Tonton Neznez - Ft Ebenezer Grimm

En entrant dans notre chambre à coucher à @Samuel More et moi, je regarde directement vers le côté du lit où il dort chaque nuit, allait-il continuer à le faire une fois qu’il serait la vérité, l’idée d’avoir une place vide à mes côtés me fit frissonner d’horreur dans le dos et c’est le visage ravagé de larmes que je prends la direction du lit pour m’y allonger, recroqueviller sur le côté et serrant contre moi la peluche de Liam, sa première peluche, offerte par Priam le jour de sa naissance, un petit dragon vert gallois, je passais mon doigt le long des coutures que j’avais entrepris pour le rafistoler, ce qu’il avait pu vivre d’aventures ce dragon en peluche. Sa dernière mésaventure lui avait couté une aile que j’avais recousu à la moldu, parce que cela me calmait de temps en temps. J’aurais pu le faire d’un coup de baguette avec un simple réparo, ou demander à Lucky de s’en occuper, mais c’était mon plaisir.

En entendant la porte de la chambre s’ouvrir je retiens mon souffle, mais je ne me retourne pas pour autant, continuant doucement de caresser la peluche alors que mon regard est rivé sur la fenêtre. Tiens, il s’est mis à pleuvoir, est-ce que le temps à décider de se coordonner à mes émotions. Je ne pleure plus, mais mes yeux sont toujours humide, mon visage est humide par le ruissèlement de larmes qu’il y a pu avoir. Mes yeux doivent certainement être rouge. Je l’écoutais sans rien dire, sans bouger, mais appréciant quand même les gestes affectifs qu’il avait vers moi. Je savais que je devais lui dire, c’était son droit, je n’avais pas le droit de le lui cacher plus longtemps, sept ans que je lui cache qu’il est père. « Il va m’en vouloir, il en aura le droit, mais et si cela nous détruit. » terminais-je ma phrase en diminuant ma voix et en me retournant vers lui, tenant toujours la peluche. Je pouvais remarquer qu’Ebenezer avait l’air préoccupé. « Tu peux y aller si tu le dois, de toute façon il ne va pas tarder. » dis-je en le regardant avant de détourner le regard.