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Things i almost remember - Ft Keir and Sun-Ho

Artémisia MacKintosh
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Artémisia MacKintosh
   
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Faceclaim : Lee Ji Eun (IU) <3
Âge : 23
Sang : mêlé, mère sang-pur et père sang-mêlé
Particularités : aucune
Profession : cinquième année à Poudlard, envisage un MULOT dans la justice magique pour devenir Auror
Côté Cœur : anciennement fiancé, actuellement célibataire, sort de sa phrase de deuil. Demi-sexuelle et bisexuelle, bien qu'elle n'est jamais rien tenté avec le sexe féminin, elle a bien remarqué cette petite attirance qu'elle ressent
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Artémisia, Keir & Sun-Ho - 13 février 2023 - 2h matin
Dimanche 12 février
Pour les quelques jours de congés donné au moins de février, j’étais retournée à Eagle Rock, le domaine de ma famille, l’endroit où s’élevait notre magnifique maison qui possédait plus des allures de manoir que de maison toute simple. J’étais revenu pour couper un peu avec Poudlard, mais surtout pour m’occuper de Juniper ma jument, chaque fois que je repars pour Poudlard, elle semble me faire la tête un peu. Je l’emmènerais bien, mais elle est trop imposante pour entrer dans une cage de transport et encore plus dans ma chambre, à défaut de Kara qui se faufile partout ce chenapan. Au cours de ce lundi, j’en avais profité pour faire un tour de cheval sur le domaine et aux alentours, montant comme une amazone, par la suite, j’en avais profité pour curer le box de Juniper de manière moldu avant qu’il ne face nuit. Kara avait décidé de se mettre sur le dos de ma jument et grand bien lui face, j’irais dormir dans ma chambre sans lui aujourd’hui.

Le repas du soir se passa s’en encombre si on oubliait le fait qu’il y avait une petite tension palpable que je pouvais ressentir en présence de mon père. J’aime mon père ce n’est pas le soucis, c’est juste que depuis l’accident c’est compliqué et je crois bien que nous n’avons jamais pris le temps de parler, de se dire les choses. A la fin du repas, je suis monté dans ma chambre pour me coucher après avoir travailler un peu sur mon devoir de sortilège.

▬ ELIPSE TEMPORELLE ▬


Lundi 13 février - 2h du matin

Je me réveille en sursaut, couverte de sueur, rapidement j’allume la petite lampe de chevet avant de me diriger doucement vers la salle de bain qui communique avec ma chambre et celle de la chambre d’ami. Me passant de l’eau sur le visage plusieurs fois, je pose mes mains sur le rebord de l’évier et me regarde dans la glace, je suis totalement décoiffée, bien que mes cheveux soient toujours tressés. Non, le plus flagrant reste certainement mes yeux rougis à leur maximums sans parler des deux petites cernes sous mes yeux. Me passant un dernier coup d’eau sur le visage, je retourne dans ma chambre pour enfiler mes chaussons et un gilet tricoté à la main. Je n’allais quand même pas descendre simplement vêtu de mon short et débardeur de nuit.

J’attrape doucement ma baguette avant de murmurer un « Lumos » avant de m’engouffrer dans le couleur, baissant la lumière au maximum pour ne pas réveiller les portraits. Arrivé à l’escalier, je commence ma descente doucement, une marche après l’autre, sauf que comme à mon ordinaire et ma maladresse légendaire, je termine de dévaler les escalier sur le coccyx et le dos. Une fois en bas, je me frotte doucement le dos, je mettrais de la glace dessus pour faire passer la douleur. Je me relève et prends la direction de la cuisine en espérant ne pas avoir réveiller beaucoup de monde.

En passant le pas de la cuisine je me fige, la à la table se trouvait mon père et au vu de la quantité restante dans la bouteille de Whisky, il ne devait pas être à son premier verre. Secouant la tête, je me dirige vers le placard le plus à droite pour prendre un mug avant d’aller prendre du lait dans le frigo, du chocolat en poudre dans un placard. Je mets un peu de poudre chocolaté et de mettre le lait sur le feu pour le chauffer. Avant de le verser dans mon mug. Puis je commence à regarder dans les différents placard à condiment, mais impossible de mettre la main dessus. « Elle est ou la cannelle ? » soufflais-je à mon père. J’avais besoin de cannelle, maman mettait toujours de la cannelle dans le chocolat chaud pour faire partir les démons ou du moins mes angoisses.

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- Artémisia Brynhildr MacKintosh -
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13 Février 2023

Things I almost remember

Avec @Artémisia MacKintosh & @Kim Sun-ho.


Une route humide au milieu d’un quartier plongé dans les ténèbres. Ici, la nuit est reine, le silence est d’or. Seule la pluie clapote en légèreté sur le bitume. L’odeur de la pollution est couverte par celle de l’humidité. Je marche sur le trottoir comme si je savais où j’allais. Pourtant, je ne connais pas cet endroit, pas vraiment en tout cas. Un chapeau élégant en feutre me protège la tête, mon manteau en laine grise tissée, lui, couvre le reste de mon corps. J’ai les mains dans les poches, signe que j’ai oublié mes gants en cuir. Mais que fais-je ici, au fait ?

Je m’arrête soudain, cherchant du regard un repère. Les lampadaires orangés rendent les choses plus difficiles, car ils empêchent les couleurs du paysage de ressortir. Un coup de vent souffle, mon chapeau s’envole. Le froid s’enfile à travers mes cheveux alors que je lève un bras, trop tard, pour essayer de rattraper mon précieux accessoire. Le vent devient si puissant qu’il m’empêche de bouger. La pluie s’abat à l’horizontale sur tout ce qu’elle croise. Elle provoque un cliquetis menaçant lorsqu’elle touche les vitres et les objets métalliques. Quelques secondes passent avant que le calme revienne, comme s’il ne s’était rien passé. Et j’ai perdu mon chapeau.

Un murmure semble surgir de l’obscurité. Des mots presque soufflés, en une lamentation soupirante. Je ne comprends pas ce qui est dit. La voix répète, semblant se rapprocher. Le froid s’intensifie, je regrette mon chapeau protecteur en sentant des gouttes sur mon front. Alors je passe une de mes mains dans ma chevelure sombre, tirant une grande partie d’elle en arrière. Maintenant c’est ma nuque qui est trempée.

C’est à ce moment là que je la vis. Une forme blanchâtre quasiment transparente se présente à plusieurs mètres de là. Elle marche sur la route. Non, elle flotte plutôt. Sa grâce est notable mais lui donne aussi un air hagard. De nouveaux mots sortent de ce qui doit être sa bouche :

"C’est ici que tout s’est terminé."

Je me réveille en sursaut, trempé de sueur. La rue a disparu, la forme translucide parlante aussi. Je suis chez moi, dans mon domaine écossais. Il fait nuit, les fenêtres de ma chambre ne sont d’ailleurs que des écrans noirs. La lune est sans doute cachée par des nuages ce soir. Le stress redescend doucement, mais de toute évidence je n’arriverais pas à me rendormir tout de suite. Vêtu mon pyjama rayé bleu-gris, je sors de mon lit et j’enfile mes mules en velours. C’est l’heure du whisky.

Dans le salon, je me sers un verre de Bunnhabain Staoisha de 2013, une cuvée très confidentielle mais prisée chez les Moldus. Le fumé intense du breuvage me vient déjà jusqu’aux narines, alors que je n’ai même pas encore mon verre dans la main. J’en prends une lampée avant toute chose, la texture huileuse du whisky se dépose dans toute ma bouche pour mon plus grand plaisir.

Je file m’assoir à la cuisine, la bouteille sous le bras histoire de ne pas manquer, il m’a semblé entendre quelqu’un ouvrir une porte. Il y avait de forte chance pour qu’il s’agisse d’Artémisia. Je l’entends déjà soupirer en me voyant siffler du whisky à point d’heure. Quelque part, j’espérais échapper à son jugement en allant dans la cuisine, toutefois c’était un raisonnement assez bête, il fallait bien le reconnaître.

Ma fille fit irruption dans la pièce juste au moment où je m’assis. Elle aussi semblait s’être réveillée une peu en pagaille. Même si sa beauté naturelle laissait moins transparaître les marques du sommeil récent. Apparemment, elle projetait de se faire un chocolat chaud. Bonne idée, meilleure que celle du whisky sans doute. À chaque âge son réconfort, j’imagine.

Artémisia me demanda où était la cannelle. Je fus surpris qu’elle m’adresse la parole en pareille circonstance. D’habitude, elle aurait juste retourné tous les placards jusqu’à trouver ce qu’elle voulait, la miss catastrophe. Enfin, d’un geste de baguette magique, je fis sortir un pot de cannelle moulue d’un autre compartiment de la cuisine, plus discret, dans lequel je réservais les épices que j’aimais le moins. Oui parce que la cannelle c’est vrai que c’est sympa, mais les gens avaient tendance à avoir la main lourde quand il s’agissait d’en saupoudrer quelque part.

Le pot se déposa devant ma chère enfant. Je lui fis un sourire et un clin d’oeil avant de lui lancer gentiment :

"Livraison de cannelle ! Mission accomplie pour le super papa MacKintosh."
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Things I know, you don't

Eagle Rock











Le regard sillonnant inlassablement ce plafond insipide, d'où luisaient les strass d’astres éphémères, le sang-pur peinait à s'engouffrer dans les bras de Morphée, ses appréhensions se taillant la part belle des songes, tromperies et fourberies d’une psyché animée par ses craintes. La faible lueur d’un lumos venait affadir l’éclat des constellations timides et blêmes, alors que la silhouette de sa main fendant l'éther aseptisé leur rendant grâce avec médiocrité. Un atlas runique abandonné contre sa poitrine, la copie d'un original honteusement dérobé à @Yeleen Sô et la lettre de sa défunte tante assis sur une table de chevet, le coréen tournait et se retournait dans ce lit incommode, ses iris valsant de la grande Ours aux reliquats du passé le rattrapant. Rythmé du sprint de la trotteuse, son sylve roulait amèrement entre ses phalanges, peignant sur les pans de murs vierges, les ombres joueuses de sa carcasse, jetées en pâture à la quintessence nocturne. Les soupirs se firent bientôt cascade et sa recherche du sommeil coula au creux d'un néant estomaqué.

Sun-ho se fit, bien malgré lui, une raison, la nuit allait être longue et éreintante. Les remords d'un secret partagé à des milliers de kilomètres et les lourds silences d'un mystère demeurant intact jonglaient mesquinement avec son esprit. Perdu, le coréen ne savait plus à quel saint se vouer, vers qui se tourner pour apaiser les appréhensions épuisant corps et âme. En réalité, son grand-père, son roc, la seule personne à même de lui prodiguer la clarté sur une situation aussi sensible et sur lequel l'Aigle avait reposé tous ses espoirs, avait fait face à l'impasse d'un manuscrit indéchiffrable -et son éternelle langue de bois au sujet des de Clare avait mené le sang-pur à épuiser son unique option viable. Ainsi, amer et sur sa faim, le rapace, à l'image des MacKintosh, avait consenti à s'en retourner à Eagle Rock le temps des courts congés de Février, espérant naïvement apporter un semblant de lumière sur un point aussi délicat, comptant sur la quiétude de la demeure écossaise pour faire table rase de ses inquiétudes et voir poindre le halo d'une avancée.  

Réajustant son épineux oreiller, l'Asiatique se pencha de nouveau sur la percée d'un codage au combien mystérieux et l'appelant de ses sirènes. Le volume de runes calé contre ses cuisses et l'ouvrage frappé du sceau d'un tabou prisonnier de sa prise, sous le filtre de ses paupières ankylosées et battant le rappel, le langage si singulier mais à la fois étranger dansa d'une valse enivrante. Les nerfs se tordirent devant la difficulté de l'épreuve, battant ses tempes d'un charivari intempestif, son carmin ne fit qu'un tour sous l'effluve coléreux de l'impatience. À court de ressources, en manque de plans de secours, à bout et fatigué, le recueil se prit d'un vol solitaire, plongeant et disparaissant entre les sillons ondulant de sa literie. D'un doigté au trémor patent, le parchemin siglé d'une plume fine et élégante s'échoua sur la première de couverture de l'emprunt universitaire. 'Ne t'approche pas. Jamais. C'est fini et à jamais.' Elle tenait sur une seule ligne, résumé d'un questionnement laissant la place aux doutes et aux suspicions, sommaire d'une énigme cinglante.  

Un rictus à la tristesse acide, poison d'une non-réponse chamboulant la perspective d'un éclaircissement absent, du bout de son index, l'enfant d'Orient caressa les courbes d'un tracé familier, d'une empreinte sincère et bouleversée. Que souhaitait-elle dire en ces brefs mots ? Que dissimulait ce torchon auquel sa capitaine tenait si chèrement ? Autant de supplices au mutisme assassin auxquels le gamin de l'Est s'accrochait sans réellement le vouloir, sans savoir ce qui adviendrait une fois cette boîte de Pandore ouverte et le spectre du chaos qu'elle détenait se libérant sur cette famille élargie. Égaré en spéculations hasardeuses, le vacarme trébuchant et résonnant du bois craquant sous le pas lourds d'un arrière-train arracha l'érudit du royaume de l'hypothétique. Le myocarde écharpé de battements flottants, le Kim s'extirpa de sa couchette. Et à peine le tissu léger retombant sur son derme froid, il se dépêtra de cette chambre à l'arôme de cellule, la grume de son tremble fermement agrippée.

« Rassurez-moi, je ne suis pas le seul à avoir entendu le vacarme ? » Gueulant à s'époumoner, avalant les marches au galop, l'épaule la première, la porte de la cuisine se déroba sur les MacKintosh. D'un mordant canin, l'oriental goba un hoquet de surprise à la découverte de son oncle et sa cousine, en pleine dégustation nocturne. D'une paume aérienne, se massant la nuque de gêne, Sun-ho referma la passe derrière lui, ses pieds nus planant sur le sol austère, d'un hochement de tête succinct, le jeune homme salua ses pairs, sa baguette glissant sous la manche de son sweat-shirt. Un sourire amusé bouscula la commissure de ses lèvres, nul doute que l'adresse légendaire de la Poufsouffle avait encore fait des siennes. « Samchon, tu devrais soumettre l'escalier au glisseo, ça éviterait à 'Misia de se froisser une fesse ! » D'un timbre faussement détendu, l'Aigle apposa son aile contre la carrure du Blaireau maladroit et d'un coup de poignet, l'habile exécuta un sortilège d'attraction sur une bouteille d'eau esseulée.




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Artémisia, Keir & Sun-Ho - 13 février 2023 - 2h matin
Je ne m’attendais pas à ce qu’il me trouve la cannelle d’un coup de baguette magique, maman n’aimait pas cela que l’on s’amuse à gesticuler la nourriture comme cela dans les airs, mais maman n’était plus là pour faire la petite leçon de moral à papa et franchement, je n’avais pas envie de me prendre la tête avec mon père à propos de cela. Un faussé était déjà creusé entre nous depuis l’accident, je n’ai pas envie que cela s’ajoute et le creuse encore plus profondément. C’était dur à dire où à expliquer, mais depuis la mort de Lyes et maman, j’avais changé, il avait changé et notre relation en avait pâtis grandement. Il s’était enfermé dans son travail oubliant accessoirement qu’il avait deux enfants qui eux aussi avaient subit une affreuse perte. Maintenant, il voulait se faire pardonner en étant plus présent ? Comme le fait qu’il soit professeur à Poudlard, une envie ? Ou bien un moyen beaucoup plus simple de nous avoir à l’œil ou bien de m’avoir à l’œil ? Ce n’est certainement pas Athanase qui causera des problèmes à papa.

Regardant le pot de cannelle déposé dans mes mains, je l’ouvre avec délicatesse. « Merci. » murmurais-je à mon père alors que je mettais un peu de cannelle dans mon chocolat, refermant le pot, je le pose sur le plan de travail qui me faisait dos. J’attrape ma tasse avant d’en humer le contenu. Un sourire se matérialisa doucement, l’image de maman s’immisça directement dans mon esprit, mais aussi un fragment de Lyes et mon cœur rate encore un battement quand je matérialise son image dans mon esprit. Ouvrant mes yeux, je fixe mon père et la bouteille et inversement. Je soupire. « L’eau aurait été plus sage non ? » La porte de la cuisine s’ouvrir une nouvelle fois sur mon cousin. J’étais surprise de le voir debout, j’arquais un sourcil. Est-ce que lui aussi avait fait un cauchemar à cause de ses fiançailles qui n’existe plus peut-être ? D’ailleurs, je ne sais toujours pas qui est la jeune fille avec qui il était fiancé. Je me renfrogne légèrement avant de fusiller mon cousin du regard. « Sachon Hyung*. » ne puis-je m’empêcher de lâché outrée par ce qu’il proposait. Je me dégage doucement de mon cousin qui se sert de moi comme d’une accoudoir en plus pour aller m’assoir sur une des chaises autour de la table. Je bois une gorgée de chocolat avant de posé la tasse. « Joesonghabnida**. » murmurais-je pour mon cousin, consciente que j’étais la raison de son réveil.
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Note 1 : cousin ainé
Note 2 : je suis désolé

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- Artémisia Brynhildr MacKintosh -
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Eagle Rock











D'une paume habile, le sang-pur se rattrapa in extremis au rebord glacé de la crédence, si bien qu'un rictus amusé et taquin chassa l'abattement de ce visage blême, alors qu'Artémisia se dégageait de ce coude lourdaud en un élan dramaturgique. D'un œil fureteur, passant de silhouette en silhouette, le coréen remarqua bien un peu tard le contenu ambré enfilé par son oncle et cette odeur caractéristique des alcools forts que l'on se jetait par plaisir ou solitude. Les paupières plissées, les iris attristés du gamin de l'Est se défirent de ce spectacle peu reluisant et portant le goulot de sa bouteille à ses lèvres, Sun-ho ressentit ce même leste, ce malaise patent du dîner se jouant de prolongations nocturnes, éclaboussant le trio somnambule d'une singularité pesante. L'intérieur de la joue fauchée de ses canines, le jeune homme se frotta le front, tête baissée et bien amer de constater une tension subtile se greffer à l'atmosphère autrefois joviale et décomplexée d'Eagle rock. D'un raclement de gorge indistinct, l'Aigle se focalisa sur sa confidente d'un autre temps. « 걱정 하지 마 » D'un ton aérien et détaché du morne d'ambiance, bêché d'un sourire maladroit et d'un clin d'œil espiègle, le Kim rassura cette confidente d'un autre temps.

Bien peu à l'aise à taire la raison de cette énième insomnie ainsi que ses dernières préoccupations enracinant son âme au royaume des éveillés, le cinquième année s'enferma de ce même écho ouaté de non-dits et de mystères indisciplinés. Le bas du dos placardé contre la cantine, le rapace analysa brièvement les mines affligées de ces parents tirés du lit à l'heure du crime. Une main dans la poche de son jogging, il taquina le sylve d'un tremble allié, cherchant à affermir cet aplomb éphémère. Un air maussade passa sobrement sur les traits fatigués de l'oiseau de proie et déjà dans l'esprit vif de l'érudit, les questions se bousculaient au rythme d'une tempête fracassant la prémonition d'un mal-être profond contre le récif assassin de ses impulsions. Si gamin, il avait toujours été attentionné à préserver sous le sceau du secret les affaires et manœuvres familiales, avec pour simple espoir de préserver son patronyme des esclandres essuyés par bon nombre de dynastie puritaine, cette fois-ci, le poids du remord le poussait à retourner une à une ses cartes, d'ouvrir la boite de Pandore sans ménager ses pairs. Quittant son perchoir fébrile, l'enfant du matin paisible s'avança d'un pas dense et confus.

Hésitant et perplexe, ses pieds nus encaissèrent les quelques foulées le séparant de cette tablée funeste, accusant la morsure du sol froid et happant. Un frisson après l'autre, l'influence taciturne de la pièce le retenait de ses liens nébuleux et tailladait gaiement ses poumons d'un éther vicié au poison incolore. Finalement, attirant une chaise à lui, le Serdaigle s'affaissa au fond de l'assise, le souffle court et les prémices d'une hydrorrhée fustigeant le champ d'honneur. Installé entre les MacKintosh, l'accablement le mitrailla d'une palpitation à l'émoi indescriptible et saisissante. Repoussant le spiritueux du bout des doigts, son carmin se prit d'un galop fulgurant, rinçant ses veines et raidissant ses muscles crispés, d'une inspiration scabreuse l'héritier d'un clan aux desseins mystique se précipita au bord du gouffre. « 삼촌 » Sa voix se perdit en un sifflement incertain, confiance effritée à l'approche d'une révélation fracassante, assurance fuyante à l'aube de l'offense d'une embuscade, si bien que son myocarde se délesta d'un battement. Leur faire face le fustigeait d'une faiblesse brillante d'une abime austère. Les mâchoires bandées, les amandes de l'étudiant s'abandonnèrent à la retraite, trouvant refuge au sein d'une tour d'ivoire solitaire érigée à l'ombre d'une psyché malade et incapable de leur faire front.

Tête baissée, respiration hachée, canalisant ses émotions et pensées, Sun-ho s'arma de cette conviction fragile avant d'ancrer l'onyx de ses billes à l'éclat fiévreux dans la brume éthylique des bourgeons de son oncle. La lippe pincée de ses incisives, les plis de son survêtements agrippés de ses phalanges affolées, l'orientale brisa l'axiome d'une pause tranquille et si asphyxiante. « Outre le mariage arrangé entre Yeleen et moi… que savez-vous des arrangements conclus entre les de Clare et ma famille ? » Seul ce timbre chevrotant vint trahir l'hésitation maternante berçant ce percept de confidence. À l'orée de ses mirettes, il imaginait déjà la perplexité creuser les sillons de l'incompréhension sur leur visage hagard, aussi d'une nouvelle cascade oxygénée, le sage renversa la vapeur et balaya toute trace d'une ambiguïté admissible. « Ce n'est pas tout, j'ai en ma possession un double de documents, mais je n'arrive pas à les interpréter. » À ses mots, chétif l'Asiatique exhuma de son sweat-shirt le carnet, se gardant une note prête à bouleverser le court de cette nuit amputée d'une éclipse somnolente et bien plus encore. Posés sur la table, le plat de sa main le recouvrant, sans réel regret, l'oriental le lui cédait, peut-être serait-il plus à même de déchiffrer ce non-sens.

❝ TRADUCTION:




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13 Février 2023

Things I almost remember

Avec @Artémisia MacKintosh & @Kim Sun-ho.


Ma fille, toujours un peu caustique, avait fixé mon verre de Whisky puis demandé si de l’eau n’aurait pas été plus appropriée. Lui répondre sur le même ton, dans le même esprit du moins, n’était pas la solution. Face à elle, inutile de surenchérir, je préférais laisser glisser autant que possible. Je répondis alors, sans reproche mais légèrement touché par le jugement de mon enfant :

"J’aime aussi le chocolat, mais tu m’as donné l’idée un brin trop tard."

Sun-ho fit à son tour irruption dans la cuisine. Si un jour on m’avait dit qu’une telle réunion nocturne aurait lieu dans cette pièce ! Enfin, il fallait croire que cette nuit était toute particulière. En regardant les deux jeunes gens aux traits évidemment Coréens, je me rendais compte que cela faisait longtemps que nous n’avions pas pris de vrais moments comme ça, en simplicité, à partager le même espace dans le plus grand des calmes. La complicité des cousins était évidente et cela faisait plaisir à voir. Le fils Kim demanda s’il avait été le seul à avoir entendu le boucan provoqué par ma chère Artémisia. Je lui offris une réponse sincère en soulevant légèrement mon verre de la table, comme pour trinquer en subtilité :

"Il faut croire que j’étais... ailleurs."

Mon neveu plaisanta ensuite, en m’affublant d’un Samchon comme il le faisait si souvent. C’était un mot de sa langue natale, similaire à un bon vieux Tonton de chez nous. Mon Coréen était un peu rouillé depuis le temps, mais pas au point d’en oublier quelque chose d’aussi courant. Et puis la jeunesse de la maison échangeait souvent dans cette langue, cela me permettait au moins de maintenir mon bon niveau de compréhension. Toutefois, depuis la disparition de mon épouse, je préférais ne plus parler moi-même le Coréen. Cela ravivait un peu trop de choses, les cicatrices étaient encore fraîches tout de même.

"Tout ne peut pas être réglé d’un coup de baguette magique."

Lançai-je en souriant du coin des lèvres, un clin d’oeil en direction du garçon ponctuant ma phrase, bien que la private joke était plutôt destinée à ma fille. Sa suggestion était cela dit loin d’être idiote. Si on pouvait éviter quelques bleus, voire pire, à Artémisia en enchantant cet escalier, autant le faire. Je reconnaissais bien là la vivacité d’esprit d’un Serdaigle, ou d’un Kim. Mais il n’était pas encore temps de se pencher sur un tel sortilège, l’occasion de parler tous ensemble était trop rare pour la briser ainsi.

Un petit flottement silencieux s’installa, me laissant le temps de prendre une lampée de mon puissant breuvage. Puis, clairement hésitant, Sun-ho s’avança davantage, me sollicitant de nouveau en Coréen. J’aurais pu l’encourager, cependant il valait mieux laisser ce garçon, grand discret et plutôt introverti, se lancer de lui-même. Et diantre que je fus servi! Sa question était finalement assez directe, limite abrupte. Comme quoi le silence pouvait révéler bien des secrets de lui-même.

Sentant que Sun-ho en avait encore sous le pied, je me contentai de le dévisager simplement, un air interrogateur et malgré tout ouvert sur le visage. Il enchaîna alors avec une déclaration qui failli me faire tomber de ma chaise. Heureusement, le Whisky avait commencé à engourdir mon corps et donc à l’empêcher de réagir aussi vivement à ce qu’il pouvait se passer.

Il était cette fois-ci temps de proposer une réponse. Avant tout, je laissai mon verre de côté afin d’examiner plus sérieusement le carnet apporté par mon neveu, uniquement en surface pour l’instant. Mes yeux remontèrent vers lui doucement, en faisant un petit détour par Misia. La gêne était compréhensible, rien qu’en théorisant ce que pouvait contenir ce document, mais n’en faisaient-ils pas un peu trop tout de même ? Je pensais que Sun-ho avait accepté son sort, celui que sa famille avait choisi pour lui du moins. Tout ça était bien opposé à mes convictions, à mes propres valeurs. Par je ne sais quel miracle, j’avais réussi à sortir Eun-Ae de ce monde à la fois élitiste et déraisonnable. Hélas, elle n’était plus là pour en témoigner.

"Étant donné que je ne suis pas fan de ces pratiques qui, à mon sens tu m’excuseras, me semblent archaïques et injustes pour les principaux concernés, je t’avoue que je me tiens un peu à l’écart de ces histoires. Mais puisque tu me donnes ça…"

J’hésitai alors à mon tour, comme contaminé par la gêne de mon neveu. Ma main s’était posée sur le carnet, néanmoins elle était incapable de procéder à son ouverture. Quelque part, je craignais ce que je pouvais y trouver. L’avenir de ces jeunes gens pouvait changer drastiquement en m’incrustant dans les affaires des Kim et des De Clare. Artémisia avait la chance de s’appeler MacKintosh, cela la préservant en principe des tourments qu’infligeaient ces familles à leurs enfants. Mais Sun, lui, n’avait pas cette protection nominale, ce croisement du sang salvateur. Si les Kim exigeaient quelque chose de lui, même pour mon clan cela serait compliqué de s’y opposer. L’affaire pourrait être différente en ce qui concerne les De Clare…

"Misia…"

Demandai-je d’une voix profonde, d’une gravité assumée.

"Peux-tu nous faire la lecture, s’il te plaît ?"

Ma main poussa fébrilement le carnet en direction de ma descendante. Qui sait, peut-être que sa mémoire amputée pouvait aussi bénéficier d’une telle expérience ? De toutes façons, je n’avais pas encore la force d’explorer ce carnet de mes propres yeux.
Artémisia MacKintosh
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Artémisia MacKintosh
   
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Côté Cœur : anciennement fiancé, actuellement célibataire, sort de sa phrase de deuil. Demi-sexuelle et bisexuelle, bien qu'elle n'est jamais rien tenté avec le sexe féminin, elle a bien remarqué cette petite attirance qu'elle ressent
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Artémisia, Keir & Sun-Ho - 13 février 2023 - 2h matin
Au moment ou le prénom Yeleen franchit les lèvres de mon cousin, je relève la tête vivement de la tasse de chocolat ou mon regard s’était perdu. Yeleen comme Yeleen Sô ? Comme Yeleen la petite amie de @Sean Clearwater ? Yeleen est une sang pur ? Bien que cela, je m’en contre fiche un peu, mais je ne savais pas que sa famille était de familles de sang-pur. Sô ne me dit absolument rien. Après peut-être que c’est une famille qui vient d’un autre pays aussi, comme Sunny qui vie chez nous, vient à Poudlard et pourquoi c’est un coréen pur douche, contrairement à moi qui possède la double nationalité.

Je me mords la lèvre inférieure et je commence à enrouler une mèche autour de mon doigt, signe que je commence à réfléchir et que je pars dans mes pensées. @Yeleen Sô, mais pourquoi il parle de la famille De Clare alors ? De Clare, je sais qu’ils sont liés aux Dunn, @Apolline Dunn est en partie De Clare par sa mère si j’ai bien retenu le briefing rapide qu’elle a fait de sa famille la première fois que nous avons pris le temps de parler ensemble. Mais je n’ai pas souvenir qu’il y est une De Clare Yeleen à Poudlard, on l’aurait vite remarqué. Puis Sunny attira mon attention une nouvelle fois en glissant sur la table des documents, mais il n’était pas sortie de Poudlard, enfin il n’était pas allez dans un autre pays ou quoi alors… « Oh par les couilles de Merlin. » m’exclamais-je en me levant, d’un langage bien fleuri pour une jeune femme de bonne famille. Je voyais déjà ma mère me réprimander alors que je pouvais entendre mon grand-père paternel ricaner en levant un pouce en l’air. « Yeleen Sô, c’est une De Clare ? Mais… » terminais-je alors que je me rasseyais sous le choc.

J’attrape alors un peu trop brusquement le bras de mon cousin que je secoue vivement. « Sean est-il au courant que tu étais ? Au bordel. » Je le lâche pour mettre ma tête dans mes mains et dire que Sean et Yeleen sont fiancé et qu’il ne sait même pas cette partie, il faut que je lui dise, il ferait la même chose si c’était le cas contraire. Seulement, c’est une chose que Yeleen devrait lui dire, mais si Sean sait que je sais, il va m’en vouloir. Oh j’en ai marre. Je finis par touiller doucement mon chocolat encore une fois avant d’en boire une gorgée, avant qu’il ne devienne froid.

A la voix de mon père m’appelant par mon surnom, tiens ce n’est plus Artémisia ? Depuis quand on est repassé à Misia ? Je relève doucement le regard vers lui avant de regarder le document, puis lui de manière blasé. « Qu’est-ce que tu as pas compris dans ‘je n’arrive pas à les interpréter’ de Sunny ? C’est un serdaigle, si lui n’a rien compris, tu penses que moi, je vais craquer le code des De Clare ? » Je sais que je veux devenir Auror, mais bon les énigmes d’écriture on va remettre cela à plus tard, genre quand j’aurais 8 heures de sommeils complètes.
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- Artémisia Brynhildr MacKintosh -
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Eagle Rock











Affalé dans sa chaise, le sang-pur ne fut pas moins surpris par l'aptitude de son oncle à souligner ce que son neveu avait déjà été capable de corréler, à savoir, pas grand chose. D'un soupir à peine voilé, lassé des vagues de non-dits et autres secrets désacralisant un patronyme millénaire, l'Aigle désespérait de voir un jour poindre l'ombre d'une vérité. À croire que la pratique de la langue de bois avait aussi contaminé les branches d'un arbre cousin et que le tabou instauré au pays s'était exporté jusqu'aux confins de l'Écosse. Et si les paroles de son aîné écorchaient le cuir des traditions puritaines, elles n'en restaient pas moins le sabre d'un point de vue défait des coutumes d'une caste rigoriste et d'une opinion plus ouverte sur une mixité assumée. Relevant ses iris, les amandes lointaines du jeune homme se perdirent sur le visage fauché d'une gêne contagieuse du professeur. Intrigué par la pause d'un déroulé de convictions, suspens d'une parenthèse sans suite, gardé en haleine par la trêve d'une tirade sans avenir, le coup d'éclat de sa confidente brisa le silence d'un discours stérile non achevé et lui tira une grimace agacée.

Les joues empourprées des échos d'une contrariété désormais bien installée, la langue du coréen claqua avec mollesse contre son palais. « 아이씨 » Sifflement perceptible dans le vacarme d'une levée de corps se mêlant aux hautes notes d'un étonnement légitime, l'Asiatique secoua la tête devant l'étalage discourtois de sa cadette. Ainsi, le sérieux d'une conversation nocturne se vit fracassé dans le bris d'une indignation voisine et le raclement de pieds malmenés assaillant le carrelage. Ne souhaitant guère jeter de l’huile sur le feu, le Serdaigle resta attentif aux mimique de cette figure paternelle avant que l'amorce d'un contact physique abrupt et étranger de toute douceur n’arrache un sursaut innocent à l'enfant de l'Est qui d'un réflexe assuré chercha à s'acquitter d'une empoignade à la griffe sauvage. « 시끄러워 » Enclin à plus de retenue, la courtoisie d’une œillade complice jetée par dessus l’épaule, le bleu appela la Poufsouffle à la patience. La pommette cueillie d'une paume ardente, Sun-ho contempla les traits pensifs d'Artémisia, la lippe pincée et les dents crissant sous le joug d'une étreinte bestiale, les paupières de l'oiseau de proie se plissèrent comme pour lire le film d'une réflexion prévisible.

Il ne la connaissait que trop pour pressentir ses prochains mouvements, déceler en elle le besoin de prêcher auprès des principaux intéressés la déconvenue d'une nouvelle explosive. Sans crier gare, la main libre du somnambule s'écrasa sans ménagement sur le répertoire, moyen subtil pour l'érudit de cristalliser l'attention d'une parent en pleine débâcle et transportée par le marasme d'une annonce déconcertante. « Je sais ce que à quoi tu penses Misia et ne songe même pas à le faire, tu m’entends ? » Sans le vouloir ou même s’en apercevoir, le ton vibrant du Kim s’était durci, empruntant à leur haraboji ce timbre perspicace et percutant des corrections d'enfances. De la sorte, il espérait marquer l'esprit de la demoiselle, lui faire saisir l'importance de laisser à son entourage l'opportunité de se démêler de son propre filet du diable, @Yeleen Sô et @Sean Clearwater ne pouvant se passer de la pratique d'une sincérité sans frontière. Déglutissant discrètement, l'aiglon supplia sans mot dire la préfète, promesse unilatérale scellée dans le mutisme d'un regard à lui exposer sans détour les desseins d'un parrain, une fois le terme de cette entrevue noctambule atteint.

Les doigts courant la première de couverture d'un livret mystérieux, d'un coup de poignet confiant, le poursuiveur au blason de circaète fit de nouveau glisser le manuscrit vers la personne la plus à même de lui venir en aide. « À dire vrai, même Grand-Père n’a pas réussi à révéler le contenu de ce carnet, …» Le maigre espoir de voir poindre une réponse luisait avec timidité, l'optimisme s'étiolait, mais jamais ne crèverait tant que Sun se dressait entre ce rempart de mensonges érigé entre lui et la sainte vérité. Et si pour le moment, Keir se montrait peu réceptif ou prédisposé à prendre parti, peut-être était-il temps pour le cinquième année de jouer sa carte maîtresse. « Par contre, il a pu authentifier cette lettre…» La voix craquelée d'une incertitude et presque éteinte, les ailes tremblantes devant le fait accompli, l'enfant du matin paisible fit éclore l'épître avec prudence. Était-ce un excès de honte ou le bruit d'un cœur succombant au dernier battement ? Il n'aurait su décrire ce sentiment submergeant la conscience et paralysant l'être dans son sillage. Le bleu à l'âme, les mains jointes et la tête basse, il tendit humblement ce morceau de papier noirci d'une calligraphie singulière et familière.    

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13 Février 2023

Things I almost remember

Avec @Artémisia MacKintosh & @Kim Sun-ho.


Que cette nuit était surprenante. Alors qu’un rêve étrange m’avait amené là, ce carnet qui suintait l’obscurité ne bougeait pas, posé devant moi tel un cadavre froid et gênant. Un cadavre dont les mystères restaient pour l’instant bien cachés. Mais plus les jeunes gens à la table s’activaient dans leur discussion, que je suivais avec un peu de mal pour tout avouer, plus je comprenais que quelque chose d’anormal avait lieu, ou avait eu lieu. Un élément de notre histoire commune, proche ou lointaine, dont j’ignorais visiblement beaucoup de choses, éperdument dévoué que j’étais à mon travail et au monde intellectuel. J’avais négligé cette famille depuis bien trop longtemps.

Yeleen Sô était un nom que je connaissais, déjà évoqué précédemment par mon neveu Coréen. De loin pour le coup, sans doute croisé au détour d’une conversation de famille, ainsi qu’à Poudlard. Cependant, il m’était difficile de mettre un visage sur ce patronyme, pourtant lié aux De Clare selon les fraîches révélations d’Artémisia. Or, j’avais une certaine connaissance de la famille De Clare. Mon clan était plutôt opposé à celui-ci, leurs convictions étant globalement l’exact inverse des nôtres.

Si ces jeunes adultes en parlaient maintenant, c’était parce que le lien avec le carnet était évident. Peut-être même que c’était Yeleen en personne qui avait fait circuler ce document. Dans ce cas, un secret important y était compilé, du moins les chances étaient élevées. Par contre, le choix de Sun-ho de me l’amener m’interpellait. Enfin, disons que mon statut de membre important de la famille était une chose, ma rare implication dans les intrigues des uns et des autres en était une autre. Il était sans doute temps de changer cela, tout comme j’avais su changer de travail peut-être. Si mon neveu et ma fille avaient besoin de moi, je répondrais présent désormais, devant toutes mes autres préoccupations.

Artémisia s’adressa finalement à moi avec virulence, en me prenant par-dessus le marché pour un imbécile. Mon regard changea à ses mots, je m’efforçais d’être assez tendre avec elle jusqu’ici, toutefois elle persistait dans son mépris. Qu’avais-je fait pour mériter un tel tranchant ? Cette rancœur était sous-jacente, bien sûr, mûrie par le temps et enfouie en elle depuis un moment. Du moins, c’était ce que je ressentais en la regardant en silence. Un long moment sans bruit passa après les derniers mots lâchés dans cette conversation. J’étais là, mes yeux assombris posés sur son visage d’ange de Corée. Elle me rappelait sa mère bien entendu, mais son venin verbal de gamine trop gâtée me ramenait toujours à la dure réalité.

"Persiste si ça te chante dans ce registre mal venu, ma fille. Ton dédain me blesse, sache néanmoins que je ne suis pas un de tes courtisans boutonneux à qui tu peux balancer une pique sans conséquence. Tes amis ne sont pas là pour glousser autour de tes remarques cinglantes. Cesse donc cette comédie d’adolescente en crise d’assurance, qui a besoin de tacler les autres pour se sentir brillante. Ce n’est pas digne de toi."

Ma voix était d’un calme inquiétant. Certes, ma propre colère était enfouie, mais pas inexistante. Mes mots résonnaient en quelque sorte comme le grondement lointain du premier tonnerre d’une tempête en progression. Pour l’instant, les bourrasques et le déchaînement de la foudre se déroulait au-delà des vallons d’Eagle Rock. S’il fallait ramener un tel chaos dans cette cuisine, me pousser encore un peu suffirait. Cette maison était mienne, ma fille était mon trésor mais je n’étais pas niais au point de tout lui laisser passer.

"Si tu as quelque chose à me dire, fais-le. Pose tout sur la table, puisqu’on en est à mettre la lumière sur des secrets."

Mes yeux noircis par la tournure de la conversation, qui ne me plaisait guère, roulèrent vers le fils Kim. Il essayait de tempérer sa cousine, car il souhaitait que l’on aborde un sujet beaucoup plus important. Sa sagesse naturelle m’étonnait toujours. Hélas elle était couplée à une certaine barrière sociale, provoquée par son caractère réservé et discret, ce qui ne nous avait jamais vraiment amenés à échanger comme un oncle pouvait le faire avec son neveu. Aujourd’hui, il y avait une nécessité et du désespoir pour provoquer l’interaction. Je sentais qu’il y avait tout de même de l’appréciation entre nous, ou plutôt une sorte de respect mutuel incombé par les liens familiaux, malgré les années de silence qui nous séparaient.

"Une lettre… fais-moi voir ça, je te prie."

Le papier plié parvint jusqu’à mes doigts encore quelque peu tremblants. Je pris une grande inspiration pour me ressaisir, puis j’ouvris la fameuse lettre mystérieuse. Quelques secondes me suffirent pour la parcourir, c’était en fait un message très court. La signature retint bien plus mon attention. Il s’agissait d’un billet signé par Eun-Ae.

Légèrement perturbé par cela, je posai le papier sur la table et entrepris d’ouvrir le carnet à l’aspect malfaisant évident. Quitte à y aller, autant tout prendre d’un coup. Les lettres qui se révélèrent à moi me firent moins réagir au final. Il s’agissait de pages codées, d’une version atypique voire inventée des runes connues. Par ailleurs, ces dernières constituaient un point passionnant de la culture magique, un des seuls dont quelques moldus connaissaient l’existence, jugés comme des "ésotériques" par leurs pairs. Sans relever le nez de ces écrits bien étranges, je dis alors :

"Ce cryptage est un peu déroutant. Même pour quelqu’un qui a des bases en runes. Je suis certain que c’est un code modifié afin qu’il ne soit reconnu que par une poignée de personnes bien choisies. Et s’il y a un lien entre la lettre et ce carnet…"

Cette fois-ci, je relevai le menton vers Sun-ho, pour m’adresser à sa cousine et lui. Même si Artémisia était incluse dans cette conversation, j’attendais d’elle une remise en question avant de la reconsidérer comme une adulte à cette table. Pour l'instant, je n'avais pas encore retrouvé l'envie de croiser son regard.

"Pouvez-vous m’expliquer comment et pourquoi vous avez obtenu ces documents ? Je vous prierais de n’omettre aucun détail. Il peut y avoir des informations clefs dans chaque petit élément de cette histoire."
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Eagle Rock











La tension monta d'un cran entre père et fille, exorde d'une dispute à venir et démonstration d'une relation mise à rude épreuve. Les paroles calmes de l'écossais ne manquaient point d'appuyer les manquements de sa chair, les dérapages d'un caractère exprimé et incompris. Détournant son regard de son oncle, Sun-ho posa sa main avec délicatesse sur l'avant-bras de sa cousine. Sous son derme glacé, la chaleur d'une porcelaine lui arracha un frisson caustique, si bien que les battements d'un carmin bouillonnant le firent tressaillir. La connaissant, la Poufsouffle était sur le point de laisser libre court à l'amertume de blessures calfeutrées de reproches et peinant à cicatriser par l'absence relative d'un parent tantôt remplacé par un aîné dépassé ou le néant. « 괜찮을 거야 » Ses iris s'ancrèrent aux amandes d'Artémisia et d'une tentative hasardeuse, l'Asiatique chercha à capter sa pleine attention, à l'apaiser par la tendresse d'un geste duquel il n'était guère coutumier. Dans l'écho d'une langue maternelle bienveillante, sa grippe se referma avec douceur sur le poignet de la préfète.     

Les yeux jonglant d'une extrémité de la table à l'autre, le Kim se sentit presque de trop dans cette pièce devenue si exiguë pour contenir ce flot exponentiel de ressentiment. Il était clair que ces deux-là avaient gardé bien trop longtemps pour eux certains aspects de leurs émotions et que tôt ou tard, le chaudron risquait de leur éclater sous le nez, mais était-ce pour autant un problème ? Il serait malvenu au Coréen de prétexter le contraire, lui qui collectionnait les rancunes à l'égard d'une mère assoiffée de pouvoir et de fortune. Ainsi, il chassa cette perspective sous le tapis et préféra nettement se concentrer sur le nerf de son insomnie, le journal des de Clare. Maintenant son étreinte sur le bras de sa confidente, son coude s'aponta à la table. Tournant de nouveau ses mirettes sur le maître d'Eagle Rock, le Serdaigle déglutit, congédiant la honte qui le guettait. Se hissant sur la pointe des pieds, son arrière train quitta l'assise inconfortable pour piquer une œillade curieuse accompagnatrice de la lecture silencieuse du professeur.

La joue fauchée de ses dents de sagesse, le cœur de l'enfant de l'Est coula au fond de sa poitrine et s'emballa de plus bel à la requête de Keir. Ses pupilles se dérobèrent, alors que le déshonneur le frappait avec véhémence. Se voilant la face, son menton flirtant avec la col de son sweat-shirt, l'oriental inspira avec effort. Arriverait-il simplement à le comprendre ? Parviendrait-il à concevoir que les élans de la jeunesse et l'imprudence avait mené son neveu à un acte aussi déraisonné peint dans l'affront ? D'un raclement de gorge embarrassé, l'Aigle releva la tête, planta ses prunelles à l'onyx confuse dans les billes de son Samchon. « @Yeleen Sô l'avait dans la salle commune. Je crois qu'elle l'étudiait avant de s'endormir. Je l'ai simplement emprunté en reconnaissant l'écriture de cette lettre...» Son index pointé sur la copie d'un parchemin marqué par les années, les lèvres contrites d'une grimace penaude, le poursuiveur bâillonna les humeurs de ses doigts dans un mouvement à l'impulsion maladroite. « Je comptais les lui rendre après les vacances, mais j'ai pensé que vous voudriez peut-être avoir connaissance de l'existence du lien... entre Kim Eun-Ae et cette famille de sang-pur déclarée tabou en Orient. qui les liaient !» Sa curiosité l'avait emporté sur tout le reste et le besoin d'élucider le mystère d'un tel manuscrit avait bousculé bien malgré lui tout bon sens.

Le poing clos de l'érudit caressa la planche de bois, ses ongles rongeaient avidement l'étoffe de sa manche, le jugement de cette figure paternelle planait telle une épée de Damoclès dont il était prêt à assumer la sentence, comme si cela pouvait amoindrir la portée de son imbécilité passagère. « Je suis désolé, je n'avais pas imaginé que même avec ces documents Grand-père resterait de marbre et garderait sous silence l'accointance entérinée entre nos familles. » Cette fois-ci, ce n'était plus vers son oncle que la lueur de ses bourgeons dériva, mais vers sa cousine. Son assurance affaissée, l'héritier n'avait pas plus de grandeur qu'une coquille vide. Sa confiance en lui-même se gazéifiait à mesure que les soupirs coulaient péniblement pour se vaporiser dans l'éther salé de la cuisine. Coiffé d'une pudeur et drapé des remords, le jeune homme faisait bonne figure bon cœur, il avait finit pas atteindre une impasse, une voie sans issue. Perdu au royaume du secret, refoulé aux grilles de la confidence, désarmé et désavoué, l'Aiglon avait échoué à faire la lumière sur un passé souillé de manigances.

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