Falling apart - Marshall

INFOS FICHE DE PERSO

La peur du vide, elle est toujours là, cachée dans ton ombre, elle te menace toutes les nuits quand tu t'endors, ce vide sous toutes ces formes, ce vide laissé dans ton cœur depuis qu'il t'as lâchement quitté, comme seul prétexte « on ne grandit pas de la même manière ». Les mots les plus stupides et douloureux que tu aies pu entendre de toute ton existence. Ce jour-là, aucune larme n'a coulé, juste ce sentiment d'avoir raté quelque chose quelque part pendant votre histoire. Ce sentiment d'être nulle, d'être indigne de qui que ce soit, et cette peur du vide de plus en plus constante, terrifiante, tu ne saurais comment expliquer ça, elle était peut-être déjà là depuis trop longtemps, camouflée, et qui est devenue ton épouvantard.

Une douleur au cœur, encore une fois, en plein après-midi, ce tourbillon dans ta poitrine, obligée de te retenir contre un mur pour ne pas tomber dans les escaliers, alors que tu étais sur le point de prendre une décision si tu allais rester dans l'école pendant sa fermeture ou bien... Ou bien si tu rentrerais chez toi, chez tes parents installés à Londres. Tes médicaments, tu ne les as pas renouvelés pensant que ça irait mieux, et être dans cet état tout le reste de la journée, non merci, on repassera.
Alors tu abandonnes ton groupe d'amis, leur expliquant que tu ne te sens pas super bien, préférant aller faire un tour à l'infirmerie, que tu les retrouverais ce soir.

C'est la tête qui tourne que tu es enfin arrivée au quatrième étage de l'école, arrivant presque essoufflée à l'infirmerie, en cherchant désespérément quelqu'un qui puisse s'occuper de toi.
« Ohé y'a quelqu'un ? J'ai besoin de médicaments, ohéééé ? » le stress, le vide qui arrive encore, cette impression de tomber, que rien ne pourra t'en empêcher et que personne sera là pour te rattraper. Les larmes qui t'montent aux yeux, comme une bombe à retardement.

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C'était une situation complètement unique pour Marshall, pour la première fois depuis le décès de sa soeur, il avait... du temps. En temps normal, il passait la moitié de son temps à St-Mangouste, mais avec la fermeture des portes ce n'était plus possible. Même si les professeurs ont augmenté le rythme de cours pour les élèves restés à l'école, ce n'était pas grand-chose pour un élève aussi sérieux que Marshall. Ce qui l'amène à un autre problème, il déteste avoir du temps libre. Avoir du temps libre, c'est avoir plus de temps pour rester seul avec ses pensées, plus de temps pour se perdre dans des idées moroses.

Alors, il a été voir l'infirmière de l'école pour se porter volontaire pour l'aider plus régulièrement. Ce n'était pas la première fois qu'il venait ici, mais la plupart du temps l'infirmière ne le laissait pas exercer seul, il se contentait de l'aider. Mais avec la fermeture de l'école...Il y avait quelques choix difficiles à faire. Il venait de passer la majeure partie de l'après-midi dans l'infirmerie, il n'y avait eu que quelques élèves et rien de bien sérieux. Ça lui rappelait son enfance, quand il aidait dans la clinique sans avoir les soucis qui viennent avec les responsabilités d'un médecin.

Quand May rentre dans la pièce, Marshall dépose le livre qu'il était en train de lire et se dirige vers sa camarade de classe à grand pas. En quelques secondes, il déduit qu'elle devait avoir un étourdissement, peut-être des vertiges, en tout cas, il y avait de grandes chances qu'elle perde l'équilibre. Il l'attrape par le bras sans trop de force, juste assez pour l'aider à garder l'équilibre. Quand il parle, c'est avec la même voix calme et le ton désintéressé qu'il utilise tout le temps, comme toujours Marshall semblait indifférent à la situation.

"Je suis là May, je m'en occupe. Vient avec moi" Il la guide calmement vers le lit le plus proche avant de l'inviter à s'asseoir, quant à lui, il prend un tabouret pour s'asseoir et se mettre à son niveau, il l'observe sans jamais fixer son regard. "Bonjour May. J'aide dans l'infirmerie depuis la fermeture. Essaye de me décrire ce que tu ressens. Tu as une idée de ce que tu as ?"

Ça devait être perturbant pour May de se retrouver en tant que patiente de Marshall, après tout, elle le connait depuis qu'il était un petit né moldu très timide pouvant à peine aligner quelques mots. Mais là, il faisait preuve d'autant de professionnalisme que possible.

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L'attente te paraît durer une éternité, comme cette fausse chute qui se passe dans ta tête, t'es complètement paumée, tu as même peur que personne ne soit là pour toi, que l'infirmière te renvoie parce que tout ça, ça ne se passe pas vraiment. Et pourtant tu lui en as déjà parlé, de ce mal qui te ronge, de cette peur qui empoisonne ta vie, quand tu penses que quand tu étais gamine tu voulais devenir joueuse pro en Quidditch. Ça n'arrivera probablement jamais, et tu les envies tellement ceux de ta promo qui sont dans l'équipe de ta maison.
{Quelqu'un, pitié...} une pensée violente, ça continue de cogner dans ta poitrine, puis une voix qui résonne, cette voix calme et masculine qui te réconforte d'un coup, te voilà rassurée, mais en même temps étonnée de voir qu'il s'agit de Marshall. Et pourtant tu es contente de le voir, tu ne t'attendais pas à le voir lui, mais c'est vrai que l'infirmerie il y traîne de plus en plus, alors tu ne vas pas rechigner.

C'est quand il attrape ton bras que tu réalises les choses, ça se passait dans ta tête mais ça continue de tourner autour de toi, t'es obligée de te concentrer sur son visage à lui pour ne pas tomber et surtout pour ne pas te ridiculiser devant lui.
Il reste calme, ne te fixe pas comme une bête de foire et t'invites même à t'installer sur l'un des nombreux lits de la pièce, les autres sont tous vides.
« Si...si je m'attendais à te voir ici, je dois bien avouer qu'un visage que je connais bien me rassure. » tu tentes de lui adresser un sourire et finis par fermer les yeux, pour inspirer un bon coup et expirer lentement.

« Tu connais ma phobie non ? Le vide me fiche la trouille, j'ai eu des vertiges dans le grand escalier, j'ai arrêté de prendre mon traitement, c'est stupide non ? » tu passes une main dans tes cheveux puis finalement tu décides de te laisser tomber en arrière sur le lit, l'oreiller amorti ta chute, et ce sont tes mains qui viennent cacher ton visage.
« J'ai peur, Marshall. »

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C'est...La réaction de May le fige pendant un long moment, d'un point de vue extérieur, il semblait complètement indifférent, comme s'il n'avait aucune empathie pour ce que May pouvait bien ressentir. Il restait là, assis à côté d'elle sans rien dire. Mais dans sa tête, c'était le bordel. Il n'avait jamais vraiment su comment réagir dans cette situation, c'est pour ça qu'il n'aurait jamais pu être psychomage. Il se disait que la phobie de May a probablement causé une crise d'anxiété, ou une forme de Syndrome post traumatique. À défaut de pouvoir la soutenir émotionnellement, il finit par balbutier quelques conseils à voix basse.

"Respire et inspire lentement...Stabilise ton rythme cardiaque." Une idée lui vient à l'idée soudainement, il allait avoir besoin de la distraire en attendant. Le garçon se lève en disant "Les symptômes vont passer, tu ne risques pas de tomber ici. Parle-moi de ta phobie, comment est-ce que ça a commencé ? Qu'est-ce que tu définis exactement comme le vide ? Je vais te préparer un remède."

Pendant qu'elle parle, il en profite pour s'éloigner un tout petit peu pour récupérer une petite fiole de potion qu'il remplit d'eau avant d'ajouter une poudre et de lancer un sort qui fait changer la couleur de la concoction. Très rapidement, il revient vers May avant de poser la fiole à côté du lit.

"Boit, ça va aider."

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Comment lui expliquer c'que tu ressens depuis quelques mois ? Que cette sensation de vide déjà, elle est revenue après ta rupture avec celui que tu pensais finir ta vie, mais qu'elle a toujours été là, qu'elle empire chaque jour. Il va se moquer si tu lui dis que la cause de la douleur c'est ton ex, ou peut-être pas, juste rester dans ce silence, qu'aucune expression ne sera affichée sur son visage lorsque tu lui en parleras.
Tu demeures silencieuse quelques minutes mais sa voix se veut apaisante, ça te rassure, tu gardes tout de même toujours tes yeux fermés pour te concentrer sur autre chose. C'est vrai qu'une fois allongée, tu n'as plus cette impression de tomber, l'oreiller est quand même bien confortable, alors tu te lances, tu finis par te confier à lui, en respirant bien comme il faut.
« J'ai vu mon cousin tomber de son balai pendant un match de Quidditch quand j'étais petite, il s'en est sorti de justesse mais la chute m'a parue si longue, j'ai eu tellement peur pour lui... Je crois bien que c'est comme ça que ça a commencé, tu as dû remarquer que je ne suis jamais montée sur un balais non ? » tu parles, un certain débit de parole, tu t'sens un peu mieux, tu finis même par te redresser, replaçant une mèche de cheveux derrière ton oreille.

Tu l'observes de loin, le voit préparer un remède, ou quelque chose dans le genre, tu aurais plutôt préféré boire une bière au beurre ou encore du jus de citrouille. Il revient, t'es gênée de l'avoir fixé comme ça et détourne rapidement ton regard.
« Tu n'essaierais quand même pas de me droguer Marshall ? » tu lui demande, en ricanant un peu, tu as l'air d'aller mieux et tu attrapes du bout des doigts cette petite fiole qu'il te tend. Tu capitules, mets de côté cette méfiance.
« Merci... » dans un murmure et finis par porter à tes lèvres rosées ce mélange qu'il t'as préparé. « Je te revaudrais ça, en te laissant peut-être avoir une meilleure note que moi au prochain devoir à rendre. » léger clin d’œil qui se veut taquin, le contenu de la fiole enfin avalé.

C'est légèrement sucré et bon finalement. Cette dernière vidée, tu la dépose sur la petite table de chevet à côté du lit, installée en tailleur, curieuse de ce que tu viens de boire, mais l'angoisse de tout à l'heure semble se dissiper.
« Tu te sens comment toi depuis la fermeture des portes de Poudlard ? » lui demandant, assez curieuse histoire de relancer la conversation.

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Marshall observe May avec une certaine dose de doute, c'est vrai qu'elle a le droit de garder ce qu'elle veut pour elle. Mais son histoire lui semble...Impossible. Est-ce que le simple fait de voir quelqu'un subir quelque chose de traumatisant pouvait donner naissance à une phobie ? Il faudrait qu'il se renseigne à ce sujet, parce que ça aurait des implications horribles avec des magies comme la magie noire, certains sorts pourraient utiliser ce mécanisme pour propager la terreur comme une épidémie dans la population. Une idée bien terrifiante. Il reste perdu dans ses pensées un long moment avant de hocher la tête avec énergie tout en regardant la cicatrice sur le visage de May sans faire gaffe.

"Je n'avais pas remarqué que tu étais jamais monté sur balais. Je n'aime pas ça non plus. Je ne suis pas très fort pour...Comprendre les autres. Ou me rappeler de ce genre de détails. Au moins, ça veut dire que tu as de l'empathie toi. Le fait que tu as développé une phobie comme ça."

Il disait ça en sous entendant qu'il n'avait pas d'empathie. Après avoir déposé le remède, Marshall revient s'asseoir à côté de May, sous son visage impassible, il est rassuré que son placebo ait eu l'effet escompté. Personne n'a envie de venir à l'infirmerie pour entendre un médecin dire "Ouais non t'inquiète ça va passer, je n'ai rien à faire moi." encore moins quelqu'un en pleine crise d'angoisse.

Quand elle lui demande si elle la drogue, il hoche la tête sans la moindre hésitation

"Oui, tout les médicaments sont des drogues." Visiblement, la blague de May lui ait passé complètement par-dessus la tête. Il l'avait prise entièrement au sérieux. Il hoche en suite la tête en disant "Je n'ai plus besoin d'aller à St Mangouste maintenant. Tu n'as plus aucune chance."

La dernière question de May oblige Marshall à se figer. Il ouvre et referme la bouche à plusieurs reprises. Il lève ll lève la tête vers le toit, regarde autour, et finir par revenir vers May pour dire

"ça ne change rien. J'aimerais continuer d'apprendre à l'hôpital, mais s'il y a un risque de conflit à Poudlard, alors ma place est à Poudlard. C'est la seule chose qui compte." Mais il finit par ajouter... "Mais...Je crois que c'est différent pour d'autre ? Je ne sais pas trop pourquoi en faite. Je ne vois pas ce que ça change."

Il avait vraiment l'air honnêtement perdu.

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Quand tu lui parles de tes souvenirs, d'avoir vu ton cousin faire une chute depuis son balai pendant un match, tu t'attendais à ce qu'il ne te prenne pas au sérieux et qu'un rictus se dessine sur ses lèvres. Mais au lieu de ça il t'avoue n'avoir pas remarqué que tu n'étais jamais montée sur un balai, que les détails dans ce genre il n'y faisait pas spécialement attention. Ça te fait sourire lorsqu'il rajoute que tu as de l'empathie pour les autres, même si toi tu ne t'en rends pas compte, tu ne sais pas si tu dois prendre ça comme un compliment ou non. Tu n'as pas fait attention à son regard qui fixait ta cicatrice, encore un peu tourmentée par les vertiges que tu as eu avant d'arriver ici, qui se sont calmés dès qu'il s'est occupé de toi. Ça te fait bizarre même, vous qui êtes toujours en compétition lorsqu'il s'agit d'avoir les meilleures notes et ce depuis le début de votre rencontre, mais qu'il se montre attentionné envers toi à sa manière, ça te détends un peu plus.

Tu pensais que ta question détendrait l'atmosphère, ça n'a pas eu l'effet escompté mais tant pis, au moins ça lance un sujet de conversation, c'est en voyant son air perdu que tu te dis que tu n'aurais peut-être pas dû lancer ce sujet.
« Je ne voulais pas te perturber en posant cette question, c'est de ma faute désolée. Si tu le souhaites on peut passer à autre chose ? » tu essaies de lui faire retrouver un semblant de sourire, tu ne sais pas trop comment t'y prendre d'ailleurs, mais au moins tu essaies.
« Le dernier devoir de potions, tu l'as réussi ? Parce que moi je pense bien que je me suis complètement trompée... la honte non ? » t'es un peu perdue toi aussi, vous êtes de la même maison mais vous retrouver rien que tous les deux dans la même pièce, ça doit le perturber autant que toi.

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Visiblement, l'air compatissant de May semble perturber Marshall encore plus. Il a toujours été un garçon très difficile à comprendre et interprété, et pas forcément le plus doué quand il s'agit d'interactions sociales. May a peut-être même remarqué que des fois, Marshall agit comme s'il ne comprenait rien à la situation, comme si tous les petits signes et expression qui sont utilisés pour la communication non verbale sont invisibles à ses yeux.

"Hum ? Non pas besoin de passer à autre chose ? Je te retourne la question. La fermeture de l'école ça ne t'a pas aidé ?"

May ne devrait pas s'attendre à voir un sourire sur son visage, c'est une apparition aussi commune qu'une licorne. Marshall se met à tapoter lentement sur la table de chevet avec un rythme régulier, tout en bougeant ses jambes d'un geste qui paraissait nerveux, alors même que son visage est entièrement calme.

"Hum hum, un piège. Le devoir, j'entends. Je ne l'ai pas encore réussi, je voulais chercher une autre recette pour comparer. Je crois que c'est impossible avec celle qu'on a appris en cours. Je suppose que c'est soit un problème de quantité, ou alors les proportions change d'une manière qui n'est pas indiquée. Mais le plus probable, ça serait un problème de standardisation, une fois de plus. Je pense que la recette est ancienne et que depuis, les quantités standard d'ingrédients qu'on utilise ont légèrement changés."

C'était quelque chose d'assez commun en matière de potions, contrairement aux moldus, il n'y avait pas vraiment grande rigueur quand il s'agit des ingrédients de potions. Un crin de licorne acheté à Pré-au-Lard, sera très différent de celui d'un magasin au chemin de travers. En tout cas, pour ce devoir, Marshall a eu manifestement beaucoup plus de temps que May pour faire ses recherches.

"Tu veux qu'on enquête ensemble ?"

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C'est des étincelles que tu vois dans son regard lorsque tu lui parles du dernier devoir de potions que tu as possiblement foiré, c'est bien la première fois que tu as cette impression, toi qui d'habitude est plutôt douée. Plus en pratique qu'en théorique la plupart du temps ce qui a le don d'agacer ton professeur et ce même très souvent.
Alors quand tu fais part de tes doutes à Marshall, tu pensais qu'il se régalerait en apprenant la nouvelle, qu'il jubilerait sur place même mais au lieu de ça il agit différemment avec toi. Et tu dois bien avouer que ça te surprends même, encore plus lorsqu'il te propose de faire des recherches ensemble pour que tu puisses rendre un devoir convenable.

L'angoisse de tout à l'heure elle n'est plus là.

Ça réchauffe même ton petit cœur quand il te propose son aide, c'est un sourire idiot qui vient se dessiner sur tes lèvres, tu fixes pendant quelques instants le jeune homme en face de toi, faisant mine de réfléchir à sa proposition.
« T'es sûr de toi Marshall ? Ce serait bête que grâce à ton aide j'obtienne une bonne note. » c'est un air taquin qui apparaît ensuite sur ton visage, cela voudrait dire qu'un jour vous serez en train de faire des recherches ensemble à la bibliothèque ou encore ailleurs.
« J'accepte avec plaisir, je te revaudrais ça, et pour ce qui est de la fermeture de l'école ça ne me dérange pas trop, ne pas voir mes parents les week-end me fera des vacances... » parce qu'ils ont tendance à être trop inquiets pour toi, trop curieux sur ta vie sentimentale.

« Tu voudrais que l'on commence les recherches quand ? Pendant un cours de potions justement ou bien alors après les cours ? » tu finis par rajouter, espérant avoir une réponse intéressante.

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Marshall hoche simplement la tête comme si c'était la chose la plus évidente du monde. Il ne sait pas trop pourquoi May est aussi souriante, mais c'est bon signe. De ce qu'il sais c'est le genre de signe que quelqu'un qui est content.

"Les notes, c'est secondaire, le savoir c'est plus important." Après une courte pause, il ajoute sur le même ton léger et indifférent "Et puis j'aurai de meilleures notes quand même dans ça ne change rien."

Marshall fronce les sourcils pendant un instant, on dirait presque qu'il est...Inquiet. Mais non. Ce n'est pas le genre d'émotions que le garçon affiche.

"Tu as des problèmes avec tes parents ? Mais maintenant que tu le dis...C'est vrai que ça va faire bizarre de ne pas voir le prof...Enfin, mon père adoptif je veux dire, pendant plusieurs mois."

Il réfléchit pendant un instant avant de dire

"Dans les cachots, j'utilise une pièce pour faire des expériences sur les potions, pour préparer des remèdes aussi. Du coup on pourra essayer après le prochain cours de potion."

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