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Respire
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FICHE DE PERSO
Respire
Fin Février - Quelque part en Afrique
Tu prends une grande bouffée d’air pour remplir tes poumons. Appréciant la petite piqûre iodée qui t’éclabousse les sens. Debout, face à la mer, tu assistes au lever du soleil. Tu n’en perds pas une miette. Avant d’éclater de rire. Un rire joyeux, profond. Vrai. Un rire puissant, vivant. Tu as retrouvé goût à la vie sur la terre étendue de tes ancêtres. Telle la petite fille qui se réfugie dans le lit de ses parents quand tout va mal après un terrible cauchemar. Retrouvant cette étincelle qui pétille ton regard.
Te voilà en exil humanitaire depuis plus de trois mois maintenant. C’est le temps qu’il t’a fallu pour te retrouver. Recharger tes batteries en profondeur. Purifier les énergies qui coulent en toi. Parler à la lune aussi. Vivre et être libre. Jamais tu ne t’es sentie si libre d’être qui tu veux être. Sans entrave, sans laisser les autres et les événements qui t’entourent te brider. Te reconnectant avec ton toi intérieur et ta magie.
Suivant ainsi les conseils de Charles qui voulait que tu souffles et que tu prennes un peu de recul et surtout de la distance, pour ne pas te faire happer dans l’engrenage terrible du système mis en place par le ministre Dunn et son entourage politique. Pas comme lui. Pour ne pas te détruire. Pour ne pas te retrouver ensevelie sous le poids de tout ce que tu ne pouvais malheureusement pas faire. Pour ne pas te sentir responsable de son emprisonnement à Azkaban. Ça a détraqué un truc en toi. Tu as tout simplement refusé de rester dans ce pays en sachant que tu ne pouvais rien faire pour lui. Incapable de regarder un ami mourir dans les yeux.
Un peu plus de trois mois que tu parcours l’Afrique en long en large en travers pour te retrouver. Que tu as pris une décision extrême, que tu as abandonné tous ceux qui comptent pour toi. Zola. @Ima Soninké, @Bianca Almadovar Ceux qui comptaient sur toi. La Meute. Tes collègues, ton service. @Dâriush Aslan Tu aurais fini en burn-out si tu n’avais pas demandé un congé. Qui n’en est même pas un puisque tu as accepté cette mission humanitaire pour aider les sorciers d’Afrique qui subissent les actualités modlues en plus de bien d’autres problèmes. Comme s’ils n’en avaient déjà pas assez sans ça. Finalement, tu ne sais pas si c’est toi qui leur as apporté ton aide, ou si ce ne sont pas eux qui t’ont donné la leur. Tu as appris différemment. Découvrant et redécouvrant des plantes locales ainsi que leurs effets. T’ouvrant de nouvelles possibilités pour tes potions. Réveillant en toi cette flamme de créativité de savant-fou que tu ne savais pas sur le point de disparaître.
T’accordant le droit de rencontrer des gens, pour lesquels tu n’accorderais qu’une brève attention dans ta vie. Des rencontres éphémères de gens qui ont tant à partager. Prenant ce qu’ils ont à te donner et partageant ce que tu avais envie sans avoir à en donner plus. Tu as même poussé plus loin en t’accordant le plaisir de la chair avec des inconnus. Hommes ou femmes, peu importe. Du moment qu’ils avaient quelque chose à te donner, ça t’a suffi. Tu avais cette soif de ne pas être toi et toutes tes responsabilités. Toi, si sage et si peu prompte à te laisser toucher ainsi par des inconnus.
Pendant tout ce temps, tu n’as donné de tes nouvelles à personne. Jouant les égoïstes pour une fois dans ta vie. Pensant à toi avant de te donner pour les autres. Bien sûr, tu es passée plusieurs fois par Rapsha, renouant avec ton clan, les Tshegofatso. Tu t’es ainsi découvert deux nouvelles petites cousines. Il est fou de constater à quel point la vie avance vite dans cette partie du globe. Contrairement à ce que la technologie moldue voudrait le faire croire. La vie, le vivant, ici, dans cette partie du monde avance si vite à côté de la grisaille européenne des villes ‘riches’ qui stagnent.
Tu as décidé de trouver le temps de faire du tourisme. Visitant le reste du Botswana que tu ne connaissais pas. Te perdant dans la réserve naturelle mi-moldue mi-sorcière. Montant jusque dans le nord de l’Afrique, tu es même passée à côté des terres natales de ton ami @Ima Soninké. À cet instant, tu as regretté son absence pour te raconter ses anecdotes. Avant de te raviser, pour ne laisser que la joie. Qu’importe qu’il soit là pour te raconter que tel monument représente telle divinité ou que sur tel arbre il a gravé les initiales de son amoureuse d’enfance. Le paysage est beau et ça te suffit.
Ça semble également suffir à Amahle. Cet adorable petit chat noir caractériel dont tu as fait la connaissance en sortant de l’hôpital un peu après Samhain. Juste avant de partir. Il t’a appelé comme aucune autre magie ne l’avait fait jusqu’à présent. Pas même celle de la lune. Et depuis, il t’accompagne partout où tu vas. Te suivant à la trace comme un fidèle compagnon de toujours le ferait. Il semble avoir compris que tu ne restais que très rarement au même endroit deux jours d’affilés.
Il possède un caractère impossible et semble plus souvent prendre des décisions plutôt que de te laisser faire ce que tu veux de lui. Néanmoins, il t’amuse et malgré son petit côté snobinard, il te donne beaucoup d’affection. C’est pour ça que tu l’as nommé Amahle, le plus beau, de quoi flatter son ego de petit félin. Il semble l’avoir accepté puisqu’il te miaule au visage quand tu l’appelles. D’indignation ou pour te répondre, tu ne le sauras probablement jamais.
Face à l’océan devant toi et avec le soleil qui brille de plus en plus, t’aveuglant, tu sens au plus profond de toi qu’il est temps. Un déclic métallique, un bruit de ferraille tordue qui reprend forme. L’heure est venue de rentrer. Ton second pays te manque. Maintenant, que tu as tant pris le soleil, tu as la vague sensation que la grisaille et la pluie londonienne te manquent. Tu t’accroupis, caressant la fourrure de ton nouveau compagnon. « Fini de jouer au lion mon beau, on rentre à la maison. » Tu le vois ouvrir un œil et te fusiller du regard de l’avoir réveillé pour si peu. Ce qui ne manque pas de te faire rire de nouveau. Oui, la vie peut reprendre son cours. Tu es de nouveau dans ton alignement et de celui de ta magie. En paix. Voici ta renaissance.
Te voilà en exil humanitaire depuis plus de trois mois maintenant. C’est le temps qu’il t’a fallu pour te retrouver. Recharger tes batteries en profondeur. Purifier les énergies qui coulent en toi. Parler à la lune aussi. Vivre et être libre. Jamais tu ne t’es sentie si libre d’être qui tu veux être. Sans entrave, sans laisser les autres et les événements qui t’entourent te brider. Te reconnectant avec ton toi intérieur et ta magie.
Suivant ainsi les conseils de Charles qui voulait que tu souffles et que tu prennes un peu de recul et surtout de la distance, pour ne pas te faire happer dans l’engrenage terrible du système mis en place par le ministre Dunn et son entourage politique. Pas comme lui. Pour ne pas te détruire. Pour ne pas te retrouver ensevelie sous le poids de tout ce que tu ne pouvais malheureusement pas faire. Pour ne pas te sentir responsable de son emprisonnement à Azkaban. Ça a détraqué un truc en toi. Tu as tout simplement refusé de rester dans ce pays en sachant que tu ne pouvais rien faire pour lui. Incapable de regarder un ami mourir dans les yeux.
Un peu plus de trois mois que tu parcours l’Afrique en long en large en travers pour te retrouver. Que tu as pris une décision extrême, que tu as abandonné tous ceux qui comptent pour toi. Zola. @Ima Soninké, @Bianca Almadovar Ceux qui comptaient sur toi. La Meute. Tes collègues, ton service. @Dâriush Aslan Tu aurais fini en burn-out si tu n’avais pas demandé un congé. Qui n’en est même pas un puisque tu as accepté cette mission humanitaire pour aider les sorciers d’Afrique qui subissent les actualités modlues en plus de bien d’autres problèmes. Comme s’ils n’en avaient déjà pas assez sans ça. Finalement, tu ne sais pas si c’est toi qui leur as apporté ton aide, ou si ce ne sont pas eux qui t’ont donné la leur. Tu as appris différemment. Découvrant et redécouvrant des plantes locales ainsi que leurs effets. T’ouvrant de nouvelles possibilités pour tes potions. Réveillant en toi cette flamme de créativité de savant-fou que tu ne savais pas sur le point de disparaître.
T’accordant le droit de rencontrer des gens, pour lesquels tu n’accorderais qu’une brève attention dans ta vie. Des rencontres éphémères de gens qui ont tant à partager. Prenant ce qu’ils ont à te donner et partageant ce que tu avais envie sans avoir à en donner plus. Tu as même poussé plus loin en t’accordant le plaisir de la chair avec des inconnus. Hommes ou femmes, peu importe. Du moment qu’ils avaient quelque chose à te donner, ça t’a suffi. Tu avais cette soif de ne pas être toi et toutes tes responsabilités. Toi, si sage et si peu prompte à te laisser toucher ainsi par des inconnus.
Pendant tout ce temps, tu n’as donné de tes nouvelles à personne. Jouant les égoïstes pour une fois dans ta vie. Pensant à toi avant de te donner pour les autres. Bien sûr, tu es passée plusieurs fois par Rapsha, renouant avec ton clan, les Tshegofatso. Tu t’es ainsi découvert deux nouvelles petites cousines. Il est fou de constater à quel point la vie avance vite dans cette partie du globe. Contrairement à ce que la technologie moldue voudrait le faire croire. La vie, le vivant, ici, dans cette partie du monde avance si vite à côté de la grisaille européenne des villes ‘riches’ qui stagnent.
Tu as décidé de trouver le temps de faire du tourisme. Visitant le reste du Botswana que tu ne connaissais pas. Te perdant dans la réserve naturelle mi-moldue mi-sorcière. Montant jusque dans le nord de l’Afrique, tu es même passée à côté des terres natales de ton ami @Ima Soninké. À cet instant, tu as regretté son absence pour te raconter ses anecdotes. Avant de te raviser, pour ne laisser que la joie. Qu’importe qu’il soit là pour te raconter que tel monument représente telle divinité ou que sur tel arbre il a gravé les initiales de son amoureuse d’enfance. Le paysage est beau et ça te suffit.
Ça semble également suffir à Amahle. Cet adorable petit chat noir caractériel dont tu as fait la connaissance en sortant de l’hôpital un peu après Samhain. Juste avant de partir. Il t’a appelé comme aucune autre magie ne l’avait fait jusqu’à présent. Pas même celle de la lune. Et depuis, il t’accompagne partout où tu vas. Te suivant à la trace comme un fidèle compagnon de toujours le ferait. Il semble avoir compris que tu ne restais que très rarement au même endroit deux jours d’affilés.
Il possède un caractère impossible et semble plus souvent prendre des décisions plutôt que de te laisser faire ce que tu veux de lui. Néanmoins, il t’amuse et malgré son petit côté snobinard, il te donne beaucoup d’affection. C’est pour ça que tu l’as nommé Amahle, le plus beau, de quoi flatter son ego de petit félin. Il semble l’avoir accepté puisqu’il te miaule au visage quand tu l’appelles. D’indignation ou pour te répondre, tu ne le sauras probablement jamais.
Face à l’océan devant toi et avec le soleil qui brille de plus en plus, t’aveuglant, tu sens au plus profond de toi qu’il est temps. Un déclic métallique, un bruit de ferraille tordue qui reprend forme. L’heure est venue de rentrer. Ton second pays te manque. Maintenant, que tu as tant pris le soleil, tu as la vague sensation que la grisaille et la pluie londonienne te manquent. Tu t’accroupis, caressant la fourrure de ton nouveau compagnon. « Fini de jouer au lion mon beau, on rentre à la maison. » Tu le vois ouvrir un œil et te fusiller du regard de l’avoir réveillé pour si peu. Ce qui ne manque pas de te faire rire de nouveau. Oui, la vie peut reprendre son cours. Tu es de nouveau dans ton alignement et de celui de ta magie. En paix. Voici ta renaissance.
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