Hope makes a good breakfast - Sean & Braxton

Il était prêt à s’effacer pour laisser Sean respirer. Cela avait censé être la solution jusqu’ici et Sean en avait même redemander en grandissant, devenant peu à peu l’homme de la maison en ces absences, le tolérant un peu moins. La personne qui lui répondit n'était pas Sean.

Braxton s’immobilisa, recevant d’un coup surin glacé le moindre mot. Sean ne s'était clairement pas remis de sa nuit. Il avait foncé dans la brèche et acculer le petit. Humbre couina encore, se cachant derrière ses jambes. Braxton l’ignora, prit dans la lame de la vague. Il ne décrocha pas son regard de Sean, cherchant les signes de dilatation du pupille, un changement de couleur. Le débit d’horreur dont il était capable lui coupait le souffle. Puis il s’arrêta. Son fils s'était plié en deux et cherchait l’air. Il était, il luttait.

Braxton se jeta auprès de lui, écarta ses cheveux de visage “Respire.” Il pointa sa baguette sur sa gorge. Il mordit sa joue, et retenait des larmes à ses yeux. Ça allait piquer. Il souffla. Non. Il pouvait le faire doucement. “Enervatum. “ chuchota-t-il tout bas. Sa baguette brilla d’une faible lueur, et un éclair parti sur la gorge. “Ça va te dégager les voies respiratoire, respire. Doucement.” Il tâchait de s’appliquer les mêmes conseils et de ne pas emballer sa propre panique. Il ne voyait qu'une solution pour la briser.

“Spero…” chuchota-t-il.

Une lueur blanche les entoura tous les deux. S’il avait connu ce sort à l'époque, sans doute était-ce celui-ci qu’il aurait choisi, et non l’oubliette qui avait marqué Sean à vie. Une sérénité les pénétrait lentement, ralentissait le temps, rendait l'air moins lourd. Même le froid devenait secondaire.

Il renifla ses larmes fronça les sourcils, penché sur son fils. Il comptait la moindre de ses respiration. “Gabh air do shocair” Du calme… Il se parlait en vérité à lui-même. La langue maternelle jaillit dans la tristesse. Peut-être parce que seuls eux le comprendrait. Sean le parlait bien petit, comme le code, comme il avait commencé à lui apprendre le bateau, le nom de tous les moutons qu’ils avaient et toutes les choses qui les liaient qui étaient parties en fumée ce soir là.

“ITha mi an seo. Chan eil mi a’ falbh. Chan eil mi gad leigeil sìos.”

Il s'accroupit face à son fils et le prit dans ses bras, se faisant voute contre le vent la pluie.Je suis là. Je vais pas partir. Je vais pas te laisser.” Les cauchemars et les mauvais rêve si cela avait été en son pouvoir. Il répéta ces mots encore, son fils contre son coeur. Je ne vais pas te laisser. Il inspira, pour se nettoyer lui-même des horreurs entendues. Il ne se posa pas la question de comment ces choses avaient pu sortir de la bouche de Sean. Sean avait besoin d'entendre tout ça. Le sortilège faisait effet sur lui-même, écartant les pensées noires. Il prit son enfant dans ses bras, le serra doucement contre lui, son coeur cognant avec force entre eux-deux.

Ils étaient plus que ça. Plus que cette funèbre soirée, les colères, les non-dits, et le fantôme de ce qu'ils avaient été jusqu'à ces six ans. Sean pouvait lui jeter toutes les horreurs du monde. Sean restait son fils pour l’éternité. Ils étaient bien plus que tout cela.  
“Is e an aon fhìrinn Sean, gur tusa am mac as fheàrr as urrainn dhuinn a bhith. Tha sinn cho moiteil le do mhàthair. Tha gaol cho mòr againn ort le do mhàthair. Chan eil thu nad aon de na Sean. Tha thu math, bidh thu nad dhuine math. Agus bidh sinn an-còmhnaidh an seo dhut. ” lui assura-t-il, d'une voix qui ne laissait place à aucun doute.

Spoiler:

Il serra son fils contre lui dans l'étreinte la plus chaleureuse qu’il avait du lui donner ses dernières années. Il fallait que Sean arrête de se torturer. D'aider à se distiller ce poison qu'on lui avait mis dans la tête. Trois mois à attendre, à s'accrocher, la moitié de ce qu'il avait réalisé jusque là. Son petit était fort. Il était éreinté, il ne pouvait voir la force intérieur que son père percevait.

“Cha dèan thu briseadh dùil dhomh Sean. Tha seo ceàrr, stad a bhith a’ smaoineachadh sin, mas e do thoil e. ”  

Spoiler:

Il inspira, le coeur au bord des lèvres. Encore un mensonge, dont la faute lui revenait cette fois. Il avait laissé ses sentiments blessés pour Betty prendre le dessus, avait poussé sur les épaules trop pleine de son fils sa peur bleue de la père à jamais, de voir s'évanouir tous les repères de leur vie de famille

"Tha e gam fhàgail brònach, ach chan eil dragh agam dè thachras dhomh, tha thu a’ tighinn an toiseach, romham"

Spoiler:

La lumière blanche oscillait derrière ses paupières. Vivante. Il ouvrit un oeil et vit qu’une petite chose s’accrochait au vêtement de son fils. Le sortilège dissipait toute inquiétude et alors qu’il passait une main entre les omoplates de son fils pour l’aider à respirer la petite boule de lumière grimpa pas vers lui. Elle prit forme. Une petite Dorcha faite de lumière monta sur ses bras puis l'épaule de Sean avant de venir se loger dans son cou.

Braxton cru qu’il s’agissait du nouveau patronus de son Sean avant de comprendre. Ce patronus était le sien. Aligné à ce signe de vie auquel il s'était accroché pendant un mois. Son vieux mulot avait pris les ailes de son fils.

spero:

Sean était entré dans un état presque comateux tant son esprit flottait dans un brouillard qui n’avait rien de bien naturel. La colère avait laissé le champ libre à la présence malfaisante en lui, le confinant aux tréfonds de son être, et il était bien en peine de comprendre ce qui se passait. Tout comme il avait du mal à accéder à ses pensées, l’air lui parvenait aussi difficilement.

Mais finalement, quelque chose s’imposa à lui, comme un léger filet d’air frais qui lui permit de reprendre une bouffée libératrice. Il y avait un murmure également, aussi frais et limpide que les cours d’eau qui creusaient le sol des Hébrides en une multitude de petites veines. En remontant son courant dans la pénombre de son inconscience, Sean se rendit compte qu’il parvenait de mieux en mieux à respirer.

Soudain, une lumière apparue dans l’obscurité, et avec elle, peu à peu, les couleurs revinrent à lui. Le jeune écossais eut de plus en plus de facilité à se souvenir de qui il était. Un jeune sorcier entouré de parents qui l’aimaient, d’une famille qui le soutenait, d’une fiancée qui le couvrait d’attention et de bienveillance. Il se redressa, rouvrant enfin les yeux sur le monde qui l’entourait.

Son père était là, contre lui. Il perçut son odeur avant même de reconnaître sa silhouette. Elle était réconfortante, comme la terre humidifiée par un crachin écossais, la mousse fraîche des arbres, le parfum fumé d’un âtre prêt à accueillir un visiteur égaré. Sa voix résonnait dans ses oreilles, doux murmure d’une brise dans des feuillages aux reflets verdoyants. Elle était étrange, différente bien que familière.

Sean finit par deviner que son père s’exprimait en gaélique et s’il ne comprenait pas tous ses mots, le sens général de son discours lui était pleinement perceptible. Plus puissante qu’aucun sortilège jamais créé, la force de sa voix balayait brutalement l’ombre rampante qui s’était insinuée en lui.

Refermant les paupières, il s’accrocha fermement à son père, laissant son oraison l’emplir de son amour et chasser l’emprise de Reinfield comme s’il n’était rien d’autre qu’une vague idée sombre, un souvenir lointain qui n’avait plus aucune ascendance sur lui.

Dans son cou, un chatouillis familier le fit brusquement rouvrir les yeux. S’attendant à trouver Dorcha, il fut surpris de percevoir le halo brillant d’un patronus. Le sien ? Non, il dégageait une signature bien différente. Ecarquillant les yeux, il se dégagea pour fixer son père de son regard incrédule.

- Papa… C’était à la fois un appel et une marque de reconnaissance, véritable repère de son âme. Par ce simple mot, il finit de se reconnecter à lui-même et reporta son regard sur la créature lumineuse sur son épaule. C’est ton patronus ?...

Il secoua la tête avant de se frotter lentement les yeux comme s’il venait d’émerger d’un long et douloureux cauchemar.

- Qu’est-ce qui s’est passé ? On parlait et puis… Je ne me souviens plus bien…

Une perte de conscience n’était jamais bon signe, et vu l’expression de Braxton et les mots qu’il avait prononcé à son oreille comme une berceuse destinée à endormir le mal, Sean se mit à craindre le pire.

- Qu’est-ce que j’ai fait ? Tu vas bien ? Je t’ai blessé ?

Depuis les évènements de Dublin, et plus récemment, ceux de la veille, Sean savait que ses pertes de contrôle pouvaient s’avérer dramatiques. Il jeta des coups d’œil nerveux autour de lui, observant que son père semblait en un seul morceau, et que la maison tenait encore debout. Le patronus contre lui continuait à faire effet, apaisant une à une chacune de ses inquiétudes jusqu’à ce qu’il reporte son attention sur lui.

- C’est ton patronus, répéta-t-il sans parvenir à bien comprendre les racines de ce changement. Mais comment ? Depuis quand ? C’est… le même que le mien.

S’il voulait sourire, il n’y parvenait pas encore et se contenta de relever un regard brillant vers son père qui venait de réaffirmer de la plus pure des manière le lien immuable qui les reliait l’un à l’autre.

Les halètements de suffocation laissèrent place à une bouffée d’air. Braxton passa la main dans le dos de son fils, sentant que ses poumons se remplissaient, continuant sa litanie dans la langue de leurs ancêtres.

Sean sembla émerger, et comme son père, fixa d’un air surpris la chauve-souris. Papa. Braxton contint son émotion en voyant ces grands yeux noisettes levés vers lui, le regardant comme s’il avait été la personnification de la montagne de leur île.

“Oui…?” répondit-il immédiatement, ses bras entourant encore son fils. Ce dernier posa tout haut la question que son père pensait tout bas. Braxton baissa les yeux sur la chauve-souris toujours lovée contre Sean. Malgré tous les chamboulements dans sa vie, il n’avait jamais changé une seule fois, jusqu’à aujourd’hui.

Sean se frotta le visage comme s’il venait de se réveiller. Il semblait avoir rajeuni de plusieurs années. Un sourire étira la moustache du père, se remémorant ce petit garçon en pyjama, toujours levé bien trop tôt au goût de ses parents, passant la porte de leur chambre avec ce petit air fatigué. Ou bien entrant dans la cuisine, lorsque son père n’avait pu fermer l'œil de la nuit hanté par des capes noires volant au plafond. Les heures s’écoulaient jusqu’au soleil et puis, une nouvelle journée s’annonçait, plus sûrement avec l’arrivée de son fils qu’avec le symbolique levé du soleil. S’activer à faire un petit déjeuner et parvenir à faire son petit bout de bonhomme était salvateur.

Sean s’inquiéta soudain, cherchant à droite à gauche une trace de lutte ou de destruction.
“Non, non Sean, ça va.” s’alarma Braxton à son tour en le voyant s’agiter.
Mais le sortilège fit son office et, la chauve-souris les irradiant de sa lumière, d’un seul homme, leurs épaules ployèrent et ils expirèrent. Sean se calma à une vitesse incroyable, son naturel anxieux exacerbé par les derniers mois s’effaça pour laisser place à sa douceur et à sa gentillesse innée. Braxton se perdit dans la contemplation de son visage, lavé de la peur et d’une agressivité qui n’était pas la sienne. Ils étaient encore au sol, et Braxton s’assit sur ses talons avant de souffler. Il ne dit d’abord rien, et cilla lentement des yeux. Une bruine traînait dans l’air, amassant dans leur cheveux les gouttelettes de la première pluie de l’année.

Braxton ne savait quoi répondre à son fils. Il regarda son garçon, qui l’observait lui comme dans ses rêves, pas comme un ennemi, ou étranger, mais comme un père. Un sourire barra progressivement son visage, les yeux rougissant par des larmes de soulagement et de joie. Le patronus brilla plus fort sous la force du souvenir heureux qui était en train de se forger.
“Bien sûr que c’est le même que le tien.” souffla-t-il avec énergie, comme s’il cela avait toujours été d’une évidence. Une lumière singulière, présente au fond de ses yeux. “J’ai jamais su en faire avant que tu naisses.” confia-t-il, regardant Sean avec une douceur qu’il s’était privé d’exprimer depuis longtemps. “Depuis quelques mois je crois…” Il avait été incapable de créer un patronus formel depuis des mois “J’espère que ça ne te gène pas.” dit-il avec un air gêné. On ne contrôlait pas ce genre de chose.
“J’étais surpris de voir le tien la première fois…” commença-t-il, loin pourtant de vouloir formuler un reproche sur la forme de celui de son fils, son visage s’éclaira : “Tu as tellement de talent Sean.” Avec un de ces rares sourires qui découvrait ses dents il ajouta, en portant ses mains aux épaules de son fils.

“Ça fait du bien de te voir chaton. On allait… déjeuner… J’ai fait ton préféré.” indiqua-t-il, certainement menteur, avec un ton espiègle qui n'était dû qu'au sortilège qui soulevait la lourdeur de l'air entre eux. Un doute l'envahit quelque part. Devait-il rester ? Ne tendait-il pas le bâton pour que son fils à nouveau soit envahit ?

Braxton baissa son regard sur elle, découvrant en même temps que Sean cette nouvelle force. Elle avait conservé sa petit tête d'avant. La petite chauve souris, ne faiblissait pas.

"...Tu as été envahi momentanément, c'est ma faute, je t'ai crié dessus alors que tu étais déjà à bout. Tu as retrouvé tes moyens presque tout seul. Tu me promets de te reposer aujourd'hui ?"

Il avait tendit la paume de sa main pour prendre sa température sur son front.

Son père le rassura, lui affirmant avec force que rien de grave s’était passé ; et pourtant, il sembla s’écrouler de soulagement, le visage marqué par l’émotion. Sean l’observa silencieusement avant de détourner le regard. Autour d’eux, tout paraissait calme et immobile. La nature réagissait sans force au crachin qui humidifiait et faisait briller chaque brin d’herbe, chaque feuille. Tout n’était ici que calme et sérénité. Le jeune écossais ferma un instant les paupière, inspirant longuement, avant de les rouvrir sur ce monde.

Comment avait-il pu à ce point perdre la tête ? Ici, sur la terre de ses ancêtres ? Il avait l’impression que chaque parcelle de cette île avait la capacité de le porter et de lui transmettre son énergie centenaire. Son regard fixe gravait dans son esprit la scène qu’il avait sous les yeux. Le gris des rochers tranchait sur le vert détonnant de l’herbe – tandis que venue d’on ne sait où depuis le ciel grisâtre, une lueur ornait chaque insignifiant détail d’une aura dorée. Il n’y avait rien de spécial dans les différents éléments de ce décor, et pourtant, l’ensemble formait un tout pour lui si spécial qu’il avait la capacité de l’émouvoir jusqu’aux tripes. Une partie de son âme s'était irrémédiablement reliée à ce lieu, et Sean comprenait enfin à quel point ce souvenir aurait la capacité de le sortir du plus sombre désespoir qu’il n’avait eu jusqu’à présent de cesse de frôler.

La petite chauve-souris evanescante continuait de battre des ailes, attirant de nouveau son attention, ainsi qu’un faible sourire qui éclaira son visage pâle. Son père lui expliquait de sa manière décousue la naissance de ce nouveau patronus – révélant au passage la première fois qu’il avait pu en produire un. Une chaleur implosa en Sean qui sentit une larme percer la sècheresse de ses yeux. Il la laissa couler sans s’en préoccuper alors qu’elle diffusait en lui cette nouvelle émotion.

- C’est moi le premier qui te l’ai volé, marmonna-t-il avec un air à moitié touché, à moitié gêné. Mon patronus c’est Dorcha… C’est… mon lien avec toi… La preuve que tu m’as envoyé que… tu tenais à moi… que tu t’inquiétais pour moi…

Il se tut, embarrassé d’avoir pris cette voie-là, sans avoir pour autant l’intention de revenir sur ses mots. Pas quand son père lui prouvait de nouveau l’importance qu’ils avaient l’un pour l’autre. S’ils s’étaient par le passé mutuellement blessés et meurtris, ils avaient cependant le pouvoir de faire émerger le meilleur l’un pour l’autre. Le Langue-de-Plomb louait ses talents, et s’il n’y croyait qu’à moitié, Sean sourit cette fois-ci bien plus franchement, sentant les prémisses d’une forme de fierté revenir en lui. Ce sentiment avait presque été effacé de son être, et son retour inattendu lui semblait bien prometteur.

Même le surnom ridicule que lui donnait son père n’avait le pouvoir d’impacter ce bonheur et cette confiance qu’il sentait renaître en lui. Etait-ce un effet du patronus, ou du sortilège qui allait de pair avec et qui avait fait fuir l’ombre et la détresse ? Car Sean n’était pas dupe. Bien que son père lui assurait qu’il avait presque réussi seul à s’en sortir, l’étudiant se connaissait suffisemment pour savoir qu’il n’en était rien. Il s'ébroua quand son père inquiet voulu vérifier sa température et vint lentement retirer sa main de son front.

- Je vais bien, lui affirma-t-il avec un hochement de tête. Et c’est grâce à toi.

Est-ce que son père avait été responsable de son glissement traître dans la peau du loup avec qui il partageait une part de son esprit ? Sean l’ignorait, mais il était cependant certain qu’il avait été celui capable de le tirer de là. En soupirant, il se frotta de nouveau vigoureusement le visage avant de s'appuyer sur le sol humide pour se relever, tendant ensuite une main à son père pour le tirer à son tour sur ses pieds.

- Ça ne doit pas se reproduire, marmonna-t-il le visage un peu plus fermé en secouant la tête. Il est hors de question que je perde de nouveau les pédales comme ça… Le guérisseur m’a dit de me reposer lui aussi. Et selon lui, si je n’utilise plus ma magie, je retrouverai peu à peu la maitrise de moi…

Son regard glissa presque avec envie sur la baguette que son père tenait à la main. Il aurait tant aimé savoir quel sort précis avait utilisé le Langue-de-Plomb. Peut-être qu’il pourrait à l'avenir garder le contrôle s’il utilisait cette forme de magie. Mais le recours à sa baguette était bien trop dangereux. Mieux valait pour lui faire profil bas jusqu’à ce que le guérisseur lui propose une solution plus radicale. Souhaitant évacuer sa frustration, Sean lança un coup d’œil à l’intérieur de la cuisine. Il eut un rictus amusé en s’avançant vers cette dernière avant de se tourner vers son père.

- C’est pas mon préféré, mais… je te laisserai une autre chance.

Puis il disparu dans l’embrasure de la porte pour entrer à l'intérieur.