Myrddin Gwelt

Identité : Myrddin,Céos Gwelt

Date et Lieu de naissance : 02 novembre 2000 (donc 22ans), à sainte Mangouste très certainement, mais il n'en sait rien véritablement.

Statut civil : Célibataire (frileux à s'attacher). Ce genre de statut n’a pas l’air de le déranger pour autant. S’attacher aux gens c’est prendre le risque de les perdre et souffrir, il n’est pas encore prêt à être autre chose qu’un frère.

Scolarité :Actuellement en 3eme année chez Serdaigle


Profession : Occupé à regarder d'un mauvais œil ce que sa sœur laisse trainer dans le coin.

Baguette magique :Chêne blanc, crin de licorne, 25 cm, rigidité moyenne


Famille :
> Recueilli très jeune par Brawen Gwent suite au massacre de ses parents biologiques, Myrddin considère sa sauveuse comme sa propre mère, et les enfants qu'elle a recueilli comme ses frères et sœurs.  Néanmoins ses liens sont plus construits avec Brynn et Rhiannon même s’ils n’ont rien de fusionnels.

>Se sentant proche des deux filles (Brynn et Rhiannon), Myrddin à toujours essayé d’obtenir leurs approbations. Souvent trop maladroit il avait l’impression de déranger les filles quand il était plus jeune. Néanmoins, elles sont tout pour lui, qu’importe leurs différences et leurs petits conflits passés ou présent il sera toujours là pour elles.

>Myrddin conserve des souvenirs éparses de sa famille biologique, des brides d'images, des sensations, des parfums. Les prénoms de son père et sa mère lui ont totalement échappé avec le temps, la certitude qu'ils ne sont plus suffit à ne pas vouloir trop forcer les souvenirs à remonter en détails, ceux le submergeant encore étant des plus désagréables. Plus tard il trouvera peut-être la force et le courage d’en savoir plus sur eux

Hérédité du sang : Inconnue pour le moment. Myrddin aime à dire qu'il est d'origine moldu, même si au fond de lui il n'arrive pas à trouver une raison valable pour que des non-sorciers se retrouvent soudainement confrontés à de Loups enragés. Il y'a surement d'autres vérités enfouies sous les terres n'appartenant pas à sa mère adoptive, les déterrer demandera pas mal d’effort et de détermination. Ce ne sera pas pour tout de suite.

Particularité magique : Aucune

Caractère : D’une apparence très Calme voir même trop réfléchi, Myrddin peut sembler très froid et pragmatique en toute occasion. Faute à son besoin de rester dans sa bulle et conserver un maximum de tranquillité dans un environnement ressemblant trop rapidement à une fourmilière à laquelle il ne veut suivre le rang. Aux débats et partages d’opinions, le jeune homme préfère rester en retrait dès que cela lui est possible, bouquinant dans un coin, ou s’échappant vers les serres de botaniques quand personne n’y est pour se ressourcer.
Le soir il est possible de le voir assit par terre dans l’herbe fraiche le nez vers les étoiles. Rêveur assumé, le garçon est bien souvent en train de dessiner à n’importe quelle heure du jour (entre les cours) et de la nuit (les longues insomnies amies). Se sentant proche de la nature de par l’éducation que lui a donné sa mère adoptive, il peut sembler un peu asocial et bien trop apte à préférer observer la croissance d’une jeune pousse ou une portée de chats sauvages.Curieux et intelligent de nature, il n'est pas rare de le voir également dans la bibliothèque pour parfaire ses connaissances dès lors qu'il aurait croisé une créature inconnue, ou une plante qui ne lui dit rien.
Pour autant, si Myrddin ne cherche pas le contact avec les inconnus, il s’avère être extrêmement loyal envers les personnes qu’il chérit. D’un naturel attentif et attentionné il tache d’être toujours présent pour son entourage même si sa maladresse usuelle peut le rendre continuellement pénible ou gênant. Adopter les bons gestes ou les bonnes paroles n’est pas quelque chose d’innée chez Myrddin, il en a parfaitement conscience et tache de faire des efforts pour ne pas se faire trop remarquer alors qu’il met tout son cœur à faire quelque chose. De bonne volonté le brun dit rarement non quand il est question d’aider ou de faire plaisir, à condition que cela n’entrave ni ses principes ni ses valeurs. Droit et honnête les conflits d’intérêts ne l’intéressent absolument pas, c’est certainement ce qui a fini par développer chez lui un côté protecteur envers ses sœurs -même si elles ne doivent pas en avoir conscience.

Et en bonus: A cause de son passé, Myrddin nourrit une haine profonde pour les Loups-Garrou depuis qu'il sait ce qui à décimé sa famille


Patronus : un petit renard commun, agile et rapide

Miroir de Risèd :

Epouvantard : Sa famille actuelle, démembrée par les loups sombres, gisant à ses pieds.

Particularités : De bonne volonté Myrddin est extrêmement maladroit ce qui peut rendre sa présence parfois gênante pour autrui. Traumatisé par ce qui est arrivé à ses parents il est encore sujet à des cauchemars et parfois des crises de somnambulisme et d’insomnie lors qu'il est trop fatigué ou éprouvé. Proche de la nature grâce à l’éducation que Brawen lui a prodiguée, il est plus à l'aise en forêt ou avec des plantes et des animaux qu'avec un groupe d'humains.

Qui es-tu ? : généralement j'utilise le pseudo de mon personnage, donc pour ici ce sera Myr' je suppose, sinon je suis maman et donc présente qu'une semaine sur deux.

Faceclaim & Crédits : Alex Lawther

Trigger Warnings : Massacre de la famille originelle, violence psychologique, drogue (peut-être)

Comment avez-vous connu le forum? : classement d'un top site

Un petit plus ? :

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Les premiers flocons de neige léchaient le sol glacé de Londres quand un petit bonhomme brun aux grands yeux bleus poussait son premier cri dans le service de maternité d’une clinique. Rien de bien extraordinaires pour les soigneurs en charge de cette unité. Un enfant, en bonne santé, faisant le bonheur de ses parents, une petite famille partant couvert de joie, vers leur demeure familiale. Une vie calme pour un enfant grandissant correctement, illuminant sa mère de sourires et d’éclat de rires, gratifiant son père de petites bagarres et de parties de ballon. Une grande maison, avec un grand jardin que les rayons du soleil caressaient délicatement pendant que la nounou s’occupait de l’enfant. Aucune ombre au tableau de cette image idyllique et romancée que Myrddin aimait à chérir dans son inconscient.

Que ce soit la vérité ou non, le brun n’avait de souvenirs de ses jeunes années que des odeurs. Celle du chocolat chaud à la cannelle rehaussé de crème fouettée ou celle des roses fraichement coupées dans le jardin et exposées à la chaleur enivrant toute la pièce. Et celle du sang, terreuse, ferreuse, nauséeuse et suffocante. Ces dernières étaient accompagnées des brides d’images violentes défilant sous ses rétines la nuit. L’esquisse délicieuse du gloss à sa lèvre de sa mère s’étirant en une torsion déchirée par la douleur, les bras puissants de son père le protégeant s’effritant comme une feuille sèche... Et puis il y’avait le Vide de l’incompréhension, le Néant que la destruction avait laissé derrière elle, tous deux profondément ancrés à son être de petit garçon. Un tatouage viscéral dont il se passerait volontiers mais qui le rattrapait à chaque nuit dans la nouvelle demeure qui allait bercer son enfance.

Sans savoir comment, une femme l’avait récupéré, lui l’enfant aux  joues noyées de larmes, les yeux rougis par trop de pleurs. Elle l’avait ramené dans son chez elle avec d’autres enfants. Une fille avait son âge, et ses pleurs nocturnes la dérangeait régulièrement alors qu’il faisait irruption dans le nouveau lit maternel incapable de prononcer un seul mot. A ce qu’on disait le temps guérissait les plaies, l’enfant, bien que patient et souriant, craignait la nuit et les ombres tapies sur les terre de sa nouvelle mère. La lune le terrorisait, et seul les chants que cette Maman murmurait arrivaient à l’apaiser.

Une année… deux années… trois années à ne pouvoir dormir la nuit et trébucher le jour alors que l’apprentissage des plantes qui les entouraient était déjà mis en place avec les autres gamins recueillis. Des cauchemars, toujours les mêmes ponctuant ses songes l’empêchant de prendre la parole devant les autres, l’ensommeillement aux cils écorchant les mots qu’il voulait prononcer. Pourtant, le garçon s’attachait chaque jour à cette famille, à ces deux filles de son âge bien plus fortes et bien plus confiantes que lui. Il trottinait toujours à côté d’elles écoutant attentivement leurs histoires, cherchant à se rendre utile dès que possible. A défaut de pouvoir utiliser les mots avec agilité il se plaisait à leur rendre service dès qu’il le pouvait, cherchant un peu à être leur chouchou au milieu du nombre d’enfants qu’ils étaient à mesure que les mois s’écoulaient.

La vie lui plaisait, à Gorsedd Arbeth. La tranquillité qui y régnait l'avait conquit. Même si Branwen se levait tôt le matin pour nettoyer la rivière aux alentours, même si des gens étranges y laissait des enfants. Ici, dans ce havre de paix, il n’y avait que la nature, sa famille, des chèvres –dont sa préféré blanche et marron au regard malicieux qu’il avait appelé Pénélope- et cette liberté visible qui semblait faire peur au village. En grandissant Myrddin s’était rendu compte que ce n’était pas la liberté qui faisait fuir les gens mais le titre de terres maudites qui collait à son habitat confortable. Le garçon, devenu adolescent n’en avait jamais cru un seul mot, la règle qui énonçait qu’il ne fallait jamais se montrer à personne prouvait bien que le « mal » était dehors et pas dedans. De quoi conforter le jeune homme dans ses certitudes : à part ses sœurs et sa mère il n’avait besoin de personne d’autre.

Pourtant, un couperet soudain s’abattit sur le trio de jeunes adultes en devenir. Poudlard résonnait comme une obligation, forçant à abandonner ce havre de paix bercé par la nature. Brynn s’était offusquée, car elle seule en avait le droit en tant que fille légitime de la maman adoptive, et les paroles n’avaient pas échappé au jeune homme. Sa sœur devait y aller pour clamer sa place d’héritière et se faire accepter par son père. La condition était dure, trop violente.. Une moue pincée avait fleuri sur le minois du brun qui avait passé la tête timidement, les opales plantées dans celles de sa mère. « Je vais l’accompagner si tu veux bien… » La magie courrait aussi dans ses veines, Myrddin l’avait compris un peu à ses dépens pendant qu’il s’occupait de ramasser quelques plantes pour préparer une nouvelle infusion pour tâcher de trouver le sommeil. Quelques échappées avaient eu lieu le forçant à caler ses mains dans ses poches tant il supposait que ses doigts étaient les principaux conducteurs.

Sans trop savoir si c’était l’idée d’envoyer Brynn avec deux autres enfants avec qui elle avait grandit qui avait motivé Branwen, Myrddin s’était retrouvé à faire sa valise pour rejoindre l’université. La boule au ventre en rajoutant un vêtement de plus dans le contenant de cuir, il tachait de rien montrer alors qu’il ne voulait pas quitter ce lieu qui l’avait vu grandir. Les craintes grandissantes gorgeaient l’insomnie d’infini jusqu’au jour du départ. Aucune fierté à gagner dans cet apprentissage magique, mais il devait apprendre à se contrôler. Ça ne lui plaisait pas, et s’il pouvait compter sur la présence d’une bibliothèque pour s’échapper ce serait déjà pas mal. Le seul réconfort qu’il trouvait était dans la logique -sortie de nulle part- qu’il serait réparti avec ses sœurs. Le choc de se retrouver chez Serdaigle fut rude. Myrddin se sentait incompréhensiblement trahi et abandonné. Mais ce ne dura que quelques semaines avant de réaliser tout le potentiel d’apprentissage qui s’offrait à lui. Et puis… Face à ce que Brynn allait faire rentrer dans le domaine sacré de leur mère, ne pas être dans la même maison n’était rien