon terme. Seulement, les raisons pour lesquelles il ou elles, finissaient par rompre, n'était pas les plus évidentes à aborder.

"J’ai pas plus de nouvelles de mes ex. Je me dis que ça plairait jamais trop à une autre femme de penser qu’il y a toujours celle d’avant qui rode dans le coin." il en eut un léger sourire "Je conçois, ça fait un peu cintré dis comme ça mais c’est pas dans mes habitudes de trainer avec mes ex. Les rares fois où j’en ai revu une, c'était … au final comme toi et Yvanna. C'était que pour combler un manque physique ou émotionnel, je sais pas. Mais ça lui a fait plus de mal qu’autre chose donc j’ai arrêté."

Il baissa son regard vers la tasse, un peu perplexe d’avoir abordé ce sujet sous un autre angle que la lycanthropie qu’il ne se voyait pas partager avec cet ex. Au fond, c'était la seule raison pour laquelle aucune de ses relations ne tenaient, soit parce qu’il n'était pas prêt à confier cet état, soit parce qu’il n’en avait pas envie et c'était rédhibitoire. Malgré l’attachement plus ou moins fort qu’il avait pu ressentir pour le peu de femme avec qui il était sorti.

"Après je suppose bien que ça peut marcher si les deux parties savent à quoi s’attendre l’un de l’autre." Mais avec le temps, il avait appris à faire sans et il soupira en revenant sur Hope qui se moquait littéralement de lui en parlant de tact. Pensant à @Daisy Hepburn qui ne manquait jamais de le piquer à chaque fois qu’il ressortait son caractère de paysan, il lâcha un sourire presque affectif. "Oui je sais, j’ai une amie à Poudlard qui n’arrête pas de m’en faire la remarque et je suis quasiment sur que ça n’existe pas les cours de tact. Je m’y serais déjà inscrit depuis longtemps sinon."

Levant les yeux vers la jeune femme, il préféra néanmoins s’excuser d’avoir pu la mettre mal à l’aise un instant avec Yvana.

"On est lundi, je voulais pas t’assommer de questions comme ça. Tu fais ce que tu veux avec Yvanna, tant que ça te convient à ta manière."

Finissant néanmoins par passer ses mains dans les cheveux, il s’adossa sur son siège en grattant le petit bout de chocolat posé à coté de sa tasse.

"Tu vois pourquoi c’est compliqué de parler des ex avec une autre femme? C’est gênant, tu es bien d’accord? Imagine que tu es en plein rencard avec une femme que tu as en vue depuis des lustres et qu’elle débarque sans prévenir?"

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Terminant mon orange, je me concentrais à nouveau sur mon café. Je l’avais pris long. Purée mais qu’est ce qu’il était bon le café en Europe ! Ca n’avait absolument rien à voir avec la saleté en sachet qu’on buvait aux USA. J’avais déjà envie d’en reprendre un deuxième. Levant les yeux vers Glenn  je me mis à éclater d’un rire cristallin et, d’une voix sarcastique je répondis :

« Merci de me laisser faire ce que je veux avec Yvanna, Glenn. C’est très 21eme siècle de laisser les femmes vivre leur vie. »

Je me mis à croiser les bras et je me reculais alors qu’il continuait. Il avait une vision très chevaleresque et Old School Musical de voir les choses. Avec un rire léger, je me contentais de dire d’un air rassurant :

« On dirait que tu te crois dans un téléfilm romantique non-maj. S’en est presque mignon… Ca fonctionne pas tellement comme ça. Si elle débarque sans prévenir et qu’elle te voit avec quelqu’un d’autre, c’est peut être signe qu’il est temps pour elle de passer à la vitesse supérieure et de savoir ce qu’elle veut. »

Je lui fis un léger sourire en coin. Il avait donc quelqu’un en vue… C’était certains. Un petit soupire  proche de la tristesse, du regret et de la mélancolie sortit de ma bouche. J’avais pas trop de chance en amour dans ce pays… A croire que ma notoriété n’était plus suffisante pour attirer des garçons et des filles dans mes filets… Ou peut être que j’arrivais à un âge où je devenais moins désirable… L’espace d’un instant, ma confiance en moi descendit d’une marche.

« Allez, je vais m’occuper de gâcher un peu plus mon jour de congés en tentant d’expliquer à mon ex, qui est revenue hier soir pour partager mon lit ; qu’est ce que je foutais avec un superbe inconnu. »


Me levant, je remis ma veste. J’avais terminé mon café. C’était un départ un peu sec et un peu brutal mais… Je venais de me rendre compte de quelque chose tout à coup. Jamais je ne pourrai être ami avec Glenn. J’avais cassé la glace et j’étais allée trop loin dés le départ. Je perdais donc mon temps ici, parce que j’étais convaincu qu’à l’issue de cette discussion, je ne le reverrai jamais… Après tout, quel était l’intérêt pour lui de se lier d’amitié à quelqu’un qui pouvait faire fuir les filles sur qui il avait des vues ? Au final, c’était une espèce de jalousie étrange qui m’était montée à la tête.

« T’es un mec bien. Comme j’en ai rarement vue et ça fait du bien. »


Et visiblement trop bien pour moi. Toujours debout, je mis les mains dans les poches et déposait l’argent au milieu de la table avec un supplément pour la serveuse comme il se faisait aux USA.

« A la prochaine peut être... »

Je lui fis un léger sourire. Mais… Il n’y aurait pas de prochaine fois. Sur une pièce de monnaie, alors que je me dirigeais vers la sortie, il pouvait voir sa carte de visite qu’il m’avait donné pour commander des légumes, que j’avais jeté en même temps que l’argent.
A quoi bon se faire du mal pour rien ?
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