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Life with pain, or life is pain ? - Ft Nathanael
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FICHE DE PERSO
Artémisia & Nathanael - 18 février 2023
Je regardais ma montre alors que la réunion de préfets s’éternisait, j’aime beaucoup @Apolline Dunn, mais elle est un peu agaçante surtout quand elle redit les choses quinze fois. Ce n’est pas que je n’aime pas être préfète, mais si cela continue, je vais finir par être en retard. Que l’on décale la réunion, je peux comprendre, mais la mettre le samedi matin ? C’est un peu abusé, vendredi soir aurait été parfait et moins contraignant pour moi. Après dix minutes de rabâchement intensif, je finis par me lever rapidement quand elle annonce la fin, parfait. Il était maintenant 10h15 et j’avais rendez-vous à 10h45. Je devais encore retourner dans mon dortoir pour me changer et mettre une tenue un plus décontracté. Je n’aurais qu’à transplaner dans une petite ruelle désaffecté de Londres avant de me rendre à Sainte Mangouste.
Passant la porte des urgences de Sainte Mangouste, je m’approche du bureau d’accueil pour informer que j’avais rendez-vous avec Nathanael Pierce pour un contrôle de routine. Pourquoi les personnes de l’accueil de cet hôpital sont aussi discourtoises et nous regarde surtout de haut. Je préfère ne rien dire et attendre qu’elle daigne me donner une réponse, je souriais doucement. Elle finit par m’indiquer une porte et je la remercie avec un signe de tête, des restes de ma vie en Corée du sud.
Assise sur le lit dans cette chambre au mur blanc immaculé, je balançais mes jambes tranquillement d’avant en arrière alors que j’attendais sagement la venue du Médicomage Pierce, cela devait bien faire deux mois que je n’étais pas venu. Peut-être que les check-up pourront être encore plus éloigné à l’avenir. Il est possible même qu’un jour, je n’ai plus à venir pour une visite de routine. Depuis deux ans, cela serait bien, mais je peux comprendre l’inquiétude de mon père, @Keir MacKintosh, quand on sait que lors de l’accident j’ai été touché en partie à la colonne vertébral. La magie fait certes des miracles, mais elle ne résout pas tous. Après un petit moment d’attente, la porte s’ouvrit sur une personne en tenue de médicomage. « Bonjour Monsieur Pierce. » articulais-je en rougissant un peu alors que mon ventre se manifestait en même temps.
Passant la porte des urgences de Sainte Mangouste, je m’approche du bureau d’accueil pour informer que j’avais rendez-vous avec Nathanael Pierce pour un contrôle de routine. Pourquoi les personnes de l’accueil de cet hôpital sont aussi discourtoises et nous regarde surtout de haut. Je préfère ne rien dire et attendre qu’elle daigne me donner une réponse, je souriais doucement. Elle finit par m’indiquer une porte et je la remercie avec un signe de tête, des restes de ma vie en Corée du sud.
Assise sur le lit dans cette chambre au mur blanc immaculé, je balançais mes jambes tranquillement d’avant en arrière alors que j’attendais sagement la venue du Médicomage Pierce, cela devait bien faire deux mois que je n’étais pas venu. Peut-être que les check-up pourront être encore plus éloigné à l’avenir. Il est possible même qu’un jour, je n’ai plus à venir pour une visite de routine. Depuis deux ans, cela serait bien, mais je peux comprendre l’inquiétude de mon père, @Keir MacKintosh, quand on sait que lors de l’accident j’ai été touché en partie à la colonne vertébral. La magie fait certes des miracles, mais elle ne résout pas tous. Après un petit moment d’attente, la porte s’ouvrit sur une personne en tenue de médicomage. « Bonjour Monsieur Pierce. » articulais-je en rougissant un peu alors que mon ventre se manifestait en même temps.
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Life with pain, or life is pain ? @Artémisia MacKintosh & Nathanael « Healing takes courage, and we all have courage, even if we have to dig a little to find it. » Tori Amos Nathanael avait fait son trou. Il lui avait fallu du temps et beaucoup de patience mais il s'était fait sa place, à l’hôpital. Qu'est-ce que cela voulait dire, pour un médicomage ? Avoir plus de succès que de défaites, évidemment, mais aussi arriver à se faire sa place, à se faire respecter de ses collègues. Mais ce n'était pas sur cela qu'il jugeait sa réussite, mais sur le soin qu'il pouvait apporter à ses patients. Il travaillait aux urgences et aux admissions, sur ce terrain de jeu la règle était premier arrivé, premier servi. Mais, régulièrement, Nathanael avait le plaisir d'être demandé par un patient en particulier ou, selon les maladies, de faire le suivi de plusieurs patients, certains venant le voir depuis plusieurs années, maintenant. Il avait ses patients, ses collègues, et deux mains en or. Que demander de plus ? Qu'exiger de plus de la vie, qui lui avait déjà tellement pris ? Ce n'était pas la vie dont il rêvait, pas totalement en tout cas, mais il commençait à se plaire, ici, mine de rien. Il avait ses amis, ses frères et sa sœur : il n'avait pas besoin de plus, pour le moment. Aujourd'hui il était là depuis la veille au matin, réfugié dans une salle avec l'un de ses collègues, qui lui avait demandé son avis sur le traitement à suivre pour l'un de ses patients. Il avait déjà passé plusieurs minutes à analyser, discuter, proposer des solutions lorsqu'une assistante vint frapper à la porte du bureau. « Dr Pierce ? Mademoiselle MacKintosh est arrivée, pour sa consultation. » Ah, Artémisia. Pas le cas le plus compliqué, mais pas le plus simple non plus. Hochant la tête, le jeune homme se leva de sa chaise, enfilant sa blouse par-dessus de son uniforme, avant de se diriger vers la salle de consultation où sa patiente l'attendait. Le Pierce connaissait son dossier par cœur, il savait qu'elle en avait bavé plus qu'elle ne le méritait, infiniment plus, mais il n'était pas psychologue. Il pouvait faire preuve d'empathie, l'accompagner, l'aider, mais au bout du compte son rôle était surtout de s'assurer qu'elle était en bonne santé...si on oubliait les quelques marques qu'il avait pu noter, au fil de ses consultations, en tout cas. Toquant à la porte, pour s'assurer que la demoiselle soit prévenue de son arrivée, le jeune homme poussa la porte et se drapa d'un petit sourire en quoi, rassurant au possible, soufflant : « Bonjour, mademoiselle MacKintosh. Comment vous sentez-vous, aujourd'hui ? » Question de routine, à laquelle rares étaient ceux à répondre en toute franchise. Il n'était pas dupe. Il savait que les patients oubliaient, cachaient, mentaient car toutes les vérités n'étaient pas bonnes à dire. Mais c'était son rôle de percer, de pousser, et de faire comprendre aux patients que, sans toutes les informations, il ne pourrait pas les aider correctement. Attendant la réponse de la demoiselle, assise sur le lit, le jeune homme vint attraper un tabouret, faisant rouler l'engin pour se positionner juste en face de la demoiselle. Il allait devoir la consulter, vérifier la marque dans son dos, les marques sur ses...enfin partout où il pourrait en trouver, pour s'assurer que tout se résorbait correctement. Mais, avant cela, briser la glace était important. « Vous connaissez la routine, maintenant. Est-ce que vous avez ressenti des changements, depuis votre dernière visite ? Une douleur ou une gêne, localisée à un endroit en particulier ? Et n'essayez pas de me cacher des choses, vous savez que je finirai par le savoir. » Un petit rappel ne faisait jamais de mal, surtout quand il s'agissait de la santé de quelqu'un qui avait déjà tellement souffert. NE |
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Artémisia & Nathanael - 18 février 2023
« Bien, je suppose. » dis-je en détournant le regard pour regarder un coin de la salle. Je pouvais sentir son regard scrutateur sur ma personne et cela me donnait l’impression d’être passer aux rayons et surtout qu’il s’avait que je mentais. Mais c’était vrai, j’allais bien, aussi bien que je pouvais l’être en réalité. Il y avait bien ce bleu au niveau de mon fessier mais il n’était du qu’au dégringolade d’escalier que j’avais fait la semaine passée. Je n’en avais rien dis, parce que j’en avais marre d’être constamment surveillé, constamment épié depuis l’accident. Comme si je ne pouvais rien faire sans que mon père, Athanase ou encore @Kim Sun-ho soient au courant. J’adore ma famille, mais j’aimerais pouvoir respirer un peu.
Tournant ma tête un peu, je rencontre son regard et je me mords la lèvre, est-ce que je venais de perdre le combat sans même me battre ? Très certainement. « Fatigué, je dors mal. » Une partie de la vérité au moins. Ce n’était pas toute la vérité, mais c’était déjà une bonne chose de dite, je ne l’avais dit à personne cela aussi, enfin plus maintenant du coup. Parfois, j’avais l’impression de me confier plus facilement au médicomage Pierce, qu’à la psychologue qui me suit : @Maeve Cynfeirdd. Après peut-être qu’ils s’échangent les donner sur les patients ? Je ne sais pas si le secret médicale fonctionne entre deux confrères.
« Je m’excuse, mais est-ce que je dois toujours mettre cette horrible blouse d’hôpital ? » S’il y avait bien une chose que j’avais en horreur de plus que l’odeur que l’on pouvait avoir ou de la nourriture, c’est bien la blouse, elle ne fermait pas dans le dos, de ce fait on voyait mon dessous et mon énorme cicatrice dans le dos. Je priais mentalement pour qu’il n’y est pas besoin de l’enfiler et surtout pour qu’il n’ausculte pas tous mon corps. J’avais encore le résultat des cognards que j’avais manqué aux derniers entrainements très éreintant de notre capitaine @Michel-Ange Grimm. Je ne sais pas pourquoi, il avait eu la brillante ou stupide idée de me mettre poursuiveuse ce jours-là, mais je suis batteuse, le souaffle ce n’est pas mon truc. Un ballon de rugby, je l’attrape de n’importe quel façon, mais un souaffle, c’est autre chose, il glisse systématiquement de mes mains, bien pour cela que je suis batteuse.
Tournant ma tête un peu, je rencontre son regard et je me mords la lèvre, est-ce que je venais de perdre le combat sans même me battre ? Très certainement. « Fatigué, je dors mal. » Une partie de la vérité au moins. Ce n’était pas toute la vérité, mais c’était déjà une bonne chose de dite, je ne l’avais dit à personne cela aussi, enfin plus maintenant du coup. Parfois, j’avais l’impression de me confier plus facilement au médicomage Pierce, qu’à la psychologue qui me suit : @Maeve Cynfeirdd. Après peut-être qu’ils s’échangent les donner sur les patients ? Je ne sais pas si le secret médicale fonctionne entre deux confrères.
« Je m’excuse, mais est-ce que je dois toujours mettre cette horrible blouse d’hôpital ? » S’il y avait bien une chose que j’avais en horreur de plus que l’odeur que l’on pouvait avoir ou de la nourriture, c’est bien la blouse, elle ne fermait pas dans le dos, de ce fait on voyait mon dessous et mon énorme cicatrice dans le dos. Je priais mentalement pour qu’il n’y est pas besoin de l’enfiler et surtout pour qu’il n’ausculte pas tous mon corps. J’avais encore le résultat des cognards que j’avais manqué aux derniers entrainements très éreintant de notre capitaine @Michel-Ange Grimm. Je ne sais pas pourquoi, il avait eu la brillante ou stupide idée de me mettre poursuiveuse ce jours-là, mais je suis batteuse, le souaffle ce n’est pas mon truc. Un ballon de rugby, je l’attrape de n’importe quel façon, mais un souaffle, c’est autre chose, il glisse systématiquement de mes mains, bien pour cela que je suis batteuse.
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Life with pain, or life is pain ? Artémisia & Nathanael « Healing takes courage, and we all have courage, even if we have to dig a little to find it. » Tori Amos L'hôpital était un lieu étrange, où mort et vie se côtoyaient étroitement. On n'y venait jamais sans une bonne raison, et c'était le rôle de tout le personnel soignant d'accommoder les patients, au mieux, pour rendre leur séjour aussi agréable que possible. Nathanael avait toujours voulu travailler aux urgences car il voulait être au cœur de l'action, là où les situations étaient les plus critiques, là où les patients avaient le plus besoin d'une paire de mains fermes et inflexibles. Mais, au fil du temps, il avait fini par aimer les admissions, les cas moins urgents car cela lui permettait de souffler, de prendre davantage le temps de connaître le patient. C'était différent, un autre rythme, une autre pression, une autre façon de voir le monde. Les consultations étaient ce que le jeune Pierce avait de plus proches de vacances, pour un homme marié à son travail en tout cas et, aujourd'hui, il allait devoir gérer un cas bien particulier et complexe. Un cas de blessures lourdes, aussi physiques que mentales probablement, et il était son rôle de s'assurer que sa patiente se portait bien. Sinon, à quoi pourrait-il bien servir ? Il commença donc par les questions simples, rassuré de voir que la demoiselle allait assez bien. Enfin assez bien, si on laissait de côté le manque de sommeil. Ainsi, curieux, Nathanael posa les pieds dans le plat, d'un : « Cauchemars ou insomnie ? » Cela pouvait être simplement une difficulté à s'endormir, un cycle de sommeil déréglé, mais le Pierce devait s'interroger sur les deux raisons qui lui venaient le plus facilement en tête. Attendant la réponse, il ne put s'empêcher de retenir un sourire en coin, lorsque la demoiselle s'inquiéta d'un éventuel changement de tenue. Pour d'autres procédures elle aurait eu à se changer, oui, mais ici ce n'était qu'une visite de routine. Ainsi, il essaya de la rassurer d'un : « Je vais vous épargner ce crime contre la mode qu'est cette blouse, je vous rassure. Je vais juste vérifier que la cicatrice dans votre dos a bien guéri. » Joignant le geste à la parole, le noble se releva, attrapa une paire de gants avant d'inviter la demoiselle à se mettre en place, d'un : « Vous pouvez vous allonger ou rester assise, comme vous le souhaitez. J'aurai juste besoin de jeter un œil à votre dos, cela ne sera pas long. Me permettez-vous ? » Qu'elle enlève ses vêtements ou les soulève simplement, pour donner accès à son dos, cela ne faisait aucune différence. Il pouvait s'adapter aux besoins de sa patiente, et resterait évidemment le dos tourné, le temps qu'elle s'installe, par respect pour son intimité. NE |
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Artémisia & Nathanael - 18 février 2023
Un soupir de soulagement assez bruyant se fit entendre au moment où le docteur Pierce affirma que cela ne serait pas nécessaire d’enfiler l’affreuse blouse. J’étais heureuse de l’entendre. C’était comme un réchauffement au fond de ma poitrine, un poids qui s’enlevait pour de bon. Ce que je pouvais l’avoir en horreur cette blouse pour avoir été obligé de la porter pendant un certain moment dans cet hôpital moldu. Je souriais au médecin avant que mon sourire ne devienne fébrile en me rappelant sa question un peu avant. « Vous allez avertir ma psychomage si je vous le dis ? » Je pouvais déjà sentir dans le regard de mon père, @Keir MacKintosh, la pression pour que j’aille voir ma psychomage @Maeve Cynfeirdd pour lui parler ou faire en sorte qu’elle remonte plus de souvenir houleux et je n’en avais pas envie. Je peux comprendre ce besoin de mon père de savoir ce qu’il s’est passé ce jour-là, il a perdu l’amour de sa vie, mais il oublie que j’ai aussi perdu le mien et que je n’ai pas envie de le revivre encore et encore. Le revivre pendant mes nuits est déjà bien assez traumatisant.
Si je pars du principe que le secret médicale s’applique même entre deux collègues, alors je peux peut-être lui en parler sans avoir peur que cela termine dans les oreilles de la psychomage qui va forcément me voir. D’ailleurs, il va falloir que je pense à lancer un sortilège de sourdine autour de mon lit pour ne pas réveiller ma colocataire Eynaelle, pour qu’elle ne s’inquiète pas ou qu’elle en parle à une personne. « Disons simplement que ce sont des souvenirs qui passent par le biais de mes rêves. » dis-je alors d’une petite voix alors que je me tournais sur le lit afin d’être dos au médicomage pour qu’il puisse regarder mon dos. Je passais mon haut par-dessus ma tête et je le gardais contre ma poitrine en rougissant un peu. Ayant toujours été pudique et surtout très timide concernant certaine chose, le rouge me montait facilement aux joues.
Alors que j’étais de dos et que j’attendais le verdict, je ne puis m’empêcher de poser cette question. « Tout à l’heure vous m’avez demandé si je ressentais une douleur. Comment on fait pour taire les douleurs psychiques d’un cœur ? » J’aimais Lyès et je l’aimerais certainement pour l’éternité, mais je voulais avancé, je voulais penser à lui sans pour autant souffrir énormément.
Si je pars du principe que le secret médicale s’applique même entre deux collègues, alors je peux peut-être lui en parler sans avoir peur que cela termine dans les oreilles de la psychomage qui va forcément me voir. D’ailleurs, il va falloir que je pense à lancer un sortilège de sourdine autour de mon lit pour ne pas réveiller ma colocataire Eynaelle, pour qu’elle ne s’inquiète pas ou qu’elle en parle à une personne. « Disons simplement que ce sont des souvenirs qui passent par le biais de mes rêves. » dis-je alors d’une petite voix alors que je me tournais sur le lit afin d’être dos au médicomage pour qu’il puisse regarder mon dos. Je passais mon haut par-dessus ma tête et je le gardais contre ma poitrine en rougissant un peu. Ayant toujours été pudique et surtout très timide concernant certaine chose, le rouge me montait facilement aux joues.
Alors que j’étais de dos et que j’attendais le verdict, je ne puis m’empêcher de poser cette question. « Tout à l’heure vous m’avez demandé si je ressentais une douleur. Comment on fait pour taire les douleurs psychiques d’un cœur ? » J’aimais Lyès et je l’aimerais certainement pour l’éternité, mais je voulais avancé, je voulais penser à lui sans pour autant souffrir énormément.
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Life with pain, or life is pain ? @Artémisia MacKintosh & Nathanael « Healing takes courage, and we all have courage, even if we have to dig a little to find it. » Tori Amos Plusieurs fois on avait demandé à Nathanael pourquoi est-ce qu'il avait choisi cette voie, pourquoi il avait choisi de s'entourer de la mort et de la maladie, alors qu'avec ses mains, avec son talent il aurait pu devenir n'importe quoi d'autres. Oh oui il aurait pu être Auror, magizoologiste, professeur à Poudlard et bien d'autres choses, encore, mais il avait choisi la médecine et n'avait jamais regretté son choix, ne serait-ce qu'un instant. Il avait des mains en or et, plutôt que de les utiliser pour arrêter quelqu'un, ou transmettre du savoir, il avait décidé de soigner, de réparer ce que d'autres avaient choisi de briser. N'était-ce pas, là, la plus honorable des voies ? Chaque patient avait sa propre histoire, ses propres maux, ses propres antécédents aimait ce challenge-là. D'être capable de dérouler ce nœud gordien, pour enfin arriver à la solution qui soignerait son patient, pour de bon. Qu'y avait-il de plus satisfaisant, et gratifiant, que cela ? Rien, rien du tout. Sa patiente avait elle aussi son propre passif, ses propres démons, ses propres incertitudes, et ne souhaitait pas que cela s'ébruite. C'était normal, compréhensible même et, quand elle demanda si ce qu'il allait dire serait répété à un psychomage, Nathanael haussa les épaules d'un : « Cela dépendra de vous. Je comprends que vous ne souhaitiez pas que cela tombe dans l'oreille d'un autre, croyez-le bien, mais gardez bien à l'esprit que nous sommes là pour vous aider. D'accord ? » Si on lui demandait, il respecterait le professionnel, mais masquer des informations n'était jamais une bonne chose, surtout quand il s'agissait de sa propre santé. Laissant la demoiselle s'installer, cette dernière expliquant que ses rêves étaient bombardés de souvenirs qu'elle voulait sans doute oublier, Nathanael laissa cela de coté pour le moment. D'abord les maux du corps, et ensuite les maux de l'esprit. L'un après l'autre, dans cet ordre et pas un autre. Laissant sa patiente s'installer et lui présenter son dos, le jeune homme enfila sa paire de gants et commença à observer la cicatrice, à passer ses doigts dessus avec une étonnante douceur et précision, remarquant qu'elle avait bien guéri, avec le temps. Cette guérison était en très bonne voie, mais Artémisia amena un nouveau problème sur la table : les douleurs de cœur. Il n'était pas psychomage, mais il en savait un rayon sur le corps humain. Alors, après avoir fini d'examiner la cicatrice de la demoiselle, lui signifiant discrètement qu'elle pouvait se rhabiller, il lui demanda : « Est-ce que c'est cette douleur qui est la plus moniprésente ? » Il voulait savoir si elle avait d'autres peines, d'autres maux au-delà de son cœur meurtri. Avant d'avoir obtenue la réponse, il demanda finalement : « Avant de pouvoir soigner ce mal, j'ai besoin d'en connaître l'origine. Est-ce que cette douleur de cœur est liée à un événement ? Une personne en particulier ? Déclenchée par quelque chose de précis, ou est-ce aléatoire ? » C'était la partie la plus ennuyeuse pour un patient, cette liste de questions, mais il ne pouvait pas faire autrement. Il devait remonter jusqu'à la racine du problème, pour pouvoir le soigner. NE |
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Artémisia & Nathanael - 18 février 2023
J’inspirais perdue dans mes pensées, pesant le pour et le contre, il est vrai qu’il n’est pas obligé d’en parler à sa confrère et ce n’est pas tellement le fait qu’elle finisse par l’apprendre, @Maeve Cynfeirdd est une psychomage qui s’est écouter. Ce qui me rebute le plus est certainement le fait de devoir sortir de son bureau et du regard des autres, oui surtout le regard des autres, c’est pourquoi je cache toujours mes cicatrices, même celle que j’ai dans le dos, bien que c’est ardu le matin de lancer un sortilège de camouflage dans le dos, je dois m’y reprendre à trois fois parfois. Je triture doucement mes doigts, la psychomage était une personne sure, je savais qu’elle n’irait pas touché mots à mon père, mais réussirait-elle à garder le silence face à sa pression, à son besoin d’en savoir plus sur ses cauchemars ? Au points de me rendre encore plus misérable que je ne puis l’être quand j’y repense, que je ressasse. Je voudrais juste pouvoir continuer ma vie, mais j’étais comme enchainé dans un passé qui ne voulait pas me laisser partir. Alors j’avais fini par le dire, que cela représentait mon passé qui venait troublé mon sommeil.
Dos au médicomage, je massais mes mains alors qu’il examinait mon dos sous toutes ses coutures. Par chance, je n’avais pas pris de cognard sur la cicatrice dans mon dos, on se doute bien que la cicatrisation serait mal agencé, si j’avais pris plus d’un cognard dessus, mais j’étais une excellente batteuse, généralement le cognard n’avait pas le temps de m’atteindre. Me rhabillant doucement quand il mentionna que je pouvais le faire, je le remerciais doucement avant de répondre doucement à sa question, me retournant sur le lit pour lui faire, sans pour autant le regarder, préférant largement mes genoux qui me semblait plus attrayant à ce moment précis. « Quand je parle de ma mère, ça va encore, je vais mieux, j’y arrive sans versé de larmes, mais quand il est question de Lyes, je bloque, je… J’ai tous ses souvenirs qui revienne en force et qui me montre son absence flagrante. »
Dos au médicomage, je massais mes mains alors qu’il examinait mon dos sous toutes ses coutures. Par chance, je n’avais pas pris de cognard sur la cicatrice dans mon dos, on se doute bien que la cicatrisation serait mal agencé, si j’avais pris plus d’un cognard dessus, mais j’étais une excellente batteuse, généralement le cognard n’avait pas le temps de m’atteindre. Me rhabillant doucement quand il mentionna que je pouvais le faire, je le remerciais doucement avant de répondre doucement à sa question, me retournant sur le lit pour lui faire, sans pour autant le regarder, préférant largement mes genoux qui me semblait plus attrayant à ce moment précis. « Quand je parle de ma mère, ça va encore, je vais mieux, j’y arrive sans versé de larmes, mais quand il est question de Lyes, je bloque, je… J’ai tous ses souvenirs qui revienne en force et qui me montre son absence flagrante. »
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Life with pain, or life is pain ? @Artémisia MacKintosh & Nathanael « Healing takes courage, and we all have courage, even if we have to dig a little to find it. » Tori Amos Où s'arrêtait son rôle, et où commençait celui du psychomage ? Nathanael savait très bien que le corps et l'esprit étaient liés. Que ce qui impactait l'un allait forcément se déverser sur l'autre, d'une façon ou d'une autre. Alors où devait-il s'arrêter ? C'était sans doute l'un des points avec lesquels il avait le plus de difficulté, car la capacité à lâcher prise n'avait jamais été son point fort. Surtout lorsqu'il s'agissait d'un cas très particulier, comme celui de sa patiente du jour. Il savait très bien que la cicatrice dans son dos n'était pas la seule blessure que sa patiente apportait avec elle, partout où elle allait. Elle avait connu la pire des douleurs, celle de la disparition d'un être aimé et, si le Pierce connaissait cette douleur mieux que personne, il savait qu'il devait mettre un peu de distance, pour laisser ses émotions de côté. Après tout, sa patiente n'avait besoin que de réponses, pas de savoir que son médicomage savait très bien ce qu'elle avait dans la toute...ou peut-être que si, finalement ? Hum, peut-être pourrait-il consulter l'un de ses collègues psychomage, pour savoir quoi dire ou quoi faire dans ces moments-là. Il savait qu'elle ne voulait pas en parler, que c'était encore trop frais dans sa tête, mais la question avait été posée et c'était à Nathanael d'y répondre. Elle n'avait pas uniquement perdu sa mère mais aussi son fiancé, son être aimé. Cette douleur n'était donc que plus vive, que plus paralysante, jour après tout. Nathanael resta silencieux un instant, se rappelant de sa propre perte, de ce qu'il aurait aimé qu'on lui dise, en réfléchissant aussi à la façon de le formuler. Il brisa alors le silence d'un : « La douleur est encore fraîche, dans votre esprit. Je sais que cela paraît cliché mais, dans un cas comme celui-ci, il n'y a pas de remède miracle. Seul le temps peut vous aider et, un beau jour, le souvenir de Lyes vous fera un peu moins mal. » Il aurait aimé apporter de meilleures nouvelles, mais Nathan n'était pas homme à mentir. Il pouvait donner tous les conseils du monde, se rappeler des bons moments, se dire que l'être disparu aurait aimé qu'elle continue à vivre, mais la douleur surplombait le tout. Elle devait y faire face, l'accepter, l'embrasser et seulement après pourrait-elle commencer à guérir. Il s'agissait d'un marathon, et non d'une course. « Dites vous que cette douleur que vous ressentez, c'est le rappel que vous êtes en vie. Que vous continuez d'avancer, même si l'autre n'est plus là. C'est parfois terrible et oppressant, il est vrai, mais c'est aussi une façon de montrer que votre route ne s'arrête pas ici. D'accord ?» Très cliché, en effet, mais il n'y avait pas de solution miracle. Elle devait se donner le temps de faire son deuil, pour pouvoir passer à autre chose et recommencer à vivre, pour elle, à nouveau. Il n'y avait pas d'autre choix. NE |
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Artémisia & Nathanael - 18 février 2023
Le temps, on pensait en avoir du temps, premier amour, premier baiser, première fiançailles et cela s’arrête ici. Un an, c’est tout ce qu’il manquait pour devenir la femme de Lyes, juste quelques petits mois, mais la vie avait été injuste, la vie me l’avait brutalement arraché, le rappelant avec ma mère au passage. Comme si perdre un être chère n’était pas assez douloureux, il fallait qu’il y en est un deuxième. Oh, cela m’est déjà arrivé de penser que j’aurais mieux fais moi aussi de partir avec eux, de succomber également, puis je vois la peine dans le regard de mon père, la tristesse dans celui d’Athanase, aurais-je été prête à leur infliger une peine beaucoup plus énorme ? Peut-être pas, mais avec des si, on referait le monde, avec des si, nous n’aurions pas eu cette accident de voiture. Voiture, plus jamais je ne monterais dans un de ses engins de malheurs.
Je haussais les épaules alors que je terminais de remettre mon haut correctement, ainsi que mon gilet. Peut-être avait-il raison finalement, le temps, seul le temps dira s’il avait raison ou tort, mais cela fait déjà deux ans, troisième année débuté et ça ne passe pas. Je relève alors doucement le regard quand il parle de la douleur, c’est vrai qu’elle était présente, constamment pour rappeler que j’étais là et lui non, comment continuer mon chemin sans lui ? Je passe mes mains sous mes cuisses et reste assise là en face du medicomage, silencieuse comme une tombe. Peut-être que c’est une conversation qui serait plus amène avec ma psychomage ? Je souris doucement à l’homme devant moi avant de me relever lentement sur mes pieds. « Peut-être avez-vous raison, je ne sais pas trop. »
Debout les mains dans le dos, je bougeais doucement sur mes talons d’avant en arrière avant de demander innocemment. « Nous avons finis pour aujourd’hui ? » Non pas que je n’aimais pas nos discussions, elle pouvait être plaisante par moment, mais je n’aimais toujours pas les hôpitaux. Y rester trop longtemps, finirait par me donner de l’urticaire à force. Le docteur Pierce ne fit qu’un signe de tête confirmant ma question. « Je vous souhaite une bonne journée Monsieur. Je suppose que je recevrais par hibou mon prochain rendez-vous comme d’habitude. » Récupérant mes affaires, je porte la main à la porte de la pièce pour sortir de ce lieu et respirer un air plus frais pour moi.
Je haussais les épaules alors que je terminais de remettre mon haut correctement, ainsi que mon gilet. Peut-être avait-il raison finalement, le temps, seul le temps dira s’il avait raison ou tort, mais cela fait déjà deux ans, troisième année débuté et ça ne passe pas. Je relève alors doucement le regard quand il parle de la douleur, c’est vrai qu’elle était présente, constamment pour rappeler que j’étais là et lui non, comment continuer mon chemin sans lui ? Je passe mes mains sous mes cuisses et reste assise là en face du medicomage, silencieuse comme une tombe. Peut-être que c’est une conversation qui serait plus amène avec ma psychomage ? Je souris doucement à l’homme devant moi avant de me relever lentement sur mes pieds. « Peut-être avez-vous raison, je ne sais pas trop. »
Debout les mains dans le dos, je bougeais doucement sur mes talons d’avant en arrière avant de demander innocemment. « Nous avons finis pour aujourd’hui ? » Non pas que je n’aimais pas nos discussions, elle pouvait être plaisante par moment, mais je n’aimais toujours pas les hôpitaux. Y rester trop longtemps, finirait par me donner de l’urticaire à force. Le docteur Pierce ne fit qu’un signe de tête confirmant ma question. « Je vous souhaite une bonne journée Monsieur. Je suppose que je recevrais par hibou mon prochain rendez-vous comme d’habitude. » Récupérant mes affaires, je porte la main à la porte de la pièce pour sortir de ce lieu et respirer un air plus frais pour moi.
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