Page 1 sur 2 • 1, 2
Şehir
5 participants
INFOS
FICHE DE PERSO
Dossier Confidentiel - n° 19-AD-85
Şehir Kaddisha
J'ai quitté les filles pour les garçons
et, pour le vin vieux, j'ai laissé l'eau claire.
Loin du droit chemin, j'ai pris sans façon
celui du péché, car je le préfère.
J'ai coupé les rênes et sans remords
j'ai enlevé la bride avec le mors. Abû-Nuwâs
Dossier Administratif
Identité : Kaddisha, Şehir Itamar.
Date et Lieu de naissance : 8 avril 1989, Ispahan, 33 ans.
Statut civil : Célibataire
Scolarité : Serdaigle, choixpeau flou Serpentard. Pas très bon élève. Une année à Louxor, excellent élève.
Lire l'annexe sur le système université de Poudlard
Profession : Faussaire.
Baguette magique : ( WikiHP pour plus de renseignements) Sycomore, crin de licorne, 31,1 cm, flexible.
Famille : Kaddisha. Zeeva, sa mère, Haydar son aîné, Mavi sa seule soeur et Tekin le benjamin. Père inconnu.
Hérédité du sang : Sang-mêlé
Particularité magique : Lire l'annexe des particularité magique Attention, pour les élèves, nous n'en acceptons plus aucune sinon les particularités liées à la naissance. Lisez bien l'annexe.
Date et Lieu de naissance : 8 avril 1989, Ispahan, 33 ans.
Statut civil : Célibataire
Scolarité : Serdaigle, choixpeau flou Serpentard. Pas très bon élève. Une année à Louxor, excellent élève.
Lire l'annexe sur le système université de Poudlard
Profession : Faussaire.
Baguette magique : ( WikiHP pour plus de renseignements) Sycomore, crin de licorne, 31,1 cm, flexible.
Famille : Kaddisha. Zeeva, sa mère, Haydar son aîné, Mavi sa seule soeur et Tekin le benjamin. Père inconnu.
Hérédité du sang : Sang-mêlé
Particularité magique : Lire l'annexe des particularité magique Attention, pour les élèves, nous n'en acceptons plus aucune sinon les particularités liées à la naissance. Lisez bien l'annexe.
Bilan psychologique
Caractère : Impertinent et irrévérencieux. Farceur, moqueur, facétieux, faussaire mais jamais faux. Un peu gamin, surtout avec Mavi. Aime jouer les innocents, sa belle gueule le lui permet bien. Il est bien dans ses bottes. Il sait qu'il a eu de la chance de parcourir le monde, il sait qu'il a de la chance d'avoir une meilleure relation avec sa mère que ne l'a Haydar. Solitaire, discret et timide quand il doit parler de lui, il se donne corps et âme pour sa famille. Pas loyal, sa seule loyauté va envers lui-même, mais il les aime à mourir. Tête en l'air, il oublie tous les anniversaire, il arrive en retard à tous les rendez-vous, mais se souvient de la pâtisserie préférée de ceux qui lui sont chers. "Pour me faire pardonner de mon retard" dira-t-il, même si c'est précisément le fait d'avoir traversé toute la ville pour l'acheter qui l'a mis en retard. Profondément gentil, doux, créatif. Malin, il aime se donner l'air bête, c'est quand même préférable quand on exerce en toute illégalité. C'est sur le terrain et pas dans une salle de classe que son potentiel s'exprime. Calme, observateur, mais perfectionniste dans son art. C'est l'histoire derrière chaque objet, chaque sort qui le fascine, qu'il cherche à atteindre. L'humain, moldu ou sorcier, le fascine, et il n'en voit pas forcément la malice à première vue. Il pourrait être ami avec le diable lui-même pour peu que celui-ci satisfasse sa curiosité et respecte son indépendance.
Il déteste le froid et adore la chaleur et les rivières, mais la mer est trop vaste et inhospitalière à son goût.
Patronus : Faucun pélerin. Apprivoisé, mais toujours sauvage, et dont l'attaque en piqué est redoutable, ce petit Patronus est d'une efficacité formidable.
Miroir de Risèd : Sa famille réunie sans disputes. Un coin de paradis tranquille, au soleil atour d'une bonne table.
Epouvantard : Azkaban, mais cela est trop abstrait encore pour lui, la privation de liberté. Ce qui le terrifie réellement c'est de se voir devenir un être sans pitié. La criminalité comme but ultime, comme forme de vie et pas seulement un mal nécessaire pour pratiquer son art.
Particularités : Des cicatrices il en a plein. Des petits et des moyens bobos, à force de courir le monde. Un poème persan tatoué sur le coeur, un oeil ouadjat sur la nuque pour le garder des malheurs.
Il déteste le froid et adore la chaleur et les rivières, mais la mer est trop vaste et inhospitalière à son goût.
Patronus : Faucun pélerin. Apprivoisé, mais toujours sauvage, et dont l'attaque en piqué est redoutable, ce petit Patronus est d'une efficacité formidable.
Miroir de Risèd : Sa famille réunie sans disputes. Un coin de paradis tranquille, au soleil atour d'une bonne table.
Epouvantard : Azkaban, mais cela est trop abstrait encore pour lui, la privation de liberté. Ce qui le terrifie réellement c'est de se voir devenir un être sans pitié. La criminalité comme but ultime, comme forme de vie et pas seulement un mal nécessaire pour pratiquer son art.
Particularités : Des cicatrices il en a plein. Des petits et des moyens bobos, à force de courir le monde. Un poème persan tatoué sur le coeur, un oeil ouadjat sur la nuque pour le garder des malheurs.
Derrière l'écran
Qui es-tu ? : Tu peux dire ici le pseudo que tu utilises, ton âge si tu le veux, ton pronom, ta zone géographique, etc. C'est totalement libre ! Tu peux même nous raconter ta vie !
Faceclaim & Crédits :feat Alejandro Speitzer
Trigger Warnings : Ce sont l'ensemble des sujets qui peuvent être sensibles mais que vous êtes susceptibles d'aborder dans le cadre du développement de votre personnage.
Comment avez-vous connu le forum? : Les annuaires.
Un petit plus ? : Miaou!
Faceclaim & Crédits :feat Alejandro Speitzer
Trigger Warnings : Ce sont l'ensemble des sujets qui peuvent être sensibles mais que vous êtes susceptibles d'aborder dans le cadre du développement de votre personnage.
Comment avez-vous connu le forum? : Les annuaires.
Un petit plus ? : Miaou!
INFOS
FICHE DE PERSO
Dossier Confidentiel - n° 19-AD-85
prénom et nom
Irme Kero, madre, a Yerushalayim,
comer de sus frutos, bever de sus aguas. - Yasmin Levy
Histoire de (Kaddisha, Şehir)
L'histoire doit retracer le vécu de votre personnage afin de comprendre ses motivations et ses objectifs. Pour cela, la forme vous est laissée libre : soit une quinzaine d'anecdotes, soit une biographie retraçant son parcours, soit un/plusieurs RP qui permettent de visualiser globalement le personnage.
Le fleuve de la Vie
Zayandeh Rud, Esfahan
Ses petits pieds dans l'eau, le courant contournant ses jambes frêles, cramponnant ses mains à celles de sa mère, de peur de se faire emporter par l'immensité des flots, à la fois qu'émerveillé par les galets d'or que le soleil peignait sur le fleuve, Celui qui donne la Vie comme les locaux l'appelaient. Il faisait chaud, le niveau était faible, et la promenade inférieure du Pol-e Xwâju était à peine couverte par l'eau. Il avait tout juste 3-4 ans et c'était son premier souvenir, la première fois qu'il visitait la ville qui l'avait vue naître, et la première fois qu'il en tombait amoureux.
Ce n'est qu'après un bon moment et avec la promesse d'une glace que sa mère réussit à le faire sortir de l'eau. Promesse qu'elle n'avait d'autre choix que de tenir sous peine de voir le môme s'escaper vers le fleuve à nouveau. Son enfance se passa ainsi, sans encombres, couverte de douceurs.
Ispahan reste pour lui un refuge. Il connait la ville par coeur, les moindres ruelles, tous les coins de rues. Il en a arpenté tous les ponts et visité tous les palais. S'il le pouvait il aimerait être un chat pour dormir à l'ombre des iwans.
Şehir comprend très bien qu'il est l'exception au sein de sa fratrie. Il a eu la chance de grandir avec sa mère, contrairement à ses frères et sa soeur. Il a eu la chance de se faufiler dans les pyramides de Gizeh à 7 ans. Il a appris l'équitation en Arabie et sa mère l'a emmené sur les sommets du monde. Il a remonté le Nil jusqu'à sa source.
Son état, sa maladie en sont la cause. Il ne sait pas quand cela a commencé. On lui a raconté. Zeeva, les médecins lors des visites annuelles pour vérifier sa croissance. Tout bébé, ça avait été l'urgence. Ses reins lâchaient. Il ne s'en souvient pas. Il se souvient juste des avertissements, des potions tous les jours. D'apprendre à vérifier ce qu'il consommait, de limiter le sel, heureusement pas le sucre. La vigilance constante de Zeeva ont limité ses séjours à Sainte Mangouste.
À 9 ans seulement, seule fois où ses jours ont été en danger. Une mauvaise grippe qui ne passait pas, la fatigue, l'engrenage. Deux mois alité, son moral était au plus bas. C'était la première fois qu'il passait autant de temps au même endroit. Bien qu'il profitait ainsi de la présence de Haydar, Mavi et Tekin comme jamais auparavant, voir le monde à travers une fenêtre, et surtout le temps morose de Londres, ce n'était pas fait pour lui. Il demandait tout le temps quand pourrait-il retourner rouler dans les dunes du Sahara, se perdre dans les ruelles de Jérusalem, se cacher dans les tunnels de Cappadoce, ou jouer au chevalier dans le Krak des Templiers.
Bloqué entre quatre murs et le temps morose de Londres, il commença à reproduire tout ce qu'il avait vu autour du monde. Dessiner les murs du temple des millions d'années de Ramses III et reproduire les poèmes épigraphiques de l'Alhambra. Les paysages du bout du monde, ainsi qu'une bonne partie des trésors que sa mère avait volés.
Il avait décoré sa chambre des souvenirs qu'il avait.
Zeeva comprit que son fils avait un vrai don à exploiter s'il s'en sortait.
Miraculeusement, il guérit. Il ne sait pas exactement quel traitement réussi là où les autres ne marchaient plus. Zeeva ne voulut jamais en parler. Il ne la questionna pas non plus, trop content de la suivre à nouveau et surtout du fait que sa participation aux missions augmentait.
Même s'il avait toujours accompagné sa mère, jusqu'alors il avait toujours été loin du danger. Souvent, sa mission consistait à éloigner les moldus. Il le faisait volontiers, il adorait les histoires que les autochtones racontaient, et souvent, ils lui montraient aussi des objets intéressants. Il savait les entretenir avec une tonne de question, les si redoutés "pourquoi" des enfants. À leurs contact il avait appris tellement de choses. Dans chaque ville, il traînait dans les souks observant avec attention les différents artisans. Il trouvait toujours une victime pour lui apprendre quelques techniques. Sa curiosité était aussi l'assurance pour sa mère qu'il ne disparaîtrait pas pendant plusieurs heures. Évidemment les moldus ne pouvaient pas se douter une seconde que derrière son don apparent, il y avait de la magie qui coulait dans ses veines. Il apprit à écrire ainsi, en copiant les murs des monuments, les documents que sa mère consultait, ou n'importe quel vestige du passé.
Dans les souks, il apprit à voler aussi. Tantôt pickpocket, tantôt chef d'une bande improvisée pour du vol en bande organisée, élaborer un plan, trouver des sous-fifres, partager un butin fait de pommes, de cerises, et de sucreries. Un apprentissage criminel qui se faisait dans l'innocence et la curiosité. Ce n'était qu'une façon de passer le temps.
Il savait qu'il n'avait pas la carrure ni l'endurance de sa mère. La violence ne l'excitait pas non plus. Il préférait "arranger" les évènements pour que le "hasard" fasse le reste. Une corde qui cède au bon moment et fait tomber toute la marchandise d'un chariot, par exemple.
Sauf que ce "hasard", un jour, tua quelqu'un. Ils étaient à Limyra, proche d'Antalya. Sa mère cherchait un trésor de l'époque lycienne. Şehir s'était lié d'amitié avec beaucoup d'enfants de la petite ville, mais n'avait d'yeux que pour Gülten. Et sans jamais l'avouer à personne, Gülten n'avait d'yeux que pour lui. Ils n'avaient que 13 ans, des enfants qui comprenaient pour la première fois qu'il y a plus que l'amitié. Elle était vive et intelligente. Espiègle, et elle n'en pouvait plus de cette petite ville de province. Toutes les filles voulaient se marier, ou devenir médecin. Elle, elle était passionnée d'histoire et d'archéologie. Lui, il lui racontait les merveilles du monde. Elle faisait fuir les garçons plus grands qui embêtaient Şehir, plutôt gringalet et pas très costaud. Mais Şehir voulait se venger. Il voulait lui montrer qu'il savait aussi se moquer d'eux, qu'il n'avait besoin de personne. Au début c'était des sceaux de pisse qui se déversaient sur eux quand ils passaient sous une arche. Les vélos aux pneux crevés. Puis des accusations de vols tombèrent sur Hakan et sa bande. Şehir riait, mais Gülten voyait clair, l'escalade n'allait apporter rien de bon. Elle convainc Şehir d'arrêter, que cela était allé trop loin. Mais la vengeance appelle la vengeance. Hakan piégea Gülten au pont romain de Limyra et commença à l'agresser. Şehir qui s'était réfugié dans la nécropole pas loin l'entendit.
Il ne pouvait pas l'affronter de front, alors il gratta la clé de voute d'une des arches avec son opinel avant de crier et appeler au secours. Hakan se lança à sa poursuite. Le pont pouvait encore soutenir le poids frêle de Şehir, mais pas celui de Hakan, presque adulte. L'arche s'effondra sur le jeune homme, qui par malheur se cassa la nuque et mourut sur le coup. Şehir n'avait pas prévu cette issue. Le pont n'était pas profond. Il n'y avait pas d'eau certes, mais le vide faisait tout juste 1m50. À peine plus que lui. Ils jouaient à cache-cache sous les arches tous les jours. Le hasard avait frappé d'une façon incontrôlée, cette fois.
Gülten s'approcha du bord, de l'autre côté, la robe déchirée. Ils fixaient le corps de Hakan et comprirent aussitôt qu'il n'y avait plus d'espoir. Ils se regardèrent. Il n'y avait pas de culpabilité chez aucun des deux. Juste la pression de se sortir de cette mauvaise situation. Şehir passa en équilibre sur la partie du pont qui ne s'était pas effondrée, sautillant avec délicatesse pour ne pas fragiliser encore plus la structure. Ils ne se parlaient pas. Ils n'en avaient pas besoin. Şehir toucha doucement le bord de la robe dont les boutons avaient sauté et rechercha ceux qui étaient par terre. Il sortit de sa poché, que Zeeva avait enchanté, un kit de couture. Il les cousit tous sauf un, qu'ils ne trouvèrent pas. Il arracha celui de sa chemise et le remplaça.
Ils rentrèrent sans un mot. Il l'aida à rentrer en douce dans sa chambre. Elle le regarda par la fenêtre une dernière fois avant de disparaître.
Il comprit qu'il ne la reverrait jamais. Ils ne pouvaient pas risquer d'être suspectés. Elle avait des rêves à protéger, à accomplir.
Il retourna vers la nécropole où il avait promis d'attendre Zeeva. Elle le vit arriver, inquiète. Où était-il passé? Il mentit sans sourciller: "parti pisser". Il ne dit plus rien. Elle lui annonça que le lendemain ils partiraient. Il haussa les épaules. Ses adieux, il les avait fait à l'instant même où la voute s'était écroulée.
Le lendemain matin, le corps de Hakan fût rapidement retrouvé. La nouvelle se rependit aussi vite que la poudre brûle. La police interrogea tous les enfants du quartier et ne tarda pas à toquer à la porte de l'auberge où séjournait Zeeva et Şehir. On lui demanda si elle avait vu Hakan la veille, sincèrement elle répondit négativement, puis on demanda à Şehir. Instinctivement elle répondit que Şehir s'était couché tôt comme elle, lui fournissant ainsi un alibi que les policiers n'avaient aucune raison de ne pas croire. Une fois partis, Şehir eut la tentation de remercier sa mère. D'un geste de main, elle l'arrêta. Elle refusa. Elle savait, le seul fait d'ouvrir la bouche était suffisant. Elle comprenait, et de toute façon n'aurait jamais pu dire autre chose sans avoir à dévoiler ses activités. Mais, Şehir savait, ou voulait croire qu'elle mentirait toujours pour lui. Il voulait le croire, qu'elle serait toujours là pour lui. Que lui et tous ses frères et sa soeur, comptaient vraiment pour elle, sans un mot, sans un signe, à sa manière, dure, sèche, silencieuse ou acerbe, âpre, farouche et sévère, à sa manière, imparfaite, elle les soutiendrait toujours.
Ce fût un aveux silencieux, un simple acquiescement dont, au fond, elle n'avait pas besoin. Elle s'en était douté aussitôt. Elle comprit et ne demanda pas. Elle fit confiance. Elle le connaissait comme sa poche. 13 années à ses côtés. Elle avait aussi appris à le connaître. Elle l'avait déjà aperçu avec les enfants du quartier, se faire brusquer par Hakan. Ils se regardèrent dans les yeux un long moment. Il lui soutient le regard sans honte ni culpabilité. Sans presse, sans peur. Il ne fuyait pas. Oui, il était responsable de la mort de Hakan. Non, il ne l'avait pas souhaité. Non, il ne regrettait pas. Et il ne regretterait jamais. Şehir avait fait son choix dans un moment crucial. Il avait accepté qu'il s'était sali les mains pour sauver quelqu'un. Il ne recommencerait pas forcément, pas sans une bonne raison, mais il était prêt à le faire.
Zeeva se limiter à rappeler l'heure du départ. Midi. Il était libre jusqu'à lors. Il acquiesça. Il n'avait rien à faire, tous les enfants étaient à l'école, et quand à Gülten, il n'y avait plus rien à se dire, juste un secret à protéger. Il rangea assez vite sa valise avant de passer les quelques heures qui restaient à la nécropole d'où il avait entendu les cris de Gülten. Hanté, par son souvenir, sa perte, plus que par la mort elle-même. Hanté par cette connexion abruptement interrompue, même s'il était conscient qu'il se devait et qu'il lui devait de passer à autre chose.
D'aucun disent après chaque meurtre notre âme se fracture. Même s'il est responsable, Şehir ne le perçoit pas comme tel, mais quelque chose se brisa ce soir-là. Son innocence, son insouciance.
Puis, le quotidien pris le dessus, ils partirent en Islande chercher une sólarsteinn dans les restes d'un bateau échoué dans la mer au Xème siècle. Il compris très vite qu'il détestait le froid et la plongée soumarine ce n'était pas son kif. Puis ce fut le tour d'Adis-Adeba, Samarcande, Séoul... Dès cette époque, il particitait largement dans les activités illégales de sa mère, lui laissant les parties les plus physiques de la mission.
Vers ses 16 ans, la question se posa. Haydar était majeur, et avait intégré une des écoles de magie. Cela ne lui faisait pas plaisir, mais il connaissait la position de sa mère. Et il savait qu'elle avait raisons, il aurait tout à y gagner à obtenir au moins une base formelle. Ce qui le rebutait c'était de quitter cette vie d'aventures et de voyages même si ce n'était que pour 3 ans. Ce serait la première fois de sa vie qu'il serait à ce point sédentaire, naturellement il se demandait s'il ne s'ennuierait pas. Ou s'il allait réussir à supporter les gens autant de temps. Il ne doutait pas de sa capacité à se faire des amis, mais après quelques semaines, les questions devenaient embarrassantes et ça, ça l'énervait. Il choisit Poudlard simplement parce que Haydar y était, sinon jamais il n'aurait choisi un établissement aussi au nord. Ainsi, à l'âge permis il acheta sa baguette à Londres. C'était un moment important mais qu'il appréhendait. Il était sorcier, la magie faisait partie de son quotidien, mais il avait grandi entre moldus aussi. La société sorcière lui était fort inconnue. Il ne connaissait pas les grands joueurs de foot, pas plus que les grandes équipes de Quidditch. Les grands sorciers n'étaient que des noms qu'il pouvait relier aux objets et trésors volés, tandis que les grands rois de l'Histoire moldu avaient laissé des monuments gigantesques. Les pharaons d'Egypte, les shahs d'Iran et les sultans ottomans lui inspiraient presque plus de respect que Merlin et Nicolas Flamel, une position que beaucoup décriraient comme de la pure folie.
Ainsi, en septembre de sa 17ème année, il passa les portes de la célèbre institution. Passage obligé, le Choixpeau. Il espérait de tout coeur être placé chez les Serpentards, il se disait que c'était la maison parfaite pour se faire des contacts professionnels et peut-être développer un certain business de faux papiers. Heureusement, ou pas, cela dépend du point de vue, le Choixpeau vit clair dans ses objectifs. Il cria haut et fort "Serdaigle" à la stupéfaction de Şehir. Il comprit assez vite cependant, que cette attribution n'allait pas forcément impacter négativement son business, mais il apprit aussi une ou deux choses de ses camarades réputés pour être les intellectuels de service. Au final, bon nombreux d'entre eux étaient des rats de bibliothèques qui ne souhaitaient pas non plus être très sociables. Il dut admettre que c'était certainement un bon choix malgré tout, et le bleu était quand même une couleur qui lui plaisait plus que le vert.
Son premier colocataire de dortoir était bien plus âgé que lui, complètement asocial et taciturne, ce qui l'arrangeait parfaitement. Sa première année se passa sans grande difficulté. La découverte du lieu, des cours, une business à lancer, plein de nouveautés qui le stimulaient. Clairement médiocre dans certains cours, comme histoire de la magie ou Botanique, moyen dans la vaste majorité, il se caractérisait par un manque d'effort permanent. Il comprenait très bien la théorie, mais se lassait vite au moment de s'investir pour prouver qu'il avait compris. Il excellait en Sortilèges et Metamorphose, c'est ce qui l'interessait le plus d'un point de vue professionnel. D'un cours à l'autre il pouvait se montrer très attentif comme absent mentalement selon l'intérêt qu'il portait au sujet. La fin de la première année fut difficile. Il ne s'était jamais habitué au climat écossais, à la nature si diverse, et encore moins aux horaires et différentes obligations. Au bout de la première année, le soleil, le désert, le proche et moyen-orient lui manquaient déjà. Il ne s'était pas vraiment adapté non plus aux élèves. Son anglais, un peu approximatif au début, s'était largement amélioré, certes, mais ça l'avait quand même assez éloigné du gros des étudiants, et c'était tant mieux pour lui. Moins de mensonges et de secrets à garder.
Une fois l'année finie, il s'empressa de repartir auprès de sa mère, en mission. L'adrénaline lui avait trop manqué. Cette sensation qui avait coulé dans ses veines depuis tout bébé lui était aussi enssentielle que l'air qu'il respirait. Il décomptait les jours qui lui manquaient pour retourner au bagne, Poudlard, et ceux qui lui restaient pour passer ses BUSEs, sa libération.
Pour sa deuxième année, il se limita à deux options: arithmancie et études des runes. Moyen dans la première, il excellait dans la deuxième.
La deuxième année se passait plus difficilement que la première, l'excitation de la nouveauté ayant complètement disparue et le temps morose de l'Ecosse lui minant sévèrement le moral. C'était le grand 8. De retour des vacances il pétait la forme, puis c'était la pente raide jusqu'aux prochaines. Pour tenir, il commença à faire la fête, un peu trop, et avoir une réputation pas des meilleures avec les filles autant que les gars. Seuls cours qui l'accrochaient étaient métamorphose et sortilèges.
Il sauva de justesse son année avec beaucoup de potions et de travail en fin d'année, mais c'était au moins l'été!
Il supplia, il se serait mis à genou s'il avait fallu, de partir faire une année à Louxor. Ses connaissances en métamorphose étaient indéniablement suffisantes. Et ce n'était pas un secret pour personne, tout le monde avait l'impression que l'hiver le tuait à petit feu. Il en reçut finalement l'autorisation à condition de revenir à temps pour passer ses BUSEs et son examen de transplannage à Poudlard.
Il sauta de joie. Il n'avait pas vraiment fait attention au deal, la seule chose qui l'intéressait c'était quitter Poudlard.
Le changement se montra bénéfique. Assigné à la maison de Thot, l'étude poussée de la métamorphose le stimulait. Puis, il s'amusait à rejoindre sa mère pour un oui ou pour un non, ce qui en passant la saoulait un petit peu ses visites intempestives. Leurs rapports n'étaient plus les mêmes maintenant que Şehir, adulte, avait quitté son quotidien. Şehir était resté encore au même point, ce 1er septembre à 17 ans. Pour lui, Poudlard n'était qu'une parenthèse et ne comprenait pas ce qui lui prenait. Il restait ce même enfant, espiègle quand il retrouvait le soleil et surtout voulait toujours participer aux missions mais Zeeva refusait. Elle savait qu'il ne pouvait pas être à moitié en pleine chasse aux trésors et à moitié à l'unif. Cela l'énervait. Et quand il ne voulait voir personne il allait lire les hiéroglyphes des tombeaux égyptiens. La vallée des rois restait son refuge, celui de Sethi Ier restait son coin préféré. Copier les fresques le calmait et le rassurait. Il leur posait tout un tas de questions, attendant presque qu'une voix d'outre-tombe y répondre. Les reliefs étaient devenus une sorte de compagnons.
Les mois passèrent, et il rentra à Poudlard juste à temps pour passer ses BUSEs, le sable du désert encore dans le revers de son pantalon. Tant que son esprit flottait quelque part au-dessus du Nil, il se sentait confiant pour affronter l'horreur des examens.
Une fois le dernier examen fini, il prit les premières vacances de sa vie et partit seul passer du temps à Ispahan. Il rejoint sa mère et Mavi et Tekin à Jérusalem pour Tou Be'Av.
Pendant qu'ils s'amusaient avec la foule, Zeeva lui annonça qu'elle l'avait réinscrit à Poudlard pour les ASPIC. Outré il refusa. Il haïssait le contrôle qu'elle commençait à exercer sur sa vie. Il exagéra et compara Poudlard à Azkaban. Mais Zeeva le connaissait par coeur, et avait déjà prévu l'argument imparable. "Pour donner une bonne image à Mavi qui allait bientôt y entrer et à Tekin". Il rageait, mais il aurait décroché la lune pour ses adelphes, il serait prêt à plonger dans la profondeur des océans pour eux. Elle le savait, elle l'utilisait, mais il ne pouvait refuser. Il ne sut jamais si c'était une excuse ou une vraie raison. Il veut croire qu'il y avait autre chose que du calcul et de la manipulation. Mais, il est conscient que ce n'est qu'une croyance, un désir.
Ainsi, il reprit le chemin de Poudlard, avec des pieds de plomb. Son petit business, son train-train, le décompte jusqu'aux vacances. Nouveau colocataire de chambre, plus chiant que l'antérieur... Un certain Nathaniel Seymour.
L'année se passa. Ni bien ni mal. Juste se passa. Comme en pause.
L'été, il retrouvait sa vie, ses passions, son monde. Les odeurs, les saveurs, la douceur des rayons héliaques sur sa peau. L'enthousiasme et l'émerveillement à chaque coin de rue. Quelques missions, et quelques fou-rires entre les dunes au milieu du Rub Al-Khali lorsque lui et Zeeva cherchaient les trésors de la fabuleuse Iram.
Septembre arriva trop tôt. Cette fois-ci ce fut la fois de trop. Dès que l'hiver s'installa, il prit la décision de partir. Il n'en pouvait plus.
Il alla voir les profs, et l'administration et leur annonça sa décision d'abandonner. Ils ne furent pas surpris, fit ses bagages et transplana.
Il se planta devant sa mère, et refusa qu'elle dise quoi que ce soit avant de lui avoir annoncé qu'il avait quitté Poudlard et qu'il n'y retournerait pas, qu'il ferait ce qu'il a toujours voulu, être faussaire, chercher les trésors comme ils faisaient depuis toujours, avec ou sans son aide. Et que si c'était sans, qu'elle le dise tout de suite avant qu'il pose ses bagages. Zeeva lui parut amusée de la situation.
Depuis lors, près de 11 ans déjà, Şehir fait donc ce qui lui a toujours plut, répliquer des objets. Certains disent que ce sont des faux, lui il aime dire qu'ils sont mieux que les vrais.
Au cours de sa vie, Şehir se lia avec plusieurs jeunes gens suivant la tradition maternelle et familiale. Plus de garçons que de filles, cependant. Il craignait, et craint toujours de devenir père. Il a peur de ne pas pouvoir offrir à l'enfant la même enfance qu'il a eut et que ses adelphes n'ont pas connu. Il a peur que l'enfant soit malade, ou même de ne pas savoir qu'il existe. Il n'a jamais connu la stabilité d'un emploi normal, et ne veut pas la connaître, ses relations sont donc naturellement très courtes. Il porte tous ses espoirs familiaux sur les autres Kaddisha.
INFOS
FICHE DE PERSO
Bienvenue à toi :) On a hate d'en savoir plus sur ce personnage. Si tu as des questions n'hésite pas
INFOS
FICHE DE PERSO
Ohhhh un faussaire en plus d'un pré-lien, j'ai vraiment hâte de voir ce que tu vas en faire de ce personnage =)
Bienvenue sur le forum, amuse toi bien pour la création de cette fiche. Si tu as des questions, n'hésite pas =) Et si jamais, je tag @Kathleen J. Jones par rapport à la famille Kaddisha qu'elle a crée
Bienvenue sur le forum, amuse toi bien pour la création de cette fiche. Si tu as des questions, n'hésite pas =) Et si jamais, je tag @Kathleen J. Jones par rapport à la famille Kaddisha qu'elle a crée
INFOS
FICHE DE PERSO
Merciiiii! Justement je cherchais à contacter avec la personne qui a créé la famille j'ai plein de questions !
Et aussi, pourrais-je demander gentiment à quelqu'un de me faire un avatar svp ? ^^' chuis pas doué....
Michiiii
Et aussi, pourrais-je demander gentiment à quelqu'un de me faire un avatar svp ? ^^' chuis pas doué....
Michiiii
INFOS
FICHE DE PERSO
Ah bah ravie d'avoir servi, tu peux la contacter par MP directement dans ce cas là (ou passer par la section question réponse si besoin) =) Pour l'avatar, si tu sais qui tu veux en faceclaim, on peut t'en faire avec grand plaisir ! (si jamais tu n'as pas d'idée, on a quelques adresses utiles juste ici)
INFOS
FICHE DE PERSO
Bienvenue sur le forum et courage pour ta fiche.
Hâte de voir ce qu'il va en découler
Hâte de voir ce qu'il va en découler
All Hallow Fest
Vous êtes un.e adepte du All Hallow Fest
Unicorn Fest
Vous êtes un.e adepte du Unicorn Fest !
INFOS
Messages : 911
Faceclaim : Maisie Williams
Âge : 26
Sang : Sang-Mêlée
Particularités : Aucune
Profession : Croque-mort à Ste-Mangouste
Côté Cœur : Célibataire, aromantique et asexuelle
Multis : Yaslana Yamatao & Hati Abercombi
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Correct (60%)
Maturité Magique (MM):
(24/50)
Education Magique (EM):
(65/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(60/100)
Expérience Magique (XM):
(55/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Correct (60%)
Maturité Magique (MM):
(24/50)
Education Magique (EM):
(65/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(60/100)
Expérience Magique (XM):
(55/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Bienvenue o/
SILE ASLINN O GALLCHOBHAIR
“En famille on n'est jamais seul à posséder son univers, à se posséder! En famille on est toujours là pour quelqu'un!”
Préfet.e de Poufsouffle
Vous êtes Préfet.e de Poufsouffle
Expertise : Specialis Revelio !
Sortilège de Niv.2
Expertise : Constellus !
Sortilège de Niv.1
Expertise : Wingardium Leviosa !
Sortilège de Niv.1
INFOS
Messages : 1014
Faceclaim : Tony Revolori
Sang : né moldu
Particularités : métamorphomage
Profession : Préfet de Poufsouffle - Assistant en herbe - IDEM
Côté Cœur : dans une espèce de friendzone généralisée
Multis : Maeve, Aphrodite, Urielle, Ana
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Amateur (50%)
Maturité Magique (MM):
(22/50)
Education Magique (EM):
(0/100)
Potentiel Magique (PM):
(90/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(30/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Amateur (50%)
Maturité Magique (MM):
(22/50)
Education Magique (EM):
(0/100)
Potentiel Magique (PM):
(90/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(30/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Bienvenue, très hâte de découvrir ce personnage
Unicorn Fest
Vous êtes un.e adepte du Unicorn Fest !
Joueur.se de Quidditch pour Serpentard
Vous êtes joueur.se de Quidditch pour Serpentard
Préfet.e de Serpentard
Vous êtes Préfet.e de Serpentard
Expertise : Stupefix !
Sortilège de Niv.4
Expertise : Sortilège de Désillusion !
Sortilège de Niv.6
Expertise : Protego Totalum !
Sortilège de Niv.6
Béni(e) des fées !
Bonus de perspicacité. Vous pourrez demander 1 indice au MJ
INFOS
Messages : 1041
Faceclaim : Erin Perise
Âge : 22
Sang : Sang-pur pour les uns, sang souillé pour les autres.
Particularités : Hybride — demie-vélane — half heaven, half hell.
Profession : 5ème année — Membre du club de soin aux créatures magiques — Préfète de Serpentard.
Côté Cœur : Vide.
Multis : Yara Morães De Carvalho, Riley Fitz.
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle: Héritière d'une éminente famille sang-pur irlandaise, les Korrigan, demie-vélane du sang de sa mère en perte de repères depuis le chaos du Procès Longerbane, Siobhán sait qu'il va lui falloir faire des choix pour se permettre d'exister en tant qu'hybride dans une société qui ne veut pas d'elle et défendre ceux qui, comme elle, sont forcés à vivre dans l'ombre des sorciers. À l’abri des murs de Poudlard, dans sa maison Serpentard où elle officie en tant que préfète, son secret est encore bien gardé. Mais pour combien de temps ?
Dé utilisé: Dé Amateur (50%)
Maturité Magique (MM):
(20/50)
Education Magique (EM):
(50/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(50/100)
Expérience Magique (XM):
(45/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle: Héritière d'une éminente famille sang-pur irlandaise, les Korrigan, demie-vélane du sang de sa mère en perte de repères depuis le chaos du Procès Longerbane, Siobhán sait qu'il va lui falloir faire des choix pour se permettre d'exister en tant qu'hybride dans une société qui ne veut pas d'elle et défendre ceux qui, comme elle, sont forcés à vivre dans l'ombre des sorciers. À l’abri des murs de Poudlard, dans sa maison Serpentard où elle officie en tant que préfète, son secret est encore bien gardé. Mais pour combien de temps ?
Dé utilisé: Dé Amateur (50%)
Maturité Magique (MM):
(20/50)
Education Magique (EM):
(50/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(50/100)
Expérience Magique (XM):
(45/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Encore bienvenue parmi nous
An té nach bhfuil láidir ní foláir dó a bheith glic
ANAPHOREPage 1 sur 2 • 1, 2
|
|