Depuis quelques temps, le sourire quittait peu les lèvres du serpent, sa réconciliation pendant les vacances de Noël avec son frère l'y avait beaucoup aidé certes, sa mise en couple avec Gremlins aussi, il était bien plus détendu malgré le fait qu'il ai pu passer par de nombreux ronchonnages. Monsieur avait eu bien du mal à attendre, il avait fait de son mieux pour ne pas brusquer son homme quitte à se mettre tout seul des battons dans les roues par manque de communication.
Mais Lyvan qui était selon lui le meilleur petit ami avait tout fait pour le détendre, l'aider à s'exprimer mais aussi à se confier et à prendre confiance en lui.

C'était le point le plus difficile pour le Grimm, avoir confiance en soit. Il n'avait jamais eu confiance en lui. Sur le physique et sur le sexe, là aucun problème c'était un jeu pour lui, pas avec Lyvan certes mais il connaissait ça, ce n'était pas nouveau. Il aimait, c'était un peu sa drogue comme Lyvan avec la clope. Mais petit à petit, il gagnait en confiance, grâce à lui, celui qui brisait cette glace et ce cœur doucement mais surement.

Aujourd'hui, après les cours, le Grimm avait laissé son crayon à papier s'enivrer du cahier dans le parc du château, laissant les arbres, les fleurs, la verdure parcourir les coups de crayons qu'il avait pu y laisser. Il était retourné après mangé dans la salle commune des serpents bien plus détendu, les cours étaient plus intéressants et plus légers selon lui avec l'humeur moins massacrante.

Son corps était venu titiller - encore - son homme pour éveiller ses sens, il avait besoin de ce contact physique et charnel, même s'il savait que Lyvan pouvait être grognon parfois, il s'entendait encore lui dire que s'il avait des bonnes notes, il aurait des récompenses, mais les récompenses étaient bien trop sympa pour Léo qui profitait de chaque instant pour jouer avec les sens du Gremlins.
Après une folle soirée de tourbillons, il se retrouvait avec Lyvan contre son torse, son coeur battant encore vite après ces folies.
Ses doigts jouaient sur le corps de son amoureux, les yeux fermaient, ils parcouraient sa main, entrelaçant ses doigts, descendant le long de son poignet. Il sentait une forme comme une brûlure ou une cicatrice sur la peau de Lyvan et ouvrit les yeux. «C'est nouveau ça ? J'avais jamais fait attention.» Dit il avec un petit sourire. Un accident de Quidditch ? Mégara ? une chute dans les escaliers ? Il ne s'était jamais vraiment rendu compte. Ses doigts caressaient la forme qui prenaient l'allure d'un "C".

Le 5 mars • Le moins qu’on puisse dire c’est que Lyvan ne s’était pas ennuyé pendant le mois de Février. S’il était le plus court que les autres, ça n’avait pas empêché le Gremlins de vivre diverse péripétie.  L’une des plus marquante est sans nul doute son coming-out en pleine grande salle, bien qu’il fût quelque peu avorté par les révélations de Michel-Ange. Si sa vie était rythmé depuis Septembre par Léo ou les attaques de Mégara, Lyvan avait eu la bonne surprise de voir quelque personnes s’ajouter à son décors. Sybil, Melchior  ou encore Freya semblaient décidé à outre passé son côté associable pour passait du temps avec lui. C’est à leur côté qu’il avait réalisé qu’il s’isolait un peu, n’en n’ayant pas pleinement conscience, trop pris par ses problèmes de cœur et de demi-sœur. Léonard avait un sourire accroché aux lèvres depuis le week-end passé chez Théa et ça faisait plaisir à voir. Lyvan lui, se sentait plus insouciant quand il n’était pas conscient du fardeau que porte un Grimm concernant la lignée. Il avait désormais cette impression bizarre qu’une greluche pouvait débarquer du jour au lendemain pour affirmer qu’elle était la fiancée de Léo.

Ça ne l’empêchait pas pour autant de profité de son petit ami, car quand ils étaient que tous les deux Lyvan oubliait ce détail. Notamment le jour de la saint valentin quand il avait dit à Léonard de le rejoindre à Londres pour lui offrir son cadeau. Le cadeau en question ? Un mur. Un grand mur. Léo n’avait pas tout de suite compris et Lyvan avait dût lui expliquer «  Ce mur est à toi. Je l’ai acheté. Tu peux dessiner dessus et tout le monde le verra. A toi de signé ou pas si tu veux rester dans l’anonymat. En tout cas maintenant une toile géante rien qu’à toi »

Le mois de Mars serait peut-être plus calme. Ce serait peut-être ce mois-ci que Léo aurait le courage d’en parler à son père… C’était compliquer de vivre avec cette épée de Damoclès au dessus de sa tête mais fort heureusement les MULOTS occupé pas mal le Gremlins.

Pas de place pour la morosité ce soir où les inquiétudes, alors que Lyvan retrouvait dans leur chambre son Léo et leur intimité. Ici ils pouvaient s’aimer sans que ça ne chamboule la vie du Grimm. Et sans doute parce que le Gremlins ne peut s’afficher en journée qu’il est plus demandeur la nuit et que rapidement leurs corps se dévêtissent puis s’unissent… Un peu de tendresse après l’acte, Léo s’éternisse alors sur son poignet. Lyvan lui aurait bien aimer l’oublier.

«  Nope. Ça a toujours été là. » Il observe le C. Depuis qu’il s’est rapproché de Léo, ça lui semble si loin, comme une autre vie. «  Une erreur de jeunesse » dit-il en souriant pour camoufler l’émotion qui s’empare de lui. «  Tu ne va pas t’en tenir là n’est-ce pas ? » Léo était un grand curieux. Trop grand pour ne pas le questionner. «  Un tatouage. C’était un tatouage. Un C. » Il était bien dans ses bras, détendu à l’aise. «  J’ai un J à la cheville » ajouta-t-il parce que celui-là aussi il ne l’avait peut-être encore marqué. Faut dire qu’à poil, souvent il avait le regard ailleurs, attiré par autre chose.

Le Grimm trouvait la communication bien plus simple avec Lyvan, finalement en un regard, il arrivait à le comprendre et à savoir s'il disait la vérité ou non donc impossible de lui mentir et ce n'était finalement pas plus mal.
Les deux serpents s'adaptaient au rythme de l'autre et c'était agréable, il savait que même si la relation entre les deux ne fonctionnaient pas pour x raisons, certes il en souffrirait mais il ressortirait grandit de tout ça, il était bien, il se sentait libre et pousser des ailes avec le Gremlins, c'était plaisant.
Il essayait de ne pas trop penser à son père bien qu'il était décidé à parler à son père de Lyvan, mais pour ça, il lui faudrait le soutien de son frère. Il lui écrirait surement dans la semaine pour lui demander conseil ou pour savoir s'il le laisserait tomber. Ca lui faisait peur, certes Lyvan lui avait dit qu'il était de leur côté, mais lui n'avait pas eu cette conversation avec son frère et il savait aussi que Michel-Ange le trouverait potentiellement absurde. Il lui dirait peut être que sa relation avec Lyvan était trop fraiche pour en parler. Il avait peut être raison mais à quoi bon ne pas parler de tout ça après tout ? Uniquement le fait d'être renié ? Hum...

Léo savait que la première chose qu'il ferait lorsque son père saurait, enfin quand il aurait accepté, c'était de les dessiner tous les deux à la vue de tous sur son mur à lui. Pour le montrer à Lyvan. Ce cadeau avait été clairement le plus beau des cadeaux, certains auraient pu trouver ça complètement ridicule. Un mur comme cadeau mais pas lui, pouvoir exprimer son art à la vue de tous était clairement remarquable et il adorait cette attention. Encore une fois, un point prouvant que Lyvan était fait pour lui.

Il jouait avec ses doigts sur le corps de son amoureux après une soirée qui ressemblait aux dernières passées, à profiter de la chaire ensemble. Il se demande ce que c'est que ça. Les yeux fermés, il lui demande, croyant avoir raté ça. Il écoute sa réponse sans répondre, une erreur de jeunesse. Si Lyvan le connait bien, il va continuer sans qu'il n'ai besoin de le demander. Il ouvre les yeux avec un petit sourire alors que son petit ami lui demande ou affirme plutôt qu'il ne va pas en rester là. Son petit sourire à la con stipule que non. Il a raison. «Toi t'as des tatouages ?» Dit il en déposant un baiser à l'endroit du C. «Le C représentait quoi ? Et pourquoi est-ce que tu l'as fait enlever ?» Demanda t'il tendrement. Moment de complicité, c'était agréable.

«  J’en ai deux oui. Juste ces deux là, le C et le J. » Léo avait sa propre représentation de Lyvan. Sa propre idée de qui il était. A ses yeux il était parfait, Léo le lui avait déjà dit. Il savait que pour son petit ami il était quelqu’un de fort. S’il avait eu à le décrire sans doute que les mots sûr de lui, drôle, parfois grognon mais aussi charmeur serait tombé. Certainement pas les mots faible ou pathétique. Lyvan aimait la façon dont Léonard le regardait, pensait qu’il était et le qualifier. Il avait l’impression de redevenir le jeune homme qu’il était avant tout ce qui s’était passé à Ilvermorny. Aussi il n’était pas étonnant en soit que Lyvan évoque peu son passé, ou plus précisément son passé amoureux, car il était persuadé qu’il ne le regarderait plus de la même façon. Envolé la réputation de coureur de jupon qui n’est jamais tombé amoureux. Bonjour la pitié et la compassion. Si le Gremlins aurait aimé pouvoir faire comme si son passé n’avait jamais existé, il y a des blessures qui laisse des marques qui ne partent jamais. Même si on essais…

«  L’initiale de mon ex. Et justement parce que c’est mon ex. » Qui pourrait croire que Lyvan était assez sentimentale et romantique pour ce faire tatouer un C comme Cordélia ? Sûrement pas Léo ! Il l’avait toujours vu comme un hétéro qui baise et s’en branle. Normal, c’était l’image qu’il voulait se donner.  La brèche entre l’image qu’il avait de lui et ce qui était la vérité était déjà en train de se former.

«  J’peux développer Love mais j’ai pas envie de te faire souffrir. Je sais que t’a tendance à être jaloux alors j’veux pas foutre du citron sur tes entailles inutilement. » Même si évoquer tout ce qui s’était passé été rouvrir ses propre plaie à peine cicatrisé.

Le Gremlins avait donc deux tatouages, c'était intéressant de le découvrir, il se rendait compte qu'il le connaissait bien moins que Lyvan pouvait le connaitre, il parlait peu de lui et c'était toujours à Léo de creuser pour avoir des infos. Le J et le C. Le serpent arqua le sourcils droit à l'évocation de son ex, encore une nouvelle chose à découvrir, il ne savait pas que Lyvan s'était déjà posé avec quelqu'un. Sans un premier temps, il ne dit rien, passant toujours son doigt comme une caresse sur la "cicatrice". Il pouvait développer mais il n'avait pas envie de le faire souffrir. Le coeur du Grimm s'accéléra. «C'est vrai qu'il vaut mieux que je sorte avec un mec que je ne connais pas et qu'un jour tout m'arrive par le nez quand je ne m'y attendrais le moins et par quelqu'un qui nous voudra du mal...» Dit-il calmement en regardant son petit ami. «J'veux pas te forcer, si t'as pas envie, je comprends parfaitement, mais sache que si tu veux pas me dire des choses volontairement et que je l'apprends malencontreusement de façon détournée, tu sais très bien que je vais péter les plombs et que je serai malheureux mon amour...» Il déposa un baiser sur les lèvres de son homme sans rajouter plus de détails à ses paroles.

Lyvan savait beaucoup de choses son homme mais l'inverse n'était pas du tout le cas, pas que Léo ne s'y intéressait pas, mais comme l'histoire avec son père, il n'en avait parlé qu'il y a peu, Mégara également. Il était plutôt secret sur lui même alors que Léo avait tendance à être plus bavard. Bon certes il ne lui avait pas parlé de son père et de ce qu'il pourrait penser de leur relation mais c'était autre chose, il n'avait pas pensé que se soit forcément utile puisque Lyvan ne voulait pas parler de leur relation pour le moment, du moins c'était ce qu'il croyait. Finalement même si Lyvan avait fait un mini boulette, c'était peut être bête mais il était ravi qu'il l'ai fait, ça lui prouvait bien des choses dont il avait clairement besoin en ce moment.

« La dernière chose que je veux c’est que tu sois malheureux. »   Léo faisait preuve d’une grande tendresse et même si ses mots étaient un peu rudes, dans le fond il avait raison. Comment le Grimm pouvait réellement le connaitre et leur relation tenir le coup s’il ne se livré pas à lui ? Il était dans les bras de Léonard, Léo dans son dos et peut-être que sentir son corps contre lui sans pour autant le voir rendait les choses plus faciles… Par où commencer ? Il y avait tant à dire.

«  Quand je suis arrivé à Ilvermorny, j’étais un garçon sûr de moi et volage. Charmant, souriant, je dormais rarement seul. Je savais plaire et le sexe était un peu ma drogue. Un petit con. J’étais… comme toi. » C’est vrai qu’il s’était souvent trouver des similitudes avec Léo.


«  C’est en deuxième année que j’ai fait la connaissance de Cordélia. » Un léger sourire teinté d’un soupir, alors qu’il se rappelait ce moment, ce jour.

«  Elle ne ressemblait en rien aux filles que je côtoyait. J’aimais les femmes sûres d’elle avec un fort caractère, le genre décolleté plongeant et mini jupe. LE genre à pas se laisser faire, ça m’excité,  ça me faisait rire. Cordy elle, semblait débarquer de la foret avec ses robes à fleur et son air timide. » Il leva les yeux aux ciels en y repensant. Tellement risible ces tenus de Miss Pâquerette.

«  Je ne me serais sûrement jamais intéressé à elle si j’avais pas été là le jour où elle a fait une crise d’angoisse. On était devant la salle de potion et j’ai fait le con et ça l’a aidé à se  calmer. Elle m’a expliqué qu’elle avait été viré de Beaubâton parce qu’une de ses potions avait mis le feu et depuis elle était incapable de mettre les pieds dans ce cour. J’adore les potions et je suis doué alors, je lui proposer de lui faire les cours qu’elle loupé. On se voyait deux fois par semaine dans un coin reculé du jardin et petit à petit…On est tombé amoureux. »

Un soupir lourd de sens. «  On est sortit ensemble un an et demi et… c’était l’amour de ma vie. » Un soupir bien plus lourd encore, trahissant un énorme flot de peine qui aller avec. «  Du moins c’est ce que je croyais. »


Lyvan caressa doucement le bras de Léo alors qu’il parlait, ce geste répétitif aidant sans nul doute à l’apaiser, comme le souffle chaud de son homme dans son cou. «  On s’est tatoué nos initiale aux poignets et je lui ai demandé de m’épouser. Elle avait dit oui et on attendait la fin de nos études pour se marié. J’avais choisit mon costume, elle avait acheté sa robe… » C’était douloureux de ce rappelait de tout ça.

«  Un jour un cognard c’est échappé du terrain de Quidditch alors qu’on était en cours de vol renforcé. Elle est tombée de son balai et on lui a lancé un sortilège de sommeil profond pour permettre à son corps de guérir. Je crois que chez les Moldus on appelle ça… Coma ?! »


Il se rappelait la panique qu’il avait ressentit, c’était comme lui arracher le cœur à main nu. Il l’avait pensé morte. Le deuil, il avait tant de mal avec ça à cause de son frère. «  Quand elle s’est réveillé un mois plus tard. Elle était différente. Elle n’était plus la douce Codélia que j’avais connue. Elle voulait son indépendance. Elle a refusé que je l’aide à rattrapé son retard en cour. Damien, un autre élève c’est proposé et je lui ai dit que je le sentais pas ce gars… que… »

L’émotion était plus que présente dans sa voix, lyvan entremêla ses doigt  à ceux de Léo pour se donner du courage. « … Qu’il avait des vues sur elle et que s’il la voulait il l’aurait. Que ce mec était la mesquinerie incarné. Elle m’a pas pris au ssérieux et j’ai décidé de lui faire confiance. Ils sont partit un weekend ensemble et je l’ai laissé faire pour lui prouver qu’elle était libre et que je… que je croyais en elle… en notre amour. Et ils se sont embrassés… »

Son cœur c’était brisé en morceau à ce moment là, mais c’était loin d’être le pire… «  Quand elle est revenu elle me l’a dit et je lui ai pardonné. Elle pensait que je la jetterais mais non. Je voulais plus la perdre comme quand je l’ai cru morte, alors j’ai pardonné. C’est alors qu’à commencé la torture. Elle refusé de se remettre avec moi parce qu’elle disait m’avoir trahis. Qu’elle n’était pas digne de mon amour. Tout mes amis me disait qu’elle se foutait de moi, qu’elle voulait juste me garder sous sa coupe, nous avoir tout les deux. Le beurre et l’argent du beurre ! Moi je continuais de la défendre quand elle affirmait vouloir coucher avec Damien avant de pouvoir faire son choix entre nous deux. Je crois que j’ai complètement déraillé à ce moment là ! J’ai oublié mes valeurs, je me fichais totalement qu’elle me trompe du moment qu’elle me m’abonne pas. Je me fichais que tout les élèves de l’école se moque de moi et me traite de cocu. J’étais la risé de tous mais je m’en foutais. Je voulais qu’elle me choisisse. Je voulais juste qu’elle me choisisse ! Puisque mon père ne l’a pas fait…. Je voulais pas la perdre et qu’elle parte comme lui à la mort de James… »

Les larmes coulaient silencieusement sur les joues de Lyvan. Il avait cessé de se demander ce que Léo pourrait penser, pleinement plongé dans son récit. Il revivait ces évènements avec intensité, la souffrance et la peine toujours aussi vive. Bavard, lui qui ne l’était pas sur sa vie, se confiant comme jamais. Il prit une inspiration pour continuait de parler, se donner du courage.

«  J’étais en train de me perdre petit à petit. Cette situation était en train de me bouffer, de me détruire… J’étais en train de mettre ma santé en danger pour elle. Je dormais plus. Je mangeais plus… C’est là que rencontré Presley. » Un sourire passa sur ses lèvres.

«  Il avait vécu lui aussi une rupture difficile et… Ce mec… Y’a pas de mots pour décrire Presley ! A l’écoute, gentil, charmant, drôle. Il m’a tendu la main comme personne. Il m’a protégé. Il m’a ouvert les yeux et donner le courage de coupé les ponts pour de bon avec elle, de rompre cette relation toxique.  Ensemble, nous étions les maitres du monde. C’est devenu mon meilleur ami et sans doute un peu plus que cela. La première fois qu’on a dormit ensemble, c'était sur suite à une crise d’angoisse à cause de Cordélia qui venait de me dire qu’elle partait de nouveau avec Damian pour aller au bout, pour coucher avec en gros, afin de savoir si l’attirance était que sexuel ou s’il y avait plus. Si c’était juste du cul elle disait qu’elle reviendrait vers moi. Puis dormir ensemble, moi et Presley, c’est devenu régulier sans qu’on se pose de question. On était hétéro lui et moi après tout. » Il trouvait l’idée drôle aujourd’hui.

«  On a même fait un plan à trois avec une nana histoire de me remettre sur les rails après Cordélia.  Aprés plus d’un an à coucher avec la même j’avais peur de plus assuré au pieu. On s’est pas touché lui et moi mais avec le recul… je me dis que tout les bff ne font pas ça. N’est-ce pas ? » Ils étaient proche. Très proche.

«  Et puis ma mère à décidé de se marié et m’a imposé de quitté Ilvermorny pour que Megara et moi on développe des liens familiaux et étoffer mon dossier. » Bordel, son cœur battait si vite qu’il avait l’impression qu’il allait crever. «  Je n’ai jamais eu de ses nouvelles. Mes hiboux sont rester sans réponses. » Comme tous ceux adresser à ses «  amis » d’Ilvermorny. «  Le J c’est pour James. Mon frère. Il est mort quand j’étais gosse. »

Léonard ne pourrait plus jamais ce plaindre de ne pas connaitre sa vie, il venait clairement de lui exposer ses plus grandes blessures. Rester à savoir s’il aimait le Lyvan qu’il était en train de découvrir ou si c’était trop pour lui, trop éloigner de la vision de son homme. Peut-être que ces avoeux marquerait la fin de leur relation…

Ce qu'il aimait le plus c'était la compassion dont Lyvan pouvait faire preuve à son égard. La dernière chose qu'il voulait c'était qu'il soit malheureux mais il s'occupait quand même de savoir si ça pourrait le blesser. Il avait cependant besoin de le connaitre un peu, de savoir qui il était après tout, il aimait un homme dont il ne savait quasiment rien c'était assez fou finalement.
Léo était couché avec Lyvan dans ses bras, son dos contre son torse, il avait fermé les yeux, de toute façon, Lyvan ne pouvait pas le voir sans se retourner un minimum où tourner la tête.
Il écouta le début de son récit, il était sur de lui et volage, jusque là, rien de fou, charmant, souriant, bon là par contre, ça dépendait des fois, bien qu'avec lui, il l'était. Le sexe était sa drogue ça il connaissait aussi, il était pareil même si à présent c'était Lyvan qui était devenu sa drogue.
Vint ensuite le prénom Cordélia, un C au début du prénom. Il ouvrit les yeux pour écouter plus attentivement et être plus sensible aux réactions de son petit ami.
Les filles sûres d'elles, avec un fort caractère, décolleté plongeant et mini jupe, ah oui, pas forcément le genre de Léo mais soit. Il le laissa parler, se livrer à lui sans rien dire, jouant avec sa blague avec son propre pouce. Les soupirs de son homme étaient lourds mais il le laissait faire sans le couper, ça devait déjà être assez dur pour lui sans qu'il en rajoute.

C'était dur d'entendre Lyvan dire que quelqu'un était l'amour de sa vie, cependant il avait utilisé le passé. Son cœur se serrait assez fort mais il ne montra rien de nouveau, sans le savoir il n'était pas au bout de ses surprises et de ses peines. Le contact de Lyvan sur lui le ramena doucement à la réalité, Lyvan était avec lui plus avec cette fille quoi qu'il ai pu se passer. La suite était difficile à entendre, il déglutit doucement, toujours sans rien dire. Son cœur lui faisait mal en battant dans sa poitrine mais il ne dit et ne fit rien.
Il sentait la voix de son homme avoir du mal à continuer mais entrelacer ses doigts dans les siens l'aidait et quelque part, il s'en voulait d'être mal alors que ce n'était pas à lui de l'être.

Comment Lyvan faisait il pour ne pas être jaloux de Léo après tout ce qu'il avait vécu ? Laisser partir celle qu'il aimait avec un autre mec pendant tout un week-end ? Même en ayant confiance non, il n'aurait jamais pu. Jamais c'était impossible. Ils s'étaient embrassés et Lyvan avait pardonné ? Vraiment ? Son cœur se serrait, il avait mal pour lui, il savait que pour lui ce n'était pas quelque chose qu'il aurait pu faire. La confiance était déjà bien trop difficile à obtenir selon lui. Même si malgré tout il comprenait, il avait failli la perdre, il ne voulait pas être abandonné, il ne savait pas comment il pourrait réagir dans ce cas précis.

Il sentait que Lyvan était mal, il le serra contre lui un peu plus intensément, sans lâcher ses doigts déjà entrelacés dans les siens. C'était le genre de meuf qu'il aurait surement traité de grosse pute ceci dit, il n'en dit pas mot à Lyvan en cet instant, ce n'était ni le lieu, ni le moment de lui dire ce qu'il en pensait.
Il parlait de la mort de James, son cœur battait bien vite à présent, le deuxième tatouage était un J. Il fit immédiatement le rapprochement.

D'un revers de pouce, il sécha l'une des larmes qui coulait sans rien dire, déposant un baiser dans le cou de son homme pour l'aider à continuer. Peut être qu'il n'aurait pas dû lui demander de lui raconter, le voir dans tous ses états était difficile mais il se sentait rassuré malgré tout, si Lyvan lui confiait tout ça c'était qu'il avait confiance en lui.
Presley, un nouveau prénom mais un sourire aussi sur les lèvres de Lyvan. C'était sûrement quelqu'un de bien alors ? Il attendit la suite pour savoir.
L'entendre complimenter un autre mec mettait sa jalousie à rude épreuve malgré tout.
Son meilleur ami et sans doute un peu plus que cela. Plus que cela ? Comme Léo...
Les yeux du Grimm devenaient brillants et il était content d'être dans le dos de Lyvan qui ne pouvait pas voir sa réaction. L'entendre dire qu'ils dormaient ensemble comme ça, régulièrement, en fait c'était difficile, il avait envie de s'éloigner de lui, que son corps ne soit plus en contact avec Lyvan mais il ne bougea pas et ne dit rien.

Si seulement il s'attendait à la suite, un plan à trois, il n'avait donc pas été le premier mec de Lyvan ? Le Grimm fronça les sourcils attendant la suite à venir. Ils ne s'étaient pas touchés mais c'était curieux. Il ne répondit cependant pas à la question, tous les meilleurs amis ne font pas ça, non bah non... Enfin... Il ne répondit pas, il n'arrivait pas à parler, il savait que s'il ouvrait la bouche en cet instant, sa voix serait rauque et les larmes couleraient le long de ses joues à lui à présent et il ne voulait pas.
C'était égoïste et il ne voulait pas montrer ça de lui à Lyvan.

Du coup, ce n'était pas lui qui avait cessé cette complicité avec ce Presley... C'était sa mère et il avait continué à lui écrire, simplement il n'avait jamais eu de retour. Il était vert de jalousie et complètement paniqué. Après tout, si Presley revenait dans sa vie à l'heure actuelle, que deviendrait Léonard aux yeux de Lyvan ?

Malgré tout, le cœur de Léonard était serré mais pour des mélanges de raisons bien particulières, qu'ils évoqueraient à un autre moment, où après, pas sûr. A voir. Léonard se recula un peu, laissa le dos de son homme retomber sur le matelas. Il le regarda un instant sans parler, sans rien dire. Le cœur battant assez vite, en réalité, il aurait eu tant de choses à lui dire.
Il passa sa main le long de la mâchoire de Lyvan, la caressant doucement, glissant ses doigts dans ses cheveux. «Toutes ces douleurs que tu as subi, tout ce que tu as vécu t'as forgé un caractère différent, et c'est ce qui a fait que tu es devenu le Lyvan que j'aime aujourd'hui mon amour !» Le Grimm vint alors déposer un baiser sur les lèvres du serpent avec délicatesse sans en dire plus pour le moment. Il savait à quel point ça avait dû être difficile et douloureux pour son homme de se confier et de lui avoir raconté tout ça. «Merci de t'être confié Babe !» Dit il en déposant des petits baisers tendres dans son cou.

Pour le moment il n'en dirait pas plus, à moins que Lyvan le lui demande, et encore. Comment pourrait il lui dire après ce qu'il venait de lui confier qu'il avait à présent peur que Presley puisse revenir dans sa vie et reprendre sa place et que se soit lui qui soit abandonné ? Impossible.

Le silence retomba. Il avait fini de raconté sa vie. Un long très long monologue durant lequel Léo était resté silencieux. Réalisait-il à quel point il était différent de l’homme qu’il voyait ? Il n’était pas juste un beau gosse, coureur de jupon, sûr de lui. Non en vérité il était quelqu’un qui avait beaucoup souffert et résolument sensible. Romantique et sentimentale, bien loin de l’image que l’ont se fait d’un homme. Il n’avait pas été fort en toutes circonstances. Il avait été faible, loin d’être un homme. Un vrai.

«  Si tu veux partir je comprendrais » dit-il pour coupé le silence, formulant à haute voie sa plus grande crainte, que ce Lyvan là, il le trouve pathétique et sans intérêt. Ridicule. Misérable. Mais loin de s’en aller, Léonard lui adressa des mots qui agirent immédiatement comme un pansement à ses plaies. «  Tu m’aime toujours ? » Même en sachant tout ça ? » C’était presque trop beau pour être vrai. Léo le pensait parfait mais c’est le Grimm qui l’était. «  Merci à toi de m’avoir écouté. » De ne pas l’avoir interrompu. Jugeait. Encore remuer par l’émotion d’évoquer tout ça, il se sentait toutefois plus léger. Il y avait une chose qu’il n’avait pas dit à Léo sur sa vie avant Pouldard, il reprit donc la parole.  

«  La seule personne qui m’a écrit d’Ilvermorny c’est Cléa. Juste une lettre. C’était ma meilleure amie là-bas. On s’est connue étant gosse, pour elle j’étais un peu son doudou. On est dormais parfois ensemble. Tu va rire mais elle sort avec Presley maintenant. Je crois même qu’ils sont toujours ensemble. »

Lyvan était content pour tout les deux. Les deux personnes à qui il tenait le plus là-bas – en dehors de Cordélia- c’était trouver. Sans doute qu’il l’aurait fait avant s’il n’avait pas été là, Lyvan étant un peu trop possessif en amitié. Cléa avait aimé pendant des années un homme qui ne s’intéressé pas à elle et Presley avait lui aussi vécu un triangle amoureux douloureux. Aussi, s’il y en avait bien deux qui mérité le bonheur c’était ces deux là. Le Gremlins planta son regard dans celui de Léo, ses yeux brillant par l’amour qu’il avait pour lui. Putain il en était vraiment dingue !

«  Tu comprends mieux pourquoi j’étais un peu sauvage à mon arrivé à Poudlard ? Je ne voulais plus me lier à personne. Amicaux ou Amoureux. » Il regarda Léo avec plus d’intensité. «  Et puis tu t’es pointé avec ton air sûr de toi, toujours à me vanner et à vouloir que je traine avec toi. Tout le monde s’est tenue à distance - faut dire que j’avais l’air de tout sauf d’un mec sympa ! -  mais pas toi. »

Il se pencha pour capturé ses lèvres. «  Tu m’a réanimé Léo. J’pensais devoir continuer ma vie à vivre comme un zombie sans plus jamais rien qui me fait vibré, la peur aux ventre de sombré de nouveau, à vivre les choses trop intensément. Et tu as tout changé. » Lyvan grimpa alors sur le Grimm. «  On remet ça ? » demanda-t-il avec un sourire pervers, se sentait plus que près pour un seconde round.

Il ne voulait pas que Lyvan le voit comme le mec jaloux et possessif et il devait travailler dessus pour que sa vie soit meilleure et en l'occurrence, leur vie soit meilleure. Leur vie ensemble, à deux, en couple. Mais c'était difficile, c'était les débuts pour lui, des essais, des ratés, des déceptions, de la douleur mais il devait y arriver, pour Lyvan, surtout après tout ce qu'il venait de lui confier.
S'il voulait partir, il comprendrait. Quelles raisons le pousseraient à partir ? Le fait qu'il se soit confié ? La peur peut être, de voir débarquer un Presley pour lequel il avait surement eu des sentiments, du moins c'est l'impression qu'il avait eu en entendant le récit de son petit ami. Mais à part ça...

Il fallait qu'il le rassure, qu'il lui exprime ce qu'il avait sur le coeur malgré ses craintes car ce n'était clairement pas sa priorité, ce qui lui importait le plus en cet instant c'était de redonner des couleurs au coeur de son petit ami. S'il l'aimait toujours ? Un petit sourire se dessina sur les lèvres du serpent. «Je sais pas... Embrasse moi pour voir, jpense ça va m'aider à savoir si je t'aime toujours !» Dit il avec son petit sourire de petit con.

Il écouta Lyvan reprendre pour parler de Cléa, une lettre, son doudou, non Léo ne boude pas, il est à toi le doudou maintenant. Elle sortait avec Presley maintenant ? Léo arqua un sourcil c'était tout de même curieux cette histoire mais il n'en dirait rien.
Son cœur battait cependant bien fort de jalousie, de tristesse un peu malgré tout au fond de lui. Il sentait ses yeux briller et il espérait juste que Lyvan ne le remarque pas, où qu'il pense que c'était autre chose que ce qu'il avait sur le coeur. Il battait si fort, ça lui faisait mal. Il s'était pointé avec son air sauvage en effet, c'était ce qui avait tout de suite attiré le Grimm, un peu trop sauvage pour que se soit réel, il devait cacher quelque chose au fond de lui et il l'avait trouvé et ça lui plaisait.
Il laissa le Gremlins l'embrasser, apaisant un peu la douleur lié à cette jalousie en lui créé dans sa poitrine. Et puis... Et puis la suite, les larmes de Léo perlèrent sur ses joues, ses mots étaient si... Si tendres, si doux, attentionnés et comblant tout ce qu'il pouvait penser sans avoir rien dit en l'espace de quelques secondes.

Lyvan ne s'en était pas rendu compte et il grimpa sur lui avec son vieux sourire pervers qu'il aimait tant. Le Grimm décrocha alors un sourire de petit con alors que les larmes étaient encore sur ses joues. «Je t'aime mon amour tu sais ?!» Dit il avant de l'attraper par le cou pour le faire venir à lui et capturer ses lèvres pour les dévorer cette fois si bien plus intensément. «Aller, fait moi rêver ! Je suis tout à toi !» Annonça t'il comme si à un seul moment ça pouvait ne pas être le cas.

«Je sais pas... Embrasse moi pour voir, j’pense ça va m'aider à savoir si je t'aime toujours !» «  Crétin ! » En même temps question con réponse con non ? Léo avait raison. Juste Lyvan avait encore honte de sa façon d’avoir sombré par le passé et c’était un sujet sur lequel il n’avait pas confiance en lui. «  J’vais plutôt faire l’inverse, te faire patienté pour suscité le manque que tu sois sûr d’être fou de moi ! » Cette fois c’était le Gremlins qui affichait un sourire des plus agaçants. Décidément il n’y en avait pas l’un pour rattraper l’autre. Soulager par  ses aveux, ce sentant libre et léger, Lyvan était près pour un second round, trouvant toujours Léo aussi attirant. Reprenant du poil de la bête, il monta alors sur lui. « «Je t'aime mon amour tu sais ?!» «  Je sais, autant que moi je t’aime. » dit-il avant que Léo capture ses lèvres.  Sur lui, c’est alors que Lyvan remarqua un détail qui attira son attention. «  Tu pleure ?! Généralement c’est les femmes qui font ça pendant l’orgasme. Puis j’en même pas encore commencé ! » Il se demandait bien pourquoi il avait essuyait des larmes. Lyvan ne voulait pas se confier au début parce qu’il avait peur que l’attendre parler de ses ex face souffrir inutilement Léo qui avait un manque de confiance en lui et une grosse tendance à la jalousie. «  Mon présent et mon futur c’est tout. Mon passé est derrière moi. » Dit-il pour le rassuré avant de fondre sur ses lèvres.