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A taste for a job well done
INFOS
FICHE DE PERSO
ft. @Marleen MacGregor
Les pas de Kate résonnaient dans les couloirs déserts ou presque du Ministère. A cette heure plus qu'avancée, il restait bien peu d'employés dans le bâtiment et officiellement, la jeune femme avait terminé sa journée.
Entrant dans les locaux alloués à la Brigade et pour l'heure vides de tout occupant, l'Officier poussa un soupir en accordant un bref regard à son bureau encombré avant d'attraper l'un des dossiers qui l'habillait tout en faisant dangereusement tanguer les autres.
Kate s'installa sur le bureau de son collègue, à côté du sien et bien mieux rangé, et étala rapidement les documents contenus dans la chemise cartonnée, désireuse de tout passer en revue.
Cela faisait trois jours que la bleue menait sa première véritable enquête en solo, ou presque. Un employé du Ministère, affecté au Service de Détournement de l'Artisanat Moldu dans le même Département que le sien, était soupçonné d'avoir des liens douteux avec des réguliers de l'Allée des Embrumes. Et son job, ainsi que celui du collègue qui gérait les surveillances nocturnes, était de lui filer le train et de découvrir ce qu'il en était.
Si elle avait presque sauté de joie en recevant le dossier, ravie de mener de vraies enquêtes, Kate se sentait un peu dépitée par l'absence d'avancée de celle-ci. Alors reprendre le dossier et réexaminer les éléments dont ils disposaient lui avait semblé judicieux, après tout, peut-être qu'elle passait à côté de quelque chose.
Ce type, Willoughby, était probablement le sorcier le plus ennuyeux que Kate ait rencontré et en trois jours de temps, elle n'avait rien appris ou découvert d'un tant soit peu déroutant. Hormis certaines habitudes agaçantes, ce type semblait aussi dangereux qu'un veracrasse, mais Kate se doutait bien que la suspicion qui avait mené à l'ouverture d'une enquête avait une autre raison que simplement le voir nettoyer ses lunettes toutes les deux minutes, ou placer son agrafeuse au millimètre près sur son bureau.
Il bossait au Ministère, sortait déjeuner seul et commandait toujours la même chose, revenait à son bureau puis rentrait directement chez lui, pour n'en plus bouger jusqu'au matin.
Pêchant par excès de zèle, Kate avait vérifié elle-même tout ce qui aurait pu lui échapper, sans rien trouver. La nourriture qu'il commandait chaque jour était passable et ne recelait rien d'étonnant, il ne parlait à personne dans l'auberge et les employés étaient tous irréprochables. Elle avait tout bien vérifié, échangeant même sa garde avec celle de son collègue de nuit, pour avoir le temps de vérifier son logement. Là encore, rien qui ne lui avait mis la puce à l'oreille et pour autant, Kate n'arrivait pas à se résoudre à classer ce dossier.
C'est pourquoi elle était là, à tout éplucher pour la énième fois au lieu d'aller dormir. Mûe par une idée subite, elle fila aux archives en courant et revint avec quelques dossiers sous le bras. Autant pour satisfaire sa curiosité personnelle que pour en apprendre davantage sur le travail d'une personne d'expérience, Kate entama la lecture d'un dossier d'enquête clos qui concernait sa capitaine.
L'espace d'un instant, Kate oublia tout le reste, plongée dans sa lecture et perdit la notion du temps.
Sursautant en entendant un bruit, elle referma bien vite le dossier et le cacha dans le tiroir du bureau, qu'elle referma un peu trop vite.
Bordel de merde !
Elle grimaça en frottant ses doigts, restés coincés dans le tiroir trop abruptement refermé. Kate n'eut pas le temps de se demander qui débarquait à cette heure plus que tardive que sa chef passa la porte.
Bonsoir, Capitaine.
Allait-elle remarquer que sa subalterne était installée à un autre bureau que le sien ? Probablement, Marleen MacGregor remarquait tout, y compris les détails, aussi infimes qu'ils puissent être.
Posant sa main douloureuse à plat sur le bureau, Kate se concentra à nouveau sur son enquête, déterminée à trouver ce qui ne collait pas.
Les pas de Kate résonnaient dans les couloirs déserts ou presque du Ministère. A cette heure plus qu'avancée, il restait bien peu d'employés dans le bâtiment et officiellement, la jeune femme avait terminé sa journée.
Entrant dans les locaux alloués à la Brigade et pour l'heure vides de tout occupant, l'Officier poussa un soupir en accordant un bref regard à son bureau encombré avant d'attraper l'un des dossiers qui l'habillait tout en faisant dangereusement tanguer les autres.
Kate s'installa sur le bureau de son collègue, à côté du sien et bien mieux rangé, et étala rapidement les documents contenus dans la chemise cartonnée, désireuse de tout passer en revue.
Cela faisait trois jours que la bleue menait sa première véritable enquête en solo, ou presque. Un employé du Ministère, affecté au Service de Détournement de l'Artisanat Moldu dans le même Département que le sien, était soupçonné d'avoir des liens douteux avec des réguliers de l'Allée des Embrumes. Et son job, ainsi que celui du collègue qui gérait les surveillances nocturnes, était de lui filer le train et de découvrir ce qu'il en était.
Si elle avait presque sauté de joie en recevant le dossier, ravie de mener de vraies enquêtes, Kate se sentait un peu dépitée par l'absence d'avancée de celle-ci. Alors reprendre le dossier et réexaminer les éléments dont ils disposaient lui avait semblé judicieux, après tout, peut-être qu'elle passait à côté de quelque chose.
Ce type, Willoughby, était probablement le sorcier le plus ennuyeux que Kate ait rencontré et en trois jours de temps, elle n'avait rien appris ou découvert d'un tant soit peu déroutant. Hormis certaines habitudes agaçantes, ce type semblait aussi dangereux qu'un veracrasse, mais Kate se doutait bien que la suspicion qui avait mené à l'ouverture d'une enquête avait une autre raison que simplement le voir nettoyer ses lunettes toutes les deux minutes, ou placer son agrafeuse au millimètre près sur son bureau.
Il bossait au Ministère, sortait déjeuner seul et commandait toujours la même chose, revenait à son bureau puis rentrait directement chez lui, pour n'en plus bouger jusqu'au matin.
Pêchant par excès de zèle, Kate avait vérifié elle-même tout ce qui aurait pu lui échapper, sans rien trouver. La nourriture qu'il commandait chaque jour était passable et ne recelait rien d'étonnant, il ne parlait à personne dans l'auberge et les employés étaient tous irréprochables. Elle avait tout bien vérifié, échangeant même sa garde avec celle de son collègue de nuit, pour avoir le temps de vérifier son logement. Là encore, rien qui ne lui avait mis la puce à l'oreille et pour autant, Kate n'arrivait pas à se résoudre à classer ce dossier.
C'est pourquoi elle était là, à tout éplucher pour la énième fois au lieu d'aller dormir. Mûe par une idée subite, elle fila aux archives en courant et revint avec quelques dossiers sous le bras. Autant pour satisfaire sa curiosité personnelle que pour en apprendre davantage sur le travail d'une personne d'expérience, Kate entama la lecture d'un dossier d'enquête clos qui concernait sa capitaine.
L'espace d'un instant, Kate oublia tout le reste, plongée dans sa lecture et perdit la notion du temps.
Sursautant en entendant un bruit, elle referma bien vite le dossier et le cacha dans le tiroir du bureau, qu'elle referma un peu trop vite.
Bordel de merde !
Elle grimaça en frottant ses doigts, restés coincés dans le tiroir trop abruptement refermé. Kate n'eut pas le temps de se demander qui débarquait à cette heure plus que tardive que sa chef passa la porte.
Bonsoir, Capitaine.
Allait-elle remarquer que sa subalterne était installée à un autre bureau que le sien ? Probablement, Marleen MacGregor remarquait tout, y compris les détails, aussi infimes qu'ils puissent être.
Posant sa main douloureuse à plat sur le bureau, Kate se concentra à nouveau sur son enquête, déterminée à trouver ce qui ne collait pas.
INFOS
FICHE DE PERSO
A taste for a job well done
Ft. Kate Ward
Avoir un horaire stable était l’un des privilèges d’être Capitaine. Il était rare qu’elle soit forcée de travailler en heures sup’, et rare qu’elle doive travailler de nuit. Seules les situations majeures d’urgence demandaient sa présence en dehors de son quart de travail, mais il allait de soit qu’il s’agissait d’occasions exceptionnelles qui n’arrivaient pas très souvent.
Et pourtant la voilà qui remettait les pieds au poste quelques heures après la fin de sa journée. Le temps libre, la tranquillité de sa maison et la solitude étaient la recette la plus efficace pour des idées fourmillantes et des pensées miraculeuses. La motivation était revenue d’un coup et elle avait transplané à l’extérieur du Ministère dans une grâce précipitée.
Elle s’était attendue à retrouver l’étage de son bureau vide, l’équipe de nuit occupant généralement l’étage supérieur. Si son espace à elle était séparé par des murs et des fenêtres qui lui fournissaient une vue sur le reste des officiers du jour, elle s’était attendue à devoir traverser l’allée en silence pour seul son ambiant le bruit de ses pas. Mais c’est lorsque son regard se posa sur une jeune agente que ses lèvres s’étirèrent doucement, avant qu’elle n’éclate de rire à ses expressions.
« Bonsoir, Agente Ward. Je ne m’attendais pas à te voir ici. », fit-elle.
Elle n’avait pas menti, mais s’il y avait bien une personne qu’elle aurait pu s’attendre à retrouver au poste à une heure pareille, c’était bien elle. Sa persévérance n’avait pas d’égale jusqu’ici, une chose que la Capitaine appréciait énormément.
Au vu de leurs parcours complètement différents, Marleen ne put que se demander où elle serait aujourd’hui si ce n’était de son passage au sein de son escouade militaire. Elle ne pouvait avoir la prétention de comprendre l’impatience et la détermination de Kate, n’ayant jamais vraiment été une Officier débutante. Au sein de la Faction M, il n’y avait pas de preuves à faire, juste un job à accomplir et des ordres à suivre. Mais cette volonté de bien faire, c’était également ça qui l’avait poussé à sauter sur le poste de Capitaine, prête à assurer des fonctions différentes mais tellement plus intéressantes à ses yeux. Ce qu’elle pouvait comprendre, c’était le désir de faire avancer les choses, d’en savoir plus sur ce qu’il se trame. Quelque chose qu’elle semblait partager avec la jeune femme, apparemment.
« Tu sais, tu n’aurais pas à utiliser le bureau de ton collègue si le tien était ordonné. », lança-t-elle avec un petit sourire malicieux, relevant un sourcil pour signifier que malgré le sérieux de sa demande déguisée, elle était amusée.
Là où elles divergeaient, c’était sur leur organisation. Marleen avait cette tendance minutieuse à être soignée dans toutes les sphères de la vie, et l’ordre de son bureau suffisait à en témoigner. La jeune brunette, au contraire… La bouclée secoua la tête, amusée.
« Tu as besoin de tes mains intactes pour pouvoir utiliser ta baguette. Allez, montre-moi ce qui semble autant attirer ton attention. »
Marleen tira la chaise d’à côté pour s’asseoir à côté d’elle, curieuse de découvrir la raison pour laquelle une jeune officier dont l’horaire était déjà suffisamment instable puisse vouloir rester après son quart de travail.
Ses propres raisons d'être là attendraient.
INFOS
FICHE DE PERSO
Kate se sentait étrangement prise en faute, sans vraiment savoir pourquoi. Mais le fait de voir débarquer sa supérieure alors qu'elle était en train de lire un de ses anciens rapports lui donnaient la même impression que lorsqu'elle était étudiante et se faisait surprendre par un prof en train de bavarder en classe ou de passer des petits mots.
L'Officier n'était pourtant pas intimidée par la Capitaine, c'était même tout le contraire. Elle faisait son maximum pour ne pas montrer à quel point elle idolâtrait Marleen, autant par crainte de la mettre mal à l'aise que par celle de passer pour une névrosée. Katie ne cherchait pas spécialement à se faire bien voir pour obtenir un avancement rapide, mais tenait à être prise au sérieux dans son travail.
A la surprise de sa cheffe de la voir encore ici, Kate agita sa main non douloureuse en souriant.
Oh, je voulais juste vérifier un truc.
La remarque suivante eut le bon goût de faire grimacer Kate, qui jeta un coup d'oeil à son propre bureau. Il n'était pas si en désordre que ça, tout de même ?
Oui, je l'ai pourtant nettoyé et rangé, la dernière fois...
Ca remontait à quand, déjà ? Pas plus d'un mois ou deux, la brune en était certaine.
Il nous faudrait une secrétaire, ce serait plus pratique...
Plutôt satisfaite de sa suggestion, Kate retrouva le sourire et gloussa même à la réflexion suivante. Rien n'échappait à cette femme, décidément. J'ai la peau dure, vous en faites pas.
Son assurance allait de pair avec une bonne dose de confiance, et si elle pouvait être prise pour de l'arrogance, les gens qui connaissaient vraiment Kate savaient qu'il n'en était rien.
La jeune agente retrouva tout son sérieux et sa concentration lorsque Marleen prit un siège pour s'installer près d'elle et Katie lui tendit le dossier tout en lui faisant un résumé.
On a reçu des éléments qui laisseraient penser que ce Willoughby aurait des fréquentations douteuses et aurait ses entrées auprès de certains commerçants de l'Allée des Embrumes. Je le suis depuis trois jours et Parker gère les surveillances de nuit, et rien jusqu'à présent n'indique quoi que ce soit de suspect. Il passe ses journées au travail, ses soirées et ses nuits chez lui, ne s'arrête que pour manger et ne parle à personne, ni ne reçoit de visites. J'ai...fouillé son logement pendant son absence, son logement ne possède pas d'autres issue.
Elle avait même vérifié qu'il ne puisse pas ressortir en utilisant de la poudre de cheminette ou un portoloin, et un léger sortilège lancé n'avait pas révélé de transplanage. Parker avait bougonné qu'elle en faisait trop, mais Kate avait tenu à tout vérifier. Tant pis si on la trouvait trop zélée, mais si ce Willoughby transgressait les lois, l'Officier ne supporterait pas qu'une négligence de sa part lui permette d'échapper à la justice.
Il n'a pas vraiment de responsabilités dans son travail, et aucune de ses connaissances, ou un membre de sa famille n'a défié la justice. J'ai l'impression de passer à côté de quelque chose, mais je ne sais pas quoi...d'où ma présence ici. Je me suis dit que relire le dossier m'aidera à y voir clair.
Kate se tut, laissant le temps à Marleen de consulter le dossier et réfléchissant de son côté aux informations qu'elle venait de donner, pour être sûre de ne rien avoir oublié. Se mordillant la lèvre inférieure, Katie hésitait à exprimer à voix haute l'hypothèse qui venait de fleurir dans son esprit.
Pendant sa formation, les instructeurs lui avaient dit et répété que seuls les faits comptaient et qu'un bon officier ne se perdait pas en conjectures et en hypothèses fantasques et invérifiables. Prenant le parti de se taire, au moins le temps de vérifier son idée, Kate se leva dans un bref soupir.
Je vais me faire du café, vous en voulez ?
Elle ne savait pas pourquoi sa responsable était revenue ce soir mais pour sa part, Kate s'apprêtait à rester là quelques heures de plus. Elle n'arriverait pas à dormir, de toute façon.
L'Officier n'était pourtant pas intimidée par la Capitaine, c'était même tout le contraire. Elle faisait son maximum pour ne pas montrer à quel point elle idolâtrait Marleen, autant par crainte de la mettre mal à l'aise que par celle de passer pour une névrosée. Katie ne cherchait pas spécialement à se faire bien voir pour obtenir un avancement rapide, mais tenait à être prise au sérieux dans son travail.
A la surprise de sa cheffe de la voir encore ici, Kate agita sa main non douloureuse en souriant.
Oh, je voulais juste vérifier un truc.
La remarque suivante eut le bon goût de faire grimacer Kate, qui jeta un coup d'oeil à son propre bureau. Il n'était pas si en désordre que ça, tout de même ?
Oui, je l'ai pourtant nettoyé et rangé, la dernière fois...
Ca remontait à quand, déjà ? Pas plus d'un mois ou deux, la brune en était certaine.
Il nous faudrait une secrétaire, ce serait plus pratique...
Plutôt satisfaite de sa suggestion, Kate retrouva le sourire et gloussa même à la réflexion suivante. Rien n'échappait à cette femme, décidément. J'ai la peau dure, vous en faites pas.
Son assurance allait de pair avec une bonne dose de confiance, et si elle pouvait être prise pour de l'arrogance, les gens qui connaissaient vraiment Kate savaient qu'il n'en était rien.
La jeune agente retrouva tout son sérieux et sa concentration lorsque Marleen prit un siège pour s'installer près d'elle et Katie lui tendit le dossier tout en lui faisant un résumé.
On a reçu des éléments qui laisseraient penser que ce Willoughby aurait des fréquentations douteuses et aurait ses entrées auprès de certains commerçants de l'Allée des Embrumes. Je le suis depuis trois jours et Parker gère les surveillances de nuit, et rien jusqu'à présent n'indique quoi que ce soit de suspect. Il passe ses journées au travail, ses soirées et ses nuits chez lui, ne s'arrête que pour manger et ne parle à personne, ni ne reçoit de visites. J'ai...fouillé son logement pendant son absence, son logement ne possède pas d'autres issue.
Elle avait même vérifié qu'il ne puisse pas ressortir en utilisant de la poudre de cheminette ou un portoloin, et un léger sortilège lancé n'avait pas révélé de transplanage. Parker avait bougonné qu'elle en faisait trop, mais Kate avait tenu à tout vérifier. Tant pis si on la trouvait trop zélée, mais si ce Willoughby transgressait les lois, l'Officier ne supporterait pas qu'une négligence de sa part lui permette d'échapper à la justice.
Il n'a pas vraiment de responsabilités dans son travail, et aucune de ses connaissances, ou un membre de sa famille n'a défié la justice. J'ai l'impression de passer à côté de quelque chose, mais je ne sais pas quoi...d'où ma présence ici. Je me suis dit que relire le dossier m'aidera à y voir clair.
Kate se tut, laissant le temps à Marleen de consulter le dossier et réfléchissant de son côté aux informations qu'elle venait de donner, pour être sûre de ne rien avoir oublié. Se mordillant la lèvre inférieure, Katie hésitait à exprimer à voix haute l'hypothèse qui venait de fleurir dans son esprit.
Pendant sa formation, les instructeurs lui avaient dit et répété que seuls les faits comptaient et qu'un bon officier ne se perdait pas en conjectures et en hypothèses fantasques et invérifiables. Prenant le parti de se taire, au moins le temps de vérifier son idée, Kate se leva dans un bref soupir.
Je vais me faire du café, vous en voulez ?
Elle ne savait pas pourquoi sa responsable était revenue ce soir mais pour sa part, Kate s'apprêtait à rester là quelques heures de plus. Elle n'arriverait pas à dormir, de toute façon.
INFOS
FICHE DE PERSO
A taste for a job well done
Ft. @Kate Ward
Marleen secoua la tête devant son obstination face au bordel de son bureau, quelque peu découragée, mais également amusée. Elle comprenait son envie de faire ses preuves, son besoin de bouger et de vivre l’action aux premières loges. À ses yeux, probablement que le rangement ne passait qu’en second plan. Si la Capitaine n’était pas de cet avis, elle mit de côté son envie de la discipliner pour ce soir, il était trop tard pour ça. Il valait mieux profiter de la présence de la jeune Officier au poste.
Malgré tout, elle ne put s’empêcher d’espérer qu’elle comprendrait un jour l’importance d’être soignée dans son environnement. Elle était jeune et cela ne faisait pas tellement longtemps qu’elle était dans ce domaine, et encore moins sous sa direction, mais elle priait pour qu’elle comprenne un jour que cela faisait partie de la discipline nécessaire pour une bonne dynamique au sein du poste de police. L’individualité au sein de la BPM était impossible, ils étaient un tout, une équipe, une famille. Et si le désordre de son bureau qu’elle jugeait personnel l’impactait elle dans son organisation, il impactait tout le monde.
N’empêche, Marleen se contenta de se frayer un passage pour s’installer à ses côtés, sans un mot de plus sur le sujet, convaincue que ce n’était pas le moment pour lui tomber dessus alors qu’elle était clairement motivée à se pencher sur son dossier. Ne voulant pas la couper dans cet élan de passion pour son travail, la Capitaine fronça des sourcils, écoutant ce qu’elle avait à lui dire.
« Je t’avoue que je ne suis pas familière avec ce dossier. », souffla-t-elle. Il lui arrivait de bosser aux côtés des enquêteurs, mais pas sur celui-là. « Pourquoi est-ce qu’il est sous surveillance ? Du côté du Marché aux Trolls, ça dit quoi ? »
Marleen se mit à jouer avec un trombone, les yeux rivés sur le document qu’elle analysait, tentant d’y déceler une faille ou un indice, mais elle devait avouer qu’elle séchait un peu, ne connaissant au final pas grand-chose de cette affaire.
« Oui, merci. », répondit-elle à son offre pour un café.
La café de la BPM n’avait rien à voir avec le café d’ @Iris Faux-Orpin, mais il avait au moins le mérite de leur remettre les idées en ordre, et d’apporter une certaine clarté d’esprit. Quelque chose dont elles auraient grand besoin pour passer à travers la soirée. Marleen se leva d’un coup, fronçant des sourcils à nouveau, avant de se diriger vers son bureau un peu plus loin, où elle alla chercher une autre pile de papier rangée dans le fameux dossier qui l’avait fait revenir au poste.
« Tu m’avais l’air d’avoir une hypothèse, pas vrai ? » Il n’avait qu’à voir l’étincelle dans le regard de la jeune Officier qui semblait mourir d’envie de laisser ses idées sortir de sa bouche, mais qui se retenait pour une raison quelconque. « Dis-moi si ça pourrait te donner des idées. », fit-elle en déposant l’autre dossier près de celui de l’agente. « Hansen, une femme de 56 ans qui, selon nos indic’, aurait été aperçue à l’Allée des Embrumes le jour d’une saisie de baguettes de contrebande destinée à une grosse transaction avec un sorcier étranger. Sauf que les enquêteurs ont remarqué qu’il manquait le quart du nombre de baguettes estimé. Tout porte à croire qu’Hansen aurait été chargée de conserver le quart manquant, un peu comme une garantie, mais on l’a surveillée pendant une semaine et même chose. Pas de sortie louche, pas de visite suspecte. Je sais pas si ces dossiers peuvent être liés, mais c’est étrange. T’en pense quoi ? »
C’était important à ses yeux de lui laisser la sensation de tenir les rênes sur l’enquête, pour éviter qu’elle se sente pas prise au sérieux et pour ne pas lui donner l’impression qu’elle ne faisait pas confiance en son jugement.
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