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Chasing cars — ft. Edel Almadovar

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INFOS
FICHE DE PERSO
Chasing Cars

ft @Siobhán Gavalagh-Korrigan
16 Mars 2023 - Matinée

Plongeant dans ses yeux bleus qui emportaient le ciel et la mer sous son sillage, il noua ses doigts dans ses cheveux de feu au moment où elle pencha doucement son visage contre sa main, l'envie de la garder au plus proche de lui courant dans ses veines dès l'instant où il la touchait. Cette passion lui dévorait la conscience au moindre de ses battements qu'il pouvait sentir sur sa peau, comme un écho qui provoquait cette incandescente sensation qu'il pensait avoir laissée dans cette chambre. Mais chacun de ses regards l'y ramenait, tranchant dans le vif tout comme à cet instant où elle le désarma soudainement par sa simple demande de l'entendre parler de lui. À cet instant, il n'y arrivait simplement pas, sans comprendre pourquoi.

Silencieux, il passa longuement sa main dans ses mèches rebelles qui volaient, son regard s'attardant sur une des roses dans ses cheveux sans la détailler. Son autre main s'était serrée dans la sienne, laissant à Edel le soin de ressentir l'importance de leur échange. Il le savait. Mais son attention était tournée vers elle.

"On a le temps, on y viendra.

A la brise salée qui s'élevait à leur côté, Edel lui demandait sa patience d’un regard qui en disait long. Ce n'était pas de la confiance qu’elle lui demandait, ni même l’assurance de savoir qu’aucun d’eux n'était en train de jouer. Elle lui demandait ce plus qu’il lui avait demandé dehors dans ce parc de Poudlard et il se rendait compte à quel point les mots lui manquaient, cruellement pour la première fois.

"Tu n'as peut être pas besoin d'entendre sa voix pour comprendre ce qu'elle te dit." Il proposait, comprenant néanmoins ce trouble qu'elle pouvait ressentir. Le vent chaud se levait, soulevant leur costume trempé par les vagues et Edel guida une nouvelle fois sa main sur le pendentif à la naissance de son coeur. "Ferme les yeux... "

Refermant les deux mains de Sio sur la perle qui délivrait ses pouvoirs, il s'éloigna d'un pas en la laissant savourer l'air, l'eau, le sable fin et les souvenirs qui pouvaient l'étreindre.

"Ma mère me chantait chaque soir la même berceuse, avant même que je naisse." Il la guidait, toujours un peu plus loin, si elle pouvait s'appuyer sur lui pour faire le grand saut dans le vide. Il la guidait avec ce seul souvenir qu’il aimerait lui donner si une simple note pouvait lui ouvrir les yeux sur un nouveau monde. "C'est une berceuse pour toi, pour te donner ta place dans ce monde, telle que tu es, avec ta différence. Ce son, cette voix, tu la reconnais. Elle est pas muette, écoute la juste différemment."

Seconde après seconde, elle envahissait des recoins insoupçonnés de son existence. Il lui suffisait de battre des cils même à l'autre bout de la Grande Salle qu'il soulèverait des cités entières pour l’emmener là où elle ne cesserait d'être surprise par elle-même. À l'image d'une Sio affranchie de tout, Edel eut une soudaine résonnance pour celle dont il avait sous-estimé sa présence durant toutes ses nuits. À la lueur du grand soleil qui couronnait sa silhouette, il avait fini par être subjugué, sans le savoir, sans le vouloir. Frappé par cette vision, il sentait cet imprévu battre pour sa survie au milieu d'une vie qui n'avait pas laissé une place dédiée jusque-là.

"Ne te sens pas forcée de m'en parler."

Pas tout de suite. Sans l'obligation de lui confier ces secrets, elle avait juste besoin de savoir qu'il ne serait pas loin lorsqu'elle ouvrirait les yeux. Parce qu'elle était là, sous les siens, rayonnante d'émotions, époustouflante au point qu'Edel fit encore un pas en arrière, sans comprendre la force qui lui arrachait la peau quand tout le suppliait de les incendier d'un baiser que l'eau à leur pied ne saurait épancher.

Se détournant légèrement d'elle alors que l'acceptation d'une douleur venue de nulle part le saisissait, il fourra ses mains dans ses poches en fermant les yeux sous le soleil tapant de l'illusion d'un pays sous des sentiments qui eux, naissaient dans une réalité bien plus complexe.
Siobhán Gavalagh-Korrigan
Serpentard

Unicorn Fest
Vous êtes un.e adepte du Unicorn Fest !
Joueur.se de Quidditch pour Serpentard
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Sortilège de Niv.4
Expertise : Sortilège de Désillusion !
Sortilège de Niv.6
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Sortilège de Niv.6
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Siobhán Gavalagh-Korrigan
   
INFOS
Messages : 1041
Faceclaim : Erin Perise
Âge : 22
Sang : Sang-pur pour les uns, sang souillé pour les autres.
Particularités : Hybride — demie-vélane — half heaven, half hell.
Profession : 5ème année — Membre du club de soin aux créatures magiques — Préfète de Serpentard.
Côté Cœur : Vide.
Multis : Yara Morães De Carvalho, Riley Fitz.
FICHE DE PERSO

Dossier du Ministère

Situation actuelle
: Héritière d'une éminente famille sang-pur irlandaise, les Korrigan, demie-vélane du sang de sa mère en perte de repères depuis le chaos du Procès Longerbane, Siobhán sait qu'il va lui falloir faire des choix pour se permettre d'exister en tant qu'hybride dans une société qui ne veut pas d'elle et défendre ceux qui, comme elle, sont forcés à vivre dans l'ombre des sorciers. À l’abri des murs de Poudlard, dans sa maison Serpentard où elle officie en tant que préfète, son secret est encore bien gardé. Mais pour combien de temps ?

Dé utilisé
: Dé Amateur (50%)

Maturité Magique (MM)
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Education Magique (EM)
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Potentiel Magique (PM)
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Rigueur Magique (RM)
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Expérience Magique (XM)
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Témoins de l'Histoire
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Inventaire
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Chasing cars


Edel & Siobhán


Son cœur perdit à nouveau le rythme si régulier de ses propres battements lorsqu'il comprit qu'Edel garderait le silence. Aucun mot ne sortit de la bouche de Siobhán en retour. Ni jugement, ni empressement, alors qu'elle crut lire entre les lignes une vérité qu'il lui avait déjà laissé sous-entendre. Ce jamais qui avait déjà résonné en elle à la manière d'un toujours et qu'elle eut l'impression de déchiffrer à nouveau dans ses yeux en lui disant qu'ils avaient le temps.

Parce que cela voulait dire qu'il ne leur était en rien compté et qu'il s'ouvrirait à elle quand il serait prêt. Une petite moue ravageuse s'installa malgré tout sur son visage maquillé, s'effaçant à l'instant où il reprit la parole pour lui parler de sa mère.

Sans le savoir, il avait les mots justes, ceux qui la transperçaient systématiquement par leur vérité sous-tendue. Une partie d'elle craignait pourtant de livrer l'entièreté de ses secrets les mieux enfouis, précisément quand il lui laissait justement la possibilité de ne pas parler. Elle fit le choix de se prêter silencieusement à l'exercice auquel il l'avait invitée en dirigeant doucement ses propres mains vers ce bijou.

Lorsqu'il parlait de la berceuse de sa mère, elle se sentit fondre intérieurement sous cet amour tendre qu'il lui vouait, l'exprimant plus à travers la tonalité de sa voix que par des mots.

À cet instant, seule la voix de @Maeve Cynfeirdd trouvait son écho en elle. Pourtant, les fragrances qui parvenaient à son nez n'avaient rien à voir avec son parfum, cette fois-ci. Ces arômes lui étaient inconnus et elle sentit son intérieur se resserrer alors qu'elle avait l'intime conviction que c'était un extrait de sa mère qui l'envahissait. Sans savoir comment ni pourquoi ; elle savait. Et si elle se trompait, la sensation était de toute façon trop paisible pour être écartée.

Ce n'était pas un souvenir, plutôt une présence invisible qui provoqua en elle un véritable raz-de-marrée. L'océan qui glissait sous ses pieds finit par lui monter aux cils alors qu'elle fut saisie par une nouvelle pensée qui ne l'avait jamais effleurée jusque-là : sa mère la tiendrait-elle véritablement pour responsable de ce qu'il s'était passé, ou bien Siobhán était-elle la seule à se fustiger ?

Elle ne pouvait pas pleurer. Pas encore, pas maintenant, pas devant lui. Et si les larmes venaient à couler, elles ne seraient pas remplies de tristesse, uniquement du réconfort qu'elle avait trouvé dans les réponses qu'elle cherchait. Si elles n'étaient pas tout à fait déchiffrées, il étaient certain qu'elles seraient désormais ancrées à l'intérieur de cette cage dans laquelle elle s'était elle-même enfermée.

Edel était encore là lorsqu'elle ouvrit les yeux, mais il s'était éloigné. Ses mains se relâchèrent brusquement en rejoignant chacune leur côté. Siobhán prit le temps de l'observer, tant que lui même n'avait pas tourné son regard vers elle. Au-delà de l'emprise physique qui les réunissait, elle eut soudain l'impression d'être liée à lui d'une manière nouvelle, par la force d'une attirance qu'elle n'avait jamais ressentie auparavant pour quiconque. Mais ce fut la violence de l'une de ses pensées qui la transporta soudainement, alors qu'elle réalisait qu'il n'y avait qu'avec lui qu'elle aurait pu expérimenter ce qu'elle état actuellement en train de vivre. Aucun autre nom ne lui vint en tête, parce qu'il était le seul à l'avoir vue telle qu'elle était.

De jour, comme de nuit, sans jamais la juger.

Il l'avait comprise dès le premier jour, à l'instant même où il avait voulu lui barrer la route, voyant en elle ce que peu de gens avaient pris le temps de mettre en lumière jusque-là. Il la sublimait autant qu'il faisait battre son cœur.

Dans une cadence nouvelle, plus incertaine, mais en même temps tellement libératrice.

Elle leva la tête vers le ciel pour ravaler les larmes qui faisaient briller ses yeux. Aucune ne devait s'écouler. Pas encore, pas maintenant, pas devant lui. Pas après cette trêve avec elle-même qu'il venait de lui accorder. Parce qu'elle savait que ce n'était pas ce collier qui l'avait portée vers quelque chose de mieux.

C'était lui.

D'un pas lent, elle se rapprocha du vert-et-argent et se contenta de le serrer contre elle. Loin d'être habituée à de telles effusions de tendresse, la consonance de ce geste n'était pas ordinaire et s'éloignait du désir qui les embrasait, même s'il n'était jamais bien loin d'eux.

« Ce n'est pas que je ne veux pas t'en parler, c'est que je n'ai pas assez de vocabulaire pour le faire. Mais ça viendra, j'en suis sûre », lâcha-t-elle simplement, gardant la chaleur de cette position sans même bouger alors que son visage s'était niché sur le haut de son torse.

Il y avait dans sa phrase, des sous-entendus si profonds que même elle ne les percevait pas.

Quelques secondes, quelques minutes s'étaient écoulées quand elle décida finalement de s'éloigner. Tous les questionnements suscités par cette expérience étaient enfermés sagement à l'intérieur d'elle et attendraient le bon moment pour se révéler à nouveau.

Quand elle serait prête à passer à l'étape supérieure.

Quand elle pourrait accepter l'éventualité de se pardonner.

En attendant, alors que les vagues venaient lui chatouiller les pieds, une brusque envie de liberté la saisit.

« Viens avec moi. »

Jusqu'où ? Ses paroles ne le disaient pas. Loin de se laisser aller en la présence de celui qui la transformait en sa meilleure version, Siobhán entreprit de retirer les roses qui tenaient ses cheveux. Sa crinière retomba rapidement dans son dos, alors que sa robe suivant son mouvement avant d'atterrir sur le sol.

Elle ne garda sur elle que le strict minimum, l'équivalent d'un maillot de bain pour recouvrir ce que la décence voulait cacher. Et puis, sans réfléchir, elle se jeta à l'eau avant de disparaître comme une sirène dans les flots. À quelques mètres du rivage, dos à Edel, l'Irlandaise frotta son visage pour se débarrasser de ce qu'il restait de son maquillage avant de se retourner vers lui.

Il ne le voyait certainement pas de là où il était, mais ses yeux pétillaient alors que toutes les larmes qu'ils contenaient s'étaient évanouies dans l'océan. Sans qu'elles n'aient jamais coulé.



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An té nach bhfuil láidir ní foláir dó a bheith glic
ANAPHORE
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ft @Siobhán Gavalagh-Korrigan
16 Mars 2023 - Matinée

Avec une certaine humilité, il avait détourné le regard, sentant que ce moment d’intimité qu’il lui donnait ne méritait pas qu’on l’observe avec autant d’attention, malgré la douceur d’un instant qui n’attendait qu'à être partager. Mais elle lui avait dit qu’aucun mot ne suffirait alors il n’allait pas lui imposer sa présence avec sa mère, c'était un temps pour elles, la seule raison pour laquelle il l’avait mené jusqu’ici. Ils avaient le temps, le temps de tout. Comme une parenthèse qui arrêtait le temps, empêchant le soleil de se coucher devant eux. Le regard rivé sur l’horizon, il tendait néanmoins l’oreille, les battements emportés par chaque souffle qu’elle pouvait exprimer.

Mais lorsqu’elle vint à sa rencontre, Edel n’osa poser son regard sur elle, sentant au plus profond de lui que son ascendance et son histoire l’avait traversé durant ces quelques instants où ils étaient loin de l’effervescence d’un monde qu’il pouvait quitter en rencontrant son regard. Pourtant, ses bras se serraient autour d’elle, son corps parcourut par cette vibration d’avoir trouvé une réponse parmi d’autres. Par ces quelques pas vers lui, elle manifestait d’une certitude et d’une assurance qui balayait tous les rêves d’une nuit. Et surprit par chacun de ses gestes qu’elle eut, il se laissa guider, ancrant son regard au sien alors que ses robes tombaient au sol en même temps qu’il se dérobait sous ses pieds.

C'était une vague qui s'était abattu, lui coupant le souffle au moment où il avait aperçu son élan dans un seul regard alors que sa fougue l’emportait dans les eaux du golf. Edel ne la quittait du regard, enflammé par sa manière de saisir cette soudaine liberté trouvée. Ses cheveux flamboyants épousaient ses épaules baptisées après un rituel et le Serpentard ne tarda à la suivre, laissant son costume et son chapeau sur le sable fin pour la rejoindre au moment où elle s'était tournée, ne lui laissant nullement le choix de se soustraire à ses lèvres.

Il l’aurait suivi partout.

Le soleil ne faisait que caresser sa peau ardente, ses mains se posant avec empressement sur la nuque de la jeune femme. D’un baiser qui aurait pu être innocent, Edel avait fini par renoncer à l'éternité pour la toucher, sans que plus rien n’ait d’importance que cette femme qui était son été ardent. Ce qui n'était qu’une simple fièvre se transformait, souffle après souffle en un feu, le posant sur le bord de la folie. C'était au-dessus de ses moyens.

Il ne voulait pas rentrer tout de suite. Il n’avait pas envie qu’elle lui manque cette nuit. D’un regard qui se passait d'éloquence, il accrocha sa passion à ses iris, ses bras la soulevant contre lui, attirant ses jambes contre sa taille alors qu’il lui embrassait déjà la naissance d’un coeur battant. Sio était cet ange tombé du ciel qu’il tenait dans ses bras comme la plus belle des reines. Se passant durablement de mots au moment où son corps se révoltait contre le sien, il parsema sa peau salée de ses lèvres en l’attirant sur le rivage sans sommation. Pourtant, chacun de ses regards brûlants l’invitait à se consumer avec lui.

Même s’il ne savait plus rien de ce qu’il devenait lorsqu’elle était là, il était là, prêt à la mener dans les plus hautes altitudes et faire ces grands sauts avec elle.

Sans que le vent n’ait l’occasion de mordre leur peau alors qu’il les sortait de l’eau, il l’allongea précieusement sur les vagues, le sable glissant sa peau qu’il dévorait du regard pour la première fois en plein jour. Pendant de longues secondes où il fut troublé par cette clairvoyance, il laissa l’eau de la mer goutter sur la jeune femme en logeant son regard dans le sien.

Il n’attendrait pas d'être dans cette chambre pour savourer leur nuit. Il n’attendrait pas que la lune se reflète derrière les vitres de leur dortoir pour ne laisser que les étoiles comme seuls témoins de ce qui naissait sur terre. Rendu fou par simple geste qu’elle avait eu de saisir sa liberté en plein vol, il laissa ses doigts courir sur sa peau, ne se détachant d’elle, où qu’ils aillent. D’un regard, il se liait à elle, d’un sourire, il partageait ce petit quelque chose d’unique, sans être prêt. Une vérité s’insinuait dans le bleu de ses yeux où des perles d’or lui rappelait combien il aimait se jeter par-dessus la falaise.

Fondant de nouveau sur ses lèvres, il ne renoncerait à rien pour la revoir profiter de sa liberté sans jamais le lui avouer, rien que pour la voir toujours revenir, aussi belle et resplendissante qu'il la voyait à chaque fois qu'il ouvrait les yeux.

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