Alessa d'Avalon - You can disappear here without knowing it.

Identité : d'Avalon, Alessa

Date et Lieu de naissance : Six octobre 2003, au creux du domicile familial, au milieu du tumulte de la guerre.

Statut civil : Célibataire, visiblement.

Scolarité : Serpentard (ou au choix du staff, je suis joueuse), réputée très bonne élève.

Profession : Aucune.

Baguette magique : Tremble, Crin de Sombral, 33.3 cm, inflexible

Famille : d'Avalon.

Hérédité du sang : Pur.

Particularité magique : Aucune.

Caractère : D'aucuns me décrivent comme étant froide. Je suis mystérieuse, discrète, sûre de moi, intelligente, cultivée, curieuse, revancharde, sans-limite, épicurienne, mais froide ? Personne n'est plus gentil que moi. Bon par contre, c'est pas compliqué d'être plus sympathique. Pourtant ça ne m'empêche pas d'être plutôt populaire... Il n'est pas difficile de se faire aimer du tout-venant.

J'aime mon personnage social de beauté froide, il me permet de garder bien au chaud mon jardin intime, mes ambitions personnelles, mes failles. Moins on me connaît et moins on peut m'atteindre. J'ai même tendance à faire peur aux gens, mais je ne peux pas nier que ce soit pratique. Inspirer la crainte, en voilà une arme puissante. Je ne ferais sûrement rien pour aller contre. Je suis également une duelliste passionnée, ce qui ajoute à cette réputation sulfureuse.
Je refuse qu'on connaisse mes faiblesses, mes craintes et mes peines.
La seule manière de me faire (un peu) sortir de mes gonds est de s'attaquer à mon jumeau. S'il n'est pas capable de se défendre, c'est mon rôle que de le protéger.

Pourtant je recèle de bien des douceurs. Un rien m'émerveille, la beauté d'un paysage, le charme d'un parfum, les courbes d'un corps qui passe. J'ai l'âme de l'enfant et la mémoire du vieux. J'aurais aimé vivre la vie d'innocence du tout-venant plutôt que de passer la mienne à exorciser mes démons.

Patronus : Ani à bec lisse

Miroir de Risèd : Elle-même, au département des Mystères, faisant une immense découverte.

Epouvantard : Elle-même habillée des vêtements de sa grand-mère et utilisant sa baguette.

Particularités : Une petite cicatrice sur le nez, quasiment invisible, laissée par une bagarre de dortoir en première année.

Qui es-tu ? : Romy, 25, elle, instit'.

Faceclaim & Crédits : Irene Totaro, homemade

Trigger Warnings : maltraitance, violences

Comment avez-vous connu le forum? : pubrpgdesign

Un petit plus ? :

    Mon cas n'est pas unique : j'ai peur de mourir et je suis navrée d'être au monde. J'ai pleuré, j'ai crié. Les larmes et les cris m'ont pris beaucoup de temps. Bien des heures, bien des soirs, toute une enfance à pleurer et à crier. Mes premiers mots ne sortirent qu'à mes quatre ans, si bien que l'on aurait pu me soupçonner de mutisme si mes pleurs ne réveillaient pas ma famille chaque nuit. »



    Mère est morte tandis que nous n'étions que nourrissons, nous laissant à la merci de cette mégère d'Aliénor Pendragon. Une femme meurtrie qui se mua en bourreau. Will était peut-être sa victime préférée mais son éducation ne me laissa pas intacte. Celle qui aurait dû figurer une mère pour notre fratrie était une sorcière au sens où l'entendent les moldus. Les coups, les insultes, les humiliations, les tâches ménagères sans fin dans une maison dénuée de vie. C'est à son décès que je commençait ma mue : je devenais plus dure, plus froide, plus forte, plus ferme et, au contact des fantômes qui prirent le relais de notre éducation, je devenais plus douée, plus dangereuse.








Je revois clairement le visage chaleureux de ce marchand, le jour où Will et moi avons acquis notre baguette.

Tremble, Crin de Sombral, 33.3 cm, Inflexible. Les baguettes en bois de tremble sont réputées pour être à la recherche d'un duelliste, d'un esprit fort, révolutionnaire, qui fait preuve de détermination... Le crin de Sombral, quant à lui est une puissante et délicate substance qui ne peut être maîtrisée que par un sorcier capable de faire face à la mort.

J'avais grandi avec des fantômes, tout cela était parfaitement sensé. Je ne lui répondis, sans un sourire, qu'avec une poignée de pièce et mes talons se tournant vers la sortie. C'était notre dernier achat avant la voie 9¾, et je nous revois sur le quai, impatients et inconscients d'à quel point nos vies changeraient.



    Mes premiers pas à Poudlard furent une bénédiction. Je découvrais finalement le monde loin de cette bâtisse et de nos fantômes bien-aimés. Si Will et moi avons échoué dans des maisons bien différentes, cela ne nous empêcha pas de poursuivre notre relation symbiotique. Au détour d'un couloir ou par un hibou, je prenais toujours le temps de l'écouter me parler de sa vie, de ses déboires, ses joies, ses peines.
    Pourtant, jamais je n'arrivais à lui faire miroiter autre chose qu'un "tout va bien pour moi", comme pour ne pas lui faire porter mes fardeaux en plus des siens.



     De soir en soir, de fil en aiguille, je poursuivais ma propre éducation magique. Les ouvrages les plus méconnus, les plus sombres, les plus poussiéreux des tomes, rien n'échappait à ma vigilance et je profitait de ce nouveau cocon pour m'exercer. Chaque sortilège que j'apprenais était une occasion de devenir plus puissante, plus redoutable.
    Malgré mon obnubilation pour la magie, je n'oubliais pas l'essentiel : le pouvoir n'est jamais totalement solitaire. Il me fallait être entourée, être crainte également. Tandis que, jouant de mon physique et de froide séduction, je me créais une popularité bienvenue, je me forgeais également une réputation à base de bruits de couloirs, de rumeurs que je créais de toute pièces, j'étais autant une beauté populaire qu'une curiosité malsaine.




Il ne me fallut que quelque mois pour décider de mon avenir : je serais Langue-de-Plomb, à étudier la mort, à la comprendre, la dompter. Toute mon attention était portée sur mes études et sur Will. Je le guettais discrètement, m'assurant que personne ne lui fasse de mal, pour guérir la plaie de n'avoir pas su le protéger d'Aliénor. Jamais je ne saurai réparer le mal qu'elle lui a fait, mais je tuerais pour empêcher qui que ce soit de remuer le couteau dans la plaie.