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It's been a long day | Nathanael
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FICHE DE PERSO
It's been a long day
@Nathanael E. Pierce (06.03.23)
Reprendre tes habitudes te fait du bien. Voilà déjà une semaine que tu as repris du service et c’est comme si tu n’étais jamais partie. Bien sûr, les bienfaits de ton exil temporaire restent. Néanmoins, tu te sens heureuse de voir que rien n’a changé. Dans le bon sens. Parce que tu ressens du dépit devant l’absence de changement concernant tout ce pour quoi tu te bats ici. Un paradoxe de plus à ton actif.
Tu prends doucement le chemin des urgences. Depuis ton retour, tu n’as pas réussi à te libérer du temps pour y venir. Bien trop de paperasse, dossiers administratifs, notes de gestion de service à rattraper. Ton service ne s’est pas mis en pause pendant plus de trois mois. Cependant, la bureaucratie, elle, se fige en ton absence. De quoi rendre fou même le plus zélé des gratte-papiers. Tu n’as donc pas vraiment revu tes patients. Mis à part @Ben Leavy bien évidemment. Brave Ben… C’est pour cette raison que tu te diriges vers les urgences et les admissions. Tu pourras peut-être embêter un peu @Dâriush Aslan et lui voler quelques minutes de son temps. Avec un peu de chance, parce que ton ami se montre fort dévoué dans son travail. Un fait dont tu te montres particulièrement fière à son sujet. Et accessoirement lui montrer que ta tenue de travail sent la myrtille.
Ce n’est cependant pas lui l’homme que tu croises en franchissant les portes du service. Un sourire illumine ton visage en l’apercevant. Tu ne vas certainement pas passer à côté de lui sans l'interpeller. Ce serait un cruel manque de politesse. Et tu n’es pas malpolie. « Docteur Pierce ! Quel bon vent t’amène donc ici ? » Tu pratiques l’ironie et l’humour, l’appelant par son titre plutôt que son prénom. Tout le monde, toi la première, sait qu’il s’agit de son service. Qu’il a bien plus de légitimité à se trouver ici que n’importe quel autre chef de service, qui squatte pourtant allègrement les lieux. Comme toi ou le Dr @Thesus De Clare.
Tu t’attardes un peu plus sur le visage de ton collègue pour te rendre compte qu’il ne transmet pas une grande joie de vivre actuellement. Portant une expression un peu chiffonnée. Tu lui saisis arbitrairement le bras pour te diriger vers la salle de repos de l’étage. Divinement vide à l’heure actuelle. Une rareté dont tu profites. Une chance pour vous et un semblant d’intimité, sans l’agitation constante du reste de l’établissement.
Tu t’assieds et le force à en faire de même avant de reprendre la parole. « Tu ne viens pas de gagner une partie de bavboule toi. » Oui, c’est une façon comme une autre de lui dire qu’il t’a manqué pendant tout ce temps. « Café, thé, chocolat chaud ? » Quitte à faire, autant avoir une boisson chaude. D’un mouvement de baguette, tu attires l’ensemble des thermos sur la table d’appoint. Autant prévoir des réserves. Puis avec un doux sourire, tu attends qu’il s’ouvre à toi. Après tout, vous devez en avoir des choses à vous raconter depuis le temps. Ne serait-ce que pour qu’il se plaigne un peu de ses patients chiants.
Tu prends doucement le chemin des urgences. Depuis ton retour, tu n’as pas réussi à te libérer du temps pour y venir. Bien trop de paperasse, dossiers administratifs, notes de gestion de service à rattraper. Ton service ne s’est pas mis en pause pendant plus de trois mois. Cependant, la bureaucratie, elle, se fige en ton absence. De quoi rendre fou même le plus zélé des gratte-papiers. Tu n’as donc pas vraiment revu tes patients. Mis à part @Ben Leavy bien évidemment. Brave Ben… C’est pour cette raison que tu te diriges vers les urgences et les admissions. Tu pourras peut-être embêter un peu @Dâriush Aslan et lui voler quelques minutes de son temps. Avec un peu de chance, parce que ton ami se montre fort dévoué dans son travail. Un fait dont tu te montres particulièrement fière à son sujet. Et accessoirement lui montrer que ta tenue de travail sent la myrtille.
Ce n’est cependant pas lui l’homme que tu croises en franchissant les portes du service. Un sourire illumine ton visage en l’apercevant. Tu ne vas certainement pas passer à côté de lui sans l'interpeller. Ce serait un cruel manque de politesse. Et tu n’es pas malpolie. « Docteur Pierce ! Quel bon vent t’amène donc ici ? » Tu pratiques l’ironie et l’humour, l’appelant par son titre plutôt que son prénom. Tout le monde, toi la première, sait qu’il s’agit de son service. Qu’il a bien plus de légitimité à se trouver ici que n’importe quel autre chef de service, qui squatte pourtant allègrement les lieux. Comme toi ou le Dr @Thesus De Clare.
Tu t’attardes un peu plus sur le visage de ton collègue pour te rendre compte qu’il ne transmet pas une grande joie de vivre actuellement. Portant une expression un peu chiffonnée. Tu lui saisis arbitrairement le bras pour te diriger vers la salle de repos de l’étage. Divinement vide à l’heure actuelle. Une rareté dont tu profites. Une chance pour vous et un semblant d’intimité, sans l’agitation constante du reste de l’établissement.
Tu t’assieds et le force à en faire de même avant de reprendre la parole. « Tu ne viens pas de gagner une partie de bavboule toi. » Oui, c’est une façon comme une autre de lui dire qu’il t’a manqué pendant tout ce temps. « Café, thé, chocolat chaud ? » Quitte à faire, autant avoir une boisson chaude. D’un mouvement de baguette, tu attires l’ensemble des thermos sur la table d’appoint. Autant prévoir des réserves. Puis avec un doux sourire, tu attends qu’il s’ouvre à toi. Après tout, vous devez en avoir des choses à vous raconter depuis le temps. Ne serait-ce que pour qu’il se plaigne un peu de ses patients chiants.
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It's been a long day @Zahra Jekyll & Nathanael « Success is no accident. It is hard work, perseverance, learning, studying, sacrifice and most of all, love of what you are doing or learning to do. » Pele Cet hôpital était devenu la maison du Pierce, depuis quelques années maintenant, car il y passait infiniment plus de temps que dans son appartement. Il y vivait avec son frère mais, avec l'un Auror et l'autre chef de service, le logement était vide la plupart du temps. Cela ne dérangeait pas Nathan, il n'avait pas de vie sociale en ce moment et préférait être ici, à se rendre utile, plutôt qu'à se morfondre dans cet appartement vide de toute chaleur humaine. Ici c'était son foyer, chaque membre du personnel était un peu l'extension de sa famille, pour ainsi dire, et c'était avec une joie non-dissimulée qu'il poussait les portes de cette institution, tous les jours. Les médicomages dormaient très peu, souvent appelés sur des opérations qui, même avec l'usage de la famille, étaient parfois très longues. Avez-vous déjà essayé de rester debout, pendant plusieurs heures, voire même plus, en devant garder assez d'énergie pour ne pas trembler, ne serait-ce qu'un instant ? C'était une course d'endurance et, avec du temps et de la pratique, Nathanael était devenu un excellent athlète lorsqu'il s'agissait de combattre la fatigue. Mais certaines journées restaient plus dures, plus longues, plus intenses que d'autres, et c'était le cas aujourd'hui. C'était la troisième opération que le Pierce venait de terminer, le troisième patient qu'il avait sauvé, la troisième famille à qui il avait apporté la bonne nouvelle et, de toute évidence, ses batteries étaient légèrement à plat. Comment pourrait-il en être autrement ? Il était à présent en pilote automatique, à peine conscient de son environnement, luttant contre la fatigue qui martelait ses jambes, jusqu'à ce qu'une voix familière ne le sorte de ses rêveries. Il lui fallut quelques secondes pour réaliser, pour chasser le brouillard de son esprit, avant de tourner la tête en direction de sa charmante collègue. Immédiatement, face à ce visage radieux et cette amusante question, la réponse légère du Pierce ne se fit pas attendre. « J'ai vu de la lumière, et je suis rentré, Docteur Jekyll. En tout cas, c'est un plaisir de te voir ici, à nouveau. » Il pensait avoir fait son quota social du jour, mais Zahra avait d'autres idées en tête. S'il fut surpris en la voyant le prendre par le bras, l'homme se laissa faire sans résister, d'une part parce qu'il appréciait la compagnie de sa collègue, mais aussi parce qu'il n'avait pas la force de lutter. Direction la cafétéria, étrangement vide, où il allait pouvoir s'asseoir un moment, et laisser son corps retrouver son énergie. Oh oui il se savait têtu et secret, mais la fatigue vint faire tomber quelques unes de ses barrières. Ainsi, quand Zahra pointa du doigt à quel point il avait une sale gueule, Nathan laissa échapper un ricanement sec, sans vraiment sans rendre compte, avant de se frotter les yeux. « Je viens de m'occuper d'un idiot qui s'est pris pour joueur de quidditch. Résultat des courses, très mauvaise chute et il s'est pulvérisé les bras et les jambes. Entre autres choses. C'était sympa, de tout reconstruire. » D'ordinaire il ne se permettait pas ce genre de commentaire irrespectueux, mais Zahra le connaissait. Il savait qu'elle ne le jugerait pas, pas maintenant en tout cas. Passant à présent une main dans ses cheveux, pour remettre un peu d'ordre là-dedans, il souffla alors : « Mais au moins il m'a redonné espoir. Il est la preuve vivante qu'on peut vivre, dépourvu de cerveau. » Oui, il était amusant, mais aussi piquant une fois les barrières tombées. Bientôt la demoiselle usa de magie pour amener quelques breuvages sur la table et, remerciant sa collègue d'un hochement de tête, le Pierce se jeta sur le café dont il se servit une tasse, sans attendre, comme un pauvre malheureux arrivant à un oasis, après une longue traversée du désert. Retenant un soupir de soulagement, alors que le liquide touchait déjà ses lèvres, Nathan se redressa, et sourit à sa collègue, reprenant sa composition, avant de demander : « Alors, dis-moi, comment s'est passé ton séjour en Afrique ? » Cela faisait plusieurs mois qu'elle n'était pas là et, évidemment, il était curieux. Elle était partie à l'aventure, partie pour aider les autres et, maintenant, il était temps de savoir ce qu'elle avait retiré de tout ça. NE |
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It's been a long day
@Nathanael E. Pierce (06.03.23)
Un éclat de rire authentique franchit tes lèvres devant l’entrée en matière de ton collègue. Tu te retiens de lui faire un sketch sur la catastrophe que serait pour lui de suivre la lumière. Croyance populaire d’un chemin menant l’âme d’un défunt dans le royaume des morts.
Tu constates également qu’il ne perd pas le nord. S’il prend autant plaisir à te voir dans son service, tu ne vas certainement pas te priver de venir squatter plus souvent. Pour venir embêter @Dâriush Aslan aussi au passage.
Tu grimaces légèrement en imaginant le résultat de la mauvaise chute. « Chouette un puzzle. » Ton ironie deviendrait presque morbide, là. Encore que ça va, tu ne demandes pas son nombre de pièces. En cinq cents pièces, c’est un abandon de ta part. « Le quidditch devrait être bien plus réglementé. » Ou ne serait-ce que sécurisé. Voilà qui vous donnerait bien moins de fil à retordre.
Quand donc un professionnel se penchera-t-il sur l’invention d’un tapis d’atterrissage ou d’un équipement auquel il serait intégré un sort qui ralentit la chute. Franchement, si même toi qui te considères comme néophyte dans la pratique et les connaissances de ce jeu, tu peux avoir de telles idées, pourquoi personne d’autre ne se penche dessus ? Peut-être devrais-tu encourager Nathanael à publier un article sur le sujet. Peut-être arriverait-il à sensibiliser la population… Douce chimère. « J’espère pour toi que ça le dissuadera éternellement de recommencer. »
Tu ne t’y attendais tellement pas à celle-là que tu éclates de rire. Une exclamation forte, vraie, vivante. Vous voilà avec la preuve que la cervelle n’est pas un organe vital finalement.
Face au comportement avide de ton collègue, tu ne peux que t’attendrir. Tu souris à nouveau à l’évocation de l’Afrique. Te sentant bêtement touchée qu’il s’en soit souvenu. Tu prends une gorgée de ta boisson, laissant le silence meubler un peu votre conversation. Plongée dans tes souvenirs récents, tes prunelles pétillent de bonheur. « C’était magique. » Ou comment résumer plus de trois mois en deux mots. L’art et la manière de synthétiser.
Néanmoins, tu n’es pas sadique, tu ne vas pas le faire mariner. Puis tu as très envie de partager avec lui cette expérience. « Les paysages, les gens. » Tu cherches tes mots, ne trouvant pas ceux qui correspondent vraiment à cette impression qu’ils t’ont laissée. « Tout était beau, simple, authentique. » Et en même temps profond, complexe et unique. « Un dépaysement total. » Alors que tu as vécu une partie de ta vie au Botswana. Mais ça n'a rien à voir. « J’ai rencontré des bénévoles qui vivent là-bas à l’année et qui tentent de soigner les autres du mieux qu’ils peuvent avec les moyens du bord et les croyances de chacun. » Tu repenses à cette hutte qui sert de dispensaire en plein désert pour les peuples nomades qui y vivent. « J’y ai appris une certaine humilité. » Si votre si bel hôpital pouvait s’inspirer un peu de l’attitude et de l’ambiance qui règnent là-bas, bien des points seraient réglés et les démarches seraient plus faciles de beaucoup de façons.
« La vue à couper le souffle m’a figé dans beaucoup de lieux. » Tu conseilles à tout le monde de partir apprendre la vie là-bas. Pour profiter de ce que la nature a à offrir.
Bref, tu en reviens grandie.
Tu constates également qu’il ne perd pas le nord. S’il prend autant plaisir à te voir dans son service, tu ne vas certainement pas te priver de venir squatter plus souvent. Pour venir embêter @Dâriush Aslan aussi au passage.
Tu grimaces légèrement en imaginant le résultat de la mauvaise chute. « Chouette un puzzle. » Ton ironie deviendrait presque morbide, là. Encore que ça va, tu ne demandes pas son nombre de pièces. En cinq cents pièces, c’est un abandon de ta part. « Le quidditch devrait être bien plus réglementé. » Ou ne serait-ce que sécurisé. Voilà qui vous donnerait bien moins de fil à retordre.
Quand donc un professionnel se penchera-t-il sur l’invention d’un tapis d’atterrissage ou d’un équipement auquel il serait intégré un sort qui ralentit la chute. Franchement, si même toi qui te considères comme néophyte dans la pratique et les connaissances de ce jeu, tu peux avoir de telles idées, pourquoi personne d’autre ne se penche dessus ? Peut-être devrais-tu encourager Nathanael à publier un article sur le sujet. Peut-être arriverait-il à sensibiliser la population… Douce chimère. « J’espère pour toi que ça le dissuadera éternellement de recommencer. »
Tu ne t’y attendais tellement pas à celle-là que tu éclates de rire. Une exclamation forte, vraie, vivante. Vous voilà avec la preuve que la cervelle n’est pas un organe vital finalement.
Face au comportement avide de ton collègue, tu ne peux que t’attendrir. Tu souris à nouveau à l’évocation de l’Afrique. Te sentant bêtement touchée qu’il s’en soit souvenu. Tu prends une gorgée de ta boisson, laissant le silence meubler un peu votre conversation. Plongée dans tes souvenirs récents, tes prunelles pétillent de bonheur. « C’était magique. » Ou comment résumer plus de trois mois en deux mots. L’art et la manière de synthétiser.
Néanmoins, tu n’es pas sadique, tu ne vas pas le faire mariner. Puis tu as très envie de partager avec lui cette expérience. « Les paysages, les gens. » Tu cherches tes mots, ne trouvant pas ceux qui correspondent vraiment à cette impression qu’ils t’ont laissée. « Tout était beau, simple, authentique. » Et en même temps profond, complexe et unique. « Un dépaysement total. » Alors que tu as vécu une partie de ta vie au Botswana. Mais ça n'a rien à voir. « J’ai rencontré des bénévoles qui vivent là-bas à l’année et qui tentent de soigner les autres du mieux qu’ils peuvent avec les moyens du bord et les croyances de chacun. » Tu repenses à cette hutte qui sert de dispensaire en plein désert pour les peuples nomades qui y vivent. « J’y ai appris une certaine humilité. » Si votre si bel hôpital pouvait s’inspirer un peu de l’attitude et de l’ambiance qui règnent là-bas, bien des points seraient réglés et les démarches seraient plus faciles de beaucoup de façons.
« La vue à couper le souffle m’a figé dans beaucoup de lieux. » Tu conseilles à tout le monde de partir apprendre la vie là-bas. Pour profiter de ce que la nature a à offrir.
Bref, tu en reviens grandie.
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It's been a long day @Zahra Jekyll & Nathanael « Success is no accident. It is hard work, perseverance, learning, studying, sacrifice and most of all, love of what you are doing or learning to do. » Pele On avait toujours conseillé à Nathanael de s'ouvrir plus, de parler plus de lui afin de créer un lien social, un contact, une connexion et, pendant longtemps, il avait refusé de le faire. Qu'y avait-il de joyeux à raconter, de toute façon ? Père d'un homme violent, battu et humilié, forcé d'endosser le rôle de père dés ses 5 ans, forcé de mettre ses souhaits et pensées de côté, pour le bien de ses trois frères et sœur. Était-ce vraiment de cela dont il voulait parler ? Il ne l'avait pas fait à l'école, pas à Poudlard, car il préférait ne rien dire plutôt que d'être pris en pitié. Mais Eva ? Oh, Eva avait su voir à travers son masque, dés le début, sans qu'il n'ait rien eux à expliquer. Elle entendait ses regards, écoutait ses silence et comprenait...plus qu'il n'aurait cru cela possible. Mais aujourd'hui il n'avait plus cette personne, ce confident, cette épaule sur laquelle se poser lorsque la sienne était vacillante. Il devait apprendre à être seul à nouveau et, surtout, à nouer des liens avec ses collègues sans mentionner les sujets les plus...sensibles. C'était sans doute cela le plus difficile, de faire semblant. Faire semblant d'être 100 % honnête. Se lier sans trop en dire, c'était épuisant par moments. Mais Zahra rendait les choses faciles. Elle ne cherchait pas à lui tirer les vers du nez, elle ne cherchait pas à connaître son histoire. Elle était là, il n'y avait pas besoin de plus. Les longues opérations étaient le quotidien des urgentistes, et Nathanael aimait cela. Tenir la vie d'une personne entre ses mains, plonger ses mains dans un corps pour arrêter l'emprise de la mort sur ce dernier. Que pouvait-il y avoir de plus exaltant que cela ? Il ne voudrait pas faire autre chose que cela, et Zahra devait le comprendre, d'une certaine façon. Mais elle plaisantait, pour changer les idées du Pierce et, quand son patient fut mentionné, un petit ricanement fut retenu, avant que le médecin ne lâche pas : « Oh, je pense qu'il a compris la leçon. J'espère pour lui, en tout cas. » Quelle était l'expression déjà ? Il n'y a que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine ? Cette opération en était bien la preuve. Son patient allait devoir faire de la thérapie, pour retrouver l'usage de ses bras et de ses jambes. Cela promettait d'être long, et éprouvant aussi bien pour le corps que pour l'esprit, mais c'était le prix à payer pour la cascade qu'il avait essayer de faire. Essayer était le mot le plus important. Mais Nathan ne voulait pas penser à cela. Aussi dériva t-il la conversation sur le voyage de la demoiselle, dans un pays que le Pierce connaissait assez bien lui aussi. Son séjour là-bas avait été merveilleux, jusqu'à ce que...son séjour avait été merveilleux et, à entendre Zahra, son expérience avait été similaire à la sienne. Nathan ne put s'empêcher de sourire en la voyait se remémorer, en la voyant sourire avec chaque mot, apportant de la chaleur, de la vie à ses paroles. « Ce qui m'a le plus surpris, là-bas, c'est la générosité de tous ces gens. Ils n'ont presque rien et, pourtant, sont prêts à t'accueillir, sans rien demander en retour. C'est quelque chose de rare. » Il réalisait seulement maintenant qu'il n'avait jamais parlé de son voyage là-bas, ce qui surprendrait sans doute la demoiselle, mais il était trop tard pour refaire machine arrière. Elle allait vouloir en savoir plus, et cette seul idée fichait la trouille au médicomage. Que pouvait-il dire ? Que pouvait-il masquer sans que cela ne soit suspect ? Devait-il masquer une partie de la vérité, ou inventer une fin heureuse à ce voyage qui lui avait arraché ce qu'il avait de plus précieux ? Il ne savait pas, vraiment pas. C'était pour cela qu'il détestait ces conversations, qu'il détestait s'ouvrir, parce qu'il finissait par toujours dire plus que ce qu'il ne devait. « Des vacances ne seraient peut-être pas une mauvaise chose... » Il n'en prenait jamais, sauf quand ces congés lui étaient imposés. Pourquoi ? Pas parce qu'il n'aimait pas le repos mais, d'une façon tordue et malsaine, le travail était la seule chose qui lui permettait de se sentir lui-même, comme s'il n'avait rien d'autre que cela pour le rattacher à la terre ferme. C'était la seule chose qu'il avait pour lui, la seule chose pour laquelle il était un minimum doué...ou extrêmement doué, dans son sac. Le nez perdu dans son café, sans s'en rendre compte il laissa filtrer quelques unes de ses pensées, dans la direction de sa camarade : « Est-ce que cela t'arrive de te demander ce que tu serais, si tu n'étais pas médicomage ? » NE |
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It's been a long day
@Nathanael E. Pierce (06.03.23)
Tu approuves la remarque de ton collègue. « Oui, la générosité est un art de vie là-bas. » Il y a une croyance qui circule dans ton pays, le Botswana, qui dit que si tu es bon avec ton prochain, ta prochaine vie sera bénie par la lune. Tu ne sais pas à quel point elle se révèle véridique. Cependant, elle apprend l’humilité plus que tout à ses habitants. Elle t’a toi-même guidé dans ton choix de carrière. Même si tu en apprends encore à chaque fois que tu retournes sur tes terres. « C’est immensément triste à dire, mais je pense que c’est justement parce qu’ils n’ont rien, qu’ils sont si riches. » Humainement riche. Pas matériellement tel un gobelin avide d’or.
Inconsciente du malaise de ton ami, tu t’enfonces dans la brèche. « Tu as visité tout le continent ou un pays spécifique ? » Parler de ces terres et de tes origines te rend intarissable. Telle la source d’eau qui s’écoule de la montagne pour rejoindre l’océan. Il y a tellement à en dire que tu ne pourrais le consigner. Ne sachant pas par quel point tu devrais commencer.
« Si tu as l’occasion et l’envie d’y retourner. N’hésite pas ! » Tu ne vas pas l’inonder d’adresses de lieux intéressants à visiter non plus. Tu restes civilisée.
Tu ris face à une pensée que tu viens d’avoir et que tu partages directement. « Je crois que pour nous médicomage passionnés, les vacances sont la chose la plus dure à prendre. Et paradoxalement, la meilleure et il devient particulièrement difficile de revenir au travail par la suite. » Tu devrais fonder un club de workaholic. Tu pourras y inviter Nath sans aucune difficulté. Rejoignant ainsi le cercle très fermé composé de @Bianca Almadovar et @Ima Soninké.
Tu fronces légèrement les sourcils devant l’interrogation de l’urgentiste. Ce genre de questionnement apparaît généralement pendant une introspection. Dois-tu en déduire que le brun se trouve en plein dans l’une d’entre elles ?
Tu prends le temps de réfléchir. Tu es devenue médicomage pour tenter de soigner ton frère. Il faudra donc le retirer de l’équation. « Mmh probablement potiologue. J’étais la meilleure dans ce domaine jusqu’à ce que je me concentre sur la médicomagie. » Tu lui offres un clin d'œil. Tu ne mens pas, mais tu ne prends pas la grosse tête non plus. « Et si je n’avais pas suivi ma scolarité à Poudlard, je serais probablement devenue tisseuse de rêves. » Tu dis ça, mais tu ne pourras jamais en être vraiment sûre. Même si ça te ressemble beaucoup finalement. Toujours au contact d’autrui pour tenter de leur apporter un certain apaisement.
« Tu serais devenu quoi toi ? » Tu as répondu franchement à sa question. Tu comptes bien connaître ses plans de carrière parallèle. « Un super-héros chez les moldus ? » Tu le taquines d’un sourire joueur. Ta manière de remonter un peu son moral qui semble sinusoïdal.
Inconsciente du malaise de ton ami, tu t’enfonces dans la brèche. « Tu as visité tout le continent ou un pays spécifique ? » Parler de ces terres et de tes origines te rend intarissable. Telle la source d’eau qui s’écoule de la montagne pour rejoindre l’océan. Il y a tellement à en dire que tu ne pourrais le consigner. Ne sachant pas par quel point tu devrais commencer.
« Si tu as l’occasion et l’envie d’y retourner. N’hésite pas ! » Tu ne vas pas l’inonder d’adresses de lieux intéressants à visiter non plus. Tu restes civilisée.
Tu ris face à une pensée que tu viens d’avoir et que tu partages directement. « Je crois que pour nous médicomage passionnés, les vacances sont la chose la plus dure à prendre. Et paradoxalement, la meilleure et il devient particulièrement difficile de revenir au travail par la suite. » Tu devrais fonder un club de workaholic. Tu pourras y inviter Nath sans aucune difficulté. Rejoignant ainsi le cercle très fermé composé de @Bianca Almadovar et @Ima Soninké.
Tu fronces légèrement les sourcils devant l’interrogation de l’urgentiste. Ce genre de questionnement apparaît généralement pendant une introspection. Dois-tu en déduire que le brun se trouve en plein dans l’une d’entre elles ?
Tu prends le temps de réfléchir. Tu es devenue médicomage pour tenter de soigner ton frère. Il faudra donc le retirer de l’équation. « Mmh probablement potiologue. J’étais la meilleure dans ce domaine jusqu’à ce que je me concentre sur la médicomagie. » Tu lui offres un clin d'œil. Tu ne mens pas, mais tu ne prends pas la grosse tête non plus. « Et si je n’avais pas suivi ma scolarité à Poudlard, je serais probablement devenue tisseuse de rêves. » Tu dis ça, mais tu ne pourras jamais en être vraiment sûre. Même si ça te ressemble beaucoup finalement. Toujours au contact d’autrui pour tenter de leur apporter un certain apaisement.
« Tu serais devenu quoi toi ? » Tu as répondu franchement à sa question. Tu comptes bien connaître ses plans de carrière parallèle. « Un super-héros chez les moldus ? » Tu le taquines d’un sourire joueur. Ta manière de remonter un peu son moral qui semble sinusoïdal.
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It's been a long day @Zahra Jekyll & Nathanael « Success is no accident. It is hard work, perseverance, learning, studying, sacrifice and most of all, love of what you are doing or learning to do. » Pele Un jour la sœur de Nathanael avait demandé à ce dernier s'il croyait en le concept de karma et, malheureusement, l'homme avait été contraint de répondre par la négative. Faire de bonnes choses apportait de bonnes choses et inversement. Le concept était attrayant, il y avait une certaine forme de justice là-dedans. Alors pourquoi n'y croyait-il pas lui-même ? Eh bien, compte tenu de son passif, s'il acceptait que le karma existait alors il acceptait que, dans une ancienne vie, il avait probablement été une horrible personne dans une vie précédente et, cela, il ne pouvait pas l'accepter. Qu'avait-il fait pour mériter de perdre tout ce qu'il avait perdu ? De saigner et souffrir autant qu'il l'avait fait ? Non, il n'était pas un homme à croire au karma. Cependant, le Pierce croyait en la rédemption, et en la possibilité d'une seconde chance. Il croyait en la générosité de l'âme humaine et, tout comme sa collègue, Nathanael en avait eu la preuve lors de son séjour de deux ans, en Afrique. Jamais il n'avait vu une telle bonté d'âme de personnes ayant si peu et, comme venait de le souligner Zahra, c'était peut-être parce qu'ils n'avaient rien qu'ils étaient prêts à tout donner. Hochant la tête, confirmant les propos de la demoiselle, Nathan prit une seconde pour réfléchir, quand la demoiselle vint l'interroge sur son propre séjour en Afrique. Oh, il avait scellé ce chapitre de sa vie bien au fond de lui, si bien qu'il lui fallut quelques secondes pour replonger dans ces souvenirs, pour ouvrir cette porte scellée, avant de répondre : « J'y suis resté pendant deux ans, donc j'ai eu l'occasion de voir du pays. Kenya, Éthiopie et Somalie, notamment. » Des pays plus pauvres les uns que les autres, mais pourtant si beaux sous bien des aspects. Il ne s'était attendu à rien, mais ces deux années furent de véritables leçons de vie, pour le meilleur comme pour le pire. Lui qui était né dans un milieu aisé mais éduqué à la dure avait découvert un tout nouvel univers, de toutes nouvelles cultures et, surtout, de toutes nouvelles façons d'aborder les relations humaines. Mais il savait que ce n'était pas toujours comme cela. Il savait que les médecins et médicomages étaient mieux traités que le commun des mortels, car ils apportaient vie et espoir dans leur sillage. Retournerait-il là-bas, un jour ? Probablement pas, pour une raison évidente, mais il sentait que son corps avait tout de même besoin d'une pause, raison pour laquelle il mentionna les vacances, un concept inhabituel pour deux personnes de leur profession. « Nous vivons dans l'extrême, nous combattons la mort chaque jour, sans jamais prendre de pause, car le mal ne se repose jamais. Le problème c'est que, généralement, on ne s'arrête que lorsqu'il est trop tard. » Un burnout, la plupart du temps. Généralement lié à une accumulation de pertes, de morts et d'horaires plus épuisants les uns que les autres. Mais parfois il fallait apprendre à lever le pied, à reculer pour pouvoir combattre un autre jour. Allait-il réellement prendre des vacances ? Probablement pas, mais il réfléchissait à la question, depuis quelques jours. En parlant de réflexion, vint alors un autre début, celui d'un autre métier qu'ils auraient pu faire et, bien évidemment, l'experte des potions choisit une direction qui allait dans ce sens, avant de retourner la question au Pierce. Que pouvait-il faire à part médicomage ? La question était intéressante, oui, mais il devait voir cela du point de vue d'une vie idéale. Si tout allait bien, mais qu'il n'avait pas les capacités pour apprendre la médecine, qu'aurait-il choisi ? La moue réfléchie sur le visage, il répondit alors : « Magizoologiste, par choix. Ou bien Auror, puisque j'étais un bon duelliste, baguette à la main, si je me rappelle bien. » Heureusement, il n'aurait jamais à se poser cette question, car la médicomagie était le domaine dans lequel il excellait le plus, et il comptait bien continuer de gravir les échelons. Direction de St-Mangouste ? Peut-être bien, oui, mais il préférait rester sur le terrain, et continuer à se salir les mains. Bien évidemment, la dernière remarque de Zahra ne manqua pas de faire sourire le jeune homme, avant de lâcher une référence aux super héros de la société moldue. « Tu me vois en costume moulant, à combattre le crime ? » NE |
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It's been a long day
@Nathanael E. Pierce (06.03.23)
Tu hoches la tête face aux informations offertes par ton collègue. Il ne partage que rarement des faits personnels et tu ne vas certainement pas lui faire l’affront de lui en demander la raison. Tu n’as rien d’une idiote et tu sais lire entre les lignes. Tu t’estimes donc d’autant plus chanceuse de bénéficier du privilège de la connaissance. Tu ne l’interroges pas plus. Notant cependant, que deux ans est une durée anormale pour un simple voyage de tourisme. La quête que ton collègue y a menée doit être relativement importante pour avoir nécessité autant de temps. « Je n’ai pas eu la chance de visiter les terres de l’Ethiopie. » Tu ne commentes pas plus.
Tu acquiesces face à la diatribe de Nath. Un brin morbide, mais puant de vérité. Tu hésites à lui dire que les vacances peuvent se résumer à deux ou trois jours à souffler dans un lieu inattendu pour profiter d’un bref dépaysement. Sauf que tu ne lui ferais pas l’affront de lui dicter comment il doit vivre sa vie. Un jour, peut-être, tu le kidnapperas pour l’emmener au bord de la mer pour qu’il souffle un peu. Bien évidemment si le moindre de tes collègues vous taquine sur un potentiel rencard, tu le bâillonneras d’un sortilège bien placé.
Tu pouffes en l’entendant douter de ses souvenirs. « Il ne suffit pas d’être bon duelliste pour devenir auror. » Bien que tu admettes que ça aide pour revenir vivant d’une interpellation qui tourne mal. « Il faut avoir la fibre de l’enquêteur et pas mal de flair. » Idéal pour un lycanthrope. Des connaissances aiguisées dans pas mal de domaines hétéroclites. Encore une carrière qui n’a rien de simple et accessible. « Tu ne choisis vraiment pas la facilité toi. » Tu es mal placée pour juger cependant. « Magizoologiste doit apporter tellement de satisfaction. » Protéger des espèces, en côtoyer des improbables ou encore avoir ce lien privilégié avec la nature. L’un de tes oncles est magizoologiste et longtemps, tu t’es régalée des récits qu’il partageait le soir au coin du feu. Aujourd’hui, tu n’as plus la chance de pouvoir assister à ces rendez-vous autant que tu le désires.
Tu ris à gorge déployée de la dernière remarque de ton ami. « Oh Merlin oui ! » Tu paierais cher pour le voir en vrai. Peut-être que si Ste Mangouste organise une soirée de charité, tu pourrais lui forcer un peu la main. Tu en profiterais pour mettre des couettes à @Thesus De Clare histoire de lui donner un air moins sérieux et plus avenant. Il ne faut pas que tu oublies de parler de ça à @Glenn Yard. Peut-être que lui pourrait glisser l’idée au sous-directeur Jackson Yard. Tu commences à préparer un plan sur la comète, tout ça pour voir un collègue s’embarrasser dans une paire de collants.
Tu te reprends pour pouvoir étayer ton argumentaire. « Avec ton initiale sur le torse, ou sur ta cape. Parce qu’il t’en faut obligatoirement une. » C’est le signe d’un charisme incontestable. « Un peu sombre, pour montrer un héros un poil torturé, ça vend mieux. » Comme si tu t’y connaissais vraiment. « Mais avec de la couleur quand même parce que tu serais le représentant du bien. » Oui, cette vision pourrait égayer bien des moments fastes. « Il te faudrait un sidekick également. » Peut-être De Clare avec ces fameuses couettes. Tu ris un peu plus de ce que tu viens d’imaginer. Tellement, que tu as besoin de quelques secondes pour te reprendre. « Merlin, j’ai mal au ventre. » Voilà qui fait travailler efficacement les muscles de tes abdominaux.
Tu acquiesces face à la diatribe de Nath. Un brin morbide, mais puant de vérité. Tu hésites à lui dire que les vacances peuvent se résumer à deux ou trois jours à souffler dans un lieu inattendu pour profiter d’un bref dépaysement. Sauf que tu ne lui ferais pas l’affront de lui dicter comment il doit vivre sa vie. Un jour, peut-être, tu le kidnapperas pour l’emmener au bord de la mer pour qu’il souffle un peu. Bien évidemment si le moindre de tes collègues vous taquine sur un potentiel rencard, tu le bâillonneras d’un sortilège bien placé.
Tu pouffes en l’entendant douter de ses souvenirs. « Il ne suffit pas d’être bon duelliste pour devenir auror. » Bien que tu admettes que ça aide pour revenir vivant d’une interpellation qui tourne mal. « Il faut avoir la fibre de l’enquêteur et pas mal de flair. » Idéal pour un lycanthrope. Des connaissances aiguisées dans pas mal de domaines hétéroclites. Encore une carrière qui n’a rien de simple et accessible. « Tu ne choisis vraiment pas la facilité toi. » Tu es mal placée pour juger cependant. « Magizoologiste doit apporter tellement de satisfaction. » Protéger des espèces, en côtoyer des improbables ou encore avoir ce lien privilégié avec la nature. L’un de tes oncles est magizoologiste et longtemps, tu t’es régalée des récits qu’il partageait le soir au coin du feu. Aujourd’hui, tu n’as plus la chance de pouvoir assister à ces rendez-vous autant que tu le désires.
Tu ris à gorge déployée de la dernière remarque de ton ami. « Oh Merlin oui ! » Tu paierais cher pour le voir en vrai. Peut-être que si Ste Mangouste organise une soirée de charité, tu pourrais lui forcer un peu la main. Tu en profiterais pour mettre des couettes à @Thesus De Clare histoire de lui donner un air moins sérieux et plus avenant. Il ne faut pas que tu oublies de parler de ça à @Glenn Yard. Peut-être que lui pourrait glisser l’idée au sous-directeur Jackson Yard. Tu commences à préparer un plan sur la comète, tout ça pour voir un collègue s’embarrasser dans une paire de collants.
Tu te reprends pour pouvoir étayer ton argumentaire. « Avec ton initiale sur le torse, ou sur ta cape. Parce qu’il t’en faut obligatoirement une. » C’est le signe d’un charisme incontestable. « Un peu sombre, pour montrer un héros un poil torturé, ça vend mieux. » Comme si tu t’y connaissais vraiment. « Mais avec de la couleur quand même parce que tu serais le représentant du bien. » Oui, cette vision pourrait égayer bien des moments fastes. « Il te faudrait un sidekick également. » Peut-être De Clare avec ces fameuses couettes. Tu ris un peu plus de ce que tu viens d’imaginer. Tellement, que tu as besoin de quelques secondes pour te reprendre. « Merlin, j’ai mal au ventre. » Voilà qui fait travailler efficacement les muscles de tes abdominaux.
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It's been a long day @Zahra Jekyll & Nathanael « Success is no accident. It is hard work, perseverance, learning, studying, sacrifice and most of all, love of what you are doing or learning to do. » Pele Pendant longtemps Nathanael n'avait jamais eu l'âme d'un voyageur. Mais cela c'était avant qu'il ne change de carrière. Avant qu'il ne commence à réfléchir à ce qu'il voulait vraiment, avant qu'il ne rencontre la personne qui lui ouvrirait les yeux. Mais aujourd'hui ? Aujourd'hui il vivait avec les souvenirs de ce voyage, les rencontres, les expériences et il savait qu'il n'en était ressorti que grandi. Nathanael était trop marié à son travail pour s'autoriser du repos, mais il savait que, tôt ou tard, cela serait nécessaire. Retournerait-il en Afrique, un jour ? Il n'était pas fermé à l'idée, lorsqu'il serait complètement en paix avec son échec comme médicomage et comme mari, mais c'était une autre paire de manche. Il hocha la tête en entendant sa camarade lui répondre, sans rajouter quoi que ce soit sur son voyage. Zahra était intelligente et observatrice, comme tout médicomage devait l'être. Elle devait avoir compris, par le silence de son collègue, que certaines choses ne valaient mieux pas être dites. Elle comprenait et n'essayait pas de lui tirer les vers du nez, encore une raison de plus de l'apprécier. Vint alors le sujet du métier et, si Nathanael savait qu'être bon duelliste n'était qu'un pré-requis parmi tant d'autres, il se connaissait assez bien pour savoir qu'il aurait fait un bon Auror. Il irait juste au devant du danger plutôt que de soigner ce qui avait été brisé, comme il le faisait maintenant. Alors oui, il aurait pu le devenir mais il était très satisfait, là où il était. Aurait-il vraiment apprécié de faire le métier de sa regrettée épouse, et travailler avec des animaux alors lieu d'êtres humains ? Il s'était posé la question, plusieurs fois. Alors, quand Zahra évoqua le côté gratifiant d'être magizoologiste, il apporta son avis d'un : « Sans doute, oui, mais probablement pas aussi gratifiant que ce que l'on fait. Tu verras rarement un botruc ou un niffleur te remercier, après lui avoir sauvé la vie. Mais oui, travailler avec des créatures magiques doit être...spécial. » Depuis qu'un nundu lui avait arraché sa femme, Nathan ne se sentait plus aussi en phase avec la faune magique qu'avant. Un blocage, sans doute. Une colère qu'il ne pouvait diriger vers personne. Et pourtant il voulait y arriver, passer à autre chose, aller de l'avant. Certains jours étaient juste plus durs que les autres, voilà tout. Nathan était...trop sérieux pour son propre bien, et très difficile à faire rire mais, quand la demoiselle commença à éclater de rire, en l'imaginant dans une tenue de super héros, la cape flottant au vent, une porte s'ouvrit chez le jeune homme. Peut-être était-ce la fatigue, ou simplement le rire communicatif de sa collègue mais, l'instant d'après, un sourire vint éclairer le visage du médicomage, alors qu'il acceptait de lâcher prise et de rire à son tour. Son rire était discret mais franc, à son image et, alors que Zahra décrivait la tenue de super héros, cette image prit forme dans l'esprit du Pierce. « Alors j'accepte la cape, même si c'est une grosse faute de goût. Mais, par contre, il me faudra un nom de super héros, pour aller avec mon côté mystérieux et torturé. Un nom qui en mette plein la vue. » Essayant de retenir son rire, imaginant à présent sa collègue comme sidekick, dans un coin de sa tête, Nathan resta là un moment, à savourer cet instant de simplicité, avant de réfléchir aux détails de la tenue, d'un : « Niveau couleur je dirais...du bleu et du blanc. Par contre, tu ne me feras pas porter mon slip par-dessus mon pantalon. Un super héros doit se respecter, un minimum. » Oh, il avait vraiment besoin de ce genre de moment. NE |
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It's been a long day
@Nathanael E. Pierce (06.03.23)
Pourtant, lorsque la créature te laisse t’approcher avec confiance et qu’elle accepte de picorer dans ta main, c’est le plus beau des remerciements. Tu n'argumentes pas cependant. Après tout, tu n’es pas ici pour le convaincre de penser comme toi. Du moins pas à ce sujet. Parce que concernant les collants moulants, c’est autre chose.
Le voir rire fit pétiller tes yeux de contentement. Voilà un événement suffisamment rare pour le souligner. Tu serais une personne égocentrique, tu te féliciterais de la prouesse. Probablement sur plusieurs générations. Néanmoins, ce n’est pas du tout le cas. Alors tu éprouves simplement de la joie à l’idée de voir Nath se détendre et rire aussi. Entrant même de son plein gré dans le délire. Heureuse d’avoir le privilège de partager ce moment de légèreté.
« Qui a dit que les super-héros étaient, vestimentairement parlant, stylés ? » Tu préfères ne pas le taquiner sur ses connaissances en termes de mode puisque de ton avis, c’est propre à chacun. Et que tu ne veux certainement pas couper la bonne ambiance avec un jugement inapproprié. Même si tu notes tout de même qu’il semble s’y connaître un minimum sur le sujet. En revanche, ça ne semble pas être le cas en onomastique. « Oula… Si tu comptes sur moi pour t’aider à te nommer, t’es mal barré ! » Ton super pouvoir à toi étant de tresser les cheveux, tu ne vas pas aller très loin. Alors trouver une idée de nom pour ton collègue… Autant dire que c’est peine perdue. Le pauvre se retrouverait avec une horreur telle que “super doc” ou encore “magic N”. Rien qui ne soit badass, mystérieux ou torturé. Encore moins les trois en même temps. Vraiment, tu n’es pas fiable sur cet aspect du projet. Tu n’es clairement pas l’Albert à toute épreuve de Bruce. Par contre, tu ne doutes pas que ça en mette plein la vue. Dans le mauvais sens, mais la part du contrat sera rempli. « Que dis-tu de rester anonyme et de laisser le peuple décider ? » Au moins, tu ne seras pas responsable d’une catastrophe honteuse. Ça te semble bien plus authentique ainsi. Est-ce que tu réfléchis sérieusement à la question ? Oui. Complètement.
Tu pouffes face au choix des couleurs. « Aucune originalité là-dedans. » Des couleurs médicales… Tu soupires dramatiquement. Exagérant la situation encore plus. Encore qu’il a choisi le bleu plutôt que le vert. « Après, t’as intérêt d’avoir une très bonne lessive ou un elfe particulièrement dévoué qui ne comptera pas ses heures. » Tu maintiens un certain suspens pour aucune raison, si ce n’est le côté dramatique et grandiloquent de la vérité que tu vas énoncer. « Parce que ton blanc ne le restera pas longtemps. » Pour laver plus blanc que blanc, ça va devenir un slogan. « Ce n’est pas pour rien qu’aucun super-héros ne la porte. » À moins qu’il ne lutte contre le mauvais goût vestimentaire qui rentrera dans la catégorie juridique des crimes. Tu ne manqueras pas d’en parler à @Ima Soninké pour avoir son avis sur le sujet. « En-tout-cas, c’est sûr que tu te démarqueras de n’importe qui d’autre ainsi. » Tu pouffes en l’imaginant à moitié en blouse de travail et à moitié en collant flashy de sauveur d’humanité.
« Tu me gâches mon spectacle là. » Néanmoins, ton hilarité ne t’a pas quitté une seule seconde. « Respecte-toi autant que tu veux, mais ne brises pas la tradition du slip par-dessus les collants. C’est mythique ! Et gage d’authenticité. » Tu ris de nouveau. Votre conversation se révèle lunaire. Mais qu’est-ce que ça fait du bien. Rire, avoir une discussion légère, le tout loin des tracas du quotidien. À seulement deux pas.
Le voir rire fit pétiller tes yeux de contentement. Voilà un événement suffisamment rare pour le souligner. Tu serais une personne égocentrique, tu te féliciterais de la prouesse. Probablement sur plusieurs générations. Néanmoins, ce n’est pas du tout le cas. Alors tu éprouves simplement de la joie à l’idée de voir Nath se détendre et rire aussi. Entrant même de son plein gré dans le délire. Heureuse d’avoir le privilège de partager ce moment de légèreté.
« Qui a dit que les super-héros étaient, vestimentairement parlant, stylés ? » Tu préfères ne pas le taquiner sur ses connaissances en termes de mode puisque de ton avis, c’est propre à chacun. Et que tu ne veux certainement pas couper la bonne ambiance avec un jugement inapproprié. Même si tu notes tout de même qu’il semble s’y connaître un minimum sur le sujet. En revanche, ça ne semble pas être le cas en onomastique. « Oula… Si tu comptes sur moi pour t’aider à te nommer, t’es mal barré ! » Ton super pouvoir à toi étant de tresser les cheveux, tu ne vas pas aller très loin. Alors trouver une idée de nom pour ton collègue… Autant dire que c’est peine perdue. Le pauvre se retrouverait avec une horreur telle que “super doc” ou encore “magic N”. Rien qui ne soit badass, mystérieux ou torturé. Encore moins les trois en même temps. Vraiment, tu n’es pas fiable sur cet aspect du projet. Tu n’es clairement pas l’Albert à toute épreuve de Bruce. Par contre, tu ne doutes pas que ça en mette plein la vue. Dans le mauvais sens, mais la part du contrat sera rempli. « Que dis-tu de rester anonyme et de laisser le peuple décider ? » Au moins, tu ne seras pas responsable d’une catastrophe honteuse. Ça te semble bien plus authentique ainsi. Est-ce que tu réfléchis sérieusement à la question ? Oui. Complètement.
Tu pouffes face au choix des couleurs. « Aucune originalité là-dedans. » Des couleurs médicales… Tu soupires dramatiquement. Exagérant la situation encore plus. Encore qu’il a choisi le bleu plutôt que le vert. « Après, t’as intérêt d’avoir une très bonne lessive ou un elfe particulièrement dévoué qui ne comptera pas ses heures. » Tu maintiens un certain suspens pour aucune raison, si ce n’est le côté dramatique et grandiloquent de la vérité que tu vas énoncer. « Parce que ton blanc ne le restera pas longtemps. » Pour laver plus blanc que blanc, ça va devenir un slogan. « Ce n’est pas pour rien qu’aucun super-héros ne la porte. » À moins qu’il ne lutte contre le mauvais goût vestimentaire qui rentrera dans la catégorie juridique des crimes. Tu ne manqueras pas d’en parler à @Ima Soninké pour avoir son avis sur le sujet. « En-tout-cas, c’est sûr que tu te démarqueras de n’importe qui d’autre ainsi. » Tu pouffes en l’imaginant à moitié en blouse de travail et à moitié en collant flashy de sauveur d’humanité.
« Tu me gâches mon spectacle là. » Néanmoins, ton hilarité ne t’a pas quitté une seule seconde. « Respecte-toi autant que tu veux, mais ne brises pas la tradition du slip par-dessus les collants. C’est mythique ! Et gage d’authenticité. » Tu ris de nouveau. Votre conversation se révèle lunaire. Mais qu’est-ce que ça fait du bien. Rire, avoir une discussion légère, le tout loin des tracas du quotidien. À seulement deux pas.
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FICHE DE PERSO
It's been a long day @Zahra Jekyll & Nathanael « Success is no accident. It is hard work, perseverance, learning, studying, sacrifice and most of all, love of what you are doing or learning to do. » Pele Jadis Nathanael s'était senti proche de la nature, dés son arrivée à Poudlard. Il appréciait les créatures magiques et leur compagnie, c'était d'ailleurs l'un des moments qu'il aimait partager le plus avec Eva mais, aujourd'hui, cette alchimie, cette connexion semblait...rompue. Une créature magique lui avait enlevé sa femme et, même s'il était assez intelligent pour ne pas mettre toutes les créatures dans le même panier, il devait bien avouer que cette connexion n'était plus aussi intense qu'avant. Alors oui, à choisir entre médicomage et magizoologiste, aujourd'hui il choisissait le premier métier sans aucune hésitation. C'était dans ce domaine qu'il était le meilleur. C'était ici qu'il avait traité ses premiers patients, qu'on l'avait remercié en premier, qu'on lui avait donné une chance en premier. Alors oui, il pourrait travailler n'importe où dans le monde et, pourtant, ses pas le ramèneraient toujours ici. Peut-être déménagerait-il un jour, avant qu'il n'ait l'impression de s'enliser en tout cas mais, pour le moment, ce n'était pas prévu. Pour le moment il profitait de cette accalmie pour se poser et plaisanter avant sa collègue. Elle l'imaginait en tenue de super-héros, façon Captain England mais, quand il lui demanda de trouver un nom, la demoiselle décida de botter en touche. Ah, alors comme cela on abandonnait déjà, la voie du justicier : « Le soutien est grandement apprécié ! » Puis elle vint avec une idée, celle de devenir le sombre et mystérieux justicier, préférant s'entourer d'anonymat et de ne choisir aucun nom. Nathanael prit une moue pensive pendant un instant, réfléchissant sérieusement au concept avant d'admettre que, oui, l'idée n'était pas désagréable. « Hum. J'avoue que l'idée est bonne. Allez, on part là-dessus. » Puis vint alors la discussion sur le costume et le choix des couleurs. Nathanael appréciait le sobre et l'élégant. Bleu et blanc, simple et efficace, non ? Mais l'inquiétude de Zahra s'arrêtait sur un point précis, le risque de laisser des traces de pneu sur le blanc. Le Pierce essaya de garder son esprit, mais il ne put s'empêcher de pouffer de rire, l'espace d'un instant, avant d'admettre avec un certain désespoir dans la voix : « Je te présente de bonnes idées, et ton esprit dévie vers ceci ! Eh bien bravo, mademoiselle ! » Il lui fallut quelques secondes pour reprendre le contrôle de ses pensées , alors que Zahra insistait sur l'importance du slip par-dessus le pantalon. Oui, deux médicomages réputés parlaient de tenue de super héros, sans la moindre gêne. Où était le problème ? Nathanael comprenait la recherche d'autenthicité de sa camarade, néanmoins il devait camper sur ses positions, sur un point très précis : « Est-ce qu'on voit Wonder Woman porter un soutien-gorge par-dessus son plastron ? Je veux bien jouer les justiciers dans une tenue moulante, mais je trace la limite au slip par-dessus le pantalon, par contre ! » NE |
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