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Nothing Is Lost (Zahra)
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FICHE DE PERSO
Ordonnant à sa sœur d’aller se poser alors qu’elle se tenait le dos, le ventre tendu au possible, Glenn la vit obtempérer avec un froncement de sourcil qui semblait la caractériser pour ces derniers jours de grossesse. Lui évitant de les passer aliter depuis quelques mois déjà, Glenn s'était chargé de son travail pour qu’elle puisse se reposer, même si cette dernière semblait toujours trouver quelque chose à faire de son bon temps.
Pestant dans sa barbe alors qu’il sortait l’eau qu’ils avaient pris pour laver les légumes pour le mettre dans la réserve d’eau prévu pour arroser le potager du jardin familial - afin de séparer un minima les récoltes prévus pour la vente et ceux pour la maison - Glenn posa son regard au loin, sans encore voir la silhouette caractéristique de Zahra qu’il attendait seulement dans quelques minutes. Il savait qu’elle avait l’habitude de venir avec une certaine avance et il avait su au moment où son oncle lui avait confirmé qu’elle reprenait bien du service le lendemain qu’il fallait qu’il la voit pour s’assurer qu’elle allait bien.
Il était passé à de nombreuses reprises devant son appartement, prétextant la simple promenade de son chien loup Banshee pour y faire un tour, afin de vérifier par principe que tout allait bien pendant ces congés. La jeune femme avait eu ce besoin de partir sans prévenir, ce qu’il ne pouvait que comprendre au vue d’une situation tendue au possible pour eux. Aucune accalmie n'était en vue depuis plusieurs mois, surtout après la prise de parole faramineuse du Ministère Dunn au bal de Yule à Poudlard et les lycans, déclaré ou pas, se rongeait les doigts à l’idée d'éclater leur colère comme la Meute le faisait déjà.
Dans toute cette étrange situation où Glenn accueillait de plus en plus de loups dans son domaine, se réfugiant les uns après les autres après plusieurs accidents où ils ne passaient nullement à l’hôpital St Mangouste, Glenn songea au retour de la jeune femme qui changerait probablement certaines habitudes prises dans le service. La où les nouveaux lycans ne revenaient plus, ils y trouverait une oreille attentive face à un désarrois et la colère qui s’emparait d’eux alors qu’ils étaient pointé du doigt par toute une société.
Banshee jappa alors gaiement, sautillant à l’entrée tandis que le portail du domaine grinçait. Posant le seau vide de coté, l’alpha eut un regard sur le gite un peu plus au fond du domaine qui abritait l’aide qui se rendait disponible dans l’exploitation agricole, certains ne connaissant pas Zahra, puisqu’elle faisait partie de ses rares personnes comme @Aena Nightingale , @Saúl Ochoa et @Dâriush Aslan a pouvoir venir dans l’intérieur même du domaine, là où les Yards résidaient.
Un sourire aux lèvres, Glenn lâcha le seau vide pour avancer vers la jeune femme, l’accueillant tout en notant son teint halé et un sourire lumineux. Le lycan n’avait jamais trop connu le terme congé, ni l’effet vacance mais Zahra semblait être rentrer avec une nouvelle source de vie à partager.
"Je crois bien que tu nous as ramené le soleil." dit-il poliment alors qu’il refermait le portail derrière elle.
Après avoir reçu sa réponse qui lui confirmait sa venue aujourd’hui, Glenn s'était sentie soulagé de savoir qu’elle était bien rentrée. Bien qu’ils n’avaient jamais été particulièrement proche, il y avait ces gènes qui les liaient au delà de leur différence et de leur caractère.
"Je suis content de te savoir de retour."
L’honnêteté un peu cru avait toujours été son point fort, comme son point faible, ne passant que rarement par quatre chemin pour dévoiler ce qu’il pensait. L’invitant alors à le suivre à l’intérieur de la maison, il siffla rapidement à l’encontre de son chien loup pour qu’elle en fasse de même. Il entendit presque sa soeur râler alors que Banshee faisait probablement quelques traces de pas dans la maison et il leva les yeux en l’air, louant Merlin que son neveu ne tarde pas à pointer le bout de son nez en fin de semaine.
"Ne fais pas trop attention à ma sœur, elle est d’une humeur massacrante."
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FICHE DE PERSO
Nothing is Lost
@Glenn Yard (27.02.23)
Tu n’avais pas spécialement prévu de rendre visite à Glenn en premier. De toutes les personnes que tu dois visiter, il ne possède pas la primauté. Ton frère mériterait amplement ce privilège. Pourtant, après avoir annoncé à Jackson Yard que tu reprenais du service, il t’a grandement incité à te rendre au domaine familial avant toute chose. Te voici donc, devant le portail, tout juste après avoir rangé tes affaires de voyages dans ta maison. Après avoir aéré cette dernière qui sent grandement le renfermé aussi. Constatant que tes plantes d’intérieures ont disparu. Tu imagines que ton adorable frère est passé pour s’en occuper. Ou alors il les a tout simplement jetées une fois qu’elles ont fini desséchées et qu’elles ont rendu l’âme.
Tu franchis la limite du domaine, repérant instantanément celui que tu cherches. En même temps, il vient t'accueillir de lui-même. Ce serait bien difficile de le louper. Ton sourire doit illuminer plus que ton visage pour qu’il te reçoive ainsi. « Je viens éloigner la grisaille qui plane sur ce pays. » Ton sourire ne diminue pas. Tu te permets même le luxe d’un clin d'œil. Après tout, que ce soit du premier degré ou non, tu n’en es pas moins sérieuse.
Tu as eu le temps d’y réfléchir. Mais qu’est-ce qui énerverait le plus le gouvernement de Dunn ? Une rébellion ? Certainement pas, ça donnerait du grain à moudre à son moulin. Ce qui le mettra hors de lui, c’est de voir des lycanthropes heureux. Et ils peuvent compter sur toi pour distiller ce soleil et cette chaleur que tu ramènes avec toi. « Oui, la grisaille du pays me manquait. » Puis tous ces gens que tu as laissé derrière toi aussi. Il était temps. Tu n’aurais plus été capable de te voir dans une glace si tu ne revenais pas. « Ta frivolité et ton manque de sérieux aussi me manquaient. » Bien sûr que tu te moques gentiment de lui. Donnant même un léger coup d’épaule dans son bras pour illustrer tes propos.
Tu pouffes en entendant le miaulement vexé répondre au commentaire sur l’humeur massacrante. Tu regardes dans la capuche de ta cape pour voir Amahle, ton chat noir, sortir le bout de son museau. Tu ne te fais pas trop de soucis pour lui quant à la présence de loups dans les environs. Après tout, il a côtoyé des lions dans la savane. « Je te présente monsieur susceptible, un compagnon que je me suis fait avant de partir. Et qui refuse de rester seul chez moi. » Tu hausses légèrement les épaules. « Je le comprends, je n’y resterais pas non plus. » Puis apercevant la sœur en question râler, tu offres un nouveau coup léger dans le bras de Glenn. « Je te ferais dire qu’une femme enceinte n’est jamais d’une humeur massacrante. » Tu souris à nouveau. « C’est prévu pour quand ? » Elle ne doit pas être loin de son terme si tu devais en juger à son allure. Tu ne poseras pas de question sur la transmission du gène. L'hérédité ne fonctionne pas partout. Et puis, tu n’es pas là pour parler de la lycanthropie. Enfin, tu ne sais pas au final. Pourquoi es-tu là ?
Cette fois, tu le regardes sérieusement. « Tu voulais me voir. » Ce n’est pas une question.
Tu franchis la limite du domaine, repérant instantanément celui que tu cherches. En même temps, il vient t'accueillir de lui-même. Ce serait bien difficile de le louper. Ton sourire doit illuminer plus que ton visage pour qu’il te reçoive ainsi. « Je viens éloigner la grisaille qui plane sur ce pays. » Ton sourire ne diminue pas. Tu te permets même le luxe d’un clin d'œil. Après tout, que ce soit du premier degré ou non, tu n’en es pas moins sérieuse.
Tu as eu le temps d’y réfléchir. Mais qu’est-ce qui énerverait le plus le gouvernement de Dunn ? Une rébellion ? Certainement pas, ça donnerait du grain à moudre à son moulin. Ce qui le mettra hors de lui, c’est de voir des lycanthropes heureux. Et ils peuvent compter sur toi pour distiller ce soleil et cette chaleur que tu ramènes avec toi. « Oui, la grisaille du pays me manquait. » Puis tous ces gens que tu as laissé derrière toi aussi. Il était temps. Tu n’aurais plus été capable de te voir dans une glace si tu ne revenais pas. « Ta frivolité et ton manque de sérieux aussi me manquaient. » Bien sûr que tu te moques gentiment de lui. Donnant même un léger coup d’épaule dans son bras pour illustrer tes propos.
Tu pouffes en entendant le miaulement vexé répondre au commentaire sur l’humeur massacrante. Tu regardes dans la capuche de ta cape pour voir Amahle, ton chat noir, sortir le bout de son museau. Tu ne te fais pas trop de soucis pour lui quant à la présence de loups dans les environs. Après tout, il a côtoyé des lions dans la savane. « Je te présente monsieur susceptible, un compagnon que je me suis fait avant de partir. Et qui refuse de rester seul chez moi. » Tu hausses légèrement les épaules. « Je le comprends, je n’y resterais pas non plus. » Puis apercevant la sœur en question râler, tu offres un nouveau coup léger dans le bras de Glenn. « Je te ferais dire qu’une femme enceinte n’est jamais d’une humeur massacrante. » Tu souris à nouveau. « C’est prévu pour quand ? » Elle ne doit pas être loin de son terme si tu devais en juger à son allure. Tu ne poseras pas de question sur la transmission du gène. L'hérédité ne fonctionne pas partout. Et puis, tu n’es pas là pour parler de la lycanthropie. Enfin, tu ne sais pas au final. Pourquoi es-tu là ?
Cette fois, tu le regardes sérieusement. « Tu voulais me voir. » Ce n’est pas une question.
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La taquinerie était un trait qu’il ne voyait que rarement chez elle, surtout à Poudlard où Zahra faisait partie des élèves bien studieuses, à l’instar d' @Aena Nightingale avec qui elle partageait l’affiche. Il sentait que cette retraite de quelques semaines lui avaient fait du bien et pas seulement au teint, ce qui attira un sourire sur les lèvres du lycan qui commençait doucement à se faire chambrer.
"Tu me traites de grisaille?" taquina-t-il en passant sa main dans ses cheveux où commençaient à fleurir quelques cheveux blancs. De mieux en mieux, Zahra osait même lui dire qu’il manquait de folie et il secoua la tête en souriant un peu plus franchement. "Mais oui, on sait tous que c’est ça que tu es rentré." Il n'était pas du genre à dire à qui que ce soit qu’il lui avait manqué. Mais si elle rentrait dans un terrain de jeu bien plus léger, il en ferait de même très rapidement. Au fond, Glenn était bien heureux de voir une version plus épurée et bien plus sereine de la jeune femme qui semblait être un peu sous tension ces derniers temps. Il était au courant du peu de lycans passants par les couloirs, son oncle Jackson Yard n’omettant pas de partager les informations confidentiels avec l’alpha. Une façon de garder un oeil sur ce qui se passait, bien que Glenn tentait de contrôler les échauffements que Dunn provoquait à chaque fois.
Souriant au chat qu’elle lui présenta sous sa cape, Glenn ne put qu’adresser un sourire au chat noir, sans se risquer d’approcher de trop la petite créature qui ne semblait pas pour autant très craintive à l’idée de rentrer dans un domaine pleins de loups.
"Entre susceptible, vous vous êtes bien trouvés." le ton était franchement affectueux et alors qu’ils rentraient dans la maison, Glenn demanda à Banshee de rester près de la porte, sans importuner le chat si jamais celui si voudrait se balader un peu. Bien qu’il semblait farouchement s’accrocher aux bras de sa maitresse, Glenn lui concéda d’un regard qu’elle pouvait le laisser libre de ses mouvements dans la pièce centrale. Une grande table à manger s'étalait près du salon, des bancs en bois de part et d’autres et qui pouvaient accueillir bien plus de convives que le canapé du salon, un peu plus loin. Le repas avait une place centrale chez les Yard, c'était autour de cette table qu’on menait également les plus grandes discussions.
"Pour demain. Jackson a déjà pris ses dispositions au cas où." Parce que les Yards ne se rendaient pas à St Mangouste depuis bien longtemps. Tant que les analyses sanguines existaient, aucun d’entre eux n’y mettrait un pied pour s’y faire soigner, Jackson comprit. "Ton frère est passé pendant ton absence. Je pense qu’il avait besoin de parler." Elle comme lui connaissait ses allégeances, il suffisait parfois de suivre les mauvaises personnes pour emprunter le même chemin néfaste. La meute avait très sérieusement endommagé l’image des Lycans, son frère en avait fait parti, bon grès ou malgré lui. Etrangement, voir sa sœur enceinte d’un enfant à protéger semblait lui avoir mis d’autres idées en tête, des idées plus saines. Malheureusement, c'était une partie dont il ne pouvait réellement parler à Zahra.
"Je t’ai demandé de passer pour prendre un café, aussi fade et gris qu’il soit ici. Mais surtout pour que tu me racontes comment tu vas. J’ai l’impression que tu es rentrée ressourcé, ça te va bien."
Servant une tasse de café, tout en omettant pas de lui glisser une tasse avec de l’eau et quelques boites de thé en vrac, Glenn s’installa sur le banc de la cuisine en l’invitant à en faire de même. Prévoyant, le lycan ne souhaitait que la rassurer.
"Tu es partie un moment, je me demandais si tu avais trouvé ce que tu cherchais."
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Nothing is Lost
@Glenn Yard (27.02.23)
Tu pouffes. Si Glenn lui-même fait de l’humour, où donc va aller le monde. « Rassure-toi, le look poivre et sel plaît beaucoup aux femmes. » Tu lui offres un clin d'œil pour accompagner ta tirade. « Ton manque de confiance me blesse profondément, là… » Ta main posée sur ta poitrine à l’emplacement de ton cœur, tu prends une pause dramatique pour illustrer tes paroles. Bien sûr que tu ne le penses pas. Mais tu te sens plus légère après ces trois mois et quelques passés ailleurs. Tu peux bien te montrer un peu joueuse sur les bords.
« Hé ! » Ton chat miaule pour appuyer tes propos. La susceptibilité ce n’est pas toi, c’est Amahle. Effectivement, tu as plutôt la mauvaise foi actuellement. Avant de se rendormir dans la capuche de ta cape. Ou tout du moins de faire semblant. Tu le soupçonnes de rester éternellement sur ses gardes comme un ange gardien. Ou prêt à la moindre opportunité pour faire une connerie. Il faudra que tu le présentes à ton autre ange gardien un jour prochain.
Tu observes l’immense salle de vie où tu te trouves. Tu sens qu’il s’agit là de la pièce centrale de la maison. Le lieu où tout le monde vient prendre ses repas, mais pas que. Elle dégage une chaleur qui donne envie de s’y poser. Peu importe l’heure de la journée. Tu souris en imaginant tout le clan s’entasser les uns sur les autres pour être présents tous en même temps. Ça promet des réceptions mouvementées.
Tu fronces les sourcils. Ses dispositions ? Que dois-tu comprendre à ce sujet. Qu’il ne sera pas présent ? S’il ne se présente pas, ne serait-ce que de temps en temps dans l’hôpital, ça va paraître louche. Un sous-directeur qui ne se trouve pas dans le bâtiment, ça va faire jaser. Ou il sera traité d’incompétent. Tu aimes autant qu’il reste à son poste plutôt que de voir l’un des sympathisants de Dunn le remplacer. Tu t’apprêtes à l’interroger pour en savoir plus lorsque Glenn te coupe l’herbe sous le pied. « Mon frère ? » Tu ne t’attendais pas à ça. Tu sais que Zola connaît le coin. C’est même toi qui lui as parlé de la ferme Yard. Mais tu ne t’attendais pas à ce qu’il fasse quelque chose de cette information. Surtout pas pour… parler ? « Je ne savais pas que vous vous connaissiez. » Sous-entendu plus que de vue. Cependant, la grisaille ne semble pas vouloir se confier à l’être solaire que tu es. Tu devras aller cuisiner ton aîné rapidement si tu veux espérer avoir une chance d’en apprendre plus.
Tu réfléchis rapidement pour imbriquer cette nouvelle pièce de puzzle dans le capharnaüm que représente la situation actuelle. Ton frère envisagerait-il de quitter la meute ? Si c’est le cas, il va falloir que tu prennes des dispositions à ce sujet également. Doux Merlin. Les problèmes ne vont pas aller en s’arrangeant. Oui, il va falloir que tu causes à Zola.
« Merci. » Pour le compliment, autant que pour la boisson. Tu souris devant l’eau chaude et le thé. Ces gens, qui connaissent tes habitudes, te mettent du baume au cœur. « J’aurais dû te ramener un café vraiment noir qui a plus de goût que ta grisaille anglaise. » Tu rigoles. « La prochaine fois, promis. » Tu enfourches le banc pour t’asseoir. Gardant le dos droit, non par crispation ou par sérieux, mais parce que tu ne te vautres que dans des fauteuils confortables. Tu préserves ta colonne vertébrale le reste du temps. Autant que tu le peux. Heureusement que la magie te permet d’alléger le poids de ta capuche, sinon tu serais déjà bossu avec l’habitude que ce pacha a pris.
Tu prends le luxe d’attendre que ton thé infuse, pour en boire une gorgée avant de prendre la parole. « Je ne suis pas sûre d’avoir cherché quelque chose. » Bien sûr, tu as appris à lâcher prise. À être toi et uniquement toi. « Je pense plutôt m’être débarrassée de quelque chose. » De ce poids qui alourdissait tes épaules. Qui t’empêchait de prendre du recul sur la situation présente. Qui te faisait croire que tu devais tout assumer seule et résoudre tous les problèmes du monde magique. Et après quoi ? Résoudre les problèmes moldus et vaincre la famine dans le monde ? Non. Tu n’es pas Merlin. Et même Merlin n’était pas Dieu. « J’ai retrouvé ma capacité à faire la part des choses. Aider les gens oui, je suis médicomage. Me laisser embarquer dans la spirale infernale de la vengeance et tendre au chaos, non. » Tu hausses les épaules. « J’ai vu une lionne défendre sauvagement ses lionceaux, contre un lion qui ne voulait pas d’eux. » Le règne animal ne se comporte pas comme les humains. Il se montre bien plus cruel. Mais aussi bien plus avisé. Il n’y a ni bien ni mal. Uniquement la survie et ceux qui sont trop faibles pour réussir. « Peu après, j’ai revu cette même lionne abandonner l’un de ses lionceaux qui avait été blessé par le lion. » Trop faible pour survivre à présent. « J’y ai plus appris de ces quelques instants que de toutes ces années passées à soigner des gens. » Il va te falloir apprendre à discerner les causes pour lesquelles tu peux te battre et abandonner les causes perdues. Comme avec Charles. Tu n’iras pas le voir à Azkaban. Y est-il toujours ? A-t-il été exécuté ? Quand bien même ça te déchire le cœur. Pour le bien de la plus grande majorité, tu ne vas pas lui apporter un peu de chaleur. Et tu te détestes bien assez pour ça.
Tu reprends une nouvelle gorgée pour te laisser le temps de digérer tes pensées. « Pardon, je me suis laissée emporter par mes souvenirs. » Tu souris de nouveau. « J’ai aussi appris ce que c’était de vivre en se laissant porter d’un jour à l’autre. Tu n’imagines pas le dépaysement. »
« Hé ! » Ton chat miaule pour appuyer tes propos. La susceptibilité ce n’est pas toi, c’est Amahle. Effectivement, tu as plutôt la mauvaise foi actuellement. Avant de se rendormir dans la capuche de ta cape. Ou tout du moins de faire semblant. Tu le soupçonnes de rester éternellement sur ses gardes comme un ange gardien. Ou prêt à la moindre opportunité pour faire une connerie. Il faudra que tu le présentes à ton autre ange gardien un jour prochain.
Tu observes l’immense salle de vie où tu te trouves. Tu sens qu’il s’agit là de la pièce centrale de la maison. Le lieu où tout le monde vient prendre ses repas, mais pas que. Elle dégage une chaleur qui donne envie de s’y poser. Peu importe l’heure de la journée. Tu souris en imaginant tout le clan s’entasser les uns sur les autres pour être présents tous en même temps. Ça promet des réceptions mouvementées.
Tu fronces les sourcils. Ses dispositions ? Que dois-tu comprendre à ce sujet. Qu’il ne sera pas présent ? S’il ne se présente pas, ne serait-ce que de temps en temps dans l’hôpital, ça va paraître louche. Un sous-directeur qui ne se trouve pas dans le bâtiment, ça va faire jaser. Ou il sera traité d’incompétent. Tu aimes autant qu’il reste à son poste plutôt que de voir l’un des sympathisants de Dunn le remplacer. Tu t’apprêtes à l’interroger pour en savoir plus lorsque Glenn te coupe l’herbe sous le pied. « Mon frère ? » Tu ne t’attendais pas à ça. Tu sais que Zola connaît le coin. C’est même toi qui lui as parlé de la ferme Yard. Mais tu ne t’attendais pas à ce qu’il fasse quelque chose de cette information. Surtout pas pour… parler ? « Je ne savais pas que vous vous connaissiez. » Sous-entendu plus que de vue. Cependant, la grisaille ne semble pas vouloir se confier à l’être solaire que tu es. Tu devras aller cuisiner ton aîné rapidement si tu veux espérer avoir une chance d’en apprendre plus.
Tu réfléchis rapidement pour imbriquer cette nouvelle pièce de puzzle dans le capharnaüm que représente la situation actuelle. Ton frère envisagerait-il de quitter la meute ? Si c’est le cas, il va falloir que tu prennes des dispositions à ce sujet également. Doux Merlin. Les problèmes ne vont pas aller en s’arrangeant. Oui, il va falloir que tu causes à Zola.
« Merci. » Pour le compliment, autant que pour la boisson. Tu souris devant l’eau chaude et le thé. Ces gens, qui connaissent tes habitudes, te mettent du baume au cœur. « J’aurais dû te ramener un café vraiment noir qui a plus de goût que ta grisaille anglaise. » Tu rigoles. « La prochaine fois, promis. » Tu enfourches le banc pour t’asseoir. Gardant le dos droit, non par crispation ou par sérieux, mais parce que tu ne te vautres que dans des fauteuils confortables. Tu préserves ta colonne vertébrale le reste du temps. Autant que tu le peux. Heureusement que la magie te permet d’alléger le poids de ta capuche, sinon tu serais déjà bossu avec l’habitude que ce pacha a pris.
Tu prends le luxe d’attendre que ton thé infuse, pour en boire une gorgée avant de prendre la parole. « Je ne suis pas sûre d’avoir cherché quelque chose. » Bien sûr, tu as appris à lâcher prise. À être toi et uniquement toi. « Je pense plutôt m’être débarrassée de quelque chose. » De ce poids qui alourdissait tes épaules. Qui t’empêchait de prendre du recul sur la situation présente. Qui te faisait croire que tu devais tout assumer seule et résoudre tous les problèmes du monde magique. Et après quoi ? Résoudre les problèmes moldus et vaincre la famine dans le monde ? Non. Tu n’es pas Merlin. Et même Merlin n’était pas Dieu. « J’ai retrouvé ma capacité à faire la part des choses. Aider les gens oui, je suis médicomage. Me laisser embarquer dans la spirale infernale de la vengeance et tendre au chaos, non. » Tu hausses les épaules. « J’ai vu une lionne défendre sauvagement ses lionceaux, contre un lion qui ne voulait pas d’eux. » Le règne animal ne se comporte pas comme les humains. Il se montre bien plus cruel. Mais aussi bien plus avisé. Il n’y a ni bien ni mal. Uniquement la survie et ceux qui sont trop faibles pour réussir. « Peu après, j’ai revu cette même lionne abandonner l’un de ses lionceaux qui avait été blessé par le lion. » Trop faible pour survivre à présent. « J’y ai plus appris de ces quelques instants que de toutes ces années passées à soigner des gens. » Il va te falloir apprendre à discerner les causes pour lesquelles tu peux te battre et abandonner les causes perdues. Comme avec Charles. Tu n’iras pas le voir à Azkaban. Y est-il toujours ? A-t-il été exécuté ? Quand bien même ça te déchire le cœur. Pour le bien de la plus grande majorité, tu ne vas pas lui apporter un peu de chaleur. Et tu te détestes bien assez pour ça.
Tu reprends une nouvelle gorgée pour te laisser le temps de digérer tes pensées. « Pardon, je me suis laissée emporter par mes souvenirs. » Tu souris de nouveau. « J’ai aussi appris ce que c’était de vivre en se laissant porter d’un jour à l’autre. Tu n’imagines pas le dépaysement. »
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FICHE DE PERSO
Acceptant le semi compliment sur des cheveux qui n'était pas tant poivre et sel mais surtout terreux vu ces journées passées dans les champs, il ne put que lui accorder un sourire alors qu’elle s’installait à table, la main de l’homme présent dans chaque objet de la maison sans qu’on ne puisse déceler la moindre trace magique. Si Glenn était le premier à user beaucoup de ses mains pour effectuer tous le travail manuel, certains habitants de la maison avaient également appris à en faire de même, faisant en sorte de diriger toute l'énergie de leur sang sorcier dans leurs transformations. Bien sur, ce n'était là qu’un choix parmi d’autre, Glenn appréciait un mode de vie simple, sans prôner leur sang de bête bien plus présent que jamais. Ce fut ainsi qu’il ne préféra pas tourner autour du pot concernant la visite de Zola. Après avoir compris que Zahra avait fini par lui parler de Glenn, ce dernier avait passé outre le fait d’avoir un domaine bien caché aux yeux du ministère, puisqu’aucun d’entre eux n'était déclaré.
"Il avait besoin d’un autre point de vue, après que sa Meute ait fait plus de tord qu’autre chose à la communauté. Il va sans dire qu’il a compris que les actions de son Alpha sans concertation avec les autres membres de ce qui devrait être une famille, a précipité les réactions de Dunn."
Le ton était bien calme alors qu’on sentait que l'étage complet se vidait des occupants pour rejoindre ceux d’en haut. C'était le genre de conversation houleuse que la plupart des lycans évitaient, les Dunn, la politique, les décrets qui les bridaient davantage alors que la Meute n’avait fait que cliver une population de plus parmi les sorciers. Le ministère avait imposé ses contrôles sanguins à l’hôpital, privant bon nombre de lycans de soin nécessaire que la plupart des médicomages fournissaient avec sincérité. Mais le doute était semé dans les esprits par les médias, les éclats d'émeute et les hurlements en pleine nuit de lune par certains loups ne se privant pas de faire simplement peur aux sorciers. La Meute perdait de cet éclat et Zola l’avait bien comprit, l’adversité dans laquelle plongeait le groupe ne faisait que créer le fossé entre les hybrides sans les rassembler.
"Nos secrets seront fermement gardés l’un par l’autre."
Parce qu’il avait pris un risque à inviter un lycan non déclaré mais qui aurait pu attiré la Meute complète chez lui avec un simple piège. Parce que Zola n'était pas obligé de faire confiance aux Yards non plus. Mais cet après midi passé avec eux lui avait probablement montré une autre facette plus pacifiste et plus simple qu’il pouvait avoir. Moins de torture, avec la même acceptation de soi mais bien plus sereine, sans entrer dans le conflit direct. Du moins, il l’espérait mais lâcha un sourire en sentant sa propre façon de penser bien ennuyeuse par moment, mais c'était probablement parce qu’il se sentait bien plus à l’aise à cultiver son domaine qu'à tenter de convaincre par des paroles d’autres lycans que la violence était loin d'être nécessaires. Un jour, elle le sera, il espérait seulement repousser ce moment encore un peu. Pour ne pas avoir son propre domaine en sang et à feu.
"Il doit être difficile de lâcher prise dans ton métier, surtout quand on te demande d’user de tous les moyens nécessaires pour sauver quelqu’un." souffla-t-il après un petit moment de silence, comprenant ce que la jeune femme avait cherché à se libérer en partant d’ici un moment. "Avec le temps, j’ai aussi appris qu’on ne peut pas sauver tout le monde, surtout ceux qui n’en ont pas envie." Combien de lycans avaient-il vu partir de son domaine avec cette rage au ventre, sans que les Yards ne puissent calmer cette tempête qui régnait depuis des mois alors qu’ils étaient tous menacé? Les laisser partir pour ne pas tout consumer sous leur passage était nécessaire mais les risques étaient parfois bien plus grand. Mais à vivre pour les autres ainsi, ne faisaient que rendre les ulcères plus grands si on n’y prêtait pas attention.
C'était encore une toute autre éthique de vouloir abréger des souffrances, comme la lionne avait pu le faire avec son lionceau bien trop blessé. Dans un sens, elle avait passé le relai au destin.
"Ca reste important de savoir quand il faut décrocher pour se retrouver et se recentrer. C’est une nouvelle force qui te permet d’avancer sans regret."
Il ne pouvait lui demander les raisons exactes qui l’avaient poussé à prendre ce recul et faire un grand pas en avant par la même occasion. Peut-être avait-elle fini par être confronté à un patient auquel elle avait fini par s’attacher. Ou peut-être même que l’inquiétude l’avait bien trop gagné vis à vis de son frère, quant était-il que Glenn n’avait cherché qu'à la rassurer en lui expliquant les raisons pour lesquelles son grand frère et lui avaient enfin eu l’occasion de discuter.
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Nothing is Lost
@Glenn Yard (27.02.23)
Tu ne peux qu’être en accord avec ça. Tu le leur as déjà dit à tous. Mais comment cette meute pourrait survivre sans Ryan ? Ils ne semblent pas savoir faire. Tu ne peux pas leur reprocher ça. Et tu ne peux pas sauver tout le monde non plus. Tu approuves donc la venue de ton frère ici. Si tu le peux, tu l’encourageras même à revenir. Même si au final, c’est à lui de prendre ses décisions. S’il se juge plus en sécurité contre les chasseurs avec la Meute, tu ne pourras pas le lui reprocher. Depuis cette violente dispute qui vous a opposé il y a plusieurs années, tu sais bien qu’il n’a aucun problème à s’accepter et à vivre en communion avec le loup. Qu’il n’y a pas Zola d’un côté et le loup de l’autre. Qu’il s’agit juste de lui. Une pièce avec deux faces. Ce n’est pas ce qu’il cherchait avec la Meute. Il voulait juste vous protéger. Toi et le reste de ta famille. Pour qu’aucun chasseur ne vienne plus décimer les vôtres. Il sera peut-être temps d’opérer un changement. Bientôt.
Tu hoches la tête. Détenir un secret peut se révéler dangereux, mais en confier un l’est d’autant plus. Tu te rassures en sachant qu’ils sont sur un pied d’égalité à ce niveau-là. Aucune trahison ne sera alléchante pour l’un comme pour l’autre. Tu espères juste qu’aucun serment inviolable n’entre en équation. Même si tu doutes que ton frère accepte n’importe qui comme enchanteur. Tu aurais probablement été la personne la plus adéquate. Connu des deux partis et dans la confidence. Sauf que bien évidemment, tu n’accepterais pour rien au monde de mettre ton frère en danger avec une telle magie. Glenn non plus, dans une moindre mesure. Puis tu leur fais confiance.
« Merci pour lui. » Pour tout ce qu’il a fait alors que rien ne l’y obligeait.
Encore une fois, tu ne peux que hocher la tête. Il s’agit là de l’aspect le plus difficile de ton métier et de ta situation. Offrir ton aide et te démener pour une personne qui n’en veut pas et rejette toute main tendue. Malgré toute l’expérience que tu possèdes, certains cas te touchent encore bien trop. Tu n’as pas acquis cette capacité à te détacher de tout pour te protéger des déceptions et laisser les individus dans le besoin en détresse. Merlin, tu ne veux surtout pas l’acquérir et devenir insensible avec le temps. « Je ne suis pas sûre d’avancer sans regrets. » Tu regretteras toujours certains actes, certaines situations où tu aurais pu donner plus. Agir autrement. Anticiper. « Cependant, je connais mes limites à présent. » Tu ne donneras pas indéfiniment. Finis les causes perdues. Tu es altruiste, mais tu es une lionne. Une louve.
Tu souris, en songeant à ce que vient de dire le loup. « Je crois que personne ne tient à ce que nous lâchons prise dans notre métier. Ni les patients, ni les dirigeants. » Voilà une pique gratuite pour Jackson. Le sous-directeur, aussi bienveillant soit-il avec ta situation, lycanthropie oblige, ne reste pas moins responsable comme tous les autres à la tête de l’hôpital. Responsable de la surcharge de travail, du manque de personnel, de la gestion du budget, du surmenage et des burn-outs. De ce que tu as entendu, les moldus ne s’en sortent pas forcément mieux. Le budget santé représente une somme colossale. Et pourtant, ce ne sera probablement jamais suffisant. Ça n'en excuse pas pour autant la politique de rendement des soins. « Ce doit être le revers de baguette. » Tu ne peux de toute façon pas lutter contre la fatalité. Tu ne peux pas non plus dire que tu te ménages en comptant tes heures bénévoles sur le marché aux trolls. Pour venir en aide aux créatures qui ne sont pas en sécurité dans le si réputé Ste Mangouste.
Tu hoches la tête. Détenir un secret peut se révéler dangereux, mais en confier un l’est d’autant plus. Tu te rassures en sachant qu’ils sont sur un pied d’égalité à ce niveau-là. Aucune trahison ne sera alléchante pour l’un comme pour l’autre. Tu espères juste qu’aucun serment inviolable n’entre en équation. Même si tu doutes que ton frère accepte n’importe qui comme enchanteur. Tu aurais probablement été la personne la plus adéquate. Connu des deux partis et dans la confidence. Sauf que bien évidemment, tu n’accepterais pour rien au monde de mettre ton frère en danger avec une telle magie. Glenn non plus, dans une moindre mesure. Puis tu leur fais confiance.
« Merci pour lui. » Pour tout ce qu’il a fait alors que rien ne l’y obligeait.
And I try, oh my god do I try
I try all the time, in this institution
And I pray, oh my god do I pray
I pray every single day
For a revolution
I try all the time, in this institution
And I pray, oh my god do I pray
I pray every single day
For a revolution
Encore une fois, tu ne peux que hocher la tête. Il s’agit là de l’aspect le plus difficile de ton métier et de ta situation. Offrir ton aide et te démener pour une personne qui n’en veut pas et rejette toute main tendue. Malgré toute l’expérience que tu possèdes, certains cas te touchent encore bien trop. Tu n’as pas acquis cette capacité à te détacher de tout pour te protéger des déceptions et laisser les individus dans le besoin en détresse. Merlin, tu ne veux surtout pas l’acquérir et devenir insensible avec le temps. « Je ne suis pas sûre d’avancer sans regrets. » Tu regretteras toujours certains actes, certaines situations où tu aurais pu donner plus. Agir autrement. Anticiper. « Cependant, je connais mes limites à présent. » Tu ne donneras pas indéfiniment. Finis les causes perdues. Tu es altruiste, mais tu es une lionne. Une louve.
Tu souris, en songeant à ce que vient de dire le loup. « Je crois que personne ne tient à ce que nous lâchons prise dans notre métier. Ni les patients, ni les dirigeants. » Voilà une pique gratuite pour Jackson. Le sous-directeur, aussi bienveillant soit-il avec ta situation, lycanthropie oblige, ne reste pas moins responsable comme tous les autres à la tête de l’hôpital. Responsable de la surcharge de travail, du manque de personnel, de la gestion du budget, du surmenage et des burn-outs. De ce que tu as entendu, les moldus ne s’en sortent pas forcément mieux. Le budget santé représente une somme colossale. Et pourtant, ce ne sera probablement jamais suffisant. Ça n'en excuse pas pour autant la politique de rendement des soins. « Ce doit être le revers de baguette. » Tu ne peux de toute façon pas lutter contre la fatalité. Tu ne peux pas non plus dire que tu te ménages en comptant tes heures bénévoles sur le marché aux trolls. Pour venir en aide aux créatures qui ne sont pas en sécurité dans le si réputé Ste Mangouste.
INFOS
FICHE DE PERSO
"Je n’ai rien fais, vraiment. C’est lui qui est venu."
Parce que le pas avait été fait, Glenn n’avait fait que suivre dans l’espoir de sortir quelqu’un d’autre de la Meute. En quitter une signifiait obligatoire en rejoindre une autre, les loups ayant besoin de cette protection d’un alpha pour survivre s’ils n’en étaient déjà pas un. Il n’avait pas cette prétention de pouvoir le faire changer d’avis mais s’il pouvait lui offrir un abri contre les autres, la porte serait aussi grande ouverte que le portail par lequel Zahra était entrée un peu plus tôt.
Alors qu’elle lui indiquait ne pas pouvoir avancer sans regret, Glenn fronça légèrement les sourcils, sentant que le poids dont elle s'était délestée n'était pas totalement partie durant son voyage. Ce n'était pas tant le travail qu’elle avait fui en mettant un maximum de distance possible, c'était bien autre chose. Quelque chose de bien plus personnelle que de simples gênes lycans qu’elle partageait avec sa famille. Baissant la tête vers sa tasse de café qu’il n’avait pas encore portée aux lèvres, il eut soudainement l’impression de voir sa meilleure amie en face de lui, au moment même où @Aena Nightingale lui disait le secret le plus lourd qu’elle avait choisi de partager avec lui pour ne pas se laisser emporter par les regrets. Celui d’un enfant abandonné par obligation. Levant la tête vers Zahra qui se lançait dans l’aspect purement administratif de son travail à St-Mangouste, Glenn tapota légèrement sur la anse de son coté.
"Il y a autre chose, c’est ça?"
Plus qu’une question, c'était plutôt une affirmation qu’il lança sans le moindre tact comme on le connaissait. C'était un naturel brut de décoffrage qu’il avait toujours eu depuis Poudlard, sans avoir besoin de passer par quatre chemins pour dire juste ce qu’il pensais sans once de jugement derrière. Plissant les yeux alors que le soleil délivrait ces derniers rayons de soleil derrière une des nombreuses collines en paysage, le lycan leva la main pour excuser sa manière peu douce de lui couper la parole en pleine milieu d’une pique adresser à son oncle Jackson. Il s’imaginait bien qu’elle n'était pas venue pour parler dans le dos d’un de ses supérieurs, le même qui avait accepté du jour au lendemain qu’elle prenne des congés durant trois mois d’affilé en décalant tous ceux des autres durant les fêtes de fin d’année.
"Désolé, c’est surtout une impression que c’est un regret que tu as depuis longtemps. "
Il comprenait néanmoins qu’elle ne veuille en parler, surtout qu’il ne devait pas être le mieux placé pour écouter ses confidences. Leur amitié avait toujours été qu’autour de ces lycans qui faisaient leur vie mais pas foncièrement de l’aspect parfois plus personnel de leur quotidien et de leur histoire.
INFOS
FICHE DE PERSO
Nothing is Lost
@Glenn Yard (27.02.23)
Tu balaies d’un mouvement de main le commentaire de ton ami. Tu n’es pas venue pour t’épancher sur les bribes de ce qu’il reste après ta cure au soleil. Surtout que ce n’est pas un regret, mais du pluriel. Juste que le dernier en date a réussi à faire déborder le vase. Tu n’en parleras cependant à personne. Après tout, pour la population, ce qui te démange n’est que justice. Quelle bande d'ignares.
Voulant dévier la conversation sur un sujet différent, tu regardes les alentours. « Ta sœur va accoucher à la maison ? » Tu sais bien que les Yards fuient ton lieu de travail, il te paraît donc plus probable que les femmes accouchent ici plutôt qu’ailleurs. Tu refuses de penser que Glenn soit suffisamment inconscient pour les laisser se rendre au marché aux trolls pour ça.
Tu ne possèdes pas la prétention de venir telle une arriviste pour donner ton avis et tes conseils plein de bien-pensance. Cependant, ton professionnalisme s’inquiète tout de même. Tu ne cherches même plus à lutter contre. Tu ne lui feras pas non plus l’affront de lui dire qu’il peut te contacter en cas de complication. La gynécomagie ne fait peut-être pas partie de ton domaine d’expertise néanmoins, pratiquer aux urgences si souvent t’as formé bien mieux que n’importe quelle autre méthode.
Cette pensée t’en amène une autre. « Vous ne commencez pas à être à l’étroit ? » Face à toutes les âmes égarées qu’il récupère et accueille. Quoiqu’il ne les loge peut-être pas tous non plus. L’alpha ressemblerait presque à une grand-mère ramassant tous les chats errants du coin. Sauf qu’ici point de félin, uniquement des loups. Quant à la grand-mère, elle est bien grisonnante après tout. Tu te retiens de pouffer de ta pensée.
Un sourire nostalgique se pose sur tes lèvres. Tu aimes cette vie où toutes les générations de la famille se côtoient et partagent leur quotidien. Tu as la chance de vivre ça lorsque tu retournes à Rapsha. Tu avais ça aussi avant dans la demeure familiale ici au Royaume-Uni. Cependant, pour protéger votre famille, Zola et toi avez décidé qu’il fallait chacun partir de votre côté. Une question de sécurité et une manière de brouiller les pistes. Voilà probablement la raison principale qui rend ta maison à Flagley-le-Haut si terne et morose. L’absence de vie et de chaleur humaine. Tu comprends parfaitement que le squatteur de capuche ne désire pas y rester.
Voulant dévier la conversation sur un sujet différent, tu regardes les alentours. « Ta sœur va accoucher à la maison ? » Tu sais bien que les Yards fuient ton lieu de travail, il te paraît donc plus probable que les femmes accouchent ici plutôt qu’ailleurs. Tu refuses de penser que Glenn soit suffisamment inconscient pour les laisser se rendre au marché aux trolls pour ça.
Tu ne possèdes pas la prétention de venir telle une arriviste pour donner ton avis et tes conseils plein de bien-pensance. Cependant, ton professionnalisme s’inquiète tout de même. Tu ne cherches même plus à lutter contre. Tu ne lui feras pas non plus l’affront de lui dire qu’il peut te contacter en cas de complication. La gynécomagie ne fait peut-être pas partie de ton domaine d’expertise néanmoins, pratiquer aux urgences si souvent t’as formé bien mieux que n’importe quelle autre méthode.
Cette pensée t’en amène une autre. « Vous ne commencez pas à être à l’étroit ? » Face à toutes les âmes égarées qu’il récupère et accueille. Quoiqu’il ne les loge peut-être pas tous non plus. L’alpha ressemblerait presque à une grand-mère ramassant tous les chats errants du coin. Sauf qu’ici point de félin, uniquement des loups. Quant à la grand-mère, elle est bien grisonnante après tout. Tu te retiens de pouffer de ta pensée.
Un sourire nostalgique se pose sur tes lèvres. Tu aimes cette vie où toutes les générations de la famille se côtoient et partagent leur quotidien. Tu as la chance de vivre ça lorsque tu retournes à Rapsha. Tu avais ça aussi avant dans la demeure familiale ici au Royaume-Uni. Cependant, pour protéger votre famille, Zola et toi avez décidé qu’il fallait chacun partir de votre côté. Une question de sécurité et une manière de brouiller les pistes. Voilà probablement la raison principale qui rend ta maison à Flagley-le-Haut si terne et morose. L’absence de vie et de chaleur humaine. Tu comprends parfaitement que le squatteur de capuche ne désire pas y rester.
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FICHE DE PERSO
Alors que la jeune femme évitait un sujet qui lui semblait bien plus épineux que prévu, Glenn ne put s'empêcher de lâcher un sourire, non sans une certaine nervosité. Zahra n'avait jamais aimé s'épancher sur ses émotions, préférant déversée toute son énergie dans le savoir que la medicomagie pouvait lui offrir. Comprenant qu'il pouvait s'aventurer dans un chemin pentu, il leva doucement la main de sa tasse en signe de paix mais aussi de résignation. Il ne serait pas celui qui insisterait à remuer de vieux démons, même si son voyage n'avait visiblement pas réussi à les faire taire. Un jour peut être qu'elle saura s'en débarrasser autrement et Glenn serait la pour l'écouter d'une bonne oreille si elle le souhaitait.
"A la maison, comme nous tous." ils avaient tous pris vie ici. Les lycans inné comme ceux qui avait choisi d'être mordu par amour, comme Jackson. Voyant que la jeune femme s'inquiétait des circonscriptions dans lesquelles sa soeur allait accouché, il préfèra la rassurer. De nombreuses familles choisissaient d'accoucher leur enfant à la maison, les femmes étant mieux entourés, plus à l'aise que dans des hôpitaux où la vie et la mort se croisaient sans cesse. "Jackson sera là aussi."
Au final, le domaine allait bientôt se mettre en pause momentané le temps que son neveu expire son premier souffle parmi les siens. La tradition voulait qu'il soit entouré de lycans, d'amour et de protection que la meute lui offrait.
Pointant par la suite la fenêtre du doigt, Glenn indiqua une bâtisse qui s'aggrandissait de jour en jour. @Nero MacGregor leur apportait une grande aide pour que les employés de la ferme puisse avoir un confort optimal dans le domaine et il était vrai que les Yard acceuillaient de plus en plus de lycans égarés qu'il tentait de guider vers un meilleur chemin que celui proposé par la Meute.
"On est entrain de faire quelques extensions sur le gîte actuel."
Si les Yard vivaient dans la maison principale, il fallait avouer que les réfugiés avaient leur propre bâtisse secondaire plus loin dans les terres, a l'abri des regards du grand public. Protégé aux yeux du ministère parce que la famille faisait profil bas en étant de simples bons sorciers exemplaires de la société, ils avaient toujours échappé aux contrôles de plus en plus réguliers du département des créatures magiques. Malgré tout, la crainte d'être débusquée était omniprésente.
"C'est pour ça que ton frère aura toujours une place ici s'il le souhaite."
Au delà de la crainte, le besoin de faire le bien était bien plus important. Les risques et les enjeux étaient nombreux mais les lycans se disloquaient et il semblait important pour Glenn de les réunir sous un toit serein. Il lui adressa un sourire, dans le seul but de relever le sien qu'il avait vu disparaitre sous de vieilles pensées. Même si la réalité de la Grande Bretagne la rattrapait alors qu'elle venait à peine de rentrer de vacances, il préférait encore qu'elle puisse, demain, commencer sa journée sous une aube nouvelle.
"Allez, prends ton thé, je te fais visiter la partie en travaux."
INFOS
FICHE DE PERSO
Nothing is Lost
@Glenn Yard (27.02.23)
Tu souris devant la confirmation. Tu aimes ce genre de traditions qui nourrissent l’histoire familiale. Une coutume qui se pratique également dans ton clan. Que tu es la seule à avoir outrepassée involontairement. Quelque chose qui n’est plus aussi répandu que par le passé. Mais tu le comprends mieux que personne. Le côté médical prime sur le confort personnel pour la survie du nouveau-né dans la majorité des cas.
Un jour, tu devrais présenter le domaine Yard à ta mère qui adore entendre ce genre d’histoires et déterrer des anecdotes qui datent de plusieurs siècles passés en discutant avec toutes les générations présentent possibles. Tu es persuadée que ton ami la trouvera charmante. Tu te gausses d’anticipation.
Glenn semble sentir ce que tu penses puisqu’il t’avoue que Jackson sera présent. C’est une bonne chose. Un médicomage dans une meute de loups ne peut que symboliser la bonne santé et la longévité de cette dernière. Tu n’as pas le temps de jouer ce rôle de toute façon. Malheureusement.
Tu retiens néanmoins, que tu sembles trop facilement lisible pour le loup. Que ce soit ton odeur, les crispations infimes de tes muscles ou la possibilité qu’il soit devenu legilimens, tu n’aimes pas ça. Te savoir tel un livre ouvert te dérange. Tu as bien trop de secrets à protéger pour prendre le risque de les voir étalés. Il va falloir que tu remédies à ce problème avant qu’il ne soit trop tard.
Tu observes en direction de l’extérieur pour tenter de voir ce que te montre ton ami. Tu remarques alors quelques installations qui ne trônaient pas à cet endroit par le passé. Heureusement que le domaine s’étend sur une grande surface pour permettre cette extension. Tu remarques également que le temps passe bien plus vite lorsqu’il s’écoule en bonne compagnie.
Tu souris en réponse à la proposition. « Avec plaisir ! Mais ce sera pour une prochaine fois. » Tu termines ta tasse de thé en deux longues gorgées. Tirant la langue comme la gamine que tu n’es plus. Juste pour contrarier ton guide improvisé dans son programme. « En vérité, je reprends mon service avec un horaire de nuit. » Tu n’as aucun grief contre ce planning, au contraire, il a l’avantage de se montrer socialement plus calme. « Et j’ai encore quelques trucs à faire avant. » Dont envoyer une lettre à @Ima Soninké et taquiner @Dâriush Aslan. « Tu me feras visiter lorsque tu me présenteras ton nouveau louveteau. » Tu accompagnes la tirade d’un clin d'œil. Tu comptes bien faire la connaissance de son neveu de sa nièce ? rapidement. « Je t’emmènerais un bibelot pour la pendaison de crémaillère. » Parce qu’une occasion de boire un verre ne se refuse pas. Ou deux pour l’occasion.
Tu vérifies que ton chat se trouve toujours dans ta capuche avant de te diriger vers l’extérieur. Il ne manquerait plus que ce dernier soit parti vagabonder dans les pattes de Banshee. Une catastrophe s’il décide qu’il est le dominant et qu’il veut soumettre le chien-loup dans une bagarre. Tu l’aimes beaucoup et tu ne doutes pas de ses capacités, mais là, il va juste se prendre une cuisante défaite dans le museau.
Tu embrasses ton ami sur la joue pour le saluer avant de transplaner. « À plus la grisaille. » Et tu ris de nouveau ouvertement. Pleine de vie.
Un jour, tu devrais présenter le domaine Yard à ta mère qui adore entendre ce genre d’histoires et déterrer des anecdotes qui datent de plusieurs siècles passés en discutant avec toutes les générations présentent possibles. Tu es persuadée que ton ami la trouvera charmante. Tu te gausses d’anticipation.
Glenn semble sentir ce que tu penses puisqu’il t’avoue que Jackson sera présent. C’est une bonne chose. Un médicomage dans une meute de loups ne peut que symboliser la bonne santé et la longévité de cette dernière. Tu n’as pas le temps de jouer ce rôle de toute façon. Malheureusement.
Tu retiens néanmoins, que tu sembles trop facilement lisible pour le loup. Que ce soit ton odeur, les crispations infimes de tes muscles ou la possibilité qu’il soit devenu legilimens, tu n’aimes pas ça. Te savoir tel un livre ouvert te dérange. Tu as bien trop de secrets à protéger pour prendre le risque de les voir étalés. Il va falloir que tu remédies à ce problème avant qu’il ne soit trop tard.
Tu observes en direction de l’extérieur pour tenter de voir ce que te montre ton ami. Tu remarques alors quelques installations qui ne trônaient pas à cet endroit par le passé. Heureusement que le domaine s’étend sur une grande surface pour permettre cette extension. Tu remarques également que le temps passe bien plus vite lorsqu’il s’écoule en bonne compagnie.
Tu souris en réponse à la proposition. « Avec plaisir ! Mais ce sera pour une prochaine fois. » Tu termines ta tasse de thé en deux longues gorgées. Tirant la langue comme la gamine que tu n’es plus. Juste pour contrarier ton guide improvisé dans son programme. « En vérité, je reprends mon service avec un horaire de nuit. » Tu n’as aucun grief contre ce planning, au contraire, il a l’avantage de se montrer socialement plus calme. « Et j’ai encore quelques trucs à faire avant. » Dont envoyer une lettre à @Ima Soninké et taquiner @Dâriush Aslan. « Tu me feras visiter lorsque tu me présenteras ton nouveau louveteau. » Tu accompagnes la tirade d’un clin d'œil. Tu comptes bien faire la connaissance de son neveu de sa nièce ? rapidement. « Je t’emmènerais un bibelot pour la pendaison de crémaillère. » Parce qu’une occasion de boire un verre ne se refuse pas. Ou deux pour l’occasion.
Tu vérifies que ton chat se trouve toujours dans ta capuche avant de te diriger vers l’extérieur. Il ne manquerait plus que ce dernier soit parti vagabonder dans les pattes de Banshee. Une catastrophe s’il décide qu’il est le dominant et qu’il veut soumettre le chien-loup dans une bagarre. Tu l’aimes beaucoup et tu ne doutes pas de ses capacités, mais là, il va juste se prendre une cuisante défaite dans le museau.
Tu embrasses ton ami sur la joue pour le saluer avant de transplaner. « À plus la grisaille. » Et tu ris de nouveau ouvertement. Pleine de vie.