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FICHE DE PERSO
IMPOSSIBLE IS NOT WIZARD
Gold Weaver
Février n'avait pas manqué à subsister dans l'indifférence d'une carence invisible et l'indolence de ses pairs. Profitant des derniers battements de l'hiver, sa Magie s'était languit de jouer les trouble-fête. Oh, elle ne l’avait pas loupé et du cataclysme éprouvant, nul remède n’avait su étancher la soif de ce mal capricieux, nul onguent n’avait pu épancher ce baiser à l’ortie vicieux. Ainsi, naviguant sur les sommets de montagnes russes aux rechutes plus éprouvantes, le mois des amours s’était éternisé sans que la luxure ne s’invite au perron d’un myocarde, ne l’enlace d’une arythmie. Et la jalouse dans sa démence, avait laissé sa cupidité s’immiscer et empoissant son hôte de ses élans, elle avait tâché de son marc une affection toute particulière en le foudroyant sans modération de ses perversités.
Au prémices du printemps, le calme relatif d'un flux sommeillant et la sérénité du dortoir s'étaient vu chasser par les octaves déchaînées d'une mère aux abois. Inquiète par la rupture de leur échange épistolaire et l'absence d'un suivi que l'enfant préférait encaisser en solitaire, les notes fanatiques d'une beuglante lui avaient, somme toute, ordonné un retour prompt au foyer. Aussi, au glas du dernier enseignement, Hao se faufila hors des murs épais de Poudlard, empruntant le réseau de cheminées de Pré-au-Lard. Le chaudron baveur et ses piliers de comptoirs ne tardèrent à se profiler au détour des flammes d’émeraude. Saluant le barman de l’un de ses sourires dégoulinant de malice, le chinois s’esquiva à la clientèle aussi ronde qu’un coin de table et sa silhouette s'évapora dans le craquement des briques et le brouhaha de l'ivresse.
Le chemin de Traverse avait recouvré de son splendide, nulle trace des affrontements entre créatures et sorciers, pas moins de témoignages de l'affront des banquiers . Les mains dans les poches, sifflotant un air de rock et se dandinant tel une naïade en plein récital, le Shen se pavanait sur le pavé de l'allée commerçante. La caisse de sa guitare vide jetée par-dessus l'épaule, le malin s'était juré de rapporter quelques précieux outils détournés à la solde de son espièglerie du Celestial Emporium. D'un soupir chargé de bravoure, le presque-cracmol s'engouffra dans l'antre du dragon. L'ombre de sa chaussure ayant à peine effleuré le plancher d'ébène, qu'une prise à la tendresse bodybuildée l'enserra d'une caresse maternelle.
La chaleur de l'accolade se mêla à la froideur de l'asphyxie et repoussant sa geôlière avec affection, le lionceau doubla sa frêle confidente et fila dans la remise du magasin. De là, le facétieux chaparda quelques ustensiles nécessaires à ses mauvais coups à venir. L'emprunt résolument dissimulé, le rouge et or avait fait main basse sur un éventail divers et varié de produits du pays dont l'usage coupable lui arracha un rictus polisson. Son méfait accompli, le mandarin reprit la voie de la sortie, non sans une ultime attention à l'égard de sa gardienne. « Māmā, je passais juste récupérer des affaires, mais je reviens après j'ai besoin d'info sur les choux mordeurs... pour les cours ! » Une étreinte chaleureuse et un tendre baiser déposé, d'un salut aérien sa gouaille de boute-en-train mourut d'un courant d'air resquilleur et déjà l'Asiatique descendit la rue d'un pas léger.
Chargeant ses poumons d'une bouffée d'éther, armé d'un courage fébrile, les iris de l'enfant du ciel survolèrent les lettres d'or du Golden Weaver, enseigne au charme particulier et à la tenancière tout aussi originale. D'un soupir las, la paume du gamin maudit enclencha le mécanisme du rideau le séparant d'une énième cure. Dans le carillon singulier à l'écho de bambou, Haoran s'engouffra dans l'antichambre. Si l'atmosphère accueillante de l'officine ressemblait aux souvenirs qu'il s'en était fait, ce fut avec ce même frisson qu'il s'avança à allure d'un noueux asthmatique. Le visage blême et le regard baladeur, Hao passa au crible le magasin sans trouver âme qui vive. Paré à tourner les talons et prendre la poudre d'escampette, ses amandes s'accrochèrent au comptoir, d'où dépassait une masse. Frottant ses paupières, sa curiosité nourrit par l'apparition d'une créature méconnue, le Gryffondor amorça une approche furtive. Les doigts flâneurs de l'imbécile caressèrent ce semblant de Boursouf. « B'soir ? M'dame Xu, c'est toi ? » Le cœur rompant sa cage thoracique, l'oriental taquina l'agglomérat de duvet de son index trémulé.
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FICHE DE PERSO
Haoran & Pompeia - 3 mars 2023
Le dernier jour de la semaine puis la petite boutique serait fermé pour le week-end entier spécialement, d’habitude je prends le temps de l’ouvrir un peu le samedi matin pour permettre à des personnes ne pouvant pas venir en semaine de le faire dans la matinée. Pourquoi fermer ce week-end ? Qui a-t-il de si spécial ? L’anniversaire de ma mère. Je ferais certainement quelques choses de plus gros quand il sera question de l’anniversaire de leur mort, mais demain, je voulais faire un petit quelques choses pour maman, un petit plat de ses mets préférés, il fallait juste que je passe prendre de l’encens avant de rentrer. J’espère juste que cela ne dérangera pas @Jade Weimer que je fasse une petite table dans le salon, mais si vraiment cela la gêne, je le ferais dans ma chambre. Je devrais lui envoyé un hibou pour lui demander son avis. Je prends rapidement un parchemin sur lequel j’écris quelques mots en chinois, j’ai beau vivre dans ce pays depuis bientôt deux ans, je préfère toujours parlementer en chinois quand cela est possible. Je sors rapidement de ma petite boutique pour aller envoyer la lettre à Jade avec l’aide d’un petit hibou de la poste magique. Je devrais penser à acheter une petite chouette, mais ou la mettre ? Jade n’aime pas vraiment l’idée que l’on puisse avoir un animal à l’appartement, je devrais lui redemander.
En revenant à la boutique, je remarque sur le perron de celle-ci un petit chat (@Yaslana Yamatao), mes yeux s’illuminent directement et je vais m’assoir doucement à ses côtés pour lui faire des gratouilles. « Oh, tu es trop mignon, tu te nommes comment. » Je reste là un moment encore, de toute façon la boutique est déserte à l’heure actuelle. « Tu es tout mignon tu sais, il faudrait que je te montre à @Mira Aslan, c’est la sœur de la gentille dame qui tiens l’épicerie d’à côté. Elle va t’adorer. » Je continue pendant un moment à communiquer avec le chat, c’est plus facile, ils vous écoutent et ne vous réponde pas. Enfin Jade fait un peu pareil, généralement le soir elle m’écoute et ne parle pas beaucoup, enfin peut-être qu’elle ne m’écoute pas et qu’elle fait semblant et qu’elle est dans son monde de méditation. « Oh mon dieu. » m’exclamais-je en mettant les mains sur mes joues dans un claquement. Je fais une dernière gratouille au chat et je m’en vais dans ma boutique pour travailler sur quelques charmes.
Le temps passait et je continuais de travailler sur un charme assez complexe a affilier à un pendentif, sur un rubis, une demande bien spécifique. Remettant correctement mon bonnet boursouf sur la tête, je me concentrais sur l’alliage entre l’argent le rubis pour que les deux fusionnent parfaitement avec le charme. J’étais tellement concentré que je n’ai pas entendu la porte qui s’ouvre. Ce n’est que lorsque je sens comme une pression sur le couvre-chef de ma tête que j’enlève les lunettes de précision et que je relève la tête doucement surprise, je la tourne doucement alors que j’entends une voix. Je cligne plusieurs fois des yeux avant de me mettre debout. « Oh ! Tu es le garçon de l’autre jour. Je… » Je pose mon pinceau avant de prendre mon carnet de livraison, rendez-vous, tous étaient dedans. « Ce n’était pas la semaine prochaine. » marmonnais-je embêtée d’avoir oublié quelques choses. Je me décale de mon comptoir pour aller me mettre devant lui en souriant. Il devait bien faire une tête de plus que moi. « Je suis navré d’avoir oublié. » m’excusais-je en m’inclinant doucement. « C’est toujours d’accord ? »
En revenant à la boutique, je remarque sur le perron de celle-ci un petit chat (@Yaslana Yamatao), mes yeux s’illuminent directement et je vais m’assoir doucement à ses côtés pour lui faire des gratouilles. « Oh, tu es trop mignon, tu te nommes comment. » Je reste là un moment encore, de toute façon la boutique est déserte à l’heure actuelle. « Tu es tout mignon tu sais, il faudrait que je te montre à @Mira Aslan, c’est la sœur de la gentille dame qui tiens l’épicerie d’à côté. Elle va t’adorer. » Je continue pendant un moment à communiquer avec le chat, c’est plus facile, ils vous écoutent et ne vous réponde pas. Enfin Jade fait un peu pareil, généralement le soir elle m’écoute et ne parle pas beaucoup, enfin peut-être qu’elle ne m’écoute pas et qu’elle fait semblant et qu’elle est dans son monde de méditation. « Oh mon dieu. » m’exclamais-je en mettant les mains sur mes joues dans un claquement. Je fais une dernière gratouille au chat et je m’en vais dans ma boutique pour travailler sur quelques charmes.
Le temps passait et je continuais de travailler sur un charme assez complexe a affilier à un pendentif, sur un rubis, une demande bien spécifique. Remettant correctement mon bonnet boursouf sur la tête, je me concentrais sur l’alliage entre l’argent le rubis pour que les deux fusionnent parfaitement avec le charme. J’étais tellement concentré que je n’ai pas entendu la porte qui s’ouvre. Ce n’est que lorsque je sens comme une pression sur le couvre-chef de ma tête que j’enlève les lunettes de précision et que je relève la tête doucement surprise, je la tourne doucement alors que j’entends une voix. Je cligne plusieurs fois des yeux avant de me mettre debout. « Oh ! Tu es le garçon de l’autre jour. Je… » Je pose mon pinceau avant de prendre mon carnet de livraison, rendez-vous, tous étaient dedans. « Ce n’était pas la semaine prochaine. » marmonnais-je embêtée d’avoir oublié quelques choses. Je me décale de mon comptoir pour aller me mettre devant lui en souriant. Il devait bien faire une tête de plus que moi. « Je suis navré d’avoir oublié. » m’excusais-je en m’inclinant doucement. « C’est toujours d’accord ? »
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FICHE DE PERSO
IMPOSSIBLE IS NOT WIZARD
Gold Weaver
Bien que conscient de l'illusion, accroché au semblant de boursouf, l'Asiatique amorça un mouvement de recul à l'animation du corps de l'experte en runes, une grimace épinglant son visage d'une moue à demi effrayée. Un rictus hébété chassa toutefois les élans surpris pour peindre une assurance fébrile, fossettes étincelantes et iris luisantes d'une appréhension palpable, l'étudiant se rapprocha du comptoir. Un coude s'échoua avec mollesse, rattrapant in extremis une carcasse fracassée par les battements irréguliers d'un myocarde. Feintant une confiance inébranlable, d'un hochement de tête responsable, Haoran aurait grandement préférer garder le silence face à Miss Xu, mais force était de constater qu'un discours à sens unique avait tendance à instaurer un sentiment de malaise, le lionceau allait devoir faire face. « Pas de soucis m'dame, j'aurais oublié aussi, si une beuglante ne me l'avait pas rappeler ! » Ses pommettes acquiescèrent d'une quintessence empourprée, pulsion timide et montée en puissance d'une anxiété à l'idée de subir une énième expérimentation au nom d'une santé fragile.
Jusqu'à présent, le Shen avait pris un soin particulier à éviter de tomber en tête à tête avec ce personnage haut en couleur, -peur irrationnelle d'un jugement précipitée ou de la voir se précipiter dans le but de lui offrir son concours pour endiguer le poison d'une magie indomptable. Ainsi, lorsque le naturel curieux le poussa à échanger un regard avec Pompeia, sa poitrine se serra de plus bel. Ses dents se seraient volontiers prêtées à à une représentation de claquettes, si l'étreinte de l'angoisse n'était venue caresser ses mâchoire d'une main de fer. Un rictus fastidieux s'immisça à la bordure d'une bouche pincée des craintes de l'enfant d'orient. « Toujours d'accord ! » Bredouillant, sa voix cristallisa toute une salve d'émotion contradictoires. Il imaginait déjà la rouste magistrale et la déception de sa matriarche s'il revenait du Golden Weaver bredouille, alors d'accord ou non, le choix ne lui revenait pas réellement.
D'un soupir las, le chinois s'arma d'un courage incertain, qualité faisait cruellement défaut en ces instants où dans l'inconnu il se plongeait corps et âme sans ne plus parvenir à se bercer d'un espoir futile. « M'dame Xu, c'est quand tu veux ! » Inspiration après inspiration, sifflant l'éther sans modération, le Gryffondor, rompu à l'exercice des osculations approximatives, se défit de son manteau et fit craquer une à une ses phalanges. Ses billes à l'onyx apeurée scrutèrent les moindres faits et gestes de la tisseuse de charmes. Un bras dans le dos, l'autre retenant sa silhouette chancelante contre le meuble, dans l'ombre de son épine dorsale, index et majeur se croisèrent dans l'adresse d'une prière silencieuse.
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FICHE DE PERSO
Haoran & Pompeia - 3 mars 2023
J’ouvre les yeux en grand surprise, une beuglante, vraiment ? Qui enverrait ce genre de courrier pour un rendez-vous, bon d’accord somme toute importante, mais on peut toujours le reprogrammer assez vite, ce n’est pas comme si j’avais un emploi du temps complet jusqu’en 2050. Je le regardais en souriant, tout de même un peu hébétée avec ma main massant mon cou, avoir oublié ce rendez-vous surtout qu’il est assez important, cela n’était pas dans mes habitudes. « Je tiens tout de même à m’excuser d’avoir oublié, ce n’est pas dans mes principes. » Surtout que mes rendez-vous professionnel sont tous marqué dans mon agenda. Il faudrait trouver un moyen pour avoir une sorte de réveil ou je ne sais quoi qui me rappelle mes rendez-vous verbalement le matin.
Passant rapidement derrière le comptoir à la recherche de mon propre livre de recherche runique que je complétais au fur et à mesure de mes découvertes. « Je sais que lorsque l’on sait vu la dernière fois, j’ai fait mention d’une rune. Mais en y réfléchissant d’avantage, j’ai pensé que la combinaison de deux runes ne serait pas si mauvaise que cela. La première qui servirait comme un bouclier pour empêcher ta magie de disparaitre, mais une deuxième qui pourrait t’aider à la canaliser un peu plus facilement. Enfin, ce n’est qu’une proposition, c’est toi qui décides bien évidement. Je n’impose rien du tout. » Tout en parlant, j’avais ouvert le livre à la bonne page pour lui montrer les deux runes justement et les effets qu’elles pouvaient avoir ensembles. Mais je ne voulais pas forcer. Je glissais le livre devant ses yeux. « Je te laisse y réfléchir un peu, je vais ranger ce sur quoi je travaillais en attendant. » Je hochais la tête en direction du jeune homme comme une marque de respect, puis je retournais derrière le comptoir pour ranger la pendentif et tous ce que j’utilisais avant son arrivé dans une boite que je glisse sur une étagère. Je reporte ensuite mon attention sur le jeune homme, joignant mes mains ensemble sur le comptoir.
Passant rapidement derrière le comptoir à la recherche de mon propre livre de recherche runique que je complétais au fur et à mesure de mes découvertes. « Je sais que lorsque l’on sait vu la dernière fois, j’ai fait mention d’une rune. Mais en y réfléchissant d’avantage, j’ai pensé que la combinaison de deux runes ne serait pas si mauvaise que cela. La première qui servirait comme un bouclier pour empêcher ta magie de disparaitre, mais une deuxième qui pourrait t’aider à la canaliser un peu plus facilement. Enfin, ce n’est qu’une proposition, c’est toi qui décides bien évidement. Je n’impose rien du tout. » Tout en parlant, j’avais ouvert le livre à la bonne page pour lui montrer les deux runes justement et les effets qu’elles pouvaient avoir ensembles. Mais je ne voulais pas forcer. Je glissais le livre devant ses yeux. « Je te laisse y réfléchir un peu, je vais ranger ce sur quoi je travaillais en attendant. » Je hochais la tête en direction du jeune homme comme une marque de respect, puis je retournais derrière le comptoir pour ranger la pendentif et tous ce que j’utilisais avant son arrivé dans une boite que je glisse sur une étagère. Je reporte ensuite mon attention sur le jeune homme, joignant mes mains ensemble sur le comptoir.
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FICHE DE PERSO
IMPOSSIBLE IS NOT WIZARD
Gold Weaver
Ses prières silencieuses et vieilles manies se turent au naufrage de ses coudes contre le comptoir du Gold Weaver. Aux excuses répétées de la tisseuse de charme, les paupières de l'enfant maudit s'étaient faites lourdes et battant au rythme d'un myocarde affolé par le défi à venir, le chinois luttait contre le sommeil acculant. Il en était toujours ainsi. Simple question d'habitude, accoutumance d'une magie siphonnant cette ordinaire énergie désertant son être au lendemain de crise. Aussi, la dextre paume cueillit fadement une joue de porcelaine aux extraits de géranium fanant à l'écoute fébrilement attentive d'instructions qu'il oublia déjà aux suppliques d'un bâillement maladroitement dissimulé. Esquissant un maigre hochement de tête mêlé d'un sourire sans éclat, le sang-mêlé la laissa maître d'une situation dont il ignorait encore les conclusions. Lui, n'en attendait pas grand chose, si ce n'était une nouvelle croix à apposer sur le livre des espoirs brisés. Trop déçu par les promesses d'un avenir sans gêne. Trop blessé par les mensonges de charlatans voulant simplement mettre sa magie en bouteille pour tirer le fruit d'un flux capricieux. Il en avait vu passé des sorciers reconnus pour leur talents, avant de percevoir dans leur regard leur incapacité à agir.
De bien des manières, elle lui rappelait ces instants où le cœur souhaitait se lancer au grand galop à l'annonce d'un remède miracle, avant de se cabrer d'un amer sentiment dont il peinait à se draper. Là, échoué sur les bords de l'échoppe, le Shen se voyait déjà fuir à toutes jambes, abandonnant l'optimisme dans le courant d'air de sa retraite. Et pourtant, il n'en fit rien. Si la peur noyait son carmin des essences d'une crainte de l'insuccès qu'il reconnaissait volontiers, il ne désirait rien de plus que d'apprivoiser cet effroi, de faire fructifier les revers essuyés en un carburant lui permettant d'affronter les challenges se dressant sur son chemin. Relevant sa carcasse d'un bond déterminé, l'Asiatique roula des épaules tout en suivant l'affairement de la tenancière. «Je suis prêt !» Défait de ses appréhensions, le menton haut, d'une inspiration courageuse, le garçon autrefois apeuré à l'approche d'un verdit abdiqua pour laisser au jeune homme plein d'ambitions la force de s'épanouir et combattre à armes égales une ennemie devenu si familière. D'un mouvement gracieux, ses phalanges se croisèrent sur la crédence, parade puérile taisant les tremblements d'une phobie pétrifiante.
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